Crainte

Nous trouvons deux sens du mot crainte, dans la Parole :
      - 1. La peur, la crainte qui « comporte du tourment » (1 Jean 4 : 18). Plusieurs fois le Seigneur dit : « Ne crains pas », « Ne craignez pas » ou « N'ayez pas peur » (Luc 5 : 10 ; Marc 6 : 50 ; Act. 27 : 24 ; Apoc. 1 : 17). À Jaïrus il dit : « Ne crains pas, crois seulement » (Marc 5 : 36). Il désire que nous lui fassions confiance et que nos coeurs soient gardés en paix. « Il n'y a pas de crainte dans l'amour, mais l'amour parfait chasse la crainte, car la crainte comporte du tourment ; et celui qui craint n'est pas accompli dans l'amour » (1 Jean 4 : 18).

      - 2. Le respect, crainte de déplaire. Dans ce sens nous avons au contraire à craindre Dieu, parce que nous connaissons son amour. La Parole nous donne beaucoup d'exhortations à craindre Dieu (Eccl. 12 : 13 ; 1 Pierre 2 : 17). David pouvait dire : « Unis mon coeur à la crainte de ton nom » (Ps. 86 : 11). La crainte de Dieu rend humble, Elle conduit à haïr le mal (Prov. 8 : 13) et procure la connaissance (Prov. 1 : 7), la sagesse (Prov. 9 : 10), la sécurité (Prov. 14 : 26). Elle est « une fontaine de vie pur faire éviter les pièges de la mort » (Prov. 14 : 27) et rien ne manque à ceux qui craignent Dieu (Ps. 34 : 9).
      Au commencement, elle caractérisait les premiers chrétiens dans les assemblées (Act. 2 : 43 ; 9 : 31). Dans un temps futur, le reste pieux d'Israël aura un seul coeur et une seule voie pour craindre l'Éternel tous les jours. Dieu mettra sa crainte dans leur coeur pour qu'ils ne se retirent pas de lui (Jér. 32 : 39,40).
      La crainte peut être associée à la faiblesse. Abdias « craignait beaucoup l'Éternel... dès sa jeunesse » (1 Rois 18 : 3, 12), mais il avait peur d’Achab et cela fut un piège pour lui (Prov. 29 : 25). Il écoutait l'homme plus que l'Éternel et cela lui enlevait le discernement du chemin à choisir (Ps. 25 : 12). Craindre Dieu et garder ses commandements « c'est le tout de l'homme » (Eccl. 12 : 13).

SLE Volume 16