Lexique des termes bibliques
Ce lexique fournit une explication de termes bibliques recouvrant des vérités fondamentales de la Parole de Dieu.
Loi
La loi ou, en hébreu, la Torah, est l'ensemble des commandements donnés par Dieu au peuple d'Israël, par l'entremise de Moïse, en la montagne de Sinaï. Elle est constituée tout d'abord par le Décalogue ou les dix commandements (Ex. 20 : 2-17), puis par les nombreuses ordonnances que nous trouvons dans les livres de l'Exode, du Lévitique, des Nombres et du Deutéronome. Donnée une première fois, elle était la loi pure, en vertu de laquelle le peuple coupable, devenu idolâtre, ne pouvait qu'être maudit et consumé par Dieu. Aussi ces tables ont-elles été brisées ! (Ex. 32 : 19).
Moïse a désiré renouer le lien du peuple avec Dieu. Donnée une deuxième fois, la loi était maintenue dans ses exigences, mais jointe à la grâce, afin que la juste colère de Dieu ne consumât pas les transgresseurs. Elle a été appelée la loi mitigée de grâce (Ex. 33 : 19 ; 34 : 1, 6, 7).
La loi de Moïse est une expression qui désigne divers objets :
1.le Décalogue (ou, en grec, les dix paroles) : « L'Eternel écrivit sur les tables... les dix paroles » (Ex. 34 : 28) ;
2. le Pentateuque (ou, en grec, cinq objets). Ce sont les cinq livres de Moïse : « la loi de Moïse, « les prophètes » et « les psaumes », dit le Seigneur (Luc 24 : 44) ;
3. L'Ancien Testament en entier : Jésus parle de la loi des Juifs et cite le Psaume 82 ( Jean 10 : 34). L'apôtre en parle aussi en citant le prophète Esaïe (1 Cor. 14 : 21) ;
4. une économie : « la loi a été donnée par Moïse ; la grâce et la vérité vinrent par Jésus Christ » (Jean 1 : 17). L'apôtre dit : « Vous n'êtes pas sous la loi, mais sous la grâce » (Rom. 6 : 14).
L'économie de la loi a donc pris fin. « Christ est la fin de la loi pour justice à tout croyant » (Rom. 10 : 4). Toutefois le chrétien doit se souvenir que, si l'autorité judiciaire de la loi a été annulée par la mort de Christ, sa signification morale demeure. Il n'est pas sauvé par des oeuvres de loi mais, dans sa vie pratique, il respecte cette loi qui « est bonne, si quelqu'un en use légitimement » (1 Tim. 1 : 8).
Pierre Rossel