Espérance

1 – (élpis ; de élpomaï : prévoir, s'attendre à). Contrairement à l'espérance humaine qui comporte une part d'incertitude, l'espérance chrétienne a été décrite comme une attente heureuse et confiante. Elle s'attache à ce qui est invisible et futur (Rom. 8 : 24 (3x) ; voir v. 25). Notre espérance est en Dieu (Act. 24 : 15 (2x) ; 1 Pierre 1 : 21) ; il est le Dieu d'espérance qui remplit de toute espérance afin que nous abondions en espérance (Rom. 15 : 13 (2x)). Jésus Christ est l'espérance du croyant (1 Cor. 15 : 19) : avoir espérance : élpidzô ; Col. 1 : 27 ; 1 Tim. 1 : 1 ; 1 Jean 3 : 3). L'espérance de la promesse faite par Dieu à Israël était leur libération et leur entrée dans le royaume dans les conditions de la nouvelle alliance (Act. 23 : 6 ; 26 : 6, 7 ; 28 : 20). L'espérance d'Abraham était qu'il deviendrait père de plusieurs nations (Rom. 4 : 18). Jadis sans espérance (Eph. 2 : 12 ; 1 Thes. 4 : 13), le croyant possède maintenant l'espérance de la gloire (Rom. 5 : 2 ; 2 Cor. 3 : 12), de la justice (Gal. 5 : 5), de l'appel de Dieu (Éph. 1 : 18 ; 4 : 4), de l'évangile (Col. 1 : 23), du salut (1 Thes. 5 : 8), de la vie éternelle (Tite 1 : 2 ; 3 : 7) ; cette espérance est bonne (2 Thes. 2 : 16) et vivante (1 Pierre 1 : 3). La bienheureuse espérance, dont il est question en Tite 2 : 13, correspond à la venue du Seigneur pour prendre les croyants auprès de lui (voir 1 Thes. 4 : 15-18) ; voir [ENLÈVEMENT 1]. Autres réf. : Act. 2 : 26 ; 16 : 19 ; 27 : 20 ; Rom. 5 : 4 ; 8 : 21 ; 12 : 12 ; 15 : 4 ; 1 Cor. 9 : 10 (2x) ; 13 : 13 ; 2 Cor. 1 : 6 ; 10 : 15 ; Phil. 1 : 20 ; Col. 1 : 5 ; 1 Thes. 2 : 19 ; Héb. 3 : 6 ; 6 : 11, 18 ; 7 : 19 ; 10 : 23 ; 1 Pier. 3 : 15.

2 – 1 Cor. 15 : 19 ; 1 Tim. 5 : 5 : avoir espérance, mettre son espérance [ESPÉRER 1].

‒ Autres trad. 3 – 2 Cor. 1 : 10 : mettre son espérance [ESPÉRER 1]. 4 – 2 Cor. 8 : 5 : au-delà de notre espérance – litt. : comme nous l'avions espéré [ESPÉRER 1].

E. Richard Pigeon