Confiance

Certaines personnes font confiance au Seigneur pour le salut de leur âme, mais pas pour leurs besoins quotidiens.

Les écluses des cieux prêtes à s'ouvrir, la bénédiction à couler « jusqu'à ce qu'il n'y ait plus assez de place » (Mal. 3 : 10). Il nous appartient d'en faire l'expérience en des jours à bien des égards semblables à ceux de Malachie en « mettant Dieu à l'épreuve » par plus de confiance et d'obéissance.

Vous ne sauriez montrer à l'égard de Dieu une trop grande confiance. Dites-lui tout ce que vous avez sur le coeur, comme on aime confier à un véritable ami ce qui nous afflige ou nous fait plaisir.

Ne permettez à aucun souci ni à aucune peine de vous faire perdre de vue votre bienheureuse espérance. Le soleil continue à luire, si même vous ne le voyez pas, et l'Eternel accomplit ses ½uvres de miséricorde au moment même où ses voies nous semblent les plus mystérieuses.

Ne regardez pas anxieusement à ce qui pourrait arriver demain ; le même Père tout-puissant qui prend soin de vous aujourd'hui, le fera demain et chaque jour de votre vie. Il vous protégera contre la souffrance, ou vous donnera assez de force pour la supporter.

Dieu permet la tempête pour montrer clairement qu'Il est le seul abri.

Laissons le Seigneur diriger nos affaires au lieu de vouloir le faire nous-mêmes. L'entier abandon de soi-même à Lui a pour résultat la victoire sur le péché et le repos intérieur de l'âme.

Souvenons-nous que confiance et tourment sont deux choses incompatibles. Est-ce avoir confiance que de nous poser des questions angoissantes au sujet de notre vie chrétienne après nous être remis entre les mains du Seigneur pour qu'Il nous garde ?

Prenons la décision de faire confiance à Dieu qui nous aime, qui pourvoit à tous nos besoins, qui prend soin de nous, qui est toujours disponible et qui règne sur notre vie à tout instant. Si nous agissons ainsi, nous sommes pleinement convaincus que Dieu peut supprimer les peurs qui nous figent, afin que nous goûtions sa paix profonde.

Ne voyons pas Dieu comme un juge mais comme notre soutien, notre protecteur, le sauveur de notre vie. Soyons assurés que ce qu'Il nous réserve contribuera à notre bien-être éternel.

Remettons toute notre vie et ce qui charge nos coeurs aux soins fidèles de Celui qui dirige tout. Il commande aux nuées, à l'air, aux vents, Il les envoie et décide de leur route. Ne choisira-t-Il pas aussi un chemin où notre pied puisse marcher ?

La confiance de la foi s'exprime dans la dépendance de la prière.

La confiance, c'est un abandon secret de nos coeurs, ce ne sont pas des paroles mais la réalité.

Que le Seigneur nous donne de pouvoir nous confier avec plus de simplicité dans le nom du Seigneur Jésus et de travailler avec plus d'activité pour ce nom ! Nous devrions nous confier avec l'esprit d'un enfant et travailler avec l'énergie d'un homme.