Séparation du mal

Ce qui garde du mal, c'est d'en être séparé et de faire le bien.

Que de préceptes sont contenus dans ces paroles : « Ne vous conformez pas à ce monde » (Rom. 12 : 2) !

L'amour ne pense pas le mal, et ne le supporte pas.

Le croyant le plus utile au monde est celui qui s'en tient séparé.

On ne peut pas éviter d'avoir des contacts avec le monde mais nous ne devons pas avoir de communion avec lui, ne pas partager ses buts.

Nous ne devons pas agir dans le monde, ni désirer y mettre de l'ordre, ni chercher à l'améliorer mais nous devons nous en séparer. Dire en sortir, est en contradiction avec 1 Cor. 5 : 10.

Pour que l'Assemblée ne soit pas souillée, il faut que chacun se sépare du mal et veille à la sainteté collective.

Le chemin de la séparation du monde n'est pas facile et il y a des épreuves à rencontrer. Mais par la foi et l'assurance en Christ que nous pouvons avoir, nous serons gardés. C'est d'abord un sentiment dans le coeur, ensuite on le réalise dans les faits.

La seule attitude qui glorifie le Seigneur, c'est que nous restions séparés du monde.

Le croyant est appelé à se retirer du mal qui est dans ce monde, et à être mis à part pour Dieu seul (Jean 17 : 15).

Nous avons à maintenir « la muraille » de la séparation du mal (Ezé. 42 : 20).

L'Eglise n'a jamais connu Christ selon la chair ; le seul Christ qu'elle connaisse est le Christ que le monde a rejeté et qui est maintenant dans le ciel. L'Eglise devrait donc être dans une si complète séparation du monde, qu'elle manifestât ce qu'est sa Tête. Et ainsi l'Eglise serait une lettre de recommandation de Christ.