Pensées
Ces pensées, exprimées par différents serviteurs de Dieu, sont destinées à l'encouragement des lecteurs chrétiens.
Paix
Dans le cadre de votre oeuvre, cherchez la face du Seigneur et reposez-vous sur Lui. Le travail est une faveur qui nous est accordée. Soyez tout à fait en paix et heureux dans le sentiment de la grâce, puis allez offrir cette paix à d'autres. C'est là le vrai service, dont on peut revenir très fatigué dans son corps, mais soutenu et heureux dans son âme. On se repose sous les ailes de Dieu, puis l'on reprend le service jusqu'à ce que vienne le vrai repos.
Paix et gravité : ce sont deux caractères spécialement souhaitables chez les frères anciens et qui n'exclut pas d'ailleurs une forte activité.
L'oeuvre de Christ satisfait la conscience ; la personne de Christ satisfait le coeur. La première nous assure la paix avec Dieu ; la seconde, la paix de Dieu. Tous les croyants ont la paix avec Dieu, mais tous n'ont pas la paix de Dieu.
Le secret de la paix au-dedans et de la puissance au dehors c'est de ne s'occuper partout et toujours que de ce qui est bien. Le Seigneur est proche (Phil. 4 : 5).
Un peu de repos à l'écart (Marc 6 : 31) nous permet souvent de voir toutes choses plus paisiblement, avec l'oeil de Dieu.
La première marque de puissance est la patience. Rien ne troublait la paix de l'âme de Paul, de sorte qu'il était libre de penser aux individus, comme Evodie, Syntyche... (Phil. 4 : 2), ou d'écrire une lettre à propos d'un esclave fugitif (Phm 10-18). Il passait à travers la vallée de Baca, et il en faisait une fontaine (Ps. 84 : 6). C'est une chose plus précieuse de faire un sujet d'actions de grâces de nos épreuves, plutôt que de nos bénédictions. « Je bénirai l'Eternel en tout temps ; sa louange sera continuellement dans ma bouche » (Ps. 34 : 1). Dans toutes les diverses circonstances qui l'éprouvaient, Paul trouvait que le Seigneur suffisait. Il possédait ce bonheur intérieur qui le rendait capable, lorsqu'il était devant Festus, de dire : « Plaise à Dieu... que vous deveniez tels que je suis, à part ces liens » (Act. 26 : 29).
Le sang de Christ est la réponse de Dieu à toutes les accusations de Satan contre le croyant. Ces accusations tombent ainsi, et c'est là une source de paix continuelle.
Une âme qui a encore quelque confiance en elle-même a de la peine à admettre son impuissance et la nécessité de se confier uniquement en Dieu. Elle trouve la délivrance quand elle en est réduite à dire : Je dois rester tranquille, car je ne puis rien faire moi-même.
Lorsque l'âme a compris ce que Dieu est pour elle, lorsque les facultés du nouvel homme sont dirigées vers leur véritable objet, on goûte un repos parfait.
Nos sentiments ne doivent pas être, pour nous, un motif de sécurité ajouté à notre foi ; ce ne serait qu'une propre justice plus raffinée.
La difficulté que nous éprouvons à voir la main de Dieu en toutes choses est l'un des plus grands obstacles à la paix de notre vie intérieure.
Les choses où nous pouvons voir la main de Dieu renferment toujours un baume consolant qui adoucit la blessure qu'elle fait, tandis qu'il n'y a qu'amertume dans les épreuves qu'infligent les hommes.
Rien ne contribue plus à glorifier le nom de Jésus que ce repos tranquille de l'esprit, qui découle de ce que nous avons Jésus entre nous et tout ce qui pourrait être un sujet d'inquiétude pour nos coeurs. « Tu garderas dans une paix parfaite l'esprit qui se confie en toi » (Es. 26 : 3).
Notre Père céleste nous tient dans son amour, entend nos cris et nous entoure de ses bras éternels. Il nous serre près de Lui et nous réconforte. Plus nous sommes près de Lui, plus notre esprit est tranquille.
Le Seigneur nous révèle son but pour notre vie ; faisons-Lui confiance et Il fera concourir toutes choses pour notre bien. En agissant ainsi, nous connaîtrons la paix.
Pour l'avenir entièrement inconnu, nous avons une parfaite paix en Christ.
Rien n'égale la paix d'une âme qui se repose sur la volonté de Dieu.
Rien ne garde l'âme dans la jouissance de la paix, comme une confiance, fermement basée sur Dieu. Sans elle, l'homme sera continuellement pressé, excité, rempli d'angoisses. Si la paix de Dieu garde nos coeurs, nous jouirons du triomphe qu'elle apporte, nous ne manifesterons rien qui y soit opposé, ou qui ne s'harmonise parfaitement avec elle.
Reposez-vous sur l'amour de Christ et non sur vos sentiments. C'est là que vous avez trouvé la paix ; c'est là que vous la garderez.
Où en êtes-vous ? Vos relations avec Dieu sont-elles entièrement fondées sur Christ lui-même ? Avez-vous renoncé à toute espèce de confiance en vous pour vous soumettre à la justice de Dieu ? Cette justice est-elle parfaite, oui ou non ? Dieu rejettera-t-il cette justice plus tard ? Il n'a pas donné son Fils sur la croix, pour le rejeter ensuite. Christ nous est fait, de la part de Dieu, sagesse, justice, sainteté et rédemption. Puissiez-vous ainsi, en paix avec Dieu, attendre le moment d'être avec Christ dans la gloire !
L'esprit de contestation ne vient pas de l'Evangile. Nos pieds, nos démarches, doivent avoir une préparation, une disposition de paix ; toute notre marche doit porter ce caractère. En demeurant en Christ, le chrétien introduit dans son coeur l'esprit de paix, de calme. Dieu est le Dieu de paix et sa paix garde nos esprits et nos coeurs.
Il n'y aura point de paix pour moi, tant que je chercherai à mêler le fruit de mes propres efforts à la justice dont j'ai besoin devant Dieu.