Pensées
Ces pensées, exprimées par différents serviteurs de Dieu, sont destinées à l'encouragement des lecteurs chrétiens.
Grâce de Dieu
Dieu justifie les pécheurs, non daprès ce quIl voit ou prévoit de voir en eux, mais selon les richesses de sa grâce qui remplit son coeur.
La grâce est la locomotive, la foi est la chaîne par laquelle le wagon qu’est l’âme est rattaché à la puissance motrice.
Jésus n’a rien dont Il ne veuille se servir pour le salut d’un pécheur, et il n’est rien dont Il ne veuille lui faire part selon les richesses de sa grâce.
Le salut, du commencement à la fin, est entièrement l'oeuvre de grâce.
Vivre de la grâce est nécessaire, même pour les saints enrichis de dons spirituels remarquables.
Jonas s’était montré désobéissant. Il avait refusé de porter le message que Dieu dans ses compassions voulait qu’il porte aux habitants de Ninive pour leur annoncer leur ruine imminente. Comment Dieu a-t-il réagi à la désobéissance de Jonas ? Il aurait pu mettre définitivement fin à son service en se servant de la violente tempête ou de ce ventre du grand poisson, dans lequel Jonas s’est trouvé ultérieurement. Mais notre Dieu est un Dieu qui pardonne et nous lisons : « La parole de Dieu vint à Jonas une seconde fois » (Jon. 3 : 1). Dieu était prêt à relever Jonas de sa désobéissance et à lui donner une nouvelle occasion de Le servir. Nous voyons cette même attitude à l’égard de l’apôtre Pierre, qui avait misérablement failli. Dieu se sert pourtant à nouveau de lui pour conduire la grande lame de fond de l’Evangile qui a commencé à la Pentecôte. C’est un Dieu de grâce.
L'entrée au ciel ne dépend en aucune manière de ce que nous faisons, mais de ce que Christ a fait !
Un chrétien est grand par ce qu'il reçoit de la part de Dieu, non pas par ce qu'il donne aux autres. Nous ne sommes pas élevés par ce que nous arrivons à saisir ; ce qui nous élève c'est la grâce de Dieu, le don de Dieu.
A mesure que j'avance, je comprends mieux les choses, mais il en est une que je ne puis comprendre : c'est la grâce de Dieu envers moi.
Quand Dieu a purifié notre conscience par sa grâce parfaite, les intérêts du Seigneur sont les nôtres. Jésus n'est plus notre juge ; Il a ôté nos péchés, il nous a unis à Lui, il a pris notre cause en main ; nous ne voyons plus en Lui un juge, mais un ami.
Nous ne pouvons pas avoir une idée juste sur la grâce avant d'être fermement établis sur son grand fondement : le don que Dieu nous a fait de Jésus. Aucun raisonnement de notre coeur ne peut s'élever jusqu'à la grâce de Dieu ; pour être telle, elle doit découler directement et librement de Dieu
La vraie source de notre force comme chrétiens consiste à avoir des pensées très simples sur la grâce. Le secret de la sainteté, de la paix et du repos du coeur, c'est de demeurer dans le sentiment de la grâce dans la présence de Dieu.
La grâce se rapporte à l'essence même de Dieu et non à notre condition, quoique l'immensité de nos péchés magnifie d'autant plus l'étendue de sa grâce ; en outre, la grâce a pour but et pour effet de nous introduire dans la communion de Dieu, de nous sanctifier en amenant notre âme à connaître Dieu et à l'aimer ; c'est pourquoi la connaissance de la grâce est la vraie source de la sanctification.
Un chrétien n'est pas un homme qui se croit meilleur que les autres ; il a accepté le salut parce qu'il estimait être plus mauvais que les autres.
La grâce de Dieu est la source de la justification ; le sang de Christ en est le fondement, la foi, le moyen pour s'en emparer et les oeuvres en sont la preuve.