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LE RÈGNE DE JOSIAS : 2 CHRONIQUES 34-35 (3)

   

CHAPITRE 35 : 

   
1 – La préparation de la Pâque à Jérusalem :(v. 1-9) 
               
1. 1 L’enseignement de la loi retrouvé 
               1. 2 L’arche remise à sa place dans le temple (v. 3)
               1. 3  Le service du peuple - la bienfaisance 

   2 – La célébration de la Pâque :(v. 10-19)
              2. 1 Une Pâque solennelle
              2. 2 Un ordre bien établi
              2. 3 La Pâque et la fête des pains sans levain pendant 7 jours (v. 17)
              2. 4  Aucune Pâque semblable n’avait été célébrée auparavant (v. 18)
 
   

Ce chapitre peut correspondre au chapitre 14 de la première épître aux Corinthiens ; celle-ci présente en effet successivement au sujet de la maison de Dieu :
  • sa structure, son principe, ce qu'elle est comme un corps dont les membres sont les rachetés du Seigneur (chap. 12), « ainsi est aussi le Christ » (v.12) ;
  • la puissance qui fait agir dans l’assemblée (chap. 13) : l'amour de Dieu versé dans nos cœurs par le Saint Esprit ;
  • enfin, au chapitre 14, l'extérieur, la chose visible, la pratique de la maison de Dieu, les différentes réunions d'assemblée avec le culte qui a une place toute particulière et que la Pâque peut représenter ici.

On ne pouvait pas célébrer la Pâque sans un temple, il fallait donc que celui-ci soit d’abord remis en ordre, purifié.

Rappelons que cette 18ème année du règne de Josias - il a 26 ans - est marquée par 3 événements caractéristiques de tout réveil, liés les uns aux autres et tenant la plus grande place dans ces deux chapitres 34 et 35 :

  • la purification et la réparation de la maison de l'Eternel ;
  • la découverte du livre de la loi (la Parole) ;
  • la célébration de la Pâque (le culte).

De même, un vrai croyant qui aime le Seigneur Jésus, qui recherche sa pensée dans sa Parole, aura à cœur ces trois choses :

  • la maison de l'Eternel, l'habitation de Dieu ici-bas par l’Esprit, l'assemblée du Dieu vivant.
  • il aura sa joie dans la Parole de Dieu et il y sera soumis ;
  • il réalisera le grand privilège accordé à chaque enfant de Dieu : l'adoration.

Ce sont trois caractères essentiels de tout réveil - qui devrait durer toute notre vie sur la terre. Pour nous, la Pâque est passée, elle est derrière ; mais nous avons la Cène, part bénie réservée à chaque croyant.


1 – La préparation de la Pâque à Jérusalem :(v. 1-9)


                        1. 1 L’enseignement de la loi retrouvé

            La célébration de la Pâque est rendue possible parce que le livre de la loi a été découvert. Le peuple venait de traverser une période où l’enseignement précis de la Parole avait été totalement oublié. Maintenant, en possession de la Parole, ce jeune roi s’y soumet de tout son cœur. On célèbre cette Pâque de telle façon qu’il n’y en avait point eu de semblable depuis les jours de Samuel, le prophète (v. 18).

            Actuellement, la Parole n'a pas changé - si même elle s’est complétée par les écrits des apôtres notamment - et nous pouvons réaliser le même privilège du culte, par grâce, avec l’intelligence donnée par Dieu. Dans ces temps de ruine tout particulièrement, nous avons l'occasion de nous soumettre aux enseignements de la Parole, donc au Seigneur lui-même. Il est honoré par ce saint service de l'adoration, trop souvent sous-estimé par beaucoup de croyants. Mais c’est un privilège inestimable de pouvoir réaliser humblement ce que Dieu dans sa bonté nous a conservé jusqu'à aujourd'hui.


                        1. 2 L’arche remise à sa place dans le temple (v. 3)

            La maison a été restaurée, sanctifiée ; le livre a été découvert. Maintenant, l'arche sainte retrouve sa place. La présence de Dieu dont elle nous parle requiert tout naturellement la sainteté de toutes les personnes et de tous les objets qui l’entourent. Cette sainteté dans la maison était nécessaire pour apporter des sacrifices.

            N’est-ce pas ce qui doit caractériser le culte chrétien ? Il n'y a pas de culte vrai réalisé autrement et ailleurs qu'autour du Seigneur, là où Il a promis sa présence (Matt. 18 : 20), et conformément à ce qu’Il est en sainteté ! Le vrai service chrétien est celui-ci : être rassemblés autour du Seigneur Jésus pour adorer dans l'état moral qui convient à des « saints », car Lui est saint.

            Cette arche sainte avait donc été déplacée, probablement mise de côté par Amon quelques années auparavant. Souvent la présence de Dieu gêne. On écarte alors cette pensée de sa présence, on néglige sa Parole, et on se réunit selon des pensées humaines. Ici, tout est conforme à la Parole de Dieu. Il y a des instructions précises, minutieuses et répétées, pour la Pâque. On ne s'en écarte pas d'un iota : « suivant l'écrit de David, roi d'Israël, et suivant l'écrit de Salomon, son fils » (v. 4) ; « conformément à la parole de l'Eternel par Moïse » (v. 6).

            Josias « établit les sacrificateurs dans leurs charges, et les encouragea pour le service de la maison de l’Eternel » (v. 2). « Servez maintenant l’Eternel, votre Dieu, et son peuple Israël » (v. 3). Maintenant que l'arche est en place, le service de l'adoration devient possible. Mais il y a d’autre part le service de l'édification. Nous servons Dieu d'un côté, c'est l'adoration ; et d’un autre côté, il y a le service pour le peuple, c’est l’édification. Dieu parle à son peuple par le ministère des dons. Servir l'Eternel et servir le peuple, ce sont deux choses inséparables. On ne peut servir Dieu sans servir l'assemblée ; on ne peut pas aimer Dieu sans aimer l'assemblée. Il y a eu une préparation minutieuse et l’on est revenu à des choses qui avaient existé au commencement ; on n'invente rien.

            Voilà ce qui caractérise un réveil. Ici chacun est à sa place selon les sept impératifs de Josias aux lévites : « Mettez (v. 3a)… servez (v. 3b)… préparez-vous  (v. 4)… placez-vous dans le lieu saint (v. 5)… égorgez la pâque (v. 6a)… sanctifiez-vous et préparez la Pâque pour vos frères…conformément à la parole de l’Eternel » (v. 6b).


                        1. 3  Le service du peuple - la bienfaisance 

            Chacun apporte volontairement : Josias d'abord (v. 7), ensuite les chefs (v. 8). Il n'y a pas d'inertie ; il ne devrait jamais y en avoir lors du culte ! Chacun peut apporter, à moins que son cœur n’ait été occupé que des choses du monde pendant la semaine ! Chaque racheté du Seigneur doit Lui apporter un « sacrifice de louanges, c’est-à-dire le fruit des lèvres qui confessent son nom » (Héb. 13 : 15). Dans une adoration muette, Marie a apporté un parfum très précieux, de grande valeur pour le cœur du Seigneur (Jean 12 : 3). Ici, nous avons ce qui a été offert dans l'abondance du cœur ; Josias lui-même a donné beaucoup plus d'animaux qu’Ezéchias (comp. v. 7 et 30 : 24). De même, les sacrificateurs et les chefs des lévites ont apporté une grande quantité de bêtes. C’est « l'abondance » de leur cœur qui s’exprime par ce moyen.

            Au sujet de l'exercice de la louange, le Seigneur nous dit : « De l'abondance du cœur, la bouche parle (Matt. 12 : 34 ; Luc 6 : 45). Plus on est occupé de Lui, plus on peut apporter de corbeilles remplies (Deut. 26 : 2) avec les premiers fruits offerts à l'Eternel (Nom. 18 : 13 ; 28 : 26). Ils ont été cueillis tout au long de la semaine ; alors, remplis de joie et de reconnaissance, nos cœurs débordent.

            Les versets 7 à 9 trouvent leur application pratique pour nous en Héb. 13 : 16 : «  N’oubliez pas… de faire part de vos biens ». Selon la Loi, une partie de ce qui était offert à l’Eternel était pour les sacrificateurs, les lévites et les pauvres du peuple (Deut. 18 : 1-7). La bienfaisance est liée à la louange et la Parole ne parle pas en vain. Lorsqu'on pense à Dieu, on pense automatiquement à ses serviteurs, à ceux qui se dévouent pour Lui. C'est une chaîne où Dieu a la première place.

            Quand on oubliait Dieu, on oubliait aussi ses serviteurs ; alors ceux-ci devaient avoir une autre activité et ils étaient contraints de délaisser le service du temple - ce qui s’est produit du temps de Néhémie (13 : 10). Il en est de même pour nous : si nous pensons à Dieu, nous nous occupons de sa maison. Celle-ci est ainsi régie de manière spirituelle.

            Ces dons volontaires pour le peuple, pour les sacrificateurs et les lévites, tous ces préparatifs, ont été réalisés avant la célébration de la Pâque (v. 5-10).


2 – La célébration de la Pâque :(v. 10-19)


                        2. 1 Une Pâque solennelle

            C'est un moment tout à fait particulier dans la vie d'assemblée que celui de l’adoration.

            Sous Josias, la Pâque a eu lieu le quatorzième jour du premier mois (v. 1), selon ce qui est écrit dans le livre de Moïse ; sous Ezéchias, ce fut le 14ème jour du 2ème mois selon la dérogation divine prévue pour des situations particulières (Nomb. 9 : 11).

 

            Il y a huit Pâques décrites dans la Parole de Dieu ; il s’agit ici de la cinquième. La dernière mentionnée dans la Parole est celle que le Seigneur a célébrée avec ses disciples juste avant sa mort.


Exode 12
Son institution à la sortie d’Egypte
Nombres 9 : 5
Un an plus tard, durant la traversée du désert
Josué 5
A l’entrée en Canaan

Ezéchias (2 Chr. 30)

Josias (2 Chr. 35)
Esdras (Esd. 6 : 19)

Dans le pays et au retour de la captivité, dans un temps de grande faiblesse

La dernière Pâque du Seigneur (Luc 22 : 15)

Dans la chambre haute
Ezéchiel 45
Dans l'ordre nouveau du millénium


            Le huitième jour représente toujours une période nouvelle, dans la fête des tabernacles par exemple. La Pâque d'Ezéchiel n'a pas encore eu lieu (Ezé. 45 : 21-24). Le prince est le représentant du Seigneur Jésus sur la terre pendant le règne millénaire.

            La 7ème Pâque au cours de laquelle le Seigneur a dit : « J'ai fortement désiré manger cette pâque avec vous, avant que je souffre » (Luc 22 : 15) parle de tout ce que le Seigneur ressentait dans son cœur durant cette nuit où Il a été livré.

            Dieu attendait de son peuple terrestre qu’il se souvînt de la délivrance qu'Il avait accomplie pour lui en Egypte, en se servant de l'agneau pascal mis en garde (Ex. 12 : 6) ; la Pâque était une figure de l’agneau familier (Jér. 11 : 19), de l’agneau « préconnu avant la fondation du monde » (1 Pier. 1 : 19). Année après année, le peuple devait se souvenir de ce que l'Eternel avait opéré. Pour nous, chaque dimanche, nous nous souvenons de Lui, de ses souffrances. Combien il est précieux pour le cœur du Père, que dimanche après dimanche, nous nous souvenions de ce qu'Il a fait ; que nous Lui donnions dans nos cœurs la première place et répondions au désir du Seigneur : « Faites ceci en mémoire de moi » (Luc 22 : 19b). L’apôtre Paul dit : « Vous annoncez la mort du Seigneur jusqu’à ce qu’il vienne » (1 Cor. 11 : 26).

            Au culte, toutes nos pensées sont dirigées vers le Seigneur ; on ne pense plus au service, à l'évangélisation, à nous-mêmes, à nos circonstances. Il ne faut pas confondre l’adoration et le service. La Pâque parle de la Cène du Seigneur ; nous avons ici l'adoration, la louange, ce qui appartient à Dieu d'abord. Il y a d'autres réunions, mais ici, c'est l'heure du culte. Il est important d'insister sur le fait que le sacrifice offert ici est l'image du culte, et non de la bienfaisance.

            Il ne fallait pas paraître « à vide » devant la face de l’Eternel (Ex. 34 : 20). Que pouvons-nous apporter à Dieu sinon ce que Lui-même nous a donné (1 Chr. 29 : 14), ce dont nous avons été nourris pendant la semaine (Deut. 26 : 2) : la Personne du Seigneur Jésus et son œuvre à la croix.


                        2. 2 Un ordre bien établi

            Tout est fait d’après l'ordonnance, « selon qu'il est écrit dans le livre de Moïse » (v. 12), « selon le commandement de David, et d'Asaph, et d'Héman, et de Jeduthun, le voyant du roi » (v. 15). On est revenu à la Parole du commencement. Toute l’Ecriture inspirée connue à ce moment-là est mentionnée : Moïse, David, Salomon, Asaph, Héman, Jeduthun le voyant.

            Si le rite de cette célébration est si minutieux, qu’en est-il aujourd'hui ? Avons-nous des enseignements précis pour adorer, pour offrir le « sacrifice de louanges » ? Il n’y a pas de verset précis, mais le déroulement du culte est réglé par le Saint Esprit qui agit avec liberté dans les saints. Si le Seigneur a sa place, tout sera selon la Parole et la pensée de Dieu.

            Deux épîtres parlent tout particulièrement de l'ordre dans la vie d'assemblée : celle aux Corinthiens et à Timothée. La première épître aux Corinthiens (chap. 10-14) présente la vie d'assemblée, l’ordre dans le déroulement des réunions ; la première épître à Timothée montre « comment il faut se conduire dans la maison de Dieu, qui est l'assemblée du Dieu vivant, la colonne et le soutien de la vérité » (3 : 15). Ces enseignements demeurent inchangés malgré un temps de ruine et de petites choses. On peut revenir à cette Parole pour savoir comment vivre la vie chrétienne individuellement et en assemblée. Lisons-la pour comprendre comment nous approcher pour rendre culte. Recherchons ce que signifie adorer « en esprit et en vérité » (Jean 4 : 23), rendre culte « par l’Esprit de Dieu » (Phil. 3 : 3) ? Il vaut la peine de « sonder les Ecritures » (Jean 5 : 39), afin de comprendre ce que Dieu attend que nous Lui apportions : « Vous prendrez garde à me présenter… mon offrande, mon pain, pour mes sacrifices par feu, qui me sont une odeur agréable » (Nom. 28 : 2).


                        2. 3 La Pâque et la fête des pains sans levain pendant 7 jours (v. 17) 

            Les fils d'Israël, s’appliquant à faire les choses conformément à la Parole, ont dû manger la Pâque suivie de 7 jours des pains sans levain, selon Exode 12. Il y a sûrement eu des questions : Pourquoi faites-vous ainsi ? « Que signifient ces choses pour vous ce service ? » (Ex. 12 : 26). Mais, la Parole ayant « travaillé » dans leur cœur et leur conscience, ils ont certainement su y répondre.

  • Les « pains sans levain » nous parlent de la séparation du mal (Ex. 12 : 8) ; les « herbes amères », de la prise de conscience que Christ, sans péché, a été fait péché à notre place. Comment ne pas être affligé en considérant ces choses ? C'est solennel.
  • L’agneau devait être « rôti au feu » (v. 9), et non à demi cuit. Cela nous parle des souffrances expiatoires du Seigneur pendant les trois heures de ténèbres lorsqu’Il a été fait péché sous le feu du jugement du Dieu saint. Le Seigneur n'a pas payé la dette de nos péchés à moitié !

            Que signifie la Cène pour nous ? Evoque-t-elle seulement la pensée que nous sommes sauvés de nos péchés ? Ou représente-t-elle bien plus encore ! Y voyons-nous ce que le Seigneur a fait sur la croix, non seulement pour notre délivrance, mais pour la gloire de Dieu, son Père? Toute notre vie est-elle influencée par ce que le Seigneur Jésus a fait pour nous ? Notre christianisme devrait être de tous les jours - et pas seulement du dimanche. Si la Parole de Dieu est méditée, on réalise toujours plus ce que le Seigneur a fait pour nous. Dans le Nouveau Testament il y a une seule expression audible des terribles souffrances de l'âme du Seigneur Jésus : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ? » (Matt. 27 : 46). Mais combien de passages dans l'Ancien Testament, les Psaumes en particulier, nous décrivent tout ce qu’Il a éprouvé dans son âme dans ces moments terribles ! Par ce moyen, nous pouvons comprendre un peu mieux ce que nous avons coûté à notre Seigneur ! Il est venu pour glorifier Dieu et en le faisant Il nous a sauvés !

            Il y avait là des cœurs remplis de reconnaissance pour apporter des choses « préparées à l’avance ». Il avait fallu prévoir tous ces animaux et faire des préparatifs avant la célébration de la Pâque ; le verbe « préparer » se trouve 3 fois dans les versets 14 et 15. « Tous les fruits exquis, nouveaux et anciens : mon bien-aimé, je les ai gardés pour toi » (Cant. 7 : 13) ! L'éternité nous dira à quoi il a servi d'être ainsi occupé du Seigneur ! Tout ce qui n’a pas été fait pour Christ n'aura pas de valeur éternelle. Un serviteur de Dieu a écrit à ce sujet : « Je sens plus que jamais que tout est vanité, à l'exception des choses éternelles. En principe nous le savons tous, mais alors toute autre chose paraîtra folie, quand nous rencontrerons notre Seigneur bien-aimé ! …Je sais que je suis un pauvre ouvrier, mais je sais que l'heure vient où, à part la grâce éternelle et Celui qui en est la source, la seule chose digne de souvenir... sera le service et le travail faits pour Celui qui nous a aimés… Le temps viendra bientôt où nous dirons de tout ce qui, dans nos vies et nos voies, n'a pas été Christ : Tout cela a été du temps perdu ».


                        2. 4  Aucune Pâque semblable n’avait été célébrée auparavant (v. 18)

            Cette Pâque de Josias fut probablement la dernière de l’histoire du peuple avant sa déportation, mais aussi la plus grandiose et la plus glorieuse pour l’Eternel depuis Samuel, 500 ans auparavant. Elle a été plus belle même que celle qui a eu lieu pendant la période si majestueuse de Salomon !

            D’un autre côté pourtant, le peuple dans l'ensemble avait abandonné l'Eternel et n'avait pas conscience de son état d'éloignement, malgré les appels répétés de la grâce de Dieu (Jér. 3 : 12-13).

            Alors comment une Pâque si belle a-t-elle pu avoir lieu avec un peuple dans un tel état ? Elle résultait d'une sainteté et d'une respectueuse obéissance à la Parole de Dieu sur tous les points. S’il y a une humiliation profonde et la confession des manquements, le Seigneur peut bénir, même dans un temps de grande faiblesse.