L'EPITRE A TITE (2)
CHAPITRE PREMIER (suite)
2. Etablir des anciens (ou surveillants) ; leurs qualifications
L'apôtre avait laissé Tite en Crète, de même que Timothée à Ephèse (1 Tim. 1 : 3). En 2 Timothée 4 : 20, il avait aussi « laissé » un serviteur, Trophime, malade, à Milet. Mais si l'apôtre en « laisse » certains, il ne les délaisse pas. Il avait donné une mission à Tite et il lui donne alors quelques instructions pour qu'il la remplisse fidèlement.
Cette mission comporte :
- un aspect général (chap. 2-3) : « Que tu mettes en bon ordre les choses qui restent à régler ». Le reste de l'épître montre que les églises en Crète toléraient les faux docteurs et que la vie chrétienne n'était pas vécue comme elle doit l'être. Le terrain n'avait donc pas été entièrement « défriché » par l'apôtre et, comme certains frères missionnaires l'expérimentent encore aujourd'hui, Tite devait achever un travail laissé en cours par un frère, pour le transmettre à son tour à un autre frère (comp. 3 : 12).
Il y avait des Crétois le jour de la Pentecôte (Act. 2 : 11) et ils avaient entendu Pierre prêcher. Il se peut aussi qu'ils aient amené eux-mêmes la bonne nouvelle de l'évangile dans leur île.
- un aspect plus particulier (chap. 1) : « Que, dans chaque ville, tu établisses des anciens »
2.1 Etablir des anciens (v. 5)
Le livre des Actes nous montre qu'ils sont « choisis » (Act. 14 : 23). Par qui ? A cette époque, par Paul ou un de ses délégués, comme Tite ici. Mais on peut aussi penser que, si Paul et ses compagnons avaient reçu autorité pour établir les anciens de manière officielle, ils avaient également la sagesse d'aider l'assemblée locale à les reconnaître, selon les critères donnés dans les versets suivants et 1 Timothée 3 : 1-7. Le mot « établir » n'indique donc pas un mode de fonctionnement pour les assemblées d'aujourd'hui ; mais nous avons à « reconnaître » les anciens... sans avoir besoin de les élire... et sans qu'ils tombent dans le piège de « l'auto-proclamation » !
C'est dans chaque ville (où il y avait une assemblée) que ces anciens étaient établis. Il s'agit donc d'une « charge » locale, et non d'un don lui conférant une autorité sur toutes les assemblées...
D'autre part, il devait y avoir « des » anciens dans chaque ville, et non pas un seul. Nous discernons là un des signes de la sagesse si diverse de Dieu (Eph. 3 : 10).
Ensuite, s'ils restent à la place où Dieu les a amenés, nous avons à nous soumettre à eux, car ils sont revêtus de l'autorité divine.
2.2 Qualifications nécessaires pour être ancien (v. 6-9)
Les versets 6-9 détaillent les caractères de l'ancien selon Dieu. Il doit faire preuve de maturité spirituelle et de capacités réelles dans la conduite collective... particulièrement nécessaires en Crète ! Les qualités demandées à un ancien sont celles qu'il doit montrer :
- dans sa vie personnelle et familiale (v. 6) ;
- dans l'assemblée, par le rejet de caractères étrangers à la vie de Dieu (répétition du « non », donnant les points négatifs au verset 7) et la manifestation de sept fruits de la vie divine (points essentiellement positifs du verset 8) :
* « irréprochable », il doit l'être, de manière à pouvoir reprendre d'autres personnes. Aucune accusation ne doit circuler au sujet de sa vie passée ou présente. La raison d'un critère si élevé est que les surveillants sont les intendants de la maison de Dieu.
Le caractère d'irréprochabilité est cité en premier ; les caractères particuliers découlant de ce caractère général sont donnés aussitôt après. Ce caractère, comme ceux qui suivent, est une exigence divine adressée à « celui qui aspire à la surveillance », plutôt qu'une exigence de la part d'autre frères qui chercheraient à relever chez un ancien la moindre défaillance (qu'ils trouveraient sans peine). D'ailleurs, les anciens porteront plus ou moins ces caractères, tant il est vrai que nous sommes tous faillibles à plusieurs égards (Jac. 3 : 2). Ces versets nous permettront donc de reconnaître ceux qui sont appelés par Dieu à exercer cette charge d'anciens dans l'assemblée locale.
* « mari d'une seule femme » : Il doit lui être fidèle, lui porter tout l'amour et la considération qu'elle mérite. Cela va beaucoup plus loin que le seul fait de ne pas divorcer ou de ne pas être polygame.
* « ayant des enfants fidèles, qui ne soient pas accusés de dissipation (débauche, inconduite), ou insubordonnés (insoumis) » (1 Tim. 3 : 4). Les fils d'Eli étaient infidèles et dissipés (1 Sam. 2 : 12-17, 22-25) : quelle ombre portée sur leur père et son service ! Beaucoup de Crétois, eux, étaient insubordonnés à la Parole de Dieu (v. 10), et ce, certainement après l'avoir été envers leurs parents : il est alors de toute importance que ce trait ne caractérise pas les membres de la famille de l'ancien ! (Le mot « fidèle » est rendu dans d'autres traductions par « croyants ». Le service chrétien doit commencer à la maison. « La famille est la pépinière de l'Eglise. L'inaptitude à gouverner une famille fait présumer de l'inaptitude à surveiller l'assemblée »).
* « irréprochable comme administrateur de Dieu ». Un administrateur ne possède rien, mais gère ce que son maître met entre ses mains. C'est comme devant rendre compte à Dieu, parce qu'il est son intendant, son économe, son gérant, qu'il doit être sans reproche. Il doit être fidèle (Matt. 25 : 21 ; 1 Cor. 4 : 1-2). C'est au Seigneur d'abord que nous devons rendre des comptes.
Agissons, tel Joseph autrefois, pour le bien et la gloire de notre maître et non pour la nôtre (Luc 16 : 1-13).
* « non adonné à son sens » : il ne s'agit pas ici de sensualité. Il est question de quelqu'un à l'opposé de celui qui exige que l'on tienne compte de lui... lui-même n'ayant aucun égard pour les autres et les méprisant. Il est « arrogant », « imbu de lui-même », « prétentieux » (autres traductions). Il peut prendre prétexte de son autorité pour devenir un dictateur spirituel.
Il est engagé, au contraire, à ne pas être obstiné et têtu, à s'adapter à ses frères, à écouter leurs suggestions ou leurs remarques et à revenir sur ses propres opinions, « étant soumis », lui aussi, aux autres.
* « non colère » (colérique, coléreux) : il ne s'agit pas ici de la colère contre le péché (Eph. 4 : 26), mais de cette promptitude à s'irriter contre les autres, qui nous est parfois familière (Jac. 1 : 19, 20). Ne répondons pas aux offenses dirigées contre nous, mais cherchons à gagner les opposants à Christ en leur présentant la vérité « dans un esprit de grâce, assaisonné de sel ».
* « non adonné au vin », parce qu'il doit être un exemple – entre autres pour les femmes âgées (2 : 3) – en étant plutôt « rempli de l'Esprit » (Eph. 5 : 18). L'expression n'exclut pas absolument la consommation de vin, mais en recommande une consommation très modérée. L'abus d'alcool ôte le sens et rend violent, selon les deux exhortations précédentes et la suivante.
* « non batteur » (ou violent, batailleur) : c'est une des conséquences de ce qui précède. Son autorité doit s'imposer d'elle-même ; il ne doit pas chercher à l'imposer par la force, notamment lorsqu'il est contrarié ! « Un ancien qui se mêlerait à une rixe aurait vite fait de discréditer l'église locale ».
* « non avide d'un gain honteux » (v. 11 ; 1 Pier. 5 : 2 ; 1 Tim. 3 : 8 ; Marc 12 : 40) : il n'est pas question ici à proprement parler, de l'amour de l'argent (1 Tim. 3 : 3), mais de la honte rattachée à un gain recherché à travers un service pour le Seigneur. L'ancien doit porter son attention aux personnes, et non à l'argent ou à un gain quelconque !
Les qualités positives requises de lui sont ensuite détaillées :
* « hospitalier » : « car, par l'hospitalité, quelques-uns, à leur insu, ont logé des anges » (Héb. 13 : 2). L'ancien peut alors exercer le service de pasteur (Jean 13 : 1-11), souvent associé à sa charge (Act. 20 : 28 ; 1 Pier. 5 : 2).
* « aimant le bien » va plus loin que « haïssant le mal » et peut aussi se traduire par « aimant les gens de bien ». Il voue sa vie à ce qui est bon et bienfaisant.
* « sage » (ou pondéré, modéré, raisonnable, sensé), mesuré dans ses actes et ses opinions, comme les vieillards doivent l'être (2 : 2). Ce qui ne veut d'ailleurs pas dire qu'un ancien soit obligatoirement un vieillard et vice versa ; au contraire, il peut même être plutôt jeune, sans toutefois être « nouvellement converti », selon 1 Timothée 3 : 6.
* « juste » : plein de droiture devant Dieu et envers les hommes. Un homme d'intégrité, qui pratique ce qu'il enseigne et reçoit l'approbation de Dieu.
* « pieux » (ou saint) : le terme grec évoque l'homme qui se préserve avec soin de toute souillure aux yeux de Dieu.
* « continent » ou « maître de lui-même », « fort intérieurement ». Il sait discipliner son temps, ses désirs, son esprit et son corps. Il manifeste ce qu'on appelle aujourd'hui du « self-control », de la maîtrise de soi et s'abstient de ce qui est illégitime ou nuisible.
* « tenant ferme la fidèle parole selon la doctrine » (autre traduction : « parole [ou message ou enseignement] digne de foi »), car cette parole est celle d'un Dieu fidèle qui ne peut mentir (v. 2), et l'ancien doit être « fidèlement attaché à cette Parole », et nous avec lui.
La doctrine est l'ensemble de la vérité chrétienne, telle qu'elle est enseignée par les apôtres (Act. 4 : 22). L'ancien ne doit pas être « ballotté et emporté çà et là par tout vent de doctrine » (Eph. 4 : 14). Sa caractéristique doit être la stabilité doctrinale.
Le but du déploiement de ces sept qualités attendues chez lui est donné ; c'est « afin qu'il soit capable » - et cela, continuellement – « tant d'exhorter par un sain enseignement, que de réfuter les contredisants » (v. 9). Ce terme de « capable » sous-entend qu'un ancien ne doit pas forcément être un docteur, comme le confirme clairement 1 Timothée 5 : 17. Cette capacité manifeste plutôt un équilibre (introduit par le petit mot « tant ») entre l'enseignement qui fortifie, encourage (« exhorter ») et les réfutations nécessaires des contradicteurs, nombreux en Crète. Il a affaire à la fois aux membres du troupeau et aux ennemis du troupeau.
Nous remarquons donc que toutes ces qualités ne sont pas pour l'avantage personnel du surveillant, mais pour le bien de ceux qui l'entourent et la seule gloire de son Maître.
Comparaison des termes employés pour qualifier le surveillant avec ceux de la 1ère épître à Timothée :
Comparaison des termes employés pour qualifier le surveillant avec ceux de la 1ère épître à Timothée :
Tite 1 : 6-9 |
1 Timothée 3 : 2-7 |
irréprochable | irrépréhensible |
mari d'une seule femme | mari d'une seule femme |
ayant des enfants fidèles, qui ne soient |
conduisant bien sa propre maison, tenant ses enfants soumis en toute gravité |
irréprochable comme administrateur de Dieu |
|
non adonné à son sens | |
non colère | non querelleur |
non adonné au vin | non adonné au vin |
non batteur | non batteur |
non avide d'un gain honteux | n'aimant pas l'argent |
hospitalier | hospitalier |
aimant le bien | |
sage | sage |
juste | |
pieux | |
continent | |
tenant ferme la fidèle parole selon la doctrine | |
capable d'exhorter par un sain enseignement | propre à enseigner |
capable de réfuter les contredisants |
Dans la 1ère épître à Timothée les exhortations sont adressées à « celui qui aspire à la surveillance » ; en Tite, elles sont plutôt destinées à Tite (voire aux assemblées crétoises). Notons au passage, que la mesure divine concernant ceux qui étaient à la tête dans l'assemblée d'une grande ville (Ephèse) et les assemblées des petites villes crétoises, n'a pas fluctué jusqu'à aujourd'hui.
3- Lutter contre les erreurs des faux docteurs et des Crétois
3.1 Un « état des lieux » sur les Crétois (v. 10-12)
La mention de la responsabilité pour l'ancien de réfuter les opposants sert de transition pour introduire le sujet des faux docteurs. Une importante colonie juive (appelée la « circoncision ») était présente parmi les chrétiens en Crète. Ces hommes, pour la plupart, étaient :
- « insubordonnés » (ou insoumis, rebelles) à la Parole. Ils ne se laissaient assujettir à aucune autorité ; ils se dressaient contre la vérité de l'Evangile.
- « vains discoureurs », au lieu d'utiliser la Parole. Ils parlaient pour ne rien dire, leurs discours étaient creux... Ils excellaient en paroles, mais pas en actes (comp. V. 16).
- « séducteurs » (ou trompeurs), comme on l'est lorsqu'on suit les enseignements des hommes au lieu de s'appuyer sur la Parole. Gardons-nous de nous séduire en cherchant des explications à la Parole, ailleurs que dans la Parole ! « L'Ecriture s'explique par l'Ecriture ».
Paul n'a donc rien de bon à dire sur eux. La réaction d'un Tite doit être radicale : il faut leur « fermer la bouche », car leur enseignement est entièrement néfaste :
- quant aux motifs : « pour un gain honteux ». On comprend pourquoi l'ancien ne devait pas être avide de ce gain-là (1 : 7) ;
- quant au contenu : « enseignant ce qui ne convient pas », en opposition avec le « sain enseignement » demandé à un ancien (v. 9) et à Tite (2 : 1) ;
- quant aux conséquences : des maisons (ou familles) entières sont renversées (ou « bouleversées »). C'était grave, d'autant plus que les assemblées primitives se réunissaient souvent dans les maisons. Faisons attention aux personnes qui entrent dans les nôtres !
Un témoignage sans complaisance – attesté aussitôt par l'apôtre, ainsi que par plusieurs sources profanes – est rendu par un de leurs compatriotes, qu'ils considéraient comme « leur propre prophète » : « Les Crétois sont toujours menteurs, de méchantes bêtes (c'est-à-dire rudes et cruels), des ventres paresseux ». Ils vivaient seulement pour eux-mêmes.
Ces trois traits caractéristiques étaient bien illustrés par les faux docteurs. Un qualificatif les résumera au verset 16 : « abominables » ! Leurs mauvais penchants étaient devenus proverbiaux.
Le verset 13 nous laisse supposer que parmi ces hommes, il y avait des croyants. Les traits naturels d'un homme ne sont donc pas subitement effacés par sa conversion ! Toute la patience divine devait être à l'oeuvre pour que de tels hommes soient, en pratique, transformés par le renouvellement de leur intelligence (Rom. 12 : 2).
3.2 Le but de l'action de Tite (v. 13)
Face aux mensonges de Satan, il n'existe qu'une seule arme, la vérité divine : « Ainsi Dieu a dit ! » Tite, on vient de le voir, devait fermer la bouche de ces hommes. Ici, il doit les reprendre « vertement » (ou sévèrement). Cette mission lui est confiée, à lui le délégué de l'apôtre (et non aux anciens), revêtu d'une autorité morale toute particulière.
Paul était un modèle pour Tite : il avait lui-même montré une grande fermeté dans le combat contre le judaïsme (Gal. 2 : 11).
La fausse doctrine entre secrètement dans l'assemblée ; elle grandit rapidement ; puis elle se répand partout. Le meilleur moment pour la combattre est donc à son début, avant qu'elle n'ait le temps de se répandre. Pourtant, Tite ne devait pas reprendre ces hommes dans le but de les rejeter mais afin de les amener à être « sains dans la foi », la vérité évangélique.
3.3 Caractères des chrétiens professants (v. 14-16)
Il n'a pas fallu longtemps pour que des faux docteurs surgissent dans l'Eglise primitive : dès que Dieu présente la vérité, Satan apporte l'erreur, en redoublant ses mensonges.
Tite avait affaire à un ennemi semblable à celui décrit en 1 Timothée : un mélange de légalisme juif, de traditions humaines et de mysticisme.
En effet, ces Crétois judaïsants s'attachaient :
- « aux fables judaïques », qualifiées ailleurs de « profanes » et « ingénieusement imaginées » (1 Tim. 1 : 4 ; 4 : 7 ; 2 Pier. 1 : 16) ;
- « aux commandements des hommes qui se détournent de la vérité », c'est-à-dire à des préceptes humains, des prescriptions légalistes, des observances, des traditions...
Le verset 15, reprenant une parole du Seigneur (Luc 11 : 41), citée ailleurs, encore par Paul (Rom. 14 : 20), nous dit que, pour celui qui est purifié par la foi (Act. 15 : 9), tout est pur, car il se complaît dans ce qui est pur. Il a des pensées et des paroles pures, veillant à ne rien souiller de ce qui est précieux aux yeux de Dieu. Ce passage n'autorise pas le croyant à penser que tout est pur en soi. S'il peut utiliser les choses que Dieu donne « richement » (1 Tim. 6 : 17), il doit en user avec discernement, après avoir éprouvé leur provenance (mais sans forcément supposer a priori leur impureté). Paul fait d'ailleurs certainement référence ici à la pureté rituelle et cérémonielle de la nourriture, sujet qu'il a développé, entre autres, en 1 Timothée 4 : 3-5 et Romains 14 : 14.
Au contraire, pour les légalistes du verset 14, comme pour les pharisiens de Matthieu 15, « rien n'est pur, mais leur entendement (ou leur intelligence, leurs pensées) et leur conscience sont souillés », car leur coeur n'est pas régénéré. Avec une mauvaise foi évidente (1 Tim. 4 : 2), ces Crétois discoureurs et menteurs justifient leur conduite morale impure en prétendant s'abstenir de choses matérielles déclarées impures.
Bien que professant connaître Dieu, ils le renient (2 Pier. 2 : 1) par « leurs oeuvres » ; ce ne sont pas les « bonnes oeuvres », qui sont préparées à l'avance par Dieu (Eph. 2 : 10) ! Ils sont qualifiés « d'abominables » et de « désobéissants » (ou rebelles), car ils ont une apparence trompeuse. Leur conduite est un déshonneur jeté sur le nom de Dieu. La profession religieuse sans la moralité est une honte.
Une doctrine qui ne conduit pas aux bonnes oeuvres n'est pas une saine doctrine : aussi sont-ils « réprouvés ». On a éprouvé leur métal, comme on le fait pour les pièces de monnaie : ils se sont complètement disqualifiés et, par voie de conséquence, sont rendus incapables d'accomplir « toute bonne oeuvre ».
Extrait de « Sondez les Ecritures » (volume 12)