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LE DEUXIÈME LIVRE DES ROIS (5-8)


LE MINISTÈRE D’ÉLISÉE (2) : 2 ROIS 5 à 8
            CHAPITRE 5 : Naaman, le Syrien
                    Naaman (v. 1)
                    La petite servante (v. 2-3)
                    Les rois de la terre (v. 4-7)
                    Intervention d’Élisée auprès du roi d’Israël (v. 8)
                    Naaman et le message d'Elisée (v. 9-12)
                    Le rôle de ses serviteurs (v. 13)
                    La délivrance (v. 14)
                    Naaman retourne chez Elisée (v. 15-19)
                    L’intervention de Guéhazi (v. 20-25a)
                    Le jugement du serviteur infidèle (v. 25b-27)
            CHAPITRE 6
                    Le lieu trop étroit (v. 1-7)
                    Relations d’Israël avec la Syrie (v. 8-23)
            CHAPITRE 7 : Relations d'Israël avec la Syrie (suite)
                    La voix de la grâce (v. 1)
                    Incrédulité du capitaine (v. 2)
                    Perspectives de mort pour quatre lépreux (v. 3-4)
                    Ils découvrent la délivrance de l'Eternel (v. 5-8)
                    L'annonce de la bonne nouvelle (v. 9-15)
                    Délivrance de Samarie (v. 16-20)
            CHAPITRE 8 :  Relations d’Israël avec la Syrie (fin)
                    Les soins de l’Éternel à l’égard de la Sunamite (v. 1-3)
                    Le roi D'Israël et Guéhazi (v. 4-6)
                    Ben-Hadad consulte Élisée 
(v. 7-9)
                    Message d'Elisée au roi de Syrie (v. 10)
                    
Elisée et Hazaël (v. 11-15)
                    Joram règne sur Juda (v. 16-24)
                    Achazia succède à Joram sur Juda 
(v. 25-29)


LE MINISTÈRE D’ÉLISÉE (2) : 2 ROIS 5 à 8

                        CHAPITRE 5 Naaman, le Syrien

            Prophétiquement, l’histoire de Naaman parle des fidèles des nations qui, pour être guéris, seront contraints de se tourner vers le peuple de Dieu qu’elles ont opprimé.

                                    Naaman (v. 1)

            Naaman est socialement un grand homme. Professionnellement, c’est un homme qui a réussi. Personnellement, c’est un homme vaillant. Mais moralement, c’est un pécheur. Lépreux : ce mot suffit à éclipser tout le tableau flatteur qui précède.
            La lèpre représente toujours le péché dans la parole de Dieu, sous ses deux aspects :
                  - le côté repoussant de la maladie parle de la souillure du péché ;
                  - son caractère incurable présente la condition désespérée à laquelle le péché réduit l’homme.
            Ce fléau n’épargne aucune classe de la société.

            L’Éternel avait utilisé Naaman pour délivrer les Syriens. Cela montre ses soins à l’égard d’une nation pourtant ennemie de son peuple. Quel enseignement pour les Juifs qui pensaient si facilement qu’ils étaient les seuls dont l’Éternel s’occupait ! En guérissant Naaman, le Syrien, l’Éternel montre sa sollicitude à l’égard des nations, ce qui excitera plus tard les Juifs à la jalousie (Luc 4 : 27).

                                    La petite servante (v. 2-3)

            Il y a un contraste très frappant entre Naaman et la fillette israélite qui sert sa femme :
                  - Naaman, un grand homme ; elle, une petite fille ;
                  - Lui est un chef ; elle est servante ;
                  - Lui est considéré ; elle est insignifiante ;
                  - Lui est désigné par son nom ; celui de la fillette n’est pas donné.

            Mais :
                  - Lui porte la marque du jugement de Dieu (la lèpre) ; elle communique le remède de Dieu pour guérir le lépreux.
                  - Lui vit devant le roi de Syrie ; elle vit devant l’Éternel.

            La foi de cette enfant parle : « Alors il le délivrerait de sa lèpre » (v. 3) ; jamais personne n’avait pu constater la guérison d’une lèpre (Luc 4 : 27). Pourtant, elle a parfaitement confiance dans la puissance de l’Éternel. Elle n’est pas tournée vers elle-même, mais pense à celui qui la retient prisonnière, loin de l’affection de ses parents.
            On écoute ses dires. C’est la preuve :
                  - que sa conduite dans la maison de Naaman accréditait ses paroles ;
                  - que Naaman est à bout de ressources : il est prêt à suivre le conseil d’une petite servante.

                                    Les rois de la terre (v. 4-7)

            Naaman en réfère à celui devant qui il vit. Les grands de ce monde s’adressent à leurs pairs, ne discernant pas que Dieu se glorifie justement dans ce qui est peu considéré.
            Le roi de Syrie se propose d’envoyer un cadeau au roi d’Israël. L’homme du monde négocie tout ; il voudrait même acheter la guérison de Naaman avec des moyens humains. La petite servante n’avait pourtant pas parlé du roi d’Israël, mais du prophète qui est à Samarie. Le roi de Syrie, n’ayant aucune foi dans les ressources divines, fait appel à la puissance du roi d’Israël.
            Celui-ci s’emporte. Il montre toute son incrédulité en déchirant ses vêtements et avoue son impuissance. Triste conducteur du peuple de Dieu ! Des Syriens ont plus de foi que lui. Une petite servante exilée en sait beaucoup plus que lui sur la puissance divine. N’aurait-il pas dû avec humiliation s’effacer et reconnaître que Naaman sollicitait une puissance qu’il avait rejetée ?

                                    Intervention d’Élisée auprès du roi d’Israël (v. 8)

            Élisée n’intervient qu’après la réaction du roi. Il faut que l’incapacité de l’homme haut placé soit constatée. Son message est plein de dignité : si les ressources des grands de ce monde sont inopérantes, rien ne dépasse les ressources de la grâce divine.
            « Il saura », non pas « tu sauras » ; n’y a-t-il pas là une parole pour la conscience du roi d’Israël ? Les Syriens allaient apprendre quelque chose que le roi d’Israël ne connaissait pas.

                                    Naaman et le message d’Élisée (v. 9-12)

            Naaman vient donc vers le prophète ; c’est la bonne adresse, mais la mauvaise manière. D’un côté, nous avons un grand de ce monde avec la pompe qui l’accompagne ; de l’autre, Élisée qui ne se dérange pas, montrant ainsi qu’il ne tient pas compte du titre du chef syrien (voir Jac. 2 : 1-9). Il lui envoie un messager. Cela blesse l’amour propre de Naaman. Son attitude est en contraste complet avec celle d’un centurion romain dont l’esclave était malade (Luc 7 : 6).
            Élisée ne se déplace pas pour recevoir le chef syrien, car sans doute ne veut-il pas que sa présence en qualité de prophète influence Naaman. Il faut que le lépreux saisisse la parole qui lui est adressée et y obéisse simplement, quel qu’en soit le porteur. D’autre part, Naaman est un Syrien ; aussi Élisée tient-il ses distances, ne pouvant manifester aucune communion avec un ennemi du peuple de Dieu.
            « Lave-toi » (v. 10) : le plus humble esclave comme l’homme le plus haut placé, un enfant comme un vieillard, chacun peut se laver. Voilà de quoi briser l’orgueil du chef syrien. Il se fâche. On n’a pas tenu compte de sa personne et de son rang, dans le moyen de délivrance proposé. Il avait imaginé une cérémonie digne de sa condition, dont il aurait tiré une certaine gloire.
            Naaman pensait : le prophète fera ; Élisée lui envoie dire : « Lave-toi » ; Élisée ne fait appel qu’à sa foi. Autrement dit : Dieu a tout fait. Nous ne pouvons rien ajouter à l’œuvre du salut sinon de la saisir par la foi.
            « Il promènera sa main sur la place malade » (v. 11) : c’est bien l’idée que les hommes du monde ont du péché ; quelque chose d’extérieur, lié aux circonstances, quelque chose de superficiel et de visible, qui se règle extérieurement. Ils ne réalisent pas que c’est du cœur que vient le mal (Matt. 15 : 19).
            Le Jourdain est l’image de la mort avec Christ. Mais l’homme dans la chair n’aime pas cela. Il préfère imaginer un autre moyen dans lequel il ne serait pas mis de côté (l’Abana et le Parpar).
            La colère de Naaman montre combien il est déçu par le message d’Élisée. S’il était parti avec une indifférence incrédule, son sort aurait été réglé définitivement, car il aurait refusé le seul espoir de salut.

                                    Le rôle de ses serviteurs (v. 13)

            L’Éternel utilise des serviteurs de Naaman. Déjà au chapitre 3, un serviteur a conduit les rois vers Élisée. Ici, une jeune servante indique le remède (v. 3). Maintenant, ce sont les serviteurs de Naaman qui interviennent auprès de leur maître. Dieu se glorifie dans ceux qui sont humbles et qui savent obéir.

                                    La délivrance (v. 14)

            Sept fois : c’est l’épreuve de la foi, comme à Jéricho, où rien ne s’est passé jusqu’au septième tour du septième jour (Jos. 6 : 15-16). Seule la foi compte sur Dieu jusqu’au bout alors que la chair se décourage avant (1 Sam. 10 : 8 ; 13 : 8-11).
            Naaman se plonge dans le Jourdain. Son orgueil, sa vaillance, sa position de chef, tout est brisé. Celui qui ordinairement commande, obéit à la parole du prophète.
            Le Jourdain sépare la Syrie du pays d’Israël. La mort de Christ est la ligne de démarcation entre le monde et le peuple de Dieu, appelé, dès à présent, à vivre des choses célestes.
            Pour le monde, l’attitude de Naaman est une folie (1 Cor. 1 : 18).
            Sa chair redevient comme celle d’un jeune garçon. Celui qui était, au début du chapitre, un grand homme pour le monde devient semblable à un jeune garçon (v. 14). Quand Dieu intervient en bien, Il dépasse tout ce qu’on avait pu espérer. Ici, non seulement Il guérit mais Il opère un rajeunissement (voir Job 33 : 25). Il vient de naître à la vie de Dieu, c’est un enfant spirituel.

                                    Naaman retourne chez Élisée (v. 15-19)

            Le voilà qui revient. Nous trouvons la même attitude de reconnaissance chez le lépreux samaritain (Luc 17 : 15). Plus question de l’affront qu’Élisée lui aurait fait. Il voulait qu’Élisée se tienne devant lui (v. 11), et c’est lui maintenant qui se tient devant le prophète.
            « Je sais » (v. 15) : ce sont les premiers mots qu’il prononce. La foi nourrit le croyant de certitudes et révèle Dieu à son âme.
            Avant sa guérison, il voulait donner pour obtenir (la guérison) ; c’est la tendance légaliste et religieuse de l’homme dans la chair. Maintenant il veut donner parce qu’il a reçu. C’est la reconnaissance du nouvel homme.
            Mais Élisée n’est pas vénal, pas plus que Daniel (Dan. 5 : 17) ou Abraham (Gen. 14 : 22). Il ne veut en rien altérer le sentiment de la grâce dans le cœur du jeune converti. Accepter un cadeau serait falsifier la grâce. La reconnaissance de Naaman doit aller à l’Éternel, et non pas à l’instrument qu’Il a bien voulu employer. Devant le refus d’Elisée d’accepter ses présents, Naaman fait un pas de plus dans la connaissance de la grâce, en disant : « Qu’on donne, je te prie, de cette terre à ton serviteur… » (v. 17). Il prend la vraie place de l’homme devant Dieu qui ne peut que recevoir « et grâce sur grâce » (Jean 1 : 16).
            Naaman est un croyant qui apprend vite. Personne n’a besoin de lui expliquer que la vie de Dieu qu’il a reçue, implique la séparation des idoles. Naaman désire emporter de la terre d’Israël. Lui qui prônait la qualité des rivières de Damas (v. 12) sait maintenant qu’il ne trouvera rien dans son pays pour sa foi naissante. Il désire emporter de la terre d’Israël, juste de quoi ériger un autel et y établir le culte du vrai Dieu. Se prosterner avec le roi de Syrie dans la maison de Rimmon lui pose aussi un problème de conscience.
            La réponse d’Élisée est remarquable : « Va en paix » (v. 19). Cela ne signifie pas qu’Élisée approuve le fait de se prosterner dans la maison de l’idole. Mais le prophète ne se pose pas en directeur de conscience. Il mesure que Naaman n’a pas affaire à lui, mais à l’Éternel. Celui qui produit, dans ce Syrien, ces questions de conscience saura aussi le conduire. Une séparation imposée par Élisée, sans que la foi de Naaman soit exercée, n’aurait pas été à la gloire de l’Éternel. Pourquoi le mettre sous une loi et lui faire prendre une position qui ne serait peut-être pas en rapport avec sa foi naissante ?

                                    L’intervention de Guéhazi (v. 20-25a)

            La suite du récit confirme que lorsque Dieu travaille, Satan ne reste pas inactif. Guéhazi représente un homme dans la chair, étranger à la grâce. Voilà où peut conduire la cupidité (1 Tim. 6 : 9-10 ; 2 : 2). Il soutire à Naaman deux talents d’argent, c’est-à-dire plus de 85 kg de ce métal. Bien que Guéhazi ait vécu dans la proximité d’Élisée, il est resté étranger à la vie de Dieu. Il ressemble à Judas qui, plus tard, restera imperméable à la grâce, dont il aura été si longtemps le témoin. Une position religieuse privilégiée ne met personne à l’abri d’un péché grave. Si nous admettons dans nos cœurs une convoitise non jugée, nous sommes prêts à succomber à la tentation quand elle se présentera. Guéhazi est tellement sous l’emprise de la convoitise et de la cupidité qu’il en oublie la capacité de son maître à discerner le mobile qui conduit les hommes.
            L’état de Guéhazi n’est guère brillant ; pourtant le plus grave réside dans le risque que sa démarche soit une occasion de chute pour le jeune converti. Tout ce qui pouvait altérer le sentiment de la grâce qui l’avait délivré de sa lèpre, risquait de nuire à son âme (Luc 17 : 2).
            « L’Éternel est vivant » (v. 20). Guéhazi emploie la même expression pour s’approprier des richesses, que son maître pour les refuser (v. 16). Combien de telles paroles sonnent faux dans la bouche de Guéhazi !
            Dans un état aussi détestable, il ne craint pas de parler de l’Éternel. Nous trouvons cette même expression dans la bouche de David dans une circonstance encore plus affligeante (2 Sam. 12 : 5). Nous sommes toujours en danger de parler de Dieu sans Dieu, c’est-à-dire sans que nos cœurs et nos consciences soient engagés dans ce que nous disons. Le premier amour rend libéral ; Naaman donne au-delà de ce que Guéhazi lui demande.

                                    Le jugement du serviteur infidèle (v. 25b-27)

            « D’où viens-tu, Guéhazi ? » (v. 25). Dans le livre de Job, l’Éternel pose à Satan la même question (Job 1 : 7 ; 2 : 2).
            Un péché en amène d’autres ; Guéhazi ment à Élisée : « Ton serviteur n’est allé nulle part » (v. 25). Il oublie que « tout est nu et découvert aux yeux de celui à qui nous avons affaire » (Héb. 4 : 13).
            « Mon cœur n’est-il pas allé… » (v. 26). Élisée se sent lié à ce Syrien par l’affection qui unit ceux qui partagent la même foi. Combien le danger que représente la demande de Guéhazi étreint son cœur ! Sans doute a-t-il intercédé pour Naaman.
            « Est-ce le temps de prendre ? » (v. 26). Comment Guéhazi peut-il s’attacher à des biens matériels alors que la ruine et le jugement sont à la porte ?
            Dieu met en évidence le péché qu’il a cherché à dissimuler. La lèpre s’attache à lui et à sa descendance. En s’emparant des richesses de Naaman, il hérite aussi de sa maladie, la lèpre. La souillure de la chair qui s’attachait à l’homme idolâtre qui ne connaît pas Dieu, est celle dont l’Éternel charge le serviteur infidèle. Le péché n’est pas moins grave parce que celui qui le commet appartient au peuple de Dieu. Au contraire, il est pire, car appartenir au peuple de Dieu rend plus responsable. Une lèpre généralisée l’atteint et touchera aussi sa descendance. Ananias et Sapphira agissent selon les mêmes mobiles que Guéhazi (la cupidité) ; ils mentent et sont jugés de façon impressionnante (Act. 5 : 1-11).
            Guéhazi sort de la présence d’Élisée, comme Caïn était sorti de la présence de l’Éternel (Gen. 4 : 16), comme Satan de la présence de Dieu (Job 1 : 12 ; 2 : 7), ou encore comme Judas sortira de la présence du Seigneur (Jean 13 : 30).
            Guéhazi est une image du peuple d’Israël infidèle. Extérieurement près de l’Éternel, il est moralement entièrement éloigné de lui. Les nations, dont Naaman est le type, sont délivrées, et Israël, jugé.


                        CHAPITRE 6 

                                    Le lieu trop étroit (v. 1-7)

            Les fils des prophètes représentent le résidu fidèle. Depuis le début du deuxième livre des Rois, nous les trouvons à plusieurs reprises :
                  – Au chapitre 2, ils sont dispersés et la connaissance qu’ils ont ne les engage pas à la suite d’Élie et d’Élisée.
                  – Au chapitre 4, ils sont rassemblés devant Élisée et comptent sur lui pour être nourris.
                  – Ici, ils reconnaissent que le lieu est trop étroit. Ils désirent élargir le domaine qu’ils occupent. C’est une bonne attitude que de vouloir faire des progrès collectivement. Aussi désirent-ils habiter près du Jourdain, reconnaissant la valeur de ce fleuve qui est le type de la mort de Christ. Le Jourdain, seul moyen de purification pour le lépreux (ch. 5), est aussi le lieu où se rassemble le résidu. Ils cherchent l’approbation d’Élisée. Cherchons toujours la pensée du Seigneur pour toutes les décisions que nous avons à prendre. Élisée approuve leur projet ; mais comment iraient-ils sans lui ? Ils sollicitent alors sa présence. Heureux état de ceux qui, aujourd’hui encore, désirent la présence du Seigneur au milieu des siens !
            « J’irai » (v. 3) : le Seigneur ne s’impose jamais, mais c’est une joie pour lui de répondre au désir des siens de l’avoir avec eux (Luc 24 : 28-29). Ils coupent des arbres : une certaine énergie est nécessaire pour défricher un terrain pour y habiter (Jér. 4 : 3).
            Mais voilà que le fer de hache tombe dans le Jourdain. Le fleuve de la mort engloutit l’outil de travail et met en évidence la pauvreté de l’ouvrier : l’outil était emprunté. Triste état du peuple où le fils d’un prophète ne possède même pas une hache !
            Cet homme n’aurait rien dit si le fer n’était pas tombé à l’eau. Il reconnaît sa pauvreté et son incapacité. C’est lorsqu’il réalise toute sa misère qu’Élisée apporte le remède. À Mara, un bois, symbole de la croix de Christ, avait ôté l’amertume de la mort (Ex. 15 : 25) ; ici, le même moyen abolit la puissance de la mort qui retient l’objet dont elle s’est emparée. La mort est vaincue. Élie a traversé le fleuve (type de la mort de Christ), le Jourdain a purifié Naaman ; la mort de Christ est la délivrance des pécheurs. Elle rend aussi au croyant la puissance perdue pour travailler à l’œuvre de Christ.
            Pratiquement, cette scène montre combien il est dangereux d’utiliser quelque chose qui ne nous appartient pas. En effet, lorsque nous nous servons d’une vérité sans qu’elle ait au préalable agi sur notre conscience et notre cœur, nous risquons d’agir avec légalisme.

                                    Relations d’Israël avec la Syrie (v. 8-23)

                                                L’Éternel protège son peuple, pourtant infidèle (v. 8-10)

            « Le roi de Syrie faisait la guerre contre Israël » (v. 8). C’est un état et non pas un fait ponctuel. Cet ennemi constant du peuple de Dieu nous parle de notre adversaire, le diable, qui ne désarme jamais.
            Pour démontrer la bonté et la grâce de Dieu, Élisée avertit le roi d’Israël des plans des Syriens. En effet, ce roi d’Israël (sans doute, Joram) n’a rien fait pour mériter les soins de l’Éternel et s’est même détourné de lui.
            Au verset 10, son incrédulité répond aux soins miséricordieux de l’Éternel ; il envoie vérifier les informations qu’Élisée lui donne.

                                                Le roi de Syrie est troublé (v. 11-12)

            Le roi de Syrie ne peut concevoir autre chose qu’une trahison d’un de ses serviteurs. L’homme naturel est limité au raisonnement et à une logique humaine. Un serviteur, de nouveau, discerne la situation et parle d’Élisée.
            Le fait qu’Élisée connaisse ses paroles les plus secrètes aurait dû atteindre sa conscience. Sommes-nous conscients que nous ne pouvons rien cacher au Seigneur ? Que cela nous amène à chercher une sanctification toujours plus grande, en vivant devant lui et non pas d’abord devant les hommes (Ps. 139 : 3-4).

                                                Manœuvres guerrières contre Élisée (v. 13-14)

            Le roi de Syrie veut neutraliser Élisée, mais ne peut pourtant pas supprimer l’œil du Dieu invisible sur lui. Combien les grandes forces qu’il envoie pour prendre le prophète sont dérisoires devant celui qui entend les paroles les plus secrètes ! Que de force pour chercher un seul homme ! De même, à Gethsémané, on viendra nombreux pour arrêter le Seigneur Jésus. Une seule parole de sa part jettera toute la puissance de l’homme par terre (Jean 18 : 6).
            « Allez et voyez où il est » (v. 13) : Les Syriens ont pu facilement découvrir où se trouvait Élisée, car il ne se cachait pas. Celui qui est une image du Seigneur n’a rien à cacher. Les hommes opposés à Dieu, au contraire, aiment les ténèbres. Aussi est-ce de nuit que l’armée syrienne monte pour environner la ville. Le roi de Syrie emploie le même moyen qu’Achazia, quand il avait envoyé successivement trois cinquantaines pour prendre Élie (1 : 9). Mais si Élie avait opposé à la force armée un jugement inexorable, Élisée va apporter la grâce.

                                                Deux façons de regarder (v. 15-17)

            Les regards du serviteur d’Élisée s’arrêtent sur le danger. C’est le regard de l’homme naturel. La situation sans issue lui arrache un cri de désespoir : « Hélas ! mon seigneur, comment ferons-nous ? » (v. 15). Nous sommes si facilement inquiets quand nos regards s’attachent aux circonstances contraires qui nous assaillent. « Ne crains pas » (v. 16). Ces mots remplissent l’Ancien Testament, comme le Nouveau Testament.
            Élisée intercède pour lui. Nous avons besoin de l’intercession du Seigneur Jésus comme souverain sacrificateur pour que nos yeux soient éclairés, pour discerner les choses célestes. Nous pouvons, nous aussi, intercéder pour nos frères découragés ou assaillis par toutes sortes de craintes. Comme Élisée vis-à-vis de son serviteur, cherchons l’édification et le progrès spirituel de nos frères. La foi du serviteur d’Élisée voit alors au-delà du danger. La protection que l’Éternel a préparée, n’interviendra pas, mais est là pour encourager le croyant (Rom. 8 : 31). La montagne est remplie de chars de feu, pour garder un seul homme ; c’est dire la protection dont l’enfant de Dieu est l’objet et le prix qu’il a pour Dieu.

                                                Aveuglement des Syriens (v. 18-19)

            Si les yeux du serviteur d’Élisée s’ouvrent, ceux des Syriens se ferment. Ils suivent un chemin de ténèbres ; la haine aveugle et enlève tout discernement.
            « Ce n’est pas ici le chemin, et ce n’est pas ici la ville » (v. 19). Élisée ne dit pas : « Ce n’est pas ici l’homme », ce qui aurait été un mensonge. Élisée révèle aux Syriens son identité à Samarie, quand toutes leurs prétentions à le faire prisonnier tombent.

                                                Les Syriens voient leur perte (v. 20-21)

            « Ouvre leurs yeux afin qu’ils voient » (v. 20). C’est la même prière qu’au verset 17, mais si, pour le serviteur d’Élisée, cette prière l’amenait à voir la délivrance divine, elle conduit les guerriers de l’armée syrienne à voir leur perte. À Samarie, pris au piège dans la forteresse du peuple d’Israël, ils réalisent qu’ils sont à la merci de leurs ennemis.

                                                Le triomphe de la grâce (v. 22-23)

            La disparition de tout espoir de salut pour les Syriens amène la grâce divine. Élisée, image de Christ, la communique (Matt. 5 : 44). Lui qui savait pourtant qu’il n’y avait aucune miséricorde à attendre de la part de ceux qui venaient le capturer, empêche pourtant le roi d’Israël de se laisser aller à son penchant naturel, en massacrant les Syriens (Rom. 12 : 19-21).
            Au lieu d’être massacrés, ils sont invités au festin de la grâce. Combien est touchante cette grâce déployée dans l’Ancien Testament, avant d’être pleinement manifestée par le Seigneur Jésus dans le Nouveau Testament, dont Élisée est un type si remarquable.

                                                Le siège de Samarie et la famine (v. 24-29)

            Si la grâce a un effet sur les bandes des Syriens, elle n’atteint pas leur roi. Il assiège Samarie. La famine sévit. Cette épreuve n’est pas le fait des Syriens, car Dieu désire parler à son peuple infidèle.
            La famine est la conséquence de la présence de l’ennemi. Le but de Satan est d’affamer le peuple de Dieu, en le privant de nourriture spirituelle.
            Au lieu de produire l’humiliation, la famine manifeste l’égoïsme monstrueux de ces deux femmes aux sentiments dénaturés (Lév. 26 : 27-29 ; Deut. 28 : 53-55 ; Jér. 19 : 9 ; Lam. 4 : 10).

                                                Attitude du roi d’Israël (v. 30-33)

            Le roi d’Israël, choqué par ce qu’il vient d’entendre, déchire ses vêtements, se revêt d’un sac et donne toutes les apparences de la plus grande humiliation.
            Malheureusement, ses paroles le trahissent et montrent ses mauvaises dispositions à l’égard d’Élisée qu’il rend responsable des circonstances. N’aurait-il pas dû se souvenir qu’il avait été plusieurs fois délivré des Syriens par le prophète (6 : 10) ?
            Au milieu du désastre lié au siège de la ville qui excite les esprits, Élisée est assis dans sa maison. La paix qu’il manifeste montre que lui s’attend à l’Éternel.
            Le roi va plus loin encore dans l’impiété et attribue le mal qui atteint son peuple à l’Éternel lui-même. « Voici, ce mal est de par l’Éternel ; pourquoi m’attendrais-je encore à l’Éternel ? » (v. 33). Jusqu’alors, il s’attendait éventuellement à l’Éternel pour en tirer un avantage matériel (1 Tim. 6 : 5). L’homme naturel cherche des responsables partout sauf en lui-même. C’est pourtant là, dans son cœur idolâtre, que réside le véritable problème.


                        CHAPITRE 7  Relations d’Israël avec la Syrie (suite)

                                    La voix de la grâce (v. 1)

            Le peuple assiégé atteint le fond de sa misère. À présent, Dieu peut agir. Aux paroles de meurtre que prononce le roi d’Israël contre lui, Élisée répond par la grâce qui délivre. Elle se manifeste sans rien demander à l’homme, car elle est liée au cœur de Dieu.
            Cette délivrance rappelle la bonne nouvelle du salut, annoncée au monde perdu juste après que le Seigneur a été crucifié.
            « Écoutez » (v. 1) : c’est la responsabilité de chacun de se l’approprier.

                                    Incrédulité du capitaine (v. 2)

            La grâce rencontre immédiatement l’incrédulité. Le capitaine, sur la main duquel le roi s’appuie, se moque des propos du prophète. Le roi d’Israël met toute sa confiance sur lui, un homme totalement incrédule.
            Élisée annonce alors le jugement qui frappera le capitaine. L’incrédulité est une offense à Dieu. Il sera le seul à ne pas profiter de la délivrance.

                                    Perspectives de mort pour quatre lépreux (v. 3-4)

            Quatre hommes lépreux sont assis à la porte de la ville. Voilà les instruments dont l’Éternel va se servir pour apporter la bonne nouvelle de la délivrance à ce pauvre peuple. Il se glorifie dans ce qui est méprisé (1 Cor. 1 : 28).
            Terrible dilemme pour ces quatre hommes !
                  – Entrer dans la ville : il n’y a aucun secours à attendre de leurs concitoyens, même s’ils appartiennent au peuple de Dieu. Leçon difficile à apprendre pour nous aussi !
                  – Rester à la porte de la ville assiégée et attendre une mort certaine. Leur lèpre les y conduisait, mais la famine les y amenait plus directement encore.
                   Passer chez les Syriens, se livrer à l’ennemi, avec l’espoir qu’ils ne les tueront pas.
            C’est à cette dernière solution qu’ils se résignent. Quel paradoxe ! Il y a moins de risque de mort en se livrant à l’ennemi qu’en allant retrouver leurs concitoyens.

                                    Ils découvrent la délivrance de l’Éternel (5-8)

            Mais dans ce lieu de mort que devrait être le camp syrien, ils découvrent que le Seigneur les a précédés et a remporté une éclatante victoire. Le Seigneur a mis en fuite toute l’armée ennemie, sans aucune intervention humaine (Prov. 28 : 1 ; Lév. 26 : 36-37). Dieu n’a besoin de personne. Si aucun serviteur n’est préparé pour Le servir, Il agit seul.
            Les quatre lépreux sont les premiers délivrés. Nous étions comme eux : des pécheurs dans une situation désespérée, voués à une mort certaine et éternelle. Mais celle-ci est maintenant annulée pour nous croyants. Comme ces lépreux qui s’emparent du butin, nous sommes invités à saisir tous les trésors que l’œuvre de Christ nous a acquis.

                                    L’annonce de la bonne nouvelle (9-15)

            « Ce jour est un jour de bonnes nouvelles et nous nous taisons » (v. 9). Ces lépreux réalisent qu’ils ne peuvent garder une telle information pour eux-mêmes. Combien la bonne nouvelle du salut par Jésus Christ devrait davantage remplir nos cœurs, pour que nous la communiquions à ceux qui nous entourent et qui vont à leur perte (2 Cor. 6 : 2).
            Quatre attitudes se manifestent dans ce chapitre :
                  - Celle du capitaine incrédule (v. 2). Son attitude moqueuse amène sa mort. Piétiné à la porte de la ville, il voit le salut, mais n’y goûte pas.
                  - Celle des quatre lépreux. Ils n’ont rien à perdre. Leur désespoir les conduit à la délivrance que Dieu a préparée dans sa grâce. Et ils en deviennent les messagers.
                  - Celle du roi d’Israël. Il dévoile encore son cœur incrédule. Il n’envisage pas l’intervention divine, mais, rempli de calculs et de raisonnements, il n’imagine qu’une ruse de la part des Syriens.
                  - Celle de l’un de ses serviteurs. Il a le désir au moins de s’enquérir. Il fait penser aux serviteurs de Naaman (5 : 13), qui suggèrent à leur maître d’essayer le remède proposé par Élisée.

                                    Délivrance de Samarie (16-20)

            Malgré l’incrédulité, la grâce souveraine de Dieu éclate. L’Éternel ne se complaît pas dans le jugement. Sa grâce ne dépend jamais de notre piété ou de notre fidélité, mais elle trouve, dans la misère de l’homme, l’occasion de se glorifier.


                        CHAPITRE 8  Relations d’Israël avec la Syrie (fin)

                                    Les soins de l’Éternel à l’égard de la Sunamite (v. 1-3)

            La Sunamite est une image du résidu fidèle qui, après l’enlèvement de l’Église, passera par une épreuve qui l’obligera à s’expatrier (Matt. 24 : 15-16).
            Élisée la prévient. Combien le Seigneur sait prendre soin des siens au milieu de la tourmente! Tout est dans sa main. C’est Lui qui détermine que la famine durera sept années. On pense aux sept années de famine en Égypte que l’Éternel avait envoyées pour travailler dans le cœur des frères de Joseph et les conduire à la repentance (Gen. 41 : 30-31).
            Il y a plus de prospérité chez les Philistins qu’en Israël. De même, lors de la naissance du Seigneur, il y avait plus de sécurité pour Lui en Égypte que dans la terre d’Israël (Matt. 2 : 13-14).

                                    Le roi d’Israël et Guéhazi (v. 4-6)

            Guéhazi semble s’être élevé dans l’échelle sociale car il est ici en compagnie du roi d’Israël. Pourtant quelle déchéance physique et morale ! Rien ne permet de penser que Guéhazi ait été guéri de sa lèpre (Luc 4 : 27). Sa présence auprès du roi était contraire à la Loi (Nom. 5 : 1). Elle montre la dissimulation de Guéhazi et le manque de discernement de Joram.
                  – On voit d’abord Guéhazi associé au témoignage puissant rendu par Élisée (ch. 4).
                  – Il est ensuite frappé par Dieu, à cause de sa cupidité, et exclu de la présence du prophète (ch. 5).
                  – Et maintenant le voilà, parasite, à la cour du roi, pour y raconter les choses merveilleuses auxquelles il ne prend plus part. La conscience de Guéhazi étant mauvaise, il ne peut atteindre celle du roi. Joram, avide de sensationnel, se repaît de ces faits, sans en goûter la portée spirituelle. C’est sa curiosité charnelle qui est en éveil, et non son cœur. Pourtant l’Éternel se sert de tout ; même d’un Guéhazi dans un si triste état ou d’un roi d’Israël incrédule. Il permet que la Sunamite arrive au moment où on parle d’elle, et incline le cœur du roi qui lui restitue tout son avoir (Prov. 21 : 1).

                                    Ben-Hadad consulte Élisée (v. 7-9)

            Malade, le roi de Syrie désire savoir, tout comme l’avait fait Achazia, s’il guérirait. Achazia s’était adressé à Baal-Zebub, lui qui était censé connaître l’Éternel. Le roi de Syrie, un idolâtre, désire, lui, s’adresser à l’Éternel. La richesse du présent qu’il se propose d’offrir à Élisée montre l’importance de cette démarche pour le roi de Syrie.

                                    Message d’Élisée au roi de Syrie (v. 10)

            « Certainement tu en relèveras » : cette expression indique que ce n’est pas la maladie qui emportera le roi.
            « Mais l’Éternel m’a montré qu’il mourra certainement » : cette seconde affirmation montre que le roi de Syrie mourra, non pas de maladie, mais assassiné par Hazaël.

                                    Élisée et Hazaël (v. 11-15)

            Élisée pleure alors en considérant celui qui allait être le plus grand adversaire syrien d’Israël. Son attitude traduit toute la sollicitude du prophète pour le peuple de Dieu. Hazaël s’étonne de la prophétie d’Élisée à son sujet. Il ne semble pas être horrifié par ce qu’elle a de sanguinaire. Il s’en étonne en considérant sa position sociale et militaire, mais dès le lendemain, il s’enhardit à tuer son roi, accomplissant ainsi ce qu’Élisée avait prédit.

                                    Joram règne sur Juda (v. 16-24)

            Joram accède au trône de Juda, du vivant de son père Josaphat. La piété de celui-ci ne l’empêche pas de suivre le mauvais exemple des rois d’Israël. La raison de son égarement est donnée : il avait épousé une fille d’Achab (v. 18). La conduite de son fils montre à Josaphat les conséquences dramatiques des alliances avec le monde. Lui-même avait eu une fâcheuse tendance à de telles alliances (3 : 7 ; 1 Rois 22 : 4). Le foyer de son fils était là pour les lui rappeler. Quelle influence que celle d’une épouse ! Pour Joram, cette influence a été plus forte que toute l’éducation pieuse qu’il avait reçue dans la maison de son père. Mais, au milieu de toute cette infidélité, l’Éternel reste fidèle à ses promesses envers David et ne détruit pas Juda.
            C’est aussi parce qu’il aime son peuple et veut parler à sa conscience qu’il permet qu’Édom et Libna se révoltent contre Juda. Joram meurt, perdant définitivement l’occasion d’honorer l’Éternel qui l’avait tellement favorisé en l’appelant à la royauté. Tous ses actes restent consignés dans le livre des chroniques des rois de Juda. Avons-nous conscience que tout ce que nous faisons, en paroles ou en actes, est devant le Seigneur auquel nous aurons un jour à rendre compte (2 Cor. 5 : 10).

                                    Achazia succède à Joram sur Juda (v. 25-29)

            Par sa mauvaise influence, Athalie cause la perte de son mari Joram, et ensuite celle de son fils Achazia qui s’engage lui aussi dans un pernicieux mariage avec la maison d’Achab (v. 27). Il s’engage également à côté de Joram, fils d’Achab, roi d’Israël, contre les Syriens à Ramoth de Galaad. Il réédite ce que son grand père Josaphat avait fait (1 Rois 22 : 1-4). L’expérience des autres nous sert peu. Achab y avait été blessé à mort. Joram y est blessé lui aussi par les mêmes ennemis, dans les mêmes circonstances et presque au même endroit. Après la bataille, Josaphat avait eu à faire à l’Éternel par le prophète Jéhu (2 Chr. 19 : 1). Il n’en est malheureusement pas de même pour Achazia. Au lieu de tirer les leçons de cette triste alliance, il s’en va manifester sa sympathie au roi d’Israël blessé. S’associant au monde, il tombera avec lui sous le même jugement comme le montre le chapitre suivant.


D’après « Sondez les Écritures » (vol. 14)

 

À suivre