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LES EXHORTATIONS DE LA SAGESSE DANS LE LIVRE DES PROVERBES (4)

 
 PROVERBES : chapitre 6
              1 – Les autres dangers signalés par la sagesse : v. 1-15
           2 – Les choses que l'Eternel hait : v. 16-19
              3 – Un nouvel avertissement contre l'immoralité : v. 20-35
 PROVERBES : chapitre 7             
              1 – L'importance de garder l'enseignement de la sagesse : v. 1-5
              2 – La mise en garde contre l'immoralité : v. 6-27


PROVERBES : chapitre 6
 
 
            Les avertissements du début de ce chapitre concernent plusieurs autres dangers : se porter caution, se laisser aller à la paresse ou à la fourberie. Salomon signale ensuite ce que Dieu hait, avant de revenir sur la mise en garde contre l'immoralité, qui avait déjà fait l'objet d'avertissements dans les chapitres précédents.
 
 
 
            1 – Les autres dangers signalés par la sagesse : v. 1-15
 
 
                              1.1 : Se porter caution (v. 1-5)
 
          A la fin du chapitre 5 (v. 22), il était question des « cordes » du péché ; il est parlé ici d'être « enlacé » par une promesse que l'on a donnée légèrement (v. 2). Se porter caution, c'est garantir des engagements que quelqu'un d'autre a pris ; bien qu'il paraisse découler d'un bon sentiment, le cautionnement n'est pas selon Dieu. En effet, cet acte traduit la confiance en l'homme et ses biens, plutôt qu'en Dieu (Jér. 17 : 5) ; de plus, il montre que l'on croit pouvoir disposer de l'avenir, ce qui appartient à Dieu seul (Jac. 4 : 13-14).
             En revanche, il est selon la pensée de Dieu de prêter (Luc 6 : 35), et même de donner (2 Cor. 8 : 12).
 
           Si l'on a pris un engagement inconsidéré, il n'est plus possible de le rompre ; il faut, selon le verset 3, reconnaître son erreur (« humilie-toi »), puis essayer de convaincre l'autre partie d'annuler cet engagement (« insiste auprès de ton prochain »). Aucune tranquillité d'esprit (« Ne permets pas à tes yeux de dormir » -v. 4) ne peut être recouvrée avant d'avoir été délivré d'un tel piège.
 
 
 
                        1.2 : La paresse (v. 6-11)
 
           Le livre des Proverbes contient beaucoup d'exhortations au sujet de la paresse. Elles sont importantes tant pour la vie de tous les jours, que pour la vie spirituelle. Ces mises en garde, particulièrement utiles à la jeunesse, le sont également pour tous : il ne faut pas être passif, mais il faut être prêt, continuellement, à écouter le Seigneur et à lui obéir. En Rom. 12 : 11, on lit : « quant à l'activité, pas paresseux ; fervents en esprit ; servant le Seigneur ». La paresse est un mauvais témoignage rendu ; elle est une source d'affaiblissement moral.
 
           Dans le domaine matériel, nous courons deux dangers :
                        - la paresse, en prenant Matt. 6 : 34 (« Ne soyez donc pas en souci pour le lendemain… à chaque jour suffit sa peine ») comme prétexte ; la vie spirituelle ne dispense pas non plus de travailler, comme pouvaient le laisser croire ces frères de l'assemblée à Thessalonique que l'apôtre Paul doit reprendre dans la deuxième épître qu'il leur adresse (3 : 6-15). Paul lui-même n'était pas paresseux : il travaillait « nuit et jour ». En plus de son activité manuelle (fabriquer des tentes), il accomplissait son service dans l'évangile et consacrait beaucoup de temps à la prière (2 Cor. 11 : 28). 
                        - l'excès dans le travail, qui ne laisse pas de temps pour l'exercice de la piété. Nous sommes appelés à travailler paisiblement, en gardant une juste mesure.
 
           Pour nous instruire, Dieu se sert d'exemples de la nature qu'Il a créée ; celui de la fourmi est donné ici, afin de faire honte au paresseux. Que de leçons profitables peuvent être apprises en considérant l'activité d'une fourmilière !
           La fourmi n'a pas besoin de « gouverneur » (v. 7), alors que le paresseux doit être constamment stimulé. Elle « prépare en été son pain » (v. 8), tandis que l'inactivité et la recherche des loisirs caractérisent le paresseux. La fourmi n'a pas de vue d'ensemble des diverses tâches de la fourmilière, mais un très grand travail s'y accomplit, grâce à la discipline respectée par toutes les fourmis. De même un serviteur n'a pas une vue d'ensemble de l'oeuvre du Seigneur ; il est appelé à servir à sa place, dans la dépendance du Seigneur, qui dirige l'activité de tous ses serviteurs.
           A la fin du livre des Proverbes (30 : 25), Agur parle aussi du « peuple sans force » des fourmis qui « préparent en été leurs vivres » : notre faiblesse ne doit pas être un prétexte à la paresse, mais c'est en Christ que nous trouverons la force de travailler avec zèle pour Lui.
 
           Le Seigneur a donné l'exemple de l'activité. Le premier chapitre de Marc le montre passant immédiatement d'une activité à l'autre tout le long d'une journée, priant la nuit et reprenant son service le lendemain.
           Soyons actifs, tous les jours, pour la prière et la lecture de la Parole, ainsi que pour le service que le Seigneur nous donne. Quant à l'étude de la Parole, elle est spécialement importante au cours de la jeunesse, lorsque les facultés permettent « d'amasser la nourriture » (v. 8).
 
 
           Le sommeil du paresseux conduit à la pauvreté et au dénuement (v. 9-11). Le Nouveau Testament nous exhorte à ne pas dormir : « Ainsi donc ne dormons pas comme les autres, mais veillons et soyons sobres » (1 Thes. 5 : 6 :). Le sommeil peut venir progressivement (remarquons, dans le verset 10, la répétition de l'expression « un peu ») : se laisser aller à « un peu d'assoupissement » peut entraîner beaucoup plus loin que l'on avait pensé. Cela ne signifie pas que nous ne devions pas prendre un repos légitime, pour le corps. Mais ce repos ne doit pas devenir une occasion de s'éloigner du Seigneur, car « un peu » risque de se transformer en une fâcheuse habitude !
 
           « Ainsi, mes frères bien-aimés, soyez fermes, inébranlables, abondant toujours dans l'oeuvre du Seigneur, sachant que votre travail n'est pas vain dans le Seigneur » (1 Cor. 15 : 58).
 
 
 
                        1.3 : La perversité (v. 12-15)
 
           La paresse peut conduire à la perversité. Celui qui ne sait pas s'occuper de ses propres affaires est souvent porté à se mêler de celles des autres : au lieu d'être employées pour le bien, ses facultés le sont alors pour le mal.
           Le pervers appartient à Satan, c'est un « homme de Bélial », c'est-à-dire un « homme inique » (v. 12). Ses actions sont mauvaises parce qu'il y a des « pensées perverses dans son coeur » (v. 14). Il attire sur lui le jugement de Dieu : « il sera tout à coup brisé » (v. 15). Les fils d'Eli, qui ne connaissaient pas l'Eternel, étaient des « fils de Bélial » (1 Sam. 2 : 12).
 
 
 
 
           2 – Les choses que l'Eternel hait : v. 16-19
 
 
                              Le mal décrit dans le paragraphe précédent (v. 12-15), parvenu à son comble, constitue une plénitude d'abomination devant Dieu.
 
                        Sept choses sont désignées comme étant particulièrement haïes par l'Eternel, depuis l'orgueil (péché qui est à la racine de tous les autres), jusqu'au péché de celui qui « sème des querelles entre frères ».
                        Les querelles sont très souvent stigmatisées dans le livre des Proverbes ; elles proviennent de l'orgueil (13 :10). Le légalisme, tel qu'il existait chez les Galates (Gal. 5 : 15) ou le laxisme, dont faisaient preuve les Corinthiens (1 Cor. 6 : 1-12), les favorisent. Soyons gardés de disputes, ne facilitons pas le travail de l'ennemi qui les engendre. Ecoutons l'exhortation de Paul aux Romains : « Poursuivons ce qui tend à la paix et ce qui tend à l'édification mutuelle » (Rom. 14 : 19). Dieu désire que « des frères habitent unis ensemble » ; cela est « bon » et « agréable » (Ps. 133 : 1).
 
                        Les différents péchés énumérés ici concernent nos attitudes (v. 17a), nos pensées (v. 18a), nos paroles (v. 17b ; 19a), nos actions (v. 17c, 18b) et notre influence sur autrui (v. 19b).
                        Remarquons que les oreilles, pour écouter et obéir, ne sont pas mentionnées ici, contrairement au chapitre 4 (v. 20).
 
                        Les hommes ont accompli contre le Seigneur ces choses que hait l'Éternel : leurs yeux hautains l'ont méprisé ; ils ont menti contre lui ; leurs mains se sont rendues coupables de verser son sang ; dès le début de sa vie des coeurs ont machiné des projets d'iniquité pour le faire mourir ; des pieds se sont hâtés de courir au jardin de Gethsémané pour le prendre ; de faux témoins l'ont accusé.
                        Ces « choses » horribles ne sont-elles pas latentes dans notre vieille nature ? Veillons à ce qu'elles ne se manifestent pas, spécialement les faux témoignages - car ils divisent les intimes amis (16 : 28 ; 17 : 9) - et les médisances (1 Pier. 2 : 1).  
 
 
                        Dieu nous a donné des « membres » ; au service de qui les mettons-nous ? Sachons véritablement « livrer nos membres à Dieu, comme instruments de justice » (Rom. 6 : 13).
 
 
 
 
           3 – Un nouvel avertissement contre l'immoralité : v. 20-35
 
 
                              3.1 : La mise en garde de la sagesse
 
           Pour éviter tout le mal dépeint dans les versets précédents, le remède est indiqué dans les versets 20 à 24, ainsi qu'au début du chapitre 7.
 
           « Mon fils, garde le commandement de ton père, et n'abandonne pas l'enseignement de ta mère ; tiens-les continuellement liés sur ton coeur, attache-les à ton cou » (v. 20-21). Il s'agit, pour celui qui a eu des parents chrétiens, de recevoir leur enseignement comme venant de Dieu, et de le garder fidèlement. Il faut l'accepter avec amour (le coeur) et soumission (le cou n'est pas roide). De leur côté, les parents doivent avoir eux-mêmes reçu cet enseignement « dans leur coeur » (Deut. 11 : 18-21).
           Alors qu'elles ont beaucoup décliné dans le monde actuel (2 Tim. 3 : 2), l'obéissance et la soumission aux parents sont-elles visibles dans nos foyers chrétiens ? Obéir à ses parents, c'est obéir à Dieu ; cela est  « juste » (Eph. 6 : 1), « agréable dans le Seigneur » (Col. 3 : 20).
 
           « Quand tu marcheras, il te conduira ; quand tu dormiras, il te gardera ; et quand tu te réveilleras, il s'entretiendra avec toi » (v. 22). L'enseignement est personnifié ; ne le réduisons pas à une abstraction. Nous sommes engagés à la communion avec une personne : « Et il arriva, comme ils s'entretenaient et raisonnaient ensemble, que Jésus lui-même, s'étant approché, se mit à marcher avec eux. » (Luc 24 : 15).
           « Car le commandement est une lampe et l'enseignement une lumière, et les répréhensions de la discipline sont le chemin de la vie » (v. 23). La discipline est désagréable, parfois mal supportée ; pourtant, c'est elle qui nous retient de tomber dans les tentations auxquelles nous sommes exposés (Jac. 1 : 13-15). Plusieurs fois dans les Proverbes, l'image de la femme étrangère, reprise ici, est employée pour nous avertir au sujet des tentations de toutes sortes !
 
 
                              3.2 : Les conséquences de l'adultère
 
           Ces versets 24 à 35 présentent les pièges tendus par la femme étrangère et les conséquences dramatiques d'une chute. Le but de Satan est de tendre des pièges, de faire tomber, de déculpabiliser, de laisser les choses dans l'ombre. Le but de Dieu est que nous soyons vainqueurs, que nous soyons placés dans sa lumière et que nous nous y tenions avec bonheur. Le péché nous sépare de toute communion avec Lui ; nous devons l'avoir en horreur (Rom. 12 : 9).
 
           « Ne désire pas sa beauté dans ton coeur, et qu'elle ne te prenne pas par ses paupières » (v. 25). Tout se passe dans notre coeur : ses convoitises sont l'amorce de l'adultère. Nous devons veiller sur nos pensées (Phil. 4 : 8), nos regards (Job 31 : 1), être occupés des choses d'en haut (Col. 3 : 1). Si Christ remplit un coeur, Satan ne pourra rien y mettre. Veillons à éloigner nos yeux de ce qui n'est pas selon Dieu ; c'est ce qu'ont négligé de faire Samson qui « vit une femme d'entre les filles des Philistins » (Jug. 14 : 1), ou Hérode à qui « la fille d'Hérodias plut » (Matt. 14 : 6). Craignons de nous laisser gagner par toute pensée impure qui nous priverait de la communion avec Dieu.
           Le Seigneur condamne non seulement l'adultère, mais également les mauvaises pensées qui sont à son origine (Matt. 5 : 27, 28).  Nous sommes invités à « gouverner notre esprit » (16 : 32), à être vigilants. Nous n'avons aucune force en nous-mêmes et nous devons donc rester près de Dieu qui seul peut nous garder sans que nous bronchions (Jude 24). 
 
           Les conséquences de l'adultère sont irréparables ; le vol, un très grave péché, peut parfois avoir des circonstances atténuantes (par exemple, la faim - v. 30), mais l'adultère est d'une gravité extrême. Celui qui le commet « détruit son âme » (v. 32), il pèche contre son « propre corps » (1 Cor. 6 : 18). Son témoignage extérieur perd sa valeur (ses vêtements et ses pieds sont « brûlés » – v. 27-28), il récolte le mépris et l'opprobre (v. 33).
 
 
           Soyons très attentifs à ce que la Parole de Dieu nous dit dans ce passage ; ne nous laissons pas influencer par ce monde où l'impureté et l'immoralité sont habituelles, où le mal est appelé bien et le bien, mal. Au contact d'une société de plus en plus permissive, notre conscience peut s'émousser ! Elle doit rester constamment sous le contrôle de la Parole de Dieu.
 
 
           Si ces versets sont à prendre d'abord dans leur sens littéral, souvenons-nous que l'Ecriture appelle aussi adultère celui qui veut être un ami du monde : « Adultères, ne savez-vous pas que l'amitié du monde est inimitié contre Dieu ? » (Jac. 4 : 4). Dieu nous a « retirés du présent siècle mauvais » pour que nous appartenions entièrement à Christ qui « s'est donné lui-même pour nos péchés » (Gal. 1 : 4)
 
 
 
 
 
 
PROVERBES : chapitre 7
 
 
           Parmi les avertissements sévères des chapitres 6 et 7, combien il est précieux – si nous appartenons au Seigneur - de lire les conseils affectueux des 5 premiers versets du chapitre 7, introduits par « Mon fils... ».
 
 
 
           1 – L'importance de garder l'enseignement de la sagesse : v. 1-5
 
                        Nous connaissons maintenant non seulement les « pères de notre chair » (Héb. 12 : 9), mais Dieu comme notre Père en Jésus Christ. Il nous engage à garder aussi sa Parole ; pour celui qui le fait, la vie en est la conséquence (v. 2).  L'enseignement doit mettre en jeu notre vue spirituelle (les yeux), notre activité (les doigts) et notre coeur (v. 3) : combien il est très important que la Parole de Dieu habite dans notre coeur ! Il en découlera une relation pratique avec le Seigneur (ma « soeur », ton « amie » - v. 4) ; elle permettra de trouver la force nécessaire pour résister aux tentations.
 
                        Garder « comme la prunelle des yeux » (v. 2), suggère un très grand soin (Deut. 32 : 10 ; Ps. 17 : 8).
                        « Lie-les sur tes doigts » (v. 3), fait penser aux phylactères que portaient les Israélites pieux comme signes sur le front ou au bras, ces bandes de cuir ou de parchemin sur lesquelles étaient inscrits 4 passages de l'Ecriture :
                                   - Ex. 13 : 1-10 (signe et mémorial)
                                   - Ex. 11-16 (consécration)
                                   - Deut. 6 : 4-9 (aimer l'Eternel)
                                   - Deut. 11 : 13-21 (aimer l'Eternel et le servir).
 
 
 
 
           2 – La mise en garde contre l'immoralité : v. 6-27
 
                              A la fin du chapitre 6, l'enseignement sur l'immoralité était présenté sous forme de sentences générales. Il est donné maintenant en mettant en scène un jeune homme qui se laisse prendre par la séduction.
 
 
                        2.1 : L'avertissement par le récit d'une séduction
           
           Plusieurs détails dans ce récit montrent que ce jeune homme « dépourvu de sens » (v. 7) n'était pas à la place qui convenait à un « fils » de la sagesse :
                        - il faisait nuit (v. 9), alors que la sagesse agit « de jour »
                        - il était oisif, au lieu d'être actif (v. 8)
                        - il a montré une curiosité malsaine, au lieu de s'éloigner du mal.
 
           La femme a utilisé les artifices de Satan pour le séduire, présentant même une apparence de piété (v. 14).
           Le jeune homme séduit s'en va « comme un boeuf à la boucherie » (v. 22) et se laisse prendre au « piège de l'oiseleur », c'est-à-dire celui de Satan lui-même (v. 23 ; Ps. 91 : 3).
           
           La tentation personnifiée peut être comparée à la sagesse du chapitre 8. Elle agit comme elle dans les lieux fréquentés. Mais il y a entre les deux un grand contraste : celle du chapitre 7 ne crie pas, elle cherche à faire le mal ; celle du chapitre 8 crie et cherche à délivrer les « fils ».
 
 
                        2.2 : Une dernière mise en garde contre la fornication et l'adultère
 
           Un avertissement solennel est encore donné dans les derniers versets du chapitre. Les dangers de la fornication et de l'adultère guettent chacun des « fils ». Ils doivent être attentifs aux paroles de la sagesse afin de ne pas se détourner pour suivre les voies de la femme étrangère (v. 24-25). Nombreux sont ceux qui se croyaient forts mais qu'elle a « blessés et « tués » (v. 26).
           Notre connaissance des vérités de la Parole de Dieu n'est pas une garantie que nous ne tomberons pas dans les pièges de Satan ; il en est de même de l'expérience acquise au cours de notre vie chrétienne. La chair ne s'améliore pas (Eph. 4 : 22) en prenant de l'âge ; ces enseignements sont donc valables en tout temps.
           L'exemple de Salomon est particulièrement solennel. Il est frappant de constater que, bien qu'ayant donné des avertissements aussi sérieux, il est lui-même tombé, plus tard, dans le piège (1 Rois 11 : 1-13).  Remarquons la souveraineté de Dieu qui emploie un instrument faillible. Retenons aussi qu'il y a lieu de recevoir des enseignements donnés de la part de Dieu par un instrument alors qu'il se montre fidèle, même si par la suite il commet, hélas, des fautes.
 
 
           Il importe d'être préparé à la tentation avant qu'elle ne se présente. Soyons constamment sur nos gardes ; demeurons dans la présence du Seigneur (Eph. 6 : 10-18). 
           « Veillez et priez, afin que vous n'entriez pas en tentation ; l'esprit est prompt, mais la chair est faible. », dit le Seigneur (Matt. 26 : 41). Il garde ceux qui sont dans son chemin.
           « Mais fuis les convoitises de la jeunesse, et poursuis la justice, la foi, l'amour, la paix, avec ceux qui invoquent le Seigneur d'un coeur pur » (2 Tim. 2 : 22).