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Amour et obéissance du Seigneur jusqu’à la mort


Le type du serviteur hébreu
L’image du grain de blé
Christ, serviteur jusqu’à la mort


            L’ordonnance au sujet du serviteur hébreu (Ex. 21 ; Deut. 15), ainsi que la parabole du grain de blé qui devait tomber en terre et mourir pour porter beaucoup de fruit (Jean 12), évoquent la croix et la mort de Christ. En considérant ces passages, nous contemplons notre Seigneur, le parfait Serviteur, qui est « devenu obéissant jusqu’à la mort, et à la mort de la croix » (Phil. 2 : 8). Que cet amour de Christ « fort comme la mort » (Cant. 8 : 6) étreigne nos cœurs : « Il est mort pour tous afin que ceux qui vivent ne vivent plus pour eux-mêmes, mais pour celui qui pour eux est mort et a été ressuscité » (2 Cor. 5 : 14-15). Dans le ciel, bientôt, « nous Le verrons comme Il est » (1 Jean 3 : 2) et nous exalterons dans la gloire éternelle l’immensité de son amour.


Le type du serviteur hébreu

             « Si tu achètes un serviteur hébreu, il servira six années, et, la septième, il sortira libre, gratuitement… Si son maître lui a donné une femme, et qu’elle lui ait enfanté des fils ou des filles… il sortira seul. Mais si le serviteur dit positivement : J’aime mon maître, ma femme et mes enfants, je ne veux pas sortir libre ; alors son maître… le fera approcher de la porte ou du poteau, et son maître lui percera l’oreille avec un poinçon ; et il le servira à toujours. » (Ex. 21 : 2-6).

            Ces versets du livre de l’Exode par lesquels s’ouvrent les « jugements » ou ordonnances de l’Éternel à son peuple Israël, nous présentent le remarquable type de Christ qu’est le serviteur hébreu. Selon l’ordonnance donnée par Dieu, lorsque le serviteur avait accompli son temps de service, il était libéré par son maître. Mais il devait laisser ceux qu’il avait pu recevoir de ce dernier pendant ces six années de service : sa femme et ses enfants. Il pouvait sortir libre, mais seul. Nos regards se portent vers Celui qui a glorifié Dieu dans tous les actes de son service au milieu des hommes. Il était alors libre de « sortir », de remonter au ciel auprès de son Père dans la gloire qui était la sienne avant que le monde soit créé, la gloire éternelle du Fils de Dieu.
            Mais cette ordonnance d’Exode 21 nous apprend que le serviteur pouvait ne pas user de son droit à la liberté. S’il était profondément attaché à son maître, à la femme qu’il lui avait donnée et aux enfants qu’elle lui avait enfantés, il pouvait alors ouvrir son cœur et déclarer « positivement » l’amour qui le remplissait et le poussait à renoncer à sa liberté. Ainsi, s’il décidait de demeurer serviteur à toujours, c’était pour vivre dans la proximité de ceux qui étaient les objets de toute son affection. Il recevait alors en son corps, de la part de son maître, une marque qui attestait devant tous qu’il avait choisi volontairement de rester serviteur par amour, à toujours (Ex. 21 : 6 ; Deut. 15 : 17).

                        Le vrai serviteur de l’Eternel

            Lorsque l’Éternel plaçait cette ordonnance devant son peuple, Il avait en vue, comme toujours dans sa Parole, Celui qui remplit son cœur, le Fils de son amour (Col. 1 : 13), venu parmi les hommes, en montrant ainsi qu’Il était le parfait antitype du serviteur hébreu.
            Dans le livre du prophète Ésaïe, nous pouvons suivre l’histoire du peuple d’Israël comme serviteur de Dieu (És. 41 : 8-9 ; 44 : 21…). Mais Israël se révèle être un serviteur défaillant (voir És. 48). Il doit alors faire place au vrai serviteur de l’Éternel, à Celui dont Il dira : « Voici mon serviteur que je soutiens, mon élu en qui mon âme trouve son plaisir » (42 : 1). Il sera le serviteur en qui Dieu se glorifiera, qu’Il allait donner afin qu’Il soit « une lumière des nations », « son salut jusqu’au bout de la terre » (49 : 3, 6). Au chapitre 53 nous trouvons la dernière mention du vrai serviteur, « mon serviteur juste » (v. 11), car Il est vu ici comme Celui qui est allé par amour « pour son maître, sa femme et ses enfants » jusqu’à la mort, et à la mort de la croix (Phil. 2 : 8).
            Combien cette ordonnance d’Exode 21 touche nos cœurs, plaçant devant nous le Seigneur Jésus Lui-même ! Ce qui l’a conduit à refuser de « sortir libre » à la fin de son temps de service, c’est son amour pour Dieu son Père (Jean 14 : 31), pour l’Assemblée (Eph. 5 : 25) et pour chacun de ceux qui ont cru en Lui, auxquels Il a donné le droit d’être (de devenir) enfants de Dieu (Jean 1 : 12 ; 1 Jean 3 : 1). Il est venu du ciel sur la terre, non pas pour être servi comme le Seigneur de tous, mais pour devenir « celui que l’homme méprise…, que la nation abhorre, le serviteur de ceux qui dominent » (Es. 49 : 7). Et lorsque, à la fin de son temps de service, Il « sort », c’est « portant lui-même la croix » jusqu’au lieu où Il allait être crucifié (Jean 19 : 17-18). Il a témoigné Lui-même qu’Il était venu pour servir, souffrir et donner sa vie : « Le Fils de l’homme n’est pas venu pour être servi, mais pour servir et pour donner sa vie en rançon pour un grand nombre » (Marc 10 : 45). Le parfait serviteur s’est avancé jusqu’à la porte - l’épître aux Hébreux nous dit qu’ « Il a souffert hors de la porte » de Jérusalem (Héb. 13 : 12) -, jusqu’au « poteau », qui nous parle de la croix sur laquelle Il a été élevé. Là, « il plut à l'Eternel de le meurtrir, Il l’a soumis à la souffrance ».

                        Serviteur à toujours

            En entrant dans le monde, Il avait pu dire, comme le parfait serviteur : « Tu m’as creusé des oreilles » (Ps. 40 : 6) ; « Il me réveille chaque matin, il réveille mon oreille pour que j’écoute comme ceux qu’on enseigne. Le Seigneur l’Éternel m’a ouvert l’oreille » (És. 50 : 4). Et, lorsqu’Il quitte ce monde après avoir pleinement accompli son temps de service, son « Maître » Lui « perce l’oreille » au poteau. Son amour a fait de Lui un « serviteur à toujours ». Bientôt, Il se tiendra devant son Père avec tous ses rachetés, et Il pourra dire : « Me voici, moi, et les enfants que Dieu m’a donnés » (Héb. 2 : 13) - réponse à sa prière à son Père : « Père, je veux, quant à ceux que tu m’as donnés, que là où je suis, moi, ils y soient aussi avec moi » (Jean 17 : 24). Et lorsqu’Il aura introduit les siens dans son repos, « Il se ceindra, les fera mettre à table et, s’avançant, Il les servira » (Luc 12 : 37), service d’amour éternel de la part de Celui qui a été déjà ici-bas le serviteur parfait, qui est allé jusqu’au sacrifice de sa vie par amour pour « son maître, sa femme et ses enfants ». Les objets d’un tel amour pourront contempler éternellement les marques ineffaçables reçues à la croix, qui attestent de l’amour dont Il les a aimés.

            « A Celui qui nous aime… - à Lui la gloire et la force aux siècles des siècles ! Amen. » (Apoc. 1 : 6).


L’image du grain de blé

            « En vérité, en vérité, je vous dis : À moins que le grain de blé ne tombe en terre et ne meure, il demeure seul ; mais s’il meurt, il porte beaucoup de fruit » (Jean 12 : 24).

            Dans l’évangile de Jean nous sommes en présence du Fils de Dieu, de Celui qui est la Parole éternelle (le Verbe) qui dès le commencement était auprès de Dieu, Dieu Lui-même, qui a créé toutes choses, qui est la vie et la lumière (Jean 1 : 1-8). Et nous considérons ce grand mystère : la Parole est devenue chair - Celui qui était en forme de Dieu a été vu sur la terre comme un homme, « l’homme Christ Jésus » (1 Tim. 2 : 5), habitant au milieu des hommes, plein de grâce et de vérité (Jean 1 : 14).
            Au chapitre 12, nous Le trouvons à Jérusalem, cinq jours avant la Pâque, tout à la fin de son ministère public comme Fils de l’homme, titre qui se rapporte à ses souffrances, sa résurrection et sa gloire (voir Héb. 2 : 6-9). Il se trouve là quelques hommes des nations, des Grecs, qui désirent « voir Jésus » (v. 21). C’est alors que le Seigneur Jésus, répondant avec grâce à ces Gentils (ou non-Juifs), nous révèle cette belle parole que nous lisons au verset 24.
            Nous adorons, en contemplant notre Sauveur bien-aimé dans sa profonde humilité. Étant Dieu, Il s’anéantit (se « vide », se réduit à rien), prenant la forme d’esclave ; dans cette condition d’homme, Il descend plus bas encore, s’abaissant Lui-même jusqu’à la mort, et à la mort terrible de la croix (voir Phil. 2 : 2-6). Et pourtant, « Lui pouvait entrer au ciel et y jouir, comme homme, de la gloire de la présence de Dieu. S’Il ne mourait pas, il demeurait éternellement seul dans le ciel, où il pouvait entrer en vertu de ses propres perfections » (S. Prod’Hom). Comme Fils de l’homme, Il doit souffrir pour l’homme avant d’hériter de tout ce que Dieu avait préparé pour l’homme dans ses plans d’amour. « En vérité, en vérité », il doit en être ainsi pour que des multitudes d’hommes pécheurs obtiennent par la foi en Jésus et par son œuvre à la croix la vie éternelle et qu’ils soient un jour dans le ciel avec Lui – afin, dit-Il, « que là où moi je suis, vous, vous soyez aussi » (Jean 14 : 3). « S’il n’est pas semé, le grain de blé reste un grain solitaire ; s’il est semé, non seulement il porte du fruit, mais du fruit de la même espèce » (H. Smith). Alors, Jésus laisse sa vie, le grain de blé tombe en terre et meurt.

                        Dieu glorifié en Christ, Christ glorifié par Dieu

            Jésus a pu dire à son Père : « Moi, je t’ai glorifié sur la terre » (Jean 17 : 4). En effet, toute sa vie d’homme parfait a été entièrement à la gloire de Celui qui L’avait envoyé sur la terre. Sa marche, ses paroles, ses actes, tout était à la pleine gloire de Dieu. Mais de quelle manière extraordinaire Il a glorifié Dieu dans sa mort ! Sur la croix, dans les souffrances qui ont été sa part, dans l’abandon traversé durant les heures du jugement et de l’expiation, Il a magnifié tout ce qu’est Dieu : sa sainteté, sa justice, sa majesté, comme aussi son amour, sa grâce et sa miséricorde envers le pécheur – « Ta croix, Jésus, a tout magnifié ! ».

                     Dans sa mort comme dans sa vie,
                     Il accomplissait ton plaisir,
                     Étant venu, grâce infinie,
                     Pour servir, souffrir et mourir.

            Il y a eu pour Lui les souffrances et la mort de la croix, mais ce n‘était pas la fin, et les résultats glorieux de son œuvre nous sont donnés à connaître dans l’Écriture. Elle nous dit : « Jésus… à cause de la joie qui était devant Lui, a enduré la croix, ayant méprisé la honte, et est assis à la droite du trône de Dieu » (Héb. 12 : 2). Celui qui a glorifié Dieu dans l’œuvre qu’Il Lui avait donnée à faire a été immédiatement glorifié par Dieu (Jean 13 : 32). Et les conséquences de sa mort sont là : « s’il meurt, il porte beaucoup de fruit » ; « parce qu’Il a livré son âme en sacrifice pour le péché, Il verra une semence… Il verra du fruit du travail de son âme, [et] sera satisfait » (Es. 53 : 10-11).
            A son cri douloureux : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? », Il reçoit une réponse une fois l’œuvre achevée (Ps. 22 : 1, 21b). Il avait demandé à son Dieu : « Ne m’enlève pas à la moitié de mes jours ! » (Ps. 102 : 24a). Celui qu’Il a pleinement glorifié à la croix Lui donne alors « le désir de son cœur » et répond à « la requête de ses lèvres »  : « Tes années sont de génération en génération ! » (Ps 21 : 2 ; 102 : 24b) ; « Il t’a demandé la vie : tu la lui as donnée - une longueur de jours pour toujours et à perpétuité ! » (Ps. 21 : 4). « Toi, tu es le Même, et tes années ne finiront pas. » (Ps 102 : 27).

 

Christ, serviteur jusqu’à la mort

            Nous pouvons rendre grâces à Dieu de ce que la première ordonnance donnée à Israël (Ex. 21) ne s’arrête pas aux mots du verset 4 : « Il sortira seul ». Il y a ensuite cette petite conjonction « mais », qui introduit la volonté d’amour du serviteur et les versets 5 et 6 qui évoquent pour nous les souffrances et la mort du Seigneur Jésus sur la croix, qui nous assurent de son amour éternel.
            Nous sommes reconnaissants à notre Dieu de ce que le verset 24 de Jean 12 ne se termine pas par cette parole : « Il demeure seul » ; il se poursuit par ce « mais » qui ouvre devant nous les glorieux résultats de la mort du Seigneur.
            Il était dans les desseins éternels de Dieu de nous adopter pour Lui (Éph. 1 : 5). Christ devait être entouré de nombreux rachetés dans sa gloire. Mais nous étions pécheurs, loin de Dieu, incapables de nous approcher de Lui et n’en ayant pas le désir, méritant la mort, le juste salaire du péché (Rom. 6 : 23). Cependant, alors que nous étions encore pécheurs et sans force, Dieu a montré son amour envers nous, en envoyant son Fils dans le monde afin qu’Il meure pour nous, impies ; afin qu’Il souffre pour nos péchés, Lui, le juste, pour que les injustes que nous étions, puissent être amenés à Dieu ; afin qu’Il soit la propitiation pour nos péchés (voir Rom. 5 : 6, 8 ; 1 Pier. 3 : 18 ; 1 Jean 4 : 10).
            Il est venu dans ce monde, dans la plus profonde humilité, dans un corps formé par Dieu Lui-même, (Héb. 10 : 5), fait un peu moindre que les anges qu’Il avait créés, rendu semblable à ses frères (Héb. 10 : 5 ; 2 : 7, 9, 17). Il a refait l’histoire de l’homme à la gloire de Dieu, Lui donnant un motif de se réjouir dans un homme qui accomplissait toute sa volonté et y trouvait ses délices (Ps. 40 : 8-10). Dieu Lui-même rend témoignage du plaisir qu’Il a trouvé dans son Fils bien-aimé, au début et à la fin de son service : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai trouvé mon plaisir » (Marc 1 : 11 ; 9 : 7) ; « L’Éternel a pris plaisir en Lui à cause de sa justice » (És. 42 : 21). Dans sa course terrestre, nous considérons le Seigneur Jésus comme l’antitype du serviteur hébreu d’Exode 21. Nous voyons aussi, dans l’image du grain de blé solitaire de Jean 12, la Personne du Seigneur Jésus dans son humilité parfaite, mais Celui qui a la vie en Lui-même (Jean 5 : 26).
            Toutefois, pour l’accomplissement des plans merveilleux de Dieu qui comportaient notre salut, la mort de Christ était nécessaire. Alors, sachant toutes les choses qui devaient Lui arriver, Celui qui avait « dressé résolument sa face vers Jérusalem, s’avance au-devant de ceux qui viennent le chercher dans le jardin de Gethsémané (Jean 18 : 4). Le jugement qui devait nous atteindre va tomber sur Lui. L’Écriture nous apprend qu’ « il convenait pour Dieu… que, amenant de nombreux fils à la gloire, Il rende accompli le chef de leur salut par des souffrances » (Héb. 2 : 10). Il est « blessé pour nos transgressions,… meurtri pour nos iniquités ; le châtiment de notre paix a été sur Lui. L’Éternel a fait tomber sur Lui l’iniquité de nous tous » (És. 53 : 5… 6).

                        Le serviteur exalté, élevé, placé très haut

            Mais s’Il a été sondé, visité et éprouvé jusqu’au fond de Lui-même, Il a été trouvé parfait (Ps. 17 : 3). A la fin des trois heures où « son cœur infini porta l’éternité de notre châtiment », Il scelle Lui-même le plein accomplissement de son œuvre à la croix et s’écrie : « C’est accompli  » (Jean 19 : 30). Dieu est alors glorifié dans tous ses attributs divins et pleinement satisfait, la question du péché étant définitivement réglée. Le voile du temple se déchire entièrement du haut en bas (Marc 14 : 38), l’accès permanent à la présence même de Dieu nous est désormais librement ouvert (voir Héb. 10 : 19-20). 

                     Du haut en bas Dieu déchire Lui-même
     
                Le voile saint. Le chemin établi,
     
                Nouveau, vivant, jusqu’au séjour suprême
     
                Nous est ouvert.C’est accompli.

            Il faut encore que Christ descende dans la mort, mais c’est par la mort qu’Il remporte la victoire sur celui qui en détenait jusqu’alors le pouvoir et qu’Il délivre ceux que Satan tenait en esclavage (Héb. 2 : 14-15). La mort ne peut le retenir, Il en sort en vainqueur. Le troisième jour, « Dieu l’a ressuscité, en déliant les douleurs de la mort, puisqu’il n’était pas possible qu’Il soit retenu par elle ». L’œuvre de grâce est terminée, Il s’assied à la droite de Dieu qui L’invite à prendre cette place d’honneur sur son propre trône (voir Act. 2 : 24-35). C’est là que, par la foi, nous voyons maintenant Celui qui a « goûté la mort pour tout » et qui, exalté et glorifié dans le ciel, est devenu l’auteur de notre salut éternel (Héb. 2 : 9 ; 5 : 9). Christ est « descendu dans les parties inférieures de la terre » (Eph. 4 : 9) mais, résultat glorieux de ce profond abaissement, « Celui qui est descendu est le même que celui qui est monté au-dessus de tous les cieux, afin qu’il remplisse toutes choses » (v. 10). Il est devenu obéissant jusqu’à la mort de la croix, « c‘est pourquoi aussi Dieu l’a élevé très haut et lui a donné le nom qui est au-dessus de tout nom… afin que toute langue reconnaisse que Jésus Christ est Seigneur, à la gloire de Dieu le Père » (Phil. 2 : 9-11)..
            Quelle part bénie est maintenant celle de ceux qui ont placé leur foi en Lui et en son œuvre expiatoire ! « Par sa résurrection, [Christ] place l’homme devant Dieu, dans la même position que Lui, et en Lui, en attendant qu’il y soit avec Lui, semblable à Lui, glorifié » ! (S. Prod’Hom).

                        A Lui soit la gloire !

            Nous, ses rachetés, sommes ceux qu’Il appelle ses frères, les fils de Dieu par la foi en Lui, les enfants que Dieu Lui a donnés. « Et si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers ; héritiers de Dieu, cohéritiers de Christ » (Jean 20 : 17 ; Gal. 3 : 26 ; Rom. 8 : 17). Nous serons bientôt auprès de Lui, occupant les places qu’Il a préparées dans le ciel pour les siens (Jean 14 : 2-3). N’oublions jamais que si nous jouissons dès à présent, par grâce, de ces bénédictions éternelles, et que nous avons l’assurance d’être bientôt pour toujours avec Lui, c’est parce qu’Il n’a pas voulu sortir libre ni demeurer seul, mais qu’Il s’est avancé volontairement et par amour vers le poteau de la croix et vers la mort.

                     Fruits de ta victoire, sauvés par la foi,
     
                Quand les tiens en gloire seront avec toi,
     
                Au parvis céleste, sous l’œil paternel,
     
                Ton amour nous reste : service éternel !


Ph. F - septembre 2019