LES EXHORTATIONS DE LA SAGESSE DANS LE LIVRE DES PROVERBES (2)
1- La poursuite de la sagesse : v. 1-11
2- La protection acquise par la sagesse : v. 12-19
3- Les promesses de la sagesse : v. 20-22
PROVERBES : chapitre 3
1- Exhortations et promesses : v. 1-10
2- La protection acquise par la sagesse : v. 12-19
3- Les promesses de la sagesse : v. 20-22
PROVERBES : chapitre 3
1- Exhortations et promesses : v. 1-10
2- La discipline paternelle : v. 11-12
3- Le bonheur de la sagesse : v. 13-26
4- L'amour pour le prochain : v. 27-35
3- Le bonheur de la sagesse : v. 13-26
4- L'amour pour le prochain : v. 27-35
Le « fils » est exhorté à rechercher ardemment la sagesse (v. 1 à 9) ; s'il le fait, elle le préservera du mal (v. 10 à 22). Sa conduite plaira à Dieu et il demeurera dans un bon chemin (v. 20).
La valeur infinie de la sagesse justifie les efforts du fils pour l'acquérir en suivant les exhortations qui lui sont données (v. 1-4) ; des résultats bénis seront la récompense de cette recherche persévérante (v. 5-11).
1.1 : Les exhortations du père à son fils
Un désir personnel de se laisser instruire afin d'acquérir la connaissance de Dieu (v. 5) est nécessaire pour que l'enseignement soit profitable. La disposition de notre coeur doit être telle que nous pouvons :
- recevoir les paroles que la sagesse nous adresse (v. 1a)
- garder dans le secret de notre coeur ses commandements (v. 1b)
- désirer nous y soumettre : « incliner notre coeur à l'intelligence (v. 2)
- demander à être éclairés pour comprendre : « si tu appelles le discernement, si tu adresses ta voix à l'intelligence... » (v. 3)
- rechercher cette connaissance, l'approfondir, comme une chose très précieuse que l'on veut posséder : « si tu la cherches comme de l'argent et que tu la recherches comme des trésors cachés... » (v. 4).
Ainsi, nous sommes engagés à lire la Parole, à la sonder toujours davantage afin de croître dans la connaissance de la vérité. Nous avons à prier pour que la pensée de Dieu nous soit révélée et que nous sachions nous y soumettre.
1.2 : Les résultats de la recherche de la sagesse
Le Seigneur Jésus a dit à ses disciples : « Celui qui cherche, trouve » (Matt. 7 : 58 ; Luc 11 : 10). Dieu qui crée certains besoins dans notre coeur est prêt à les satisfaire. Il récompense la recherche sincère de la sagesse en produisant :
- un respect profond pour le Seigneur : “la crainte de l'Eternel” (v. 5a)
- une communion étroite avec lui : « la connaissance de Dieu » (v. 5b)
- le discernement du bon chemin : « tu discerneras la justice et le juste jugement et la droiture, toute bonne voie » (v. 9)
- une protection morale : « la réflexion te préservera, l'intelligence te protégera » (v. 11).
Toutefois, Dieu rappelle ici que c'est « de sa bouche » que « procèdent la connaissance et l'intelligence » ; c'est Lui qui donne gratuitement (v. 6). Il désire le bien des siens et donne « libéralement » à tous ceux qui s'adressent à lui (Jac. 1 : 5). Il communique ses pensées secrètes à ceux qui sont « droits ». Il secourt et protège ceux qui « marchent dans l'intégrité » (v. 7).
De mauvais chemins nous sont souvent proposés, des « sentiers tortueux » (v. 15). La Parole de Dieu, la crainte de Dieu, la vraie connaissance et la vraie intelligence nous en gardent et nous conduisent dans « les sentiers de la droiture » (v. 13). Il faut que notre oeil soit simple ; il est alors plein de lumière : « La lampe du corps, c'est l'oeil ; si donc ton oeil est simple, ton corps tout entier sera plein de lumière ; mais si ton oeil est méchant, ton corps tout entier sera ténébreux ; si donc la lumière qui est en toi est ténèbres, combien seront grandes les ténèbres ! » (Matt. 6 : 22-23). Un oeil simple est fixé sur un seul objet, sur le Seigneur. Un oeil méchant regarde à d'autres objets ; il est dans les ténèbres, il ne peut plus discerner les choses selon Dieu.
Les pièges contre lesquels la sagesse de Dieu nous met en garde, et desquels elle peut nous protéger, sont l'homme pervers (v. 12-15) et la femme adultère (v. 16-19), figures de la méchanceté et de la corruption.
2.1 : L'homme pervers
Plus la Parole de Dieu habitera « richement » dans notre coeur (Col. 3 : 16), moins les tentations pourront nous séduire. Nous serons gardés du mal et de ceux qui y prennent plaisir.
Chrétiens, gardons-nous de toute « voie de ténèbres » (v. 13) ; fuyons les mauvaises influences, n'oublions pas que « les mauvaises compagnies corrompent les bonnes moeurs » (1 Cor. 15 : 33).
2.2 : La femme étrangère
La femme étrangère représente les attraits de ce qui est étranger et infidèle au Seigneur. Une application directe est à faire aux relations entre jeunes gens et jeunes filles, en particulier pour le mariage : « Ne vous mettez pas sous un joug mal assorti avec les incrédules ; car quelle participation y a-t-il entre la justice et l'iniquité ? Ou quelle communion entre la lumière et les ténèbres ? » (2 Cor. 6 : 14).
Dans un deuxième sens, l'image de « la femme qui a abandonné le guide de sa jeunesse, et qui a oublié l'alliance de son Dieu » (v.17) met en garde contre tout ce qui est caractérisé par l'abandon du Seigneur. « Mais je crains que, en quelque manière, comme le serpent séduisit Ève par sa ruse, ainsi vos pensées ne soient corrompues et détournées de la simplicité quant au Christ », doit dire l'apôtre Paul aux Corinthiens (2 Cor. 11 : 3). L'épître aux Colossiens s'adresse à des chrétiens que « la philosophie, les vaines déceptions, l'enseignement des hommes » éloignaient du Seigneur (Col. 2 : 8).
Pour celui qui se laisse entraîner par l'infidélité au point de ne pas croire au Seigneur, les conséquences sont terribles : c'est un chemin dont l'aboutissement normal est la mort (« car sa maison penche vers la mort, et ses chemins vers les trépassés » - v. 18), à moins que dans sa grâce, Dieu ne ramène celui qui s'est engagé sur ce terrible chemin.
Les conséquences sont heureuses pour « les hommes droits » ; celles qui sont présentées ici sont terrestres ; pour nous, croyants, il s'agit des biens spirituels.
Toutes les instructions données dans ce chapitre concourent aux buts mentionnés au verset 20 :
- plaire à Dieu en marchant dans la « voie des gens de bien »
- demeurer sur le bon chemin, c'est-à-dire « garder les sentiers des justes ».
3.1 : Plaire à Dieu par sa conduite
« Comment un jeune homme rendra-t-il pure sa voie ? Ce sera en y prenant garde selon ta parole » (Ps. 119 : 9). Marcher ainsi dans « la voie des gens de bien », marcher « avec les sages » (13 : 20), c'est rechercher la compagnie de ceux qui ont acquis la sagesse à l'école de Dieu. Une telle marche honore Dieu ; elle est aussi un témoignage rendu envers ceux qui n'ont pas la vie divine.
3.2 : Demeurer dans le bon chemin
Celui qui suit les directions de la sagesse désire rester dans les sentiers des justes. Il y côtoie ceux qui « marchent dans la lumière » et jouit de leur communion (Eph. 5 : 8 ; 1 Jean 1 : 7). Il peut déclarer : « Je suis le compagnon de tous ceux qui te craignent, et de ceux qui gardent tes préceptes » (Ps. 119 : 63).
3.3 : Une vision prophétique
Les deux derniers versets du chapitre ont une application prophétique. Durant le millénium (Apoc. 20 : 1-10), la terre promise (le « pays ») sera habitée par les vrais croyants d'Israël (les hommes « droits » ou « intègres » -v. 21), tandis que ceux qui rejetteront Christ (les « méchants » ou les « perfides » -v. 22) seront jugés (Zach. 13 : 8-9 ; Ps. 101 : 8).
Ce chapitre contient de nombreuses exhortations que la sagesse adresse affectueusement à son fils : « Mon fils... » (v. 1, 11, 21). Des promesses accompagnent ces exhortations ; elles sont adressées en particulier au peuple terrestre de Dieu (Israël), elles ne sont pas toutes directement applicables à son peuple céleste (les croyants de la période de la grâce). Une longue vie (v. 2), la santé (v. 8) ou les richesses (v. 10) font partie néanmoins de ce que le Seigneur peut dispenser aux siens (1 Pier. 3 : 8-13).
1.1 : Garder les commandements
L'obéissance à l'enseignement de la sagesse procure « des années de vie » (v. 1). Elle permet de saisir « ce qui est vraiment la vie » (1 Tim. 6 : 19). Il s'agit de la vie « en abondance » (Jean 10 : 10).
1.2 : Ne pas abandonner la bonté et la vérité
La bonté et la vérité (v. 3) ont été apportées par Jésus Christ, venu sur la terre (Jean 1 : 17). Le fils de la sagesse les porte comme un ornement (« lie-les à ton cou ») ; elles sont la parure de l'homme intérieur (« écris-les sur la tablette de ton coeur »). Il trouve alors la « faveur » et la « bonne sagesse aux yeux de Dieu et des hommes » (v. 4 ; Luc 2 : 52).
1. 3 : Se confier en Dieu
Se confier en Dieu « de tout son coeur », c'est « remettre sa voie sur l'Eternel » et « s'attendre à lui » (Ps. 37 : 5, 7). La confiance en Dieu n'exclut pas l'usage de l'intelligence, mais celle-ci est renouvelée lors de notre conversion. Nous pouvons ainsi connaître la volonté de Dieu et comprendre ses pensées (Eph. 5 : 17 ; 2 Tim. 2 : 7). C'est Lui qui nous enseignera le chemin dans lequel nous devons marcher (Ps. 32 : 8 ; 86 : 11 ; 143 : 8). Suivons l'exemple d'Esdras : « Je publiai un jeûne, pour nous humilier devant notre Dieu, pour lui demander le vrai chemin, pour nous et pour nos enfants, et pour tout notre avoir » (Esd. 8 : 21).
L'intelligence doit se soumettre, même quand elle ne comprend pas l'enseignement de la Parole ou quand celui-ci est différent de ce qu'enseigne le monde. Dieu attend des siens la droiture de coeur. Que ce désir de se laisser diriger par lui soit sans arrière-pensée.
1.4 : S'éloigner du mal
Nous devons être gardés de la confiance en nous-mêmes : « Ne sois pas sage à tes propres yeux » (v. 7 ; Rom. 12 : 16). La crainte de Dieu et une relation vivante avec le Seigneur nous préserveront de ces formes de mal. Elles contribueront aussi à notre croissance spirituelle (v. 8).
1.5 : Honorer Dieu de nos biens
Si nous pouvons rendre grâces à Dieu pour son « don inexprimable », nous désirerons « l'honorer » de nos biens (v. 9) : Il « aime celui qui donne joyeusement » (2 Cor. 9 : 7, 15).
Dans l'emploi des ressources que Dieu nous accorde, nous devons donner la première place au Seigneur, et dépendre en tout de Lui : la bénédiction s'ensuivra (v. 10). « Apportez toutes les dîmes à la maison du trésor, afin qu'il y ait de la nourriture dans ma maison, et éprouvez-moi par ce moyen, dit l'Éternel des armées, si je ne vous ouvre pas les écluses des cieux, et ne verse pas sur vous la bénédiction, jusqu'à ce qu'il n'y ait plus assez de place » (Mal. 3 : 10). Là encore, ce sont des biens spirituels qui nous sont maintenant promis.
La discipline que Dieu doit exercer sur les siens, est une preuve de son amour (Apoc. 3 : 19). Il n'agit pas toujours en jugement, mais afin de nous garder de pécher, afin que « nous participions à sa sainteté » (Héb. 12 : 10) ; dans ce chapitre de l'épître aux Hébreux, que nous venons de citer, nous trouvons une application détaillée de ces deux versets des Proverbes.
Si nous sommes enfants de Dieu, sachons nous soumettre à la discipline de notre Père qui veut nous former à son image. Soyons gardés de la mépriser (v. 11) ou de perdre courage, mais désirons être exercés par elle, afin que soit produit en nous le « fruit paisible de la justice » (Héb. 12 : 11).
La discipline peut avoir trois caractères ; elle peut être :
- préventive, si nous sommes en danger
- corrective, si nous sommes tombés
- formative, en vue d'un service.
Dans le Psaume 23, la brebis, exercée par la discipline, est consolée par elle : « Même quand je marcherais par la vallée de l'ombre de la mort, je ne craindrai aucun mal ; car tu es avec moi : ta houlette et ton bâton, ce sont eux qui me consolent » (v. 4).
Au Psaume 32 : 9, nous lisons : « Ne soyez pas comme le cheval, comme le mulet, qui n'ont pas d'intelligence, dont l'ornement est la bride et le mors, pour les refréner quand ils ne veulent pas s'approcher de toi » ; si quelqu'un a méprisé la discipline, alors le gouvernement de Dieu intervient.
3.1 : Le bonheur dans la découverte de la sagesse
Celui qui « trouve la sagesse » est rempli de joie ; ainsi le croyant qui a rencontré Jésus, comme l'eunuque de la reine d'Ethiopie, peut continuer son chemin « tout joyeux » (Act. 8 : 39).
La joie du chrétien ne peut être altérée, car le « Dieu d'espérance » le remplit de « toute joie et paix en croyant » (Rom. 15 : 13).
La sagesse est un « arbre de vie pour ceux qui la saisissent » (v. 18) : c'est le symbole d'une source inépuisable, la vie éternelle donnée par Christ.
Si le coeur de l'homme est insatiable dans ce monde, Dieu place une joie éternelle devant le coeur des croyants, avec les bénédictions qui s'y rattachent : « Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus Christ, qui nous a bénis de toute bénédiction spirituelle dans les lieux célestes en Christ » (Eph. 1 : 3).
3.2 : La sagesse de Dieu témoignée par la création
La sagesse divine qui agit dans le croyant se trouve en plénitude en Dieu qui a « fondé la terre » (v. 19). La sagesse, l'intelligence et la connaissance habitent en Christ par qui Dieu « a fait les mondes » (Héb. 1 : 2) et au sujet duquel Il déclare : « Tu as jadis fondé la terre, et les cieux sont l'ouvrage de tes mains » (Ps. 102 : 25).
La beauté et l'ordre de la création célèbrent la gloire de Dieu (Ps. 19 : 1) et témoignent aussi de ce qu'est sa sagesse.
3.3 : La conduite d'un fils intègre et confiant
Le fils doit garder fidèlement les instructions de la sagesse et les pratiquer (« le sain conseil et la réflexion » -v. 21), sachant que Dieu est fidèle pour le protéger (v. 23) et lui assurer la paix (v. 24-25).
Sommes-nous sans crainte pour l'avenir (Ps. 112 : 7), heureux de nous savoir sous la protection divine ? (Ps. 121 : 5).
Les versets 27 à 31 comportent des exhortations quant à notre comportement à l'égard de notre prochain. La fin du chapitre met en contraste le juste (celui qui suit les commandements des versets précédents) et celui qui refuse de les mettre en pratique dans sa vie.
4.1 : Exhortations à aimer tous les hommes
Non seulement l'Écriture enseigne ici la libéralité, mais elle révèle que nos coeurs sont capables de mauvaises pensées secrètes et de calculs hypocrites qui peuvent entacher l'exercice de la libéralité. C'est spécialement contre ces pensées que ces versets mettent en garde.
Dans la première épître de Jean, nous lisons : « Celui qui a les biens de ce monde, qui voit son frère dans le besoin et lui ferme son coeur, comment l'amour de Dieu demeure-t-il en lui ? » (3 : 17). Pensons à la dette d'amour que nous avons envers nos frères (Rom. 13 : 8) et apprenons à faire « du bien à tous » (Gal. 6 : 10 ; Jac. 4 : 17).
« Ne machine pas du mal contre ton prochain, puisqu'il habite en sécurité près de toi. Ne conteste pas sans sujet avec un homme, s'il ne t'a pas fait de tort » (v. 29-30). Avec l'enseignement du Nouveau Testament, nous savons maintenant que ces mauvaises dispositions sont des manifestations de la vieille nature ; pour les combattre, nous avons des ressources que n'avait pas Salomon. Pensons aux avertissements adressés par l'apôtre Paul aux Corinthiens (1 Cor. 6 : 1-11) et à son exhortation aux Philippiens : « Que votre douceur - le caractère d'un homme qui n'insiste pas sur ses droits - soit connue de tous les hommes » (Phil. 4 : 5).
« Ne porte pas envie à un homme violent, et ne choisis aucune de ses voies » (v. 31). Le fidèle du Psaume 73 avait « porté envie aux arrogants », aux incrédules qui réussissent dans ce monde. Mais lorsqu'il est entré dans les sanctuaires de Dieu, il a compris leur fin (v. 17). La débonnaireté et la douceur nous sont enseignées à plusieurs reprises dans le Nouveau Testament.
4.2 : Contrastes entre l'homme juste et le méchant
Une série de vigoureux contrastes est donnée ici entre deux catégories de personnes :
- les hommes pervers, méchants, moqueurs, sots
- les hommes droits, justes, débonnaires, sages.
Ce que l'Éternel réserve au pervers ou au méchant est extrêmement grave : l'abomination (terme employé fréquemment dans ce livre), la malédiction, la moquerie. Lorsque la patience de Dieu prendra fin, il se moquera (ou il se rira) de ceux qui auront méprisé le Seigneur et qui auront refusé le salut par grâce. Le verset 34 est cité en Jac. 4 : 6 : « Mais il donne une plus grande grâce. C'est pourquoi il dit : « Dieu résiste aux orgueilleux, mais il donne la grâce aux humbles » ».
En contraste, les « justes », les « débonnaires », les « sages » reçoivent les bénédictions de Dieu. En particulier, Il leur accorde la grâce et la gloire. Nous sommes continuellement au bénéfice de la grâce depuis que Dieu a commencé son oeuvre en nous ; tout ce qu'Il nous donne pour le présent, la place qu'Il nous accordera pour l'éternité, tout provient de sa grâce. La gloire nous est promise pour l'avenir ; le Seigneur va venir pour y introduire ses rachetés.
« L'Éternel Dieu est un soleil et un bouclier ; l'Éternel donnera la grâce et la gloire ; il ne refusera aucun bien à ceux qui marchent dans l'intégrité. Éternel des armées ! Bienheureux l'homme qui se confie en toi ! » (Ps. 84 : 11-12).