LES EXHORTATIONS DE LA SAGESSE DANS LE LIVRE DES PROVERBES (1)
PROVERBES : chapitre premier
1- Le but général du livre des Proverbes : v. 1-6
2- Le verset clé du livre des Proverbes : v. 7
3- L'enseignement transmis par les parents à leurs enfants : v. 8-9
4- La mise en garde contre la séduction : v. 10-19
5- Les appels de la sagesse : v. 20-23
6- La réponse aux appels de la sagesse : v. 24-33
1- Le but général du livre des Proverbes : v. 1-6
2- Le verset clé du livre des Proverbes : v. 7
3- L'enseignement transmis par les parents à leurs enfants : v. 8-9
4- La mise en garde contre la séduction : v. 10-19
5- Les appels de la sagesse : v. 20-23
6- La réponse aux appels de la sagesse : v. 24-33
Le roi Salomon est l'instrument employé par Dieu pour la rédaction du livre des Proverbes (du moins de ses 29 premiers chapitres), comme des livres de l'Ecclésiaste et du Cantique des cantiques, ainsi que du Psaume 127.
Salomon a reçu sagesse et intelligence de la part de Dieu : « Et Dieu donna à Salomon de la sagesse et une très grande intelligence, et un coeur large comme le sable qui est sur le bord de la mer. Et la sagesse de Salomon était plus grande que la sagesse de tous les fils de l'orient et toute la sagesse de l'Égypte. Et il était plus sage qu'aucun homme, plus qu'Éthan, l'Ezrakhite, et qu'Héman et Calcol, et Darda, les fils de Makhol. Et sa renommée était répandue parmi toutes les nations, à l'entour. Et il proféra trois mille proverbes, et ses cantiques furent au nombre de mille et cinq. Et il parla sur les arbres, depuis le cèdre qui est sur le Liban, jusqu'à l'hysope qui sort du mur ; et il parla sur les bêtes, et sur les oiseaux, et sur les reptiles, et sur les poissons. Et de tous les peuples on venait pour entendre la sagesse de Salomon, de la part de tous les rois de la terre qui avaient entendu parler de sa sagesse » (1 Rois 4 : 29-34 - lire aussi 1 Rois 3). Parmi les 3000 proverbes qu'il a prononcés, ceux qui sont conservés dans la Parole ont été inspirés de Dieu, car « toute écriture est inspirée de Dieu, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice » (2 Tim. 3 : 16).
Dans les chapitres 25 à 29 du livre des Proverbes on trouve aussi des proverbes de Salomon, transcrits environ 300 ans après son règne et recueillis par les gens d'Ezéchias (Prov. 25 : 1).
Les chapitres 30 et 31 sont attribués à deux personnes inconnues, Agur et le roi Lemuel. « Les paroles des sages sont comme des aiguillons, et les recueils, comme des clous enfoncés : ils sont donnés par un seul pasteur. Et de plus, mon fils, laisse-toi instruire par eux : à faire beaucoup de livres, il n'y a point de fin, et beaucoup d'étude lasse la chair. Écoutons la fin de tout ce qui a été dit : Crains Dieu, et garde ses commandements ; car c'est là le tout de l'homme, car Dieu amènera toute oeuvre en jugement, avec tout ce qui est caché, soit bien, soit mal » (Eccl. 12 : 11-14).
Les commentaires que nous proposons porteront sur les 9 premiers chapitres du livre des Proverbes : il s'agit de l'ensemble des exhortations de la Sagesse, utiles en particulier aux jeunes, mais aussi à tous, pour vivre selon Dieu dans le cours de la vie terrestre. Elles sont adressées personnellement à chacun de ceux qui ont la vie de Dieu, comme le suggère l'emploi des mots fils et fille, et non collectivement. Elles sont présentées avec amour, par exemple : « Écoute, mon fils... » (Prov. 1 : 8). A l'origine, elles ont été écrites pour des croyants nés de nouveau mais n'ayant pas reçu l'Esprit de Dieu.
Leur fondement est la crainte de l'Éternel, mentionnée 18 fois dans le livre. La crainte de l'Éternel est le commencement de la connaissance et de la sagesse :
- « La crainte de l'Éternel est le commencement de la connaissance ; les fous méprisent la sagesse et l'instruction » (Prov. 1 : 7)
- « La crainte de l'Éternel est le commencement de la sagesse, et la connaissance du Saint est l'intelligence » (Prov. 9 : 10).
Le premier paragraphe de ce chapitre constitue une sorte de préface au livre des Proverbes : il en montre le but et désigne ses destinataires.
1.1 : Divers aspects de la sagesse
La sagesse de Dieu est la connaissance parfaite de toutes choses : elle est contenue pour nous, croyants, dans sa Parole qui nous met en relation avec Lui. La crainte de l'Eternel est le premier pas sur le chemin de la sagesse (v. 7).
Christ était, dès l'éternité, la Sagesse de Dieu ; Il est devenu homme, Dieu a trouvé ses délices en Lui. Par son sacrifice, Il a été « fait sagesse de la part de Dieu » (1 Cor. 1 : 30) pour tous ceux qui croient en Lui. La sagesse divine est donc une Personne, la source et le modèle de la sagesse parfaite.
Plusieurs synonymes sont employés pour indiquer les divers aspects de la sagesse :
- l'instruction : pour acquérir la sagesse, une discipline est nécessaire, ainsi que la répréhension ou la correction afin d'en inculquer les principes. « Bienheureux l'homme que Dieu reprend » (Job 5 : 17).
- l'intelligence : c'est la promptitude à discerner entre le bien et le mal (1 Rois 3 : 9), la capacité de s'approprier les pensées de Dieu.
- la sagesse (v. 3) : ici, il s'agit de la sagesse pratique, de l'application concrète des instructions données dans ce livre.
- la prudence : c'est une vertu qui nous amène à peser les voies, avant de nous y engager, et à « calculer la dépense » (Luc 14 : 28).
- la réflexion : la sagesse nous conduit à coordonner nos pensées, à former nos projets selon elle.
- la connaissance : grâce à une relation vitale avec le « seul vrai Dieu » et « celui qu'Il a envoyé, Jésus Christ » (Jean 17 : 3), les pensées divines nous sont révélées.
- la science : c'est ce que l'on reçoit graduellement par la sagesse qui sollicite notre esprit et le persuade avec douceur.
- le sens : il s'agit de la capacité de se conduire, de se diriger selon la sagesse de Dieu.
1.2 : Les destinataires des Proverbes
Les Proverbes ne font pas seulement connaître l'instruction ; il faut que leurs destinataires la reçoivent, afin qu'ils soient informés de ce qui concerne :
- la justice (la manière de marcher en évitant le mal)
- le juste jugement (ce qui est équitable selon la pensée de Dieu)
- la droiture (l'intégrité d'une marche qui ne s'écarte ni à droite, ni à gauche - Prov. 4 : 26-27).
Plusieurs catégories de personnes sont concernées :
- les simples (v. 4) : ce sont ceux qui manquent de discernement et sont exposés à se laisser séduire et entraîner dans une mauvaise voie. Ne manquons-nous pas bien souvent d'une clairvoyance selon Dieu ? Qu'Il nous donne, ayant conscience des dangers du chemin et des séductions de Satan, d'écouter les enseignements de la Sagesse que contient ce livre.
- Le jeune homme (v. 4b) : responsable dès le début de sa carrière, le jeune homme a besoin de l'éducation de la sagesse, en particulier pour les grandes décisions qui marqueront son avenir (choix d'un mariage, d'un métier,..). En suivant les instructions des Proverbes, il ne se laissera pas entraîner par les circonstances et il saura faire face aux difficultés ; il agira avec réflexion, selon la volonté du Seigneur.
- Le sage (v. 5a) : les progrès que nous avons pu faire dans la connaissance de la sagesse ne nous dispensent pas de rester à l'école de Dieu. Nous avons besoin d'être dépouillés de tout ce qui, dans notre coeur, constituerait une entrave à une vie en accord avec les pensées de Dieu : en restant à l'écoute de Celui qui « enseigne » (Job 36 : 22), nous « croîtrons » en science, comme ce fut le cas pour Marie de Béthanie (Luc 10 : 39 ; Jean 12 : 3).
- L'intelligent (v. 5b) : par l'habitude qu'il a d'écouter la sagesse et de s'approprier les pensées de Dieu, l'intelligent est exercé à discerner toutes les formes de l'enseignement que contiennent les Proverbes (illustration ou « allégorie », comparaison, image, maxime, « paroles des sages et leurs énigmes »).
Le « commencement » (le principe de base) de la connaissance, c'est la crainte de l'Eternel ; elle est aussi le commencement de la sagesse (Ps. 111 : 10). Ceux qui rejettent cette connaissance, « méprisant la sagesse et l'instruction », sont appelés des « fous ». Jésus emploie à leur égard le même qualificatif, joint à celui d' « aveugles » (Matt. 23 : 17) : ils se croient sages et ne veulent pas venir à Lui pour avoir la vie (Jean 5 : 40).
La crainte de Dieu consiste à prendre premièrement notre place devant Lui, avec révérence et respect, pour « écouter » afin que notre âme « vive » (Es. 55 : 3) ; nous devons ensuite nous laisser « enseigner », afin de savoir comment marcher pour Lui plaire (Ps. 32 : 8 ; 34 : 11).
La crainte de Dieu est une conséquence de la conscience prise de sa grandeur infinie et de notre petitesse devant Lui, sans que cette pensée produise de la peur. Elle est accompagnée, au contraire, de confiance en Dieu et de la ferme intention de lui être agréable. Elle découle de la connaissance de Dieu, le « Saint », de la connaissance de son amour qui pardonne : « il y a pardon auprès de toi, afin que tu sois craint » (Ps. 130 : 4 ) ; elle produit le désir de lui plaire : « C'est pourquoi nous aussi, depuis le jour où nous en avons entendu parler, nous ne cessons pas de prier et de demander pour vous que vous soyez remplis de la connaissance de sa volonté, en toute sagesse et intelligence spirituelle, pour marcher d'une manière digne du Seigneur pour lui plaire à tous égards, portant du fruit en toute bonne oeuvre, et croissant par la connaissance de Dieu » (Col. 1 : 9-10 ).
Le Psaume 111 associe à la crainte de l'Éternel la connaissance de « son oeuvre » (v. 3), celle de « ses oeuvres » (v. 6), de sa grâce et de sa miséricorde, de la rédemption, de sa sainteté et de sa louange. Le brigand sauvé sur la croix craignait Dieu : « Mais l'autre, répondant, le reprit, disant : Et tu ne crains pas Dieu, toi, car tu es sous le même jugement ? » (Luc 23 : 40).
La crainte de l'Eternel est mentionnée 14 fois dans le livre des Proverbes :
- elle consiste à s'éloigner du mal : 1 : 29 ; 8 : 13 ; 16 : 6 ; 23 : 17
- elle mène à la vie : 10 : 27 ; 14 : 27 ; 19 : 23 ; 22 : 4.
- elle garantit notre sécurité et notre paix : 14 : 26 ; 15 : 16.
La crainte de l'Éternel (v. 7) doit se traduire, en pratique, en écoutant l'instruction de ceux auxquels on est soumis, selon l'ordre établi par Dieu : « Écoute, mon fils, l'instruction de ton père, et n'abandonne pas l'enseignement de ta mère ; car ce sera une guirlande de grâce à ta tête, et des colliers à ton cou » (v. 8-9).
Les parents sont établis en effet comme représentants de l'autorité divine qu'ils sont responsables d'exercer pour le bien de leurs enfants ; le père et la mère, eux-mêmes soumis au Seigneur, reçoivent la sagesse nécessaire afin de les élever « dans la discipline et sous les avertissements du Seigneur » (Eph. 6 : 4). Pour les enfants, une bénédiction réelle est liée à l'obéissance à leurs parents ; celle-ci est le « premier commandement avec promesse » (Eph. 6 : 2).
L'obéissance des chrétiens doit caractériser leurs rapports avec Dieu (Jean 14 : 21 ; 15 : 10) ; la soumission et l'obéissance s'appliquent aussi à l'égard des anciens (1 Pier. 5 : 5) et des conducteurs qui instruisent les croyants dans la vérité et veillent pour leurs âmes (Héb. 13 : 17).
Très souvent, dans ces 9 premiers chapitres en particulier, le terme de « fils » (« mon fils » ou « Fils ») est employé au moment de donner les instructions de la sagesse.
En rapport avec la relation qu'il suppose, le mot « fils » est employé différemment dans la Parole de Dieu, pour désigner :
- le fils qui, selon l'ordre voulu de Dieu, écoute et honore ses parents en recevant leurs enseignements (v. 8)
- un jeune croyant, considéré comme un fils par un « père » spirituel, auprès duquel il peut apprendre (2 Tim. 2 : 1, 2)
- un « fils », en relation avec son Père céleste (Rom. 8 : 14-16) : dans le livre des Proverbes, de nombreuses exhortations peuvent trouver l'occasion de s'appliquer à une telle relation.
4. 1 Les formes du péché dans l'homme (violence et corruption)
Après l'influence du bien (v. 8-9), ces versets nous présentent celle du mal. En opposition avec le père et la mère, les pécheurs entrent en scène pour chercher à séduire le fils de la sagesse.
Deux formes du péché et de l'activité de la volonté de l'homme sont mises en évidence : la violence et la corruption. Satan est menteur et meurtrier (Jean 8 : 44) ; être attentif à ses discours séduisants conduit vite dans une mauvaise voie qui mène à la perdition. Ce fut le chemin de Caïn qui a dû être maudit et banni de la présence de Dieu (Gen. 4 : 11 ; Jude 11).
4. 2 Les avertissements à écouter
Ces versets s'appliquent à nous tous. Ils sont bien utiles pour les jeunes qui se trouvent loin de leur famille, dans un milieu où il n'y a pas de crainte de Dieu. Il peut porter certains des caractères indiqués ici (v. 10-19), en particulier la recherche de la liberté et la volonté de se donner de l'importance. C'est le moment d'écouter la sagesse et de se souvenir de l'enseignement transmis par les parents. Ceux-ci doivent prier pour leurs enfants et les encourager à prier eux-mêmes : l'image employée au verset 17 (« tout ce qui a des ailes ») évoque les relations bénies avec le ciel.
Suivre les courants de ce monde conduirait à l'asservissement et à la ruine : « ils sont aux embûches contre leur propre sang, ils se cachent pour guetter leurs propres âmes » (v. 18). Dans les tentations, Dieu n'abandonne jamais les siens, il ne cesse de les avertir : « Mon fils, si les pécheurs cherchent à te séduire, n'y acquiesce pas… mon fils, ne fais pas route avec eux, retient ton pied de leur sentier » (Prov. 1 : 10 ; 1 : 15). Le Seigneur est toujours là pour les secourir et les délivrer.
Parents chrétiens, prions beaucoup pour nos enfants, afin qu'ils soient gardés d'un mauvais chemin. Cherchons à leur procurer de bonnes compagnies (Eph. 6 : 4). Demandons l'aide de Dieu pour être fidèles dans notre vie familiale et professionnelle, ainsi que dans la gestion de nos biens matériels (v. 19).
5.1 : Première personnification de la sagesse
La sagesse s'adresse maintenant avec insistance à ceux qui sont loin de Dieu (« au dehors – v. 20) ; selon ce que révèlent divers passages du Nouveau Testament (Matt. 11 : 19 ; Luc 11 : 49), cette voix de la sagesse est celle du Fils de Dieu.
Christ est la « sagesse de Dieu » (1 Cor. 1 : 24) ; le message du livre des Proverbes veut nous amener à une relation vivante avec Dieu, et non à l'observation d'instructions et de commandements qui formeraient un code contraignant.
Le croyant est lié a une Personne, il est « en Christ » (2 Cor. 5 : 17) et c'est à Lui qu'il désire plaire.
5.2 : L'invitation pressante de la sagesse
La sagesse instruit ses « fils » afin de les faire croître (v. 5) mais elle incite également ceux qui sont dans le monde à devenir aussi des « fils » ; elle « crie » (v. 20), afin que tout le monde l'entende.
Avons-nous répondu à cette pressante invitation à venir à Jésus pour obtenir le « repos » et la « vie éternelle » (Matt. 11 : 28 ; Jean 3 : 16, 36) ? Le moyen par lequel Dieu nous donne la vie est indiqué au verset 23 : c'est l'Esprit et la Parole. Il faut être « né d'eau (figure de la Parole) et de l'Esprit » (Jean 3 : 5).
Aujourd'hui encore, Dieu nous dit : « Voici, c'est maintenant le temps agréable, voici, c'est maintenant le jour du salut » (2 Cor. 6 : 2).
5.3 : Où la sagesse se fait-elle entendre ?
Dieu veut que « tous les hommes soient sauvés » (1 Tim. 2 : 4). Les appels de sa grâce se font entendre en des lieux divers :
- dans les places (v. 20) : ces lieux publics nous font penser à l'activité de l'homme hors de son domicile, dans le domaine professionnel par exemple.
- à l'entrée des lieux bruyants (v. 21a) : ce sont des lieux de passage ou de loisirs, dans lesquels le monde s'étourdit.
- aux ouvertures des portes (v. 21b) : cet endroit où se tenaient les notables de la ville, rappelle la situation occupée par les personnes en vue dans la société.
- dans la ville (v. 21c) : l'agglomération urbaine évoque un ensemble social organisé.
Quelle que soit sa position dans ce monde, tout homme a besoin d'écouter la Parole que Dieu fait annoncer. Sachons discerner, au milieu du brouhaha de ce monde, le message de son amour.
Pour ceux qui l'acceptent, le message divin apporte le salut ; quant à ceux qui refusent de l'écouter (v. 24), ils se placent eux-mêmes sous la condamnation de Dieu (Act. 17 : 32-34 ; Jean 3 : 18).
6.1 : Les conséquences pour ceux qui refusent d'écouter
La voix qui aujourd'hui proclame la grâce de Dieu deviendra, pour ceux qui auront refusé de l'écouter, ironique et terrible (v. 26 ; Ps. 2 : 4 ; 37 : 19 ; 59 : 8). Des conséquences catastrophiques s'ensuivront ; le mépris et le rejet de la vérité entraîneront le jugement de Dieu. Il atteindra tous ceux qui auront haï la connaissance et refusé de choisir la crainte de l'Eternel (v. 29) : « Rassasiés de leurs propres conseils » (v. 31), ils moissonneront ce qu'ils auront semé (Es. 50 : 11 ; Gal. 6 : 8). Une « subite destruction » viendra sur eux (v. 27 ; 1 Thes. 5 : 3).
« Aujourd'hui si vous entendez sa voix, n'endurcissez pas vos coeurs » (Héb. 3 : 7-8). Quel sort terrible atteindra ceux qui auront refusé d'écouter cet avertissement du Saint Esprit !
6.2 : La paix et la sécurité pour celui qui écoute
Le chapitre se termine par une parole de grâce et d'encouragement : « celui qui m'écoute habitera en sécurité et sera tranquille, sans crainte du mal » (v. 33). Telle est la part heureuse de celui qui est revenu de son mauvais chemin, qu'il s'agisse d'un incrédule ou d'un croyant qui s'était éloigné du Seigneur.
Le chrétien reçoit par ce verset de précieuses promesses qui se réaliseront malgré les difficultés du chemin :
- il habitera en sécurité : il peut jouir constamment de la présence de Dieu, son « rocher d'habitation » (Ps. 71 : 3).
- il sera tranquille : il ne doit pas s'inquiéter pour son avenir car il est désormais entre les mains de Dieu (Job 34 : 29 ; Ps. 37 : 7 ; Es. 26 : 3).
- il sera sans crainte du mal : il peut compter sur la protection divine contre les attaques de Satan (Job 1 : 10).
Avons-nous tous entendu les appels de la sagesse ? Elle s'adresse à ceux de dedans (ses « fils »), comme à ceux du dehors. Elle stimule les premiers afin qu'ils soient attentifs à ses instructions et à ses avertissements ; elle presse les autres de venir se mettre à l'abri du jugement avant qu'il ne soit trop tard !
« La crainte de l'Eternel mène à la vie… ; c'est une « fontaine de vie », il y a en elle la « sécurité de la force » (Prov. 14 : 26-27 ; 19 : 23). Ceux qui l'ont « choisie » sont au bénéfice des précieuses promesses contenues dans ce premier chapitre des Proverbes (v. 9, 23, 33).