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Les deux natures du croyant


            « Jésus répondit (à Nicodème) : …Si quelqu'un n'est pas né d'eau et de l'Esprit, il ne peut pas entrer dans le royaume de Dieu. Ce qui est né de la chair est chair ; et ce qui est né de l'Esprit est esprit » (Jean 3 : 5-6).

            De nombreux chrétiens sont très perplexes de trouver en eux-mêmes une confusion très étrange entre le bien et le mal. Ils ressentent en fait une lutte entre leurs deux natures.
            Dans sa réponse à Nicodème, le Seigneur a insisté sur la nécessité d'être né de nouveau, et il a ajouté que « ce qui est né de la chair est chair ; et ce qui est né de l'Esprit est esprit ». Ces paroles présentent l'existence de deux natures, chacune étant caractérisée par son origine. Nous parlons à juste titre de la chair comme de la vieille nature, car, comme descendants d'Adam, c'est ce qui nous caractérise lors de notre naissance dans ce monde. L'Esprit caractérise la nouvelle nature (il n'est pas la nouvelle nature), et cette nature est nôtre lorsque, par la nouvelle naissance, nous sommes nés de l'Esprit. Lorsque vous êtes né de nouveau, cette nouvelle nature est placée en vous, transmise par le Saint Esprit, et l'un des premiers effets, c'est l'opposition inévitable entre cette nouvelle nature et l'ancienne.
            Au chapitre 7 de l'Epître aux Romains, l'apôtre Paul arrive à une conclusion très importante : « Je sais qu'en moi, c'est-à-dire en ma chair, il n'habite point de bien » (v. 18). Ainsi la chair, cette vieille nature reçue à notre naissance, est désespérément mauvaise, et Dieu permet parfois que nous avancions péniblement, en traversant d'amères expériences, afin que nous apprenions concrètement cette leçon. Cette chair peut être éduquée, christianisée, mais quoi que vous fassiez d'elle, c'est irrémédiable : en elle, « il n'habite point de bien ».
            Quel est le remède de Dieu ? C'est la croix où la vieille nature a été condamnée jusque dans ses racines. Que pouvons-nous en faire ? Nous pouvons accepter ce que Dieu en a fait, et la considérer dorénavant nous aussi comme étant condamnée. Paul dit aux Philippiens : « Nous… qui nous glorifions dans le Christ Jésus et qui n'avons pas confiance en la chair » (3 : 3). Lorsque nous n’avons plus confiance en la chair, celle-ci perd une grande partie de sa puissance sur nous, parce que nous avons détourné nos regards de nous-même pour les fixer sur un Libérateur, le Seigneur Jésus Christ habitant en nous par son Esprit. Le Saint Esprit habitant en nous est « la puissance » (Act. 1 : 8) qui, non seulement tient l'activité de la vieille nature en échec, mais stimule, développe et contrôle la nouvelle.

 

F. B. Hole - « LE SEIGNEUR EST PROCHE » (01/08/2018) –  www.labonnesemence.com