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LES MAINS DU SEIGNEUR JESUS (2)


Des mains compétentes
Des mains blessées
Des mains qui tiennent les sept étoiles
Des mains pleines de grâce

 

Des mains compétentes

            « Le Père aime le Fils et a tout mis entre ses mains » (Jean 3 : 35).
            « Jésus, sachant que le Père lui a tout remis entre les mains, qu'il est venu de Dieu et s'en va à Dieu, se lève du souper et met de côté ses vêtements » (Jean 13 : 3-4).

            Dans le texte précédent, nous avons considéré les mains fortes du Seigneur Jésus qui mettent en sécurité ses propres brebis pour le ciel. Pas une seule ne sera perdue. Les versets d'aujourd'hui présentent un thème un peu similaire : Dieu a tout mis entre les mains compétentes de Christ, le Père a tout remis entre les mains du Fils. Toute autorité Lui a été donnée dans le ciel et sur la terre, « anges, autorités et puissances lui étant soumis » (1 Pier. 3 : 22). Dans « la plénitude des temps », c'est-à-dire durant le règne millénaire de Christ, tout ce qui est dans le ciel et sur la terre sera placé sous sa direction (Eph. 1 : 10). Il est parfaitement compétent pour prendre en main l'administration du siècle à venir.
            Tout cela est en accord avec la prophétie d'Esaïe concernant le Messie : « le plaisir de l'Eternel prospérera en sa main » (Es. 53 : 10). La volonté et le plan de Dieu seront accomplis par les mains de Christ. Il est précieux de savoir que Celui qui a tout entre ses mains - même les choses magnifiques révélées dans la prophétie, le gouvernement du monde à venir (les choses du royaume céleste comme celles du royaume terrestre) - s'occupe également des moindres détails de notre vie.
            C'est ce que nous voyons dans la scène de la chambre haute, la nuit où le Seigneur Jésus a été trahi : tout ce qui concerne notre vie sur la terre est dans ses mains. Le Seigneur Jésus s'abaisse en effet pour laver avec ses mains les pieds des disciples : cette scène illustre son service actuel pour nous purifier de la souillure, alors que nous traversons ce monde mauvais ! Toutes nos allées et venues dans ce monde sont dans ses mains pleines de grâce, afin que nous puissions être purifiés et toujours maintenus en communion avec Dieu. S'il nous arrive de pécher et de perdre ainsi cette communion, Christ nous purifie et nous restaure par sa Parole. Chaque étape de notre parcours sur la terre est dans ses mains compétentes jusqu'à ce que nous atteignions notre but, le ciel.

 

Des mains blessées

            « Jésus vint et se tint au milieu d'eux (les disciples). Il leur dit : Paix à vous ! Ayant dit cela, il leur montra ses mains et son côté. Les disciples furent remplis de joie quand ils virent le Seigneur » (Jean 20 : 19-20).

            En lisant les récits de la résurrection du Seigneur Jésus dans les quatre évangiles, nous voyons que chacun d'eux présente certains détails et leur attribue une importance particulière, que les autres ne donnent pas. En Jean 20, ce sont les blessures du Seigneur qui sont particulièrement présentées, blessures que Thomas est invité à toucher à cause de son incrédulité.
            Thomas était absent lors de la première apparition du Seigneur au milieu des disciples (v. 24). En cela, il est une image frappante du peuple juif dans son incrédulité actuelle. Mais ensuite nous lisons que, huit jours après, le Seigneur apparaît de nouveau aux disciples ; cette fois-ci, Thomas est là avec eux (v. 26). Il voit les blessures du Seigneur ; alors il croit qu'il est ressuscité d'entre les morts et il s'exclame : « Mon Seigneur et mon Dieu ! » (v. 28). Il reconnaît que Jésus est vraiment l’Eternel, de la même façon que le résidu (ou: reste fidèle) du peuple juif futur reconnaîtra en Jésus son Seigneur et son Dieu, comme l'annonce la prophétie de Zacharie. L’Eternel dira : « C'est ici mon peuple; et lui (le reste), dira : L’Eternel est mon Dieu » (Zach. 13 : 9). Cette confession est des plus remarquables si on la compare à celle de Thomas dans l’évangile de Jean.
            Oui, le Seigneur Jésus avait les mains blessées - et elles le sont encore ! Thomas a dit avec incrédulité : « A moins que je ne voie dans ses mains la marque des clous… je ne le croirai pas » (v. 25). Les clous ne sont pas mentionnés dans les autres évangiles ; toutefois, il y est fait allusion en Actes 2 : 23 et en Colossiens 2 : 14.
            On raconte l'histoire d'une dame âgée qui était sur son lit de mort à l'hôpital. Un prêtre entra dans sa chambre pour absoudre ses péchés. Elle lui dit : Attendez, montrez-moi vos mains. Après les avoir examinées, elle lui dit : Vous pouvez quitter ma chambre. Je n'ai pas besoin de vous, mon Pasteur a des blessures dans ses mains.


Des mains qui tiennent les sept étoiles

            « Il avait dans sa main droite sept étoiles… Les sept étoiles sont les anges des sept assemblées » (Apoc. 1 : 16, 20).

            L'Apocalypse est un livre de symboles, mais cela ne devrait pas nous décourager de le lire ; en fait, il nous est dit que ceux qui lisent, qui écoutent, et qui gardent les choses qui y sont écrites sont bienheureux (1 : 3). Or, si nous sommes exhortés à lire ce livre, c'est que son contenu nous est accessible. Le Seigneur Jésus s'est révélé à l'apôtre Jean sous une forme mystérieuse, d'une manière telle que Jean ne l'avait jamais vu auparavant. Christ lui est apparu dans une condition glorieuse, dans les vêtements d'un sacrificateur et d'un juge, qui prend connaissance de l’état des assemblées d'Asie.
            Beaucoup de caractères de Christ sont présentés dans ce premier chapitre, mais dans le cadre de notre méditation sur les mains du Seigneur Jésus, nous remarquons qu'il avait sept étoiles dans sa main droite. L'interprétation est donnée dans le chapitre lui-même : « les sept étoiles sont les anges des sept assemblées ». Les anges (ou messagers, c'est le même mot dans le texte original) reçoivent le message de Christ en tant que représentants de leur assemblée locale. Chacun d'eux représente l'élément responsable au sein de l'assemblée. Dans l'Eglise à ses débuts, il y avait plusieurs anciens ou surveillants dans chaque assemblée (Phil. 1 : 1). Ils n'étaient pas ordonnés officiellement - sauf parfois par un apôtre ou son représentant (Act. 14 : 23 ; Tite 1 : 5) -, mais ils étaient établis par le Saint Esprit (Act. 20 : 28; 1 Thes. 5 : 12).
            Nous voyons que les anges sont dans la main de Christ. Il est Celui qui confie les missions ; c'est Lui, et non pas l'homme, qui envoie et qui dirige leurs mouvements. La main droite est l'image de la direction et de la puissance ; les anges sont donc sous l'autorité de Christ. Les croyants qui servent le Seigneur peuvent compter sur ses directions et sur son soutien dans leurs travaux. N'oublions jamais que c'est le Seigneur Jésus qui est en charge des assemblées, et que ceux qui travaillent pour Lui sont directement responsables devant Lui, et non pas vis-à-vis de quelque organisation terrestre.


Des mains pleines de grâce

            « Lorsque je le vis, je tombai à ses pieds comme mort. Il mit alors sa main droite sur moi et dit : Ne crains pas ; moi, je suis le premier et le dernier, et le vivant; et j'ai été mort, et voici je suis vivant aux siècles des siècles » (Apoc. 1 : 17-18).

            Dans son évangile, l'apôtre Jean se nomme lui-même, à plusieurs reprises, « le disciple que Jésus aimait » (13 : 23 ; 19 : 26 ; 20 : 2 ; 21 : 7, 20). Ce n'était pas une vaine vantardise de sa part, comme si le Seigneur l'aimait plus que les autres disciples. Non, Jean exprime plutôt le sentiment qu'il a de la grâce de Dieu à son égard : J'en suis totalement indigne, et pourtant le Seigneur Jésus m'aime ! - Quelqu'un a dit : N'essayez pas d'aimer le Seigneur plus que vous ne le faites, mais pensez souvent à son amour pour vous ! - Jean savait ce que c'était que de se reposer dans l'amour et la grâce du Seigneur. Il est vrai aussi que ce disciple avait une relation spéciale avec le Seigneur : nous le voyons ainsi se pencher sur la poitrine de Jésus dans la chambre haute (Jean 13 : 25).
            A la lumière de ce qui précède, imaginez la consternation de Jean, sa crainte respectueuse, et sa peur quand il a vu le Seigneur Jésus dans la scène rapportée dans ce premier chapitre de l'Apocalypse ! Il a vu « quelqu'un de semblable au Fils de l'homme » (v. 13) ; il ressemblait au Seigneur Jésus qu'il avait connu sur la terre, mais Il était toutefois très différent. La réaction de Jean n'a pas été différente de celle d'Esaïe, d’Ezéchiel ou de Daniel quand ils ont eu des visions concernant l’Eternel. Jean est tombé à ses pieds comme mort, car il n'avait plus de force en présence d'une telle puissance et d'une telle majesté.
            Mais aussitôt, le Seigneur Jésus a mis sa main droite sur lui. Ainsi, la grâce de Christ, dont Jean avait fait lui-même l'expérience de nombreuses fois sur la terre, lui était maintenant manifestée par son Seigneur glorifié ! Il y avait eu de nombreuses occasions où la main tendue du Seigneur Jésus avait apporté la délivrance, la guérison ou la bénédiction à ceux qui étaient dans le besoin. Et maintenant Jean faisait l'expérience de la même compassion venant de la main droite de Celui qui est « le premier et le dernier », le Vainqueur de la mort !

 

 B. Reynolds - « LE SEIGNEUR EST PROCHE » (04, 11, 18, 25/01/2018) –  www.labonnesemence.com