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La dernière traversée

 

Extrait d'une ancienne publication évangélique.


            Une vieille femme, toute courbée, toute ridée, s'appuyant sur une canne, et tenant de l'autre main un lourd panier, cherche à traverser la rue que sillonnent des autos et des camions en tous sens. Elle quitte le trottoir pour y remonter aussitôt ; à cet endroit, il n'y a pas d'agent pour arrêter les voitures, et les passants ont assez à s'occuper d'eux-mêmes pour ne pas se faire écraser dans ce Paris fiévreux.
            Je l'ai cependant vue, cette pauvre vieille, qui n'ose pas se risquer sur la chaussée ; sa vue n'est pas bonne et elle chemine difficilement.
            - Voulez-vous, Madame, que je vous aide à traverser ?
            - Volontiers, Monsieur, j'ai peur de toutes ces autos !
            - Donnez-moi le bras, Madame, et ne vous pressez pas ; vous ne risquez rien à mon côté.

            Elle me remercie avec effusion, et je lui remets un traité, en lui disant : « Prenez ceci, Madame, en souvenir de celui qui vous a aidé à traverser cette rue ; cela vous aidera aussi à faire la dernière traversée d'ici-bas, celle de la mort ; il y est parlé de l'Ami qui, seul, pourra vous donner la main et vous introduire dans la maison du Père.
            - Merci, Monsieur ; en rentrant chez moi, je mettrai mes lunettes et je le lirai.

            Ami lecteur, de temps en temps, à Paris, les voitures s'arrêtent et les passants se découvrent ; c'est un corbillard qui passe ; il conduit au cimetière celui ou celle que Dieu vient de rappeler à Lui. Un jour viendra où vous ferez la traversée de cette terre pour l'au-delà. Vos parents, vos amis accompagneront votre corps jusqu'à la tombe, où ils laisseront votre dépouille mortelle. Mais votre âme, l'âme qui animait ce corps, comparaîtra devant Dieu, car « après la mort », suit « le jugement » (Héb. 9 : 27).
            La Parole de Dieu n'a dit nulle part qu'après la mort il y aurait une autre épreuve pour permettre aux hommes de se repentir. Elle dit que « de toute parole vaine qu'ils auront dite, les hommes rendront compte au jour du jugement » (Matt. 12 : 36). Elle donne la grande base du jugement : « Celui qui croit en lui (Jésus) n'est pas jugé, mais celui qui ne croit pas est déjà jugé, parce qu'il n'a pas cru au nom du Fils unique de Dieu » (Jean 3 : 18).
            Rejeter Jésus, le Fils unique de Dieu, c'est rejeter Dieu manifesté en chair.
            Ami lecteur, il vous sera redemandé en ce jour-là, quel cas vous avez fait de Jésus, « car aussi il n'y a pas sous le ciel d'autre nom qui soit donné parmi les hommes, par lequel il nous faut être sauvés » (Act. 4 : 12).
            Oh ! pendant qu'il en est encore temps, repentez-vous d'avoir négligé le grand salut que Dieu vous offrait en la personne de son Fils. La terre est la salle d'attente où Jésus s'offre d'être votre avocat et de plaider votre cause devant Dieu : sans Lui votre cause est perdue, votre âme est perdue. Venez aujourd'hui, avant qu'il ne soit trop tard.

                        Dis à Jésus :
                        
Prends ma main dans la Tienne,
                        
Et qu'en tout lieu
                        
Ta grâce me soutienne
                        
Seigneur, mon Dieu.

            Et en traversant la vallée de l'ombre de la mort, vous pourrez dire : « Même quand je marcherais par la vallée de l'ombre de la mort, je ne craindrai aucun mal ; car tu es avec moi : ta houlette et ton bâton, ce sont eux qui me consolent » (Ps. 23 : 4).

 

            « MOI (DIT JESUS), JE SUIS LA RESURRECTION ET LA VIE : CELUI QUI CROIT EN MOI, MEME S'IL MEURT, VIVRA ; ET QUICONQUE VIT ET CROIT EN MOI, NE MOURRA PAS, A JAMAIS » (Jean 11 : 25).