QUELQUES TÉMOIGNAGES RENDUS AU SEIGNEUR JÉSUS
dans l'évangile selon Jean
Les 4 témoignages du chapitre 5 de l'évangile de Jean
Les obstacles à la foi
Le témoignage du Seigneur lui-même (Jean 8 : 14-18)
Le témoignage du Saint Esprit (Jean 15 : 26)
Le témoignage des apôtres (Jean 15 : 27)
L'évangile de Jean est celui qui parle le plus de « croire », non seulement pour être sauvé mais aussi pour connaître toujours mieux le Seigneur Jésus lui-même. Il est le centre de notre foi et le trésor de notre coeur. Sachons le contempler comme Homme marchant sur la terre, en butte à l'opposition et au mépris. Avec quelle douceur il prenait cependant le temps de répondre aux questions qui agitaient des âmes, d'ôter les doutes qui troublaient les coeurs !
- le témoignage de Jean le Baptiseur (Jean 5 : 33)
Jean le Baptiseur avait été annoncé dans les prophéties (Esaïe, Malachie). Il est désigné comme « le plus grand » des prophètes par le Seigneur (Matt. 11 : 11), car Jean le précédait immédiatement et avait « ouvert la porte » au Messie, en particulier au moment du baptême (Luc 3 : 21-22). Il avait commencé par témoigner que le Seigneur était « l'Agneau de Dieu » ; alors plusieurs d'entre eux s'étaient repentis de leurs péchés. Mais lorsque le prophète leur avait parlé du Messie, ils ne l'avaient plus écouté. Jean a donc partagé son opprobre avant que le Seigneur soit manifesté. Mais le peuple ne pouvait pas contester le témoignage de Jean.
- le témoignage des oeuvres du Seigneur (Jean 5 : 36)
Le Seigneur connaît nos coeurs hésitants, notre esprit limité devant le mystère de sa Personne. Alors, pour montrer qu'il est le Fils de Dieu, il commence par montrer ses oeuvres de bonté envers les malheureux : femmes, enfants, malades… Le prophète Esaïe avait annoncé, par exemple : « le boiteux sautera comme le cerf, et la langue du muet chantera de joie » (Es. 35 : 6). Et le Seigneur dit : si vous ne croyez pas à cause de moi, croyez à cause de mes oeuvres, en voyant les résultats produits (Jean 10 : 38). Il est prêt alors à encourager la plus faible foi naissante et à se révéler lui-même. Aujourd'hui aussi des vies entièrement transformées par sa puissance sont un témoignage à sa Personne.
- le témoignage du Père (Jean 5 : 37)
Le Seigneur a été « introduit » par le Père. Il lui a « ouvert la porte » (Jean 10 : 3), au début de son chemin, en se manifestant au baptême de Jean : « Celui-ci est mon fils bien-aimé, en qui j'ai trouvé mon plaisir » (Matt. 3 : 17). Et ceux qui avaient un coeur incliné vers Dieu ont reconnu le Seigneur.
- le témoignage des Ecritures (Jean 5 : 39)
Les prophéties, plus encore les images de l'Ancien Testament, rendent témoignage au Seigneur avec une très grande force. Sondons la Parole ! Considérons les types du Seigneur tels que ceux de Joseph, ou d'Isaac prêt à être offert en sacrifice. Remarquons, en Gen. 22, le bélier tout préparé, la victime pourvue par la grâce de Dieu et offerte en substitution. Notons qu'Abraham a reçu, en figure, son fils par la résurrection (Héb. 11 : 18-19). Relevons enfin dans ce chapitre la première mention de Rebecca qui devait être l'épouse d'Isaac. Tout parle du sacrifice du Seigneur, de sa résurrection et de l'Epouse qu'il s'est acquise. Lisons encore le discours d'Etienne en Act. 7 : il montre que, dans l'Ancien Testament, tout parlait déjà du Seigneur.
A la fin du chapitre 5 de l'évangile de Jean, le Seigneur montre ce qui empêche de recevoir ces témoignages.
Premièrement, il dénonce la propre volonté qui trouve toujours des arguments pour s'opposer : « vous ne voulez pas venir à moi » (5 : 40). Sommes-nous ouverts aux témoignages rendus au Seigneur ou sommes-nous retenus par des a priori ? Prenons garde à nos motifs et soyons droits devant Dieu quant à ce que nous recherchons vraiment.
Deuxièmement, il faut un coeur tourné vers Dieu pour recevoir le témoignage du Seigneur. Or il doit dire : « vous n'avez pas l'amour de Dieu en vous » (5 : 42). De même la haine et la colère des accusateurs d'Etienne faisaient complètement opposition au témoignage qu'ils entendaient.
Troisièmement, le Seigneur souligne : vous « ne cherchez pas la gloire qui vient de Dieu seul » (5 : 44). Renonçons aux calculs humains, à tout ce qui empêche de suivre le Seigneur, et ayons un coeur brisé, qui cherche uniquement la vérité qui vient de Dieu
Aucun homme ne peut rendre témoignage de lui-même. Mais le Seigneur, lui, avait le droit de le faire parce qu'il était venu de Dieu et parce qu'il est le Fils de Dieu. Seul un étranger venant d'un pays inconnu de nous pourra nous décrire sa patrie : ainsi, seul Celui qui est du ciel pouvait témoigner du ciel et des choses célestes (Jean 3 : 13).
Le Seigneur rappelle que le Père rend aussi témoignage de lui. Les Juifs n'auraient-ils pas dû reconnaître ce témoignage rendu par deux Personnes ? (Jean 3 : 17).
Le Saint Esprit est un esprit de conviction. Il rend témoignage à un Christ glorifié. Le début du livre des Actes montre la puissance qui s'est répandue sur les chrétiens. Personne ne peut nier ce que l'Esprit Saint a produit au commencement de l'Eglise. Son témoignage amène à lever les yeux vers le ciel pour y voir Christ glorifié à la droite de Dieu.
Aujourd'hui encore, le Saint Esprit est là pour convaincre et rendre ce témoignage. Il agit d'une manière particulière pendant les réunions.
Au début du christianisme, les apôtres étaient là comme des témoins de la vie, de la mort et de la résurrection du Seigneur.
C'est aujourd'hui notre part de rendre témoignage à un Christ vivant, et de dire avec l'Esprit : « Amen ; viens, Seigneur Jésus ! » (Apoc. 22 : 20).
H. L - 29. 10. 06