Un homme de Cyrène contraint à porter la croix de Jésus
Jésus condamné à être crucifié
Jésus, objet de la cruelle moquerie des soldats romains, est conduit à Golgotha
Simon le Cyrénéen, un étranger, contraint à porter la croix de Jésus
Une occasion donnée à Simon de connaître le Sauveur
Prendre sa croix chaque jour et suivre Jésus
Les paroles de Jésus à ceux qui menaient deuil sur Lui
Simon était le père d’Alexandre et de Rufus
« Les soldats du gouverneur (Pilate) prirent avec eux Jésus dans le prétoire et assemblèrent contre lui toute la cohorte. Ils lui ôtèrent ses vêtements et lui mirent un manteau écarlate ; puis ils lui tressèrent une couronne d’épines, la mirent sur sa tête, ainsi qu’un roseau dans sa main droite. Ils fléchissaient les genoux devant lui et se moquaient de lui en disant : Salut, roi des Juifs ! Ayant craché sur lui, ils prirent le roseau et lui en frappaient la tête. Après s’être moqués de lui, ils lui ôtèrent le manteau, lui remirent ses vêtements et l’emmenèrent pour le crucifier. Comme ils sortaient, ils rencontrèrent un homme de Cyrène, nommé Simon, qu’ils contraignirent à porter sa croix. Arrivés au lieu appelé Golgotha, ce qui signifie lieu du Crâne, ils lui donnèrent à boire du vinaigre mêlé de fiel ... » (Matt. 27 : 27-34).
« Ils l’emmènent dehors pour le crucifier (Jésus). Ils contraignent un certain Simon, Cyrénéen, père d’Alexandre et de Rufus, qui passait par là, venant des champs, à porter sa croix » (Marc 15 : 20-21).
« Comme ils l’emmenaient (Jésus), ils prirent un certain Simon, Cyrénéen, qui venait des champs, et le chargèrent de la croix, pour la porter derrière Jésus. Il était suivi par une grande multitude de gens du peuple, et de femmes qui se frappaient la poitrine et menaient deuil sur lui. Mais Jésus se tourna vers elles et dit : Filles de Jérusalem, ne pleurez pas sur moi ; mais pleurez sur vous-mêmes et sur vos enfants ; car voici, des jours viennent où l’on dira : Bienheureuses les stériles, bienheureux les ventres qui n’ont pas enfanté, et les seins qui n’ont pas nourri. Alors ils se mettront à dire aux montagnes : Tombez sur nous ; et aux coteaux : Cachez-nous ; car s’ils font cela au bois vert, qu’arrivera-t-il au bois sec ? » (Luc 23 : 26-31).
« Portant lui-même la croix, il (Jésus) sortit et alla au lieu dit le Crâne, appelé en hébreu Golgotha, où ils le crucifièrent, et avec lui deux autres, un de chaque côté, et Jésus au milieu. Pilate fit aussi un écriteau qu’il plaça sur la croix, avec cette inscription : Jésus le Nazaréen, le roi des Juifs » (Jean 19 : 17-19).
Jésus condamné à être crucifié
Les chefs religieux juifs avaient déjà injustement condamné Jésus à mort, après un simulacre de jugement. Mais seule l’autorité romaine pouvait les autoriser à le faire mourir. C’était intolérable pour leur orgueil prétentieux. Ils avaient osé dire à Jésus : « Jamais nous n’avons été esclaves de personne » (Jean 8 : 33). Mais, en réalité, ils étaient les « esclaves du péché » (v. 34) et Dieu avait permis qu’ils soient désormais sous la domination d’une nation gentile, celle des Romains. Avant de pouvoir crucifier Jésus, ils devaient donc obtenir l’assentiment des « occupants ».
Devant le gouverneur assis sur le tribunal, les Juifs chargent habilement Jésus de crimes imaginaires, à caractère politique, contre les Romains. Ils cherchent à provoquer une réaction violente contre le Seigneur. Ils savaient que les occupants se montraient attentifs à s’opposer à tout ce qui était susceptible de troubler la « pax romana ». Mais Pilate, de son côté, n’ignorait pas qu’ils avaient livré Jésus par jalousie (Matt. 27 : 18). Ces hommes réclament à grands cris la libération d’un meurtrier, Barabbas, qui avait troublé l’ordre public, et ils veulent obtenir en revanche la crucifixion de Jésus (v. 22-23 ; Luc 23 : 18-19).
Devant leur haine féroce, Pilate se lave publiquement les mains. Il se déclare innocent du sang de ce juste. Cependant, la foule n’hésite pas à dire : « Que son sang soit sur nous et sur nos enfants ! » (Matt. 27 : 25). Le gouverneur redoute une émeute et cherche à satisfaire cette foule de Juifs en délire. Il finit par céder à leurs désirs : Barabbas est relâché et il fait fouetter Jésus sans raison (v. 26 ; Es. 50 : 6 ; Ps. 129 : 3). Déjà, en montant à Jérusalem, Jésus avait annoncé aux disciples que les principaux sacrificateurs et les scribes le livreraient aux nations (Mat. 20 : 17-19).
Jésus, objet de la cruelle moquerie des soldats romains, est conduit à Golgotha
Toute la cohorte des soldats romains - environ 600 hommes - prend plaisir ici à faire souffrir ce prisonnier estimé sans défense. Ils se moquent de Lui, lui ôtent ses vêtements et le revêtent, par dérision, d’un manteau d’écarlate. Puis ils mettent sur sa tête une couronne d’épines et font semblant de s’agenouiller devant Lui. Ils Lui crachent au visage et Lui arrachent le poil de sa barbe. Sa tête est frappée avec un roseau et ils Lui donnent des soufflets.
Ces mêmes soldats font sortir Jésus de la ville de Jérusalem où Il aurait dû être accueilli comme le roi promis. Mais, rejeté comme un imposteur, Il est conduit, chargé de sa croix, au lieu du supplice. Le long de son chemin douloureux, la « tradition orale » a retenu plusieurs « stations ». On a prétendu que Jésus était tombé à trois reprises et affirmé qu’il avait rencontré sa mère, Marie, ainsi qu’une autre femme, Véronique, qui aurait essuyé son visage. La Bible n’en dit pas un mot. En revanche, elle met à plusieurs reprises le lecteur en garde de ne rien « retrancher » de l’Ecriture, et de n’y « ajouter » quoi que ce soit. Ecoutons ce qu’elle dit ; c’est la seule « pierre de touche » qui vaille, car d’origine divine (2 Tim. 3 : 16).
Simon le Cyrénéen, un étranger, contraint à porter la croix de Jésus
La Parole de Dieu dit : « Comme ils sortaient, ils rencontrèrent un homme de Cyrène, nommé Simon, qu’ils contraignirent à porter sa croix » (Matt. 27 : 32). C’était le père d’Alexandre et de Rufus ; il « passait par là, venant des champs » (Marc 15 : 21). Cet étranger était originaire d’une colonie grecque, en Cyrénaïque, faisant partie de la Libye actuelle. L’Evangile de Luc confirme que les soldats ont obligé cet homme à porter la croix « derrière Jésus » (Luc 23 : 26). Une façon sans doute pour les Romains de montrer publiquement que tous devaient se soumettre à leurs décisions arbitraires !
En croisant cette étrange procession, Simon ne se sentait probablement pas du tout concerné. Toutefois, Dieu a permis qu’il soit là à ce moment précis et que ces soldats qui entouraient Jésus le choisissent pour cette « corvée » pour le moins surprenante. Or après cette obligation insolite, toute la vie de Simon pouvait changer de sens.
Le Seigneur dirige nos circonstances d’une manière parfois surprenante. Ce fut le cas pour Ruth. Etant dans le besoin, elle était sortie pour glaner avec l’assentiment de sa belle-mère. Elle entre fortuitement dans le champ de Boaz, et ainsi elle va entrer dans la lignée du Messie (Ruth 2 : 2-3). Peut-être sommes-nous restés longtemps, volontairement ou non, éloignés de Dieu. Cependant, brusquement, Il permet que nous entrions en contact avec Lui, d’une façon qui peut se révéler, comme ici, très intime.
Une occasion donnée à Simon de connaître le Sauveur
Cet étranger a pu d’abord estimer très désagréable, et même révoltant, le choix dont il venait d’être l’objet. Du fait de son origine étrangère, il a pu craindre que sa vie même soit menacée (Ps. 94 : 6). En réalité, Dieu lui accordait cette occasion personnelle, unique, de porter la croix de Christ, après Lui. Il avait dû d’abord s’y soumettre par contrainte, mais il a été ainsi particulièrement bien placé pour entendre - et espérons-nous, recevoir - le dernier message public de la grâce de Dieu avant que ce triste cortège parvienne à Golgotha. Il entendra aussi annoncer par Jésus le terrible jugement tout proche, consécutif à la crucifixion de Jésus. Il a pu apprendre ainsi que le temps était court pour se repentir !
Rebelles, les humains s’étaient détournés d’un Dieu saint ; ils ne Le connaissaient pas non plus comme le Dieu d’amour. Jésus était venu Le révéler. Il allait, quelques instants plus tard, offrir sa vie en rançon pour sauver ces hommes perdus s’ils se repentaient.
Qu’en a-t-il été ensuite de Simon de Cyrène ? Jusqu’ici, comme autrefois chacun de nous qui faisons partie des nations, il était « sans Christ, privé de tout droit de cité en Israël et étranger aux alliances de la promesse, n’ayant pas d’espérance, et étant sans Dieu dans le monde » (Eph. 2 : 12). Or une occasion unique est offerte à Simon de répondre à un appel divin personnel. Il pouvait s’approcher grâce au sang précieux que Christ allait verser à la croix (Eph. 2 : 13). Ainsi, durant tout son ministère ici-bas - même aux approches de sa mort -, le cœur du Sauveur a toujours été ému de compassion envers sa créature. Il a « travaillé » sans relâche, comme le Père, à arracher des hommes à l’esclavage de Satan qui, cherche, lui, à les entraîner à sa suite vers la mort éternelle (Jean 5 : 17).
Prendre sa croix chaque jour et suivre Jésus
Chacun de nous est personnellement invité à tirer leçon de cette scène. Une grâce merveilleuse a donné à Simon le Cyrénéen l’occasion de marcher à la suite du Sauveur en portant un moment sa croix. Comme à cet homme, un message solennel m’est adressé : c'est pour me sauver que Jésus est mort sur la croix. Refuser d’accepter le salut, ce serait me ranger dans les rangs des ennemis du Crucifié !
Mais si nous nous laissons toucher par la grâce de Jésus « portant sa croix » (Jean 19. 17), Il nous accordera de la porter « après lui », chaque jour, en Le suivant (Luc 9 : 23-24). Cette « croix » n’est pas le « fardeau » de nos souffrances ou celui de nos péchés, mais cette condamnation que nous portons sur nous-mêmes. Elle est en association avec Christ, « mort une fois pour toutes au péché ; mais en ce qu’il vit, il vit à Dieu » (Rom. 6 : 10-11). Croyant au Christ, nous sommes associés à Lui dans sa mort, pour l'être aussi dans sa vie. L'apôtre Paul pouvait dire : « Je ne vis plus, moi, mais Christ vit en moi » (Gal. 2 : 20). Nous devons le comprendre et l’accepter, afin de le réaliser avec le secours du Saint Esprit, dans un esprit de prière et de confiance.
La croix de Christ nous sépare du péché et également de la Loi qui nous condamnait (Gal. 3 : 13) ; elle nous sépare aussi du monde (Gal. 6 : 14). Elle marque de façon solennelle la frontière entre la mort et la vie. En même temps, elle fait de nous des « témoins » vis-à-vis de ceux qui sont encore dans leurs péchés.
Les paroles de Jésus à ceux qui menaient deuil sur Lui
Le long de ce terrible parcours (Luc 12 : 50), Jésus était suivi par une grande multitude de gens du peuple, et de femmes qui se frappaient la poitrine et menaient deuil sur Lui (Luc 23 : 27). Le Seigneur s’adresse tout particulièrement à celles-ci. Il n’était pas indifférent à leurs marques de sympathie, mais Il les invitait à regarder plutôt à elles-mêmes et à leurs enfants, tant qu’il en était temps encore ! Il confirmait que le jugement allait fondre sur Jérusalem. Durant ces jours d’angoisse à venir, les femmes qui n’auront pas eu d’enfants seront estimées bienheureuses ! Les hommes et les femmes chercheront alors en vain un abri contre le jugement de Dieu (v. 31). Ce ne sera qu’un avant-goût, car « au temps de la « fin », il y aura une grande détresse pour les hommes à l’heure du dernier jugement divin inéluctable (Osée 10 : 8 ; Apoc. 6 : 16).
Le Seigneur souligne la différence entre le « bois vert » et le « bois sec » :
- le premier est une image de Jésus lui-même : Il est plein de vigueur pour Dieu, un Germe, porteur de Vie divine (Ps. 52 : 8 ; Jér. 11 : 16), Lui que les hommes ont fait souffrir et ont mis à mort ;
- le « bois sec » est une figure du peuple juif - sans vie et sans fruit pour Dieu, comme l’était le figuier stérile et sec (Matt. 21 : 19). Le jugement de Dieu contre ce peuple coupable de la mort de son Fils, le pire crime possible, sera inexorable (Es. 40 : 2) !
Simon était le père d’Alexandre et de Rufus
On peut espérer que si Dieu, dans sa Parole, a jugé bon de préciser que Simon de Cyrène était le père d’Alexandre et de Rufus, c’est que ses fils étaient connus comme faisant partie des croyants à Jérusalem au moment où, à son tour, Marc est conduit par l’Esprit, à écrire son évangile.
Si l’épreuve traversée par Simon a eu des conséquences précieuses pour son âme et celle de ses deux fils, la scène que nous venons d’évoquer illustre ce que Dieu, dans sa miséricorde, se plaît à produire. Il veut que, fort éloignés de Lui du fait du péché, nous puissions toutefois recevoir la vie éternelle - un des glorieux résultats de l’œuvre de la croix.
Nombreux sont ceux qui, ayant lu ces lignes, peuvent rendre témoignage de circonstances similaires, permises par Dieu afin qu’ils soient sauvés, à sa gloire ! De Lui viennent les maux et les biens, nous dit l’Ecriture (Lam. 3 : 3), mais toujours avec le même dessein d’amour : nous faire « du bien à la fin » (Deut. 8 : 15-16). Le bien suprême pour le pécheur, c’est de se convertir et de recevoir la vie éternelle.
Ph. L. - Le 28/10/15
Aujourd’hui Jésus t’appelle. Sa grâce est un libre don ;
Il jugera le rebelle qui refuse son pardon.
Jusqu’à la croix du Calvaire Il est venu te chercher ;
Il endura la colère pour expier le péché.
Reviens au Dieu qui pardonne, tu trouveras le bonheur.
Dieu ne repousse personne ! N’est-il pas le Dieu Sauveur ?
Cette voix se fait pressante : crois en Jésus aujourd’hui !
Que ton âme, confiante, se repose en paix sur Lui !
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C’est encore temps ! A la vie éternelle,
En cet instant le Fils de Dieu t’appelle.
C’est Jésus ! réponds-Lui !
Oh ! viens, entre aujourd’hui !
Ne tarde pas à répondre à sa grâce,
Il reste encore aujourd'hui de la place.
Maintenant, viens à Lui !
Oh ! viens, entre aujourd’hui !