Séparés du monde pour Christ
« Ils ne sont pas du monde, comme moi je ne suis pas du monde » (Jean 17 : 16).
Le Seigneur désire que le cœur des siens soit un cœur entièrement pour Lui, ce qui ne les dispense pas de leurs activités ordinaires dans ce monde. Mais la question est celle-ci : Ces occupations accaparent-elles nos cœurs en devenant le but de notre vie ? Ou bien, alors que nous vaquons à nos occupations, notre cœur est-il toujours libre pour Christ ? Le désir de réussir dans la vie remplit-il nos pensées ? Ou bien, en nous proposant « ce qui est honnête devant tous les hommes » (Rom. 12 : 17), vivons-nous vraiment parmi eux et devant eux comme ceux qui ne sont pas à eux-mêmes, mais qui ont « été achetés à prix » (1 Cor. 6 : 19-20) ? Vivons-nous comme ceux qui, touchés par l’amour du Christ, « ne vivent plus pour eux-mêmes, mais pour celui qui pour eux est mort et a été ressuscité » (2 Cor. 5 : 15) ?
Peu de croyants, bien sûr, sont appelés à prêcher Christ devant les foules, mais tous sont appelés à vivre Christ. Et vivre Christ implique de prendre la place qui était la sienne en relation avec ce monde. Jésus a dit : « Ils ne sont pas du monde, comme moi je ne suis pas du monde ». Il est facile de commencer par imaginer telle ou telle situation pour se demander ensuite où peut bien passer la ligne de démarcation. Un cœur en communion avec Christ ne saura peut-être pas énoncer des principes, mais il discernera assez facilement ce qui plaît au Seigneur et ce qui, au contraire, attristerait son Esprit. En fait, seuls les croyants qui souhaitent se mêler au monde éprouveront quelque difficulté à ce sujet. Le monde discerne assez rapidement, chez un chrétien, ce qui est cohérent et ce qui ne l’est pas ; il apprécie bien vite le peu de valeur du témoignage rendu par un croyant mondain.
Si le cœur est vraiment sincère pour Christ et s'il Lui est fidèle, il lui rendra témoignage et se séparera naturellement du monde qui ne Le connaît pas. Les objectifs de ce monde et la poursuite des richesses apparaîtront sans valeur à celui dont les affections sont dirigées en haut.
T.B. Baines – « Le Seigneur est proche » (13-09-2013)