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Du fruit pour la gloire de Dieu

 
 Les attaques sournoises de l’Ennemi
 Les « petits renards », image de beaucoup de choses nocives pour nos âmes
 Demeurer en Christ pour porter du fruit
 

            « En ceci mon Père est glorifié, que vous portiez beaucoup de fruit ; et vous serez mes disciples. Comme le Père m’a aimé, moi aussi je vous ai aimés ; demeurez dans mon amour. Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, comme moi j’ai gardé les commandements de mon Père et je demeure dans son amour » (Jean 15 : 8-10).
            « Prenez-nous les renards, les petits renards qui ravagent les vignes, car nos vignes sont en fleur » (Cant. 2 : 15).

            Portons-nous chacun le fruit que notre Dieu est en droit d’attendre de ses rachetés ? Cette question, déjà souvent abordée, revêt une acuité nouvelle. Il faut confesser que notre chair est toujours aussi active, prête à répondre aux sollicitations habiles du chef de ce monde - Satan. L’attachement à Christ, chez la plupart d’entre nous, n’a-t-il pas fortement décru ? Notre tiédeur est comparable à celle de l’assemblée à Laodicée (Apoc. 3 : 14), si même il y a peut-être beaucoup de prétention cachée.

 
Les attaques sournoises de l’Ennemi

            Satan met à notre portée, en se servant en particulier de « médias » de plus en plus sophistiqués, des moyens très efficaces pour satisfaire nos convoitises. Son carquois est bien rempli et il excelle à se servir, à la moindre occasion, de la flèche appropriée. Depuis la chute de l’homme, il a acquis au fil des âges une connaissance redoutable des « tendances » cachées dans chacun de nos cœurs ; il suffit de descendre dans notre être intérieur pour saisir avec humiliation tout le monde d’iniquité qui s’y trouve (Matt. 15 : 19). Nous craignons, chers amis croyants, que nous ayons tous fait à plusieurs reprises de très humiliantes expériences à cet égard.
            L’apôtre Pierre nous dit : « Votre adversaire, le diable, comme un lion rugissant, rôde autour de vous, cherchant qui dévorer » (1 Pier. 5 : 8). Ce destructeur, le « père du mensonge » (Jean 8 : 44), est toujours prêt à darder ses flèches enflammées, dès qu’il aperçoit une « faille » entre deux pièces de cette armure complète que Dieu a mise, dans sa grâce, à la disposition des siens (Eph. 6 : 10-18). Elle est parfaitement suffisante, capable en particulier de protéger notre tête, le siège de nos pensées ; celles-ci ont grand besoin d’être filtrées au moyen du « casque du salut ». Encore faut-il par la foi se saisir de cette armure salutaire pour la revêtir. Désormais, il ne faut plus s’en séparer, ni jour ni nuit, tant que nous resterons en « terrain ennemi », sur une pauvre terre ravagée par le péché. Le combat devient de plus en plus sévère, les dangers ont grandi, mais le Seigneur rassure les siens :

                        Ne crains rien je t’aime ! Je suis avec toi !
                        Promesse suprême, qui soutient ma foi.
                        La sombre vallée n’a plus de terreur,
                        L’âme consolée, je marche avec mon Sauveur.
 
                        Les dangers accourent, subtils, inconnus :
                        De près ils m’entourent, plus près est Jésus,
                        Qui dans le voyage, me redit : « C’est moi ! »

                        Ne crains rien : courage ! Je suis toujours avec toi !

            Satan a compris qu’il a peu de temps et il se hâte (Job 1 : 7). Il sait qu’il ne peut ravir le salut au croyant : les promesses divines à ce sujet sont formelles (Jean 10 : 28). Mais « nous n’ignorons pas ses intentions » (2 Cor. 2 : 11) : chercher à interrompre par tous les moyens la communion d’un croyant avec son Seigneur et le rendre ainsi inapte à Le servir. Mais il ne connaît pas l’amour et la grâce de notre Sauveur qui soutient le croyant dans ses luttes et le relève, si besoin est, après une chute.
            L’Ennemi a commencé son oeuvre malfaisante au jardin d’Eden. Il est en action au moment où l’écriture apparaît en Mésopotamie, il y a environ trois mille ans. La compréhension des pensées de Dieu, de son être moral et de son propos arrêté seront facilités par l’usage de l’écriture. Dieu se servira de scribes pieux et persévérants pour assurer pendant des siècles la transmission de Sa Parole avec exactitude. L’ensemble de la Révélation formera la Bible telle qu’elle est entre nos mains. Toutefois, en désobéissant à son Créateur, l’homme est devenu esclave de Satan. Le péché a souillé ses pensées et elles sont ensuite transmises par des livres, des journaux qui mettent tous les errements de son esprit à la portée des lecteurs.
            L’invention du papier, en Chine, et plus tard de l’imprimerie, découverte par Gutenberg en Allemagne, ont eu des effets heureux : les Saintes Ecritures ont pu se répandre rapidement, ainsi que de bons commentaires bibliques. Mais toute une littérature nuisible à la vie spirituelle s’est développée parallèlement.
            Un récit, dans le livre des Actes, montre l’autorité de la Parole de Dieu et sa force décisive sur des cœurs : « Un bon nombre aussi de ceux qui s’étaient adonnés à des pratiques occultes apportèrent leurs livres et les brûlèrent devant tous ; on en estima la valeur et on trouva qu’elle se montait à cinquante mille pièces d’argent
» (Act. 19 : 19). Ces croyants ont été amenés à confesser le mal qu’ils avaient fait et à renoncer publiquement à leurs pratiques de magie - ce sont des choses qui se voient de nos jours, en tout cas en Afrique. Ces Ephésiens, dans leur amour fervent pour Christ, ne voulaient plus rien avoir de commun avec les œuvres infructueuses des ténèbres. Avons-nous les mêmes désirs, concrétisés par des actes, le refus de se laisser souiller même par les « mets délicats » du roi de ce monde (Dan. 1 : 8) ? De tels fruits à la gloire de Dieu parleront beaucoup plus à notre entourage que toutes nos paroles. Chez d’autres croyants, récemment convertis, à Thessalonique, la Parole de Dieu avait aussi eu des effets remarquables : ils s’étaient résolument tournés des idoles vers Dieu (1Thes. 1: 5, 8-10). Le Seigneur désire voir dans tous les siens les effets du « premier amour », juste retour à son sacrifice à la croix  (Apoc. 2 : 4 ; Jér. 2 : 2).
            Evitons soigneusement la lecture de tous les livres qui font en nous un mal durable : un serpent s’est glissé entre les feuilles, comme le font les « petits renards » dans les vignes en fleur dont parle le Cantique des cantiques (verset cité en tête de notre article).

Les « petits renards », image de beaucoup de choses nocives pour nos âmes

            Tous les « progrès » de la civilisation moderne ont été exploités par l’Ennemi. Ce fut le cas d’abord pour la radio. Puis, peu à peu, un nouveau « média », audiovisuel celui-là, a envahi le « programme » quotidien d’une grande partie des terriens, confisquant leurs principaux sens - la vue et l’ouïe - et provoquant une sorte d’hypnose. Citons encore une arme redoutable dans la main du « chef du monde » (Jean 14 : 30 ) pour « amorcer » les convoitises dans notre faible cœur : il s’agit du téléphone cellulaire, plus connu dans notre pays sous le nom de « portable ». La présence constante, à portée de mains, d’un tel moyen de communication peut, très vite, rendre « dépendant » ou « asservi ». Ce n’est pas sa fonction téléphonique qui est en soi dangereuse, bien que les SMS reçus soient parfois loin d’être anodins ; les modèles les plus élaborés permettent aussi d’obtenir très rapidement des données vraiment utiles et facilitant notre vie quotidienne. Mais, du seul fait que cet appareil est relié à « Internet », ne présente-t-il pas un véritable danger « latent » pour celui qui a le désir de conserver de saines pensées (Phil. 4 : 8) ? En effet, chacun peut écouter et même voir, à son goût, tout ce qui va, hélas, souiller son esprit. La communion avec le Seigneur en souffrira beaucoup et les vraies valeurs se trouveront occultées. Ce n’est plus uniquement le monde, à notre guise, à la maison ; il est dans notre poche ! Cet instrument qui nous suit partout est prêt à répondre à toute recherche ; il ne tient aucun compte de la valeur morale de ce qui est diffusé. Notre responsabilité est donc totale, car il suffit d’un ou deux « clics » pour obtenir ce qui correspond à notre choix.
            Ayant ainsi énuméré quelques-uns des « pièges » semés sur la route d’un chrétien, n’oublions pas qu’il y a encore toutes sortes de « renards ». Si notre chair n’est pas constamment bridée, tenue dans la mort - en se servant des ressources que Dieu met à notre disposition - elle est prête à « répondre » à tant d’autres sollicitations de l’Ennemi. L’orgueil, la cupidité, la malveillance, les murmures, l’agressivité, l’impatience, la jalousie, la vanité ou la légèreté… font partie de ces « renards » parfois tolérés au lieu d’être jugés soigneusement devant le Seigneur.

 
Demeurer en Christ pour porter du fruit
 
            La Parole éclaire le croyant et lui montre comment plaire à Dieu. Sa volonté à notre égard est révélée : une marche dans la sainteté pratique : « Que chacun de vous sache posséder son propre corps en sainteté et en honneur, non sous l’emprise de la convoitise, comme font les nations qui ne connaissent pas Dieu » (1 Thes. 4 : 1-5).

            Dieu désire que nous portions du fruit pour Lui : « plus de fruit » (Jean 15 : 2), et même « beaucoup de fruit » (v. 5). Le Seigneur est présenté comme le vrai Cep et les croyants sont comparés à des sarments attachés à ce Cep.

            Sur un pied de vigne tous les sarments sont loin d’être également chargés de fruit. Pour apporter de la joie au cœur du Seigneur, il faut demeurer en Lui, comme une branche demeure attachée au tronc nourricier. Et Il doit aussi demeurer en nous. Le même sarment doit être « traversé » et imprégné par la sève qui lui apporte la vie.

            Cette sève est une image du Saint Esprit. Il doit pouvoir circuler librement dans le racheté, sans être attristé ou éteint, suite à nos écarts de conduite (Eph. 4 : 30 ; 1 Thes. 5 : 18). C’est dans ce but que le Seigneur doit parfois émonder et nettoyer ; ce sont des traitements douloureux, mais le fruit paisible de la justice est produit chez tous ceux qui sont exercés par cette discipline (Héb. 12 : 10-11).

            Nous sommes responsables devant le Seigneur à veiller à ce qu’aucun « petit renard » ne puisse agir à sa guise dans des vignes appartenant, depuis la conversion, au Seigneur. Craignons et fuyons tout ce qui viendrait troubler notre intimité avec Lui : un spectacle, une lecture, une parole saisie en passant peut suffire !

            Du côté de Dieu, tout est parfait. Il a mis à notre disposition Son Esprit, sa Parole et la prière pour résister aux efforts de Satan et être « plus que vainqueur par Celui qui nous a aimés » (Rom. 8 : 37). Si, par négligence, nous avons cédé à la convoitise, il y a lieu de confesser, comme la bien-aimée : « Ma vigne qui est à moi, je ne l’ai point gardée » (Cant. 1 : 6).
            Avant que la Parole mette en garde contre tous les petits renards, le Bien-aimé multiplie les signes de son amour. Sa voix rappelle combien sa venue est proche ! Mais au lieu de se préparer, l’épouse reste « au repos » dans sa maison. « Un peu croiser les mains pour dormir… Et ta pauvreté viendra comme un voyageur ». Cet avertissement est répété dans le livre des Proverbes (6 : 10 ; 24 : 33). Que de fois dans notre vie une période de torpeur peut succéder - par manque de vigilance et de jugement personnel - à un temps de bénédiction et de réelle communion avec le Seigneur ! Notre mauvais état aura de tristes répercussions sur toute l’assemblée locale.
            La voix de l’époux réveille les affections de son épouse (Jean 10 : 4). Il lui rappelle son désir : elle doit l’attendre et le montrer en sortant à Sa rencontre. La voix de sa bien-aimée Lui est agréable. Comment peut-elle, dans ces conditions, rester silencieuse ? Il lui faut veiller aussi à occuper jusqu’à Sa venue son heureuse place de sécurité, dans la « fente du rocher » (Cant. 2 : 14 ; Es. 32 : 2) - « loin des flots et de la tempête », comme le précise un cantique. Là, on apprend de Lui (Matt. 11 : 28-30).

            Dès que nos affections sont réveillées, un vœu ardent jaillit du cœur : « Prenez-nous les renards, les petits renards… ». Ils ont pu longtemps passer inaperçus, rester volontairement dissimulés dans notre vie (Job 20 : 19) ; mais alors ils se multiplient, ils grandissent, deviennent de plus en plus exigeants ! Ce sont les plus « jeunes » vignes qui attirent particulièrement ces prédateurs. Jeunes gens et jeunes filles qui appartenez à Christ, soyez donc constamment sur vos gardes ! Gardez sous surveillance les « entrées » de vos cœurs. Plus ces renards font de dégâts aux fleurs durant le printemps de nos vies, moins il y aura de fruit « pour le Seigneur » quand il viendra dans sa vigne - ou descendra dans son jardin (Cant. 4 : 13 ; 5 : 1 ).

            Ses soins sont fidèles, rien n’a jamais manqué de son côté (Es. 5 : 1-4). Veillons à ne pas rompre une clôture élevée dans sa bonté par le Seigneur ; un serpent saisirait l’occasion pour nous mordre (Ecc. 10 : 8). Satan disait à l’Eternel : « Est-ce pour rien que Job craint Dieu ? Ne l’as-tu pas, toi, entouré de toutes parts d’une haie de protection, lui, et sa maison, et tout ce qui lui appartient ? » (Job 1 : 9-10). Il n’en fallait pas plus pour exciter la haine de l’Ennemi à l’égard de Job - et aujourd’hui à l’égard de ceux que le Seigneur, dans son immense grâce, n’a pas honte d’appeler ses frères (Héb. 2 : 12) et protège en conséquence.

            Rappelons la requête à Dieu d’un homme qui avait compris sa faiblesse, et faisons nôtre sa prière, nous qui connaissons, par grâce, beaucoup mieux l’amour du Seigneur, depuis son œuvre à la croix. Jahbets - dont le nom signifie « douleur » - demandait à Dieu : « Si tu me bénissais abondamment, et si tu étendais mes limites, et si ta main était avec moi, et si tu me mettais à l’abri du mal, en sorte que je fusse sans douleur ! » (1 Chr. 4 : 10). Il L’invoquait avec foi – cela est indispensable dans nos requêtes. Aussi « Dieu fit arriver ce qu’il avait demandé ».

            Confions-nous entièrement en Celui qui nous a rachetés à si grand prix. Il nous veut tout entier pour Lui (1 Thes. 5 : 23-24). 
 
 
                                                           Ph. L                 Le 04. 04. 12
 
 
 

                        J’ai soif de ta présence, divin Chef de ma foi ;
                        Dans ma faiblesse immense que ferais-je sans Toi ?

                        Des ennemis, dans l’ombre, rôdent autour de moi ;
                        Accablé par le nombre, que ferais-je sans Toi ?
 
                        Pendant les jours d’orage, d’obscurité, d’effroi,

                        Quand faiblit mon courage, que ferais-je sans Toi ?
 
                        O Jésus ! ta présence, c’est la vie et la paix ;

                        La paix dans la souffrance, et la vie à jamais.    

                        Chaque jour, à chaque heure, Oh ! J’ai besoin de Toi
                        Viens, Jésus, et demeure auprès de moi.