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Dans la barque


  « Passons à l’autre rive »
  « Courage ! C’est moi ; n’ayez pas peur »

         
            Dans l’évangile de Marc, l’évangile du parfait Serviteur, nous trouvons deux circonstances presque semblables concernant les disciples de Jésus lors de leur traversée de la mer de Galilée (ou lac de Génésareth).  Certains des disciples étaient des pêcheurs lorsque le Maître les a appelés à Son service ; ils connaissaient bien cette mer riche en poisson qui leur permettait de gagner leur vie. Ils savaient aussi que de soudaines et violentes tempêtes pouvaient fondre tout à coup sur le lac.
            Ce que le Seigneur a voulu enseigner à ses disciples lors de ces moments difficiles nous est aussi certainement profitable aujourd’hui. En effet, nous traversons la « mer » de ce monde, nous dirigeant vers le ciel - « l’autre rive » - et nous éprouvons les difficultés de la traversée. Nous entendons le Seigneur Jésus nous dire, comme autrefois aux siens avant de les quitter : « Vous avez de la tribulation dans le monde » (Jean 16 : 33a). Nous pouvons être fatigués, nous « tourmentant à ramer », ou effrayés par les circonstances que nous traversons. Mais Jésus ajoute ces paroles qui dirigent nos regards vers Lui et fortifient notre foi : « Ayez bon courage, moi j’ai vaincu le monde » (v. 33b). N’est-ce pas par Celui qui nous aime et par la foi en Lui, que nous pourrons être vainqueurs du monde ? (Rom. 8 : 38 ; 1 Jean 5 : 4-5).
            Notons que ces deux récits se retrouvent dans les autres évangiles. Le premier (Marc 4 : 35-41) est relaté aussi par Matthieu (8 : 23-27) et Luc (8 : 22-25) ; le second (Marc 6 : 45-52) est mentionné en Matthieu (14 : 22-23) et en Jean (6 : 16-21).
 
 
« Passons à l’autre rive »
 
                        Le récit de Marc (4 : 35-41)
 
            C’est la fin d’une longue journée de travail pour le Serviteur de l’Eternel. Le soir tombe et le Seigneur dit à ses disciples : « Passons à l’autre rive » (v. 35). Le Serviteur fatigué par son travail incessant, le Fils de Dieu dans son humanité, trouve un moment pour dormir dans la barque, Lui qui n’avait « pas où reposer sa tête » (Matt. 8 : 20b). Mais voilà que la tempête se lève sur la mer de Galilée ; l'embarcation se remplit d’eau. Effrayés, les disciples réveillent le Seigneur. Ils Lui reprochent de les laisser mourir, tout en manifestant quelque foi en sa puissance. Alors Celui qui a créé toutes choses commande au vent et à la mer de se calmer, ce qui se produit à l’instant même. Puis Il reprend les disciples au sujet de leur manque de foi. Que pouvaient-ils craindre alors qu’Il était avec eux ?
            Devant cette manifestation de la gloire du Seigneur, les disciples se montrent à la fois effrayés et ignorants quant à sa Personne. Cette circonstance était pour eux un nouveau test concernant la connaissance qu’ils avaient du Seigneur.
 
 
                        Quelques enseignements de ce récit
 
            Pour nous croyants, ce récit évoque le voyage que nous faisons sur la mer de ce monde, pour nous rendre vers notre patrie céleste, le « port » que nous désirons atteindre (Ps. 107 : 30b). Dieu permet parfois l’opposition de l’ennemi (le vent) ou du monde (la mer), afin de nous faire expérimenter sa puissance et son amour. Mais nous devons toujours nous rappeler que le Seigneur est avec nous (Matt. 28 : 20), même s’Il semble dormir – c’est-à-dire si nous ne sommes pas immédiatement délivrés de nos difficultés. Dans son cœur se trouve l’amour pour chacun des siens, et dans son bras la puissance pour les sauver. Celui qui est avec nous dans notre « barque » est le grand vainqueur de Satan et du monde (Héb. 2 : 14 ; Jean 16 : 33).
            Nous devons retenir que la présence du Seigneur Jésus avec nous n’est pas l’assurance que l’épreuve nous sera épargnée. L’apôtre Pierre nous rappelle que l’épreuve de notre foi peut être « nécessaire » (1 Pier. 1 : 6-7). Mais n’est-ce-pas lorsque nous devons affronter des difficultés que nous réalisons la proximité, l’amour et la puissance du Seigneur ? David était poursuivi « comme une perdrix dans les montagnes » par Saül qui cherchait à le mettre à mort,  il était « errant dans les déserts et les montagnes, et les cavernes et les trous de la terre » (1 Sam. 26 : 20 ; Héb. 11 : 38) ; c’est alors qu’il a goûté une communion particulièrement riche et la proximité avec son Dieu. L’épreuve est permise pour nous faire réaliser un peu mieux que « le Seigneur est proche » (Phil. 4 : 6), que nous pouvons placer notre confiance en Lui (Ps. 31 : 1), et qu’en son bras est la puissance pour nous secourir (Ps. 89 : 13).
            Souvenons-nous que même si nous devons traverser la tempête, le Seigneur ne nous abandonnera jamais : « Je ne te laisserai pas et je ne t’abandonnerai pas » (Jos. 1 : 5). Il n’est jamais indifférent à nos circonstances, mais Il veut que nous comptions sur Lui, sur sa promesse de nous garder jusqu’au bout du voyage. S’Il permet des circonstances difficiles, c’est pour que nous regardions à Lui (Ps. 121 : 1). Nous apprendrons alors à Le connaître dans ses tendres soins, ses compassions, ses bénédictions.
            C’est Lui-même qui nous a mis en route vers le ciel et, jusqu’à ce que nous ayons atteint le but, Il est avec nous. Dans son amour pour nous, Il voudrait que nous le fassions entrer dans nos circonstances, que les épreuves et les difficultés de la vie nous amènent à regarder à Lui. Si nous manifestons un peu de foi, il y répondra, non selon notre faiblesse, mais selon ce qu’Il est en grâce et selon ses « grandes compassions » (Dan. 9 : 18). C’est Lui qui permet la tempête, mais c’est Lui aussi qui fait taire la mer et qui reprend le vent (Ps. 107 : 25-29). De même, « c’est lui qui fait la plaie et qui la bande ; Il frappe, et ses mains guérissent » (Job 5 : 18). Celui qui a pris place dans notre barque, à qui nous avons laissé la direction de notre vie, restera avec nous dans la détresse. Soyons assurés que près de Lui nous serons « bien gardés » (1 Sam. 22 : 23b). Disons-Lui nos craintes et Il nous répondra, nous apportant calme et confiance. Il désire voir notre foi l’honorer en se manifestant au milieu des difficultés ; en retour, Il gardera nos cœurs et nos pensées en Lui, quelles que soient les circonstances.
            Nous faisons parfois monter vers Dieu cette prière : « Augmente-nous la foi » (Luc 17 : 5). Or, précisément, le Seigneur peut y répondre en éprouvant notre foi, afin qu’elle se fortifie et s’affermisse en Lui. Un serviteur de Dieu a écrit : « La foi vraie, plus elle est éprouvée, plus elle devient brillante ; de là le motif de l’épreuve ; plus elle est pénible, plus sûrement elle donnera louange, honneur et gloire à Celui qui, non seulement a implanté la foi dans le cœur, mais qui sait l’épurer par le feu de l’épreuve avec soin et persévérance » (C-H. M).
            Lorsque nous sommes éprouvés, nous avons souvent tendance à manquer de confiance dans le Seigneur ; nous regardons aux circonstances et non plus à Lui-même. Il nous semble alors qu’Il est indifférent à nos souffrances. Mais ces choses sont permises :
                        - pour éprouver notre foi ;
                        - pour que la puissance de Dieu en délivrance puisse se manifester.
 
            Jésus nous a dit : « Passons à l’autre rive ». Cela veut dire que nous pouvons être certains d’arriver au but, et que nous n’avons pas à craindre les circonstances du voyage, parce qu’Il est avec nous. Avec le Seigneur, nous ne sommes pas plus en danger sur une mer déchaînée (quand tout va mal) que sur une mer calme (quand tout va bien). Lorsque le vent souffle, que les vagues s’élèvent, regardons avec confiance vers Celui dont l’amour et la puissance sont toujours actifs en faveur des siens et à la disposition de la foi qui Le connaît.
            Le Seigneur doit adresser un doux reproche à ses disciples. Ces deux questions ont dû sonder profondément leur cœur : «  Pourquoi êtes-vous ainsi craintifs ? Comment n’avez-vous pas de foi ? » (v. 40b). Le Seigneur ne doit-Il pas souvent nous poser les mêmes questions ? Il voudrait que nous apprenions à Lui faire toujours confiance. Alors, après nous avoir montré sa puissance en délivrance, répondant d’une manière merveilleuse à nos prières, Il vient parler à nos cœurs et nous reprend avec douceur. Il ne veut pas que l’épreuve soit sans fruit pour nous ; Il veut qu’elle soit un moyen par lequel nous comprenions et retenions que son amour et sa puissance ne peuvent nous faire défaut. Il veut que nous croissions dans sa connaissance afin que nous sachions demeurer tranquilles et pleinement confiants quand la mer et le vent se déchaînent autour de nous : « Demeure tranquille, appuyé sur l’Eternel, et attends-toi à lui » (Ps. 37 : 7).
 
                        Une nacelle, en silence, vogue sur un lac d’azur ;
                        Tout doucement elle avance sous un ciel tranquille et pur.
                        Mais soudain le vent s’élève, chassant un nuage noir,
                        Et les vagues qu’il soulève font trembler, car c’est le soir.
 
                        Grande est alors la détresse des voyageurs éperdus ;
                        Grande est aussi leur faiblesse, leur foi ne les soutient plus.
                        Mais il en est Un qui veille sur eux tous, bien qu’endormi,
                        Ah ! faudra-t-il qu’on l’éveille ? N’est-il plus leur tendre Ami ?
 
                        Maître, es-tu donc insensible ? Tu le vois, nous périssons !
                        Tout miracle t’est possible, sauve-nous, nous t’en prions !
                        D’eux aussitôt il s’approche, puis il dit au vent : Tais-toi !
                        Et tendrement leur reproche d’avoir eu si peu de foi.
 
                        Ainsi, souvent dans la vie, l’orage assombrit nos cœurs,
                        Bien que pour nous Jésus prie, prêt à calmer nos terreurs.
                        Comptons mieux sur sa tendresse : son cœur ne saurait changer ;
                        De ses brebis en détresse il est toujours le Berger.
 
 
« Courage ! C’est moi ; n’ayez pas peur »
 
                        Le récit de Marc (6 : 45-52)
     
            Lors de cette nouvelle traversée de la mer, le Seigneur Jésus n’est pas avec ses disciples dans la barque. Le parfait Serviteur est en prière, sur la montagne. Les voilà donc seuls. La traversée commence paisiblement mais, alors qu’ils sont « au milieu de la mer » (v. 47), le vent se met à souffler et les empêche d’avancer. Leurs efforts sont vains, ils ne progressent plus ; avec le temps qui passe et la nuit qui les entoure, la fatigue et la frayeur les gagnent.
            Emu de compassion, le Seigneur les voit se tourmenter à ramer. Il vient alors à eux, marchant sur les eaux, car Il est Dieu, au-dessus de toutes les circonstances (Job 9 : 8). Les disciples ne le reconnaissent pas et croient voir un fantôme. Ils sont tout effrayés, mais le Seigneur leur adresse aussitôt des paroles encourageantes et consolantes par lesquelles Il se fait reconnaître à eux. Puis Il monte auprès d’eux dans la barque. Le vent se calme alors, ainsi que le cœur des disciples. Mais ceux-ci n’ont toujours pas compris qui est leur Maître, quelle est sa puissance, quel est son amour. Ni cette circonstance, ni le miracle accompli par le Seigneur auparavant (la deuxième multiplication des pains - 6 : 34-44), n’ont ouvert leur cœur « endurci » (v. 52).
 
 
                        Quelques enseignements de ce récit
 
            Alors que nous traversons des circonstances difficiles, notre foi peut être éprouvée parce que, devant l’opposition de l’Adversaire contre laquelle il est dur de lutter, nous ne jouissons pas de la présence du Seigneur. Tout, dans ce monde est contre le croyant, et le diable s’oppose à lui. Nous ne voyons pas le Seigneur de nos yeux et les difficultés nous empêchent parfois de discerner sa présence. Nous oublions que notre souverain sacrificateur qui est dans les cieux « paraît maintenant pour nous devant la face de Dieu » (Héb. 9 : 24). Mais nous pouvons le voir par la foi et nous rappeler que, dans le ciel où Il se trouve, Lui nous voit toujours et intercède pour nous (Rom. 8 : 34 ; Héb. 4 : 14 ; 7 : 25). Au « moment opportun » (Héb. 4 : 16b), Il viendra vers nous pour nous délivrer. Si le monde est contre nous et si l’adversaire s’oppose à nous, nous pouvons être assurés que Dieu est pour nous (Rom. 8 : 31, 34).
            Mais il se peut que notre foi, déjà mise à l’épreuve par les difficultés (le vent contraire) et par l’exercice de la patience (la quatrième veille est la dernière de la nuit), soit encore éprouvée, le Seigneur faisant « comme s’il allait plus loin » (Luc 24 : 28b) - comme s’il allait passer près de nous et s’éloigner. Souvent, trop préoccupés par nos difficultés, nous ne sommes plus capables de Le reconnaître lorsqu’Il vient pour calmer nos frayeurs et mettre un terme à l’épreuve. Il faut alors toute la patience du Seigneur, la persévérance de sa grâce pour toucher notre cœur et ouvrir nos yeux afin de Le « reconnaître ». Si nous Le laissons accomplir ce travail en nous, nous saurons compter sur Lui et pourrons Le glorifier dans les épreuves d’ici-bas. Le laisserons-nous alors s’éloigner s’Il vient vers nous « comme s’Il voulait passer à côté de nous » ? Il veut ainsi tester nos affections pour Lui, le besoin de l’avoir près de nous, de jouir de sa communion. Insistons plutôt auprès de Lui pour qu’Il reste avec nous ! C’est le désir de son cœur (Luc 24 : 29). La patience et la grâce du Seigneur pourront alors toucher nos cœurs et nous comprendrons qu’il n’y a de secours qu’en Lui – « un secours dans les détresses, toujours facile à trouver » (Ps. 46 : 1). Puissions-nous dire, en toute circonstance, de tout notre cœur : « Ta présence est le bien suprême ! ».
            On peut remarquer que l’épreuve des disciples survient alors même qu’ils agissent dans l’obéissance à la volonté de leur maître. Il les avait envoyés pour qu’ils le précèdent sur l’autre rive. Voyant le vent contraire, ils auraient pu faire demi-tour et revenir vers leur point de départ, poussés par un vent favorable. Mais seul le chemin de l’obéissance conduit à la bénédiction, même s’il est celui dans lequel nous rencontrons l’épreuve. Et, s’ils ne sont pas revenus en arrière,  Lui-même, dans son amour et ses compassions, a fait le chemin vers eux. Ils ont pu alors entendre sa voix, la voix connue de la Personne aimée, qui efface toute crainte. Ils ont entendu ces paroles si encourageantes, qu’Il adresse encore aujourd’hui à tous les siens dans l’épreuve : « Courage ! c’est moi ; n’ayez pas peur ».
            Que de bénédictions nous trouvons dans Celui qui, ému de compassion lorsqu’Il nous voit nous tourmenter face au « vent contraire », vient à notre aide :
                        - Il fortifie notre foi : « Ayez bon courage » ;
                        - Il se révèle à nous : « C’est moi » ;
                        - Il tranquillise nos cœurs : « N’ayez pas peur ».
            Mais qu’il est triste de lire dans cet évangile que l’intelligence des disciples était fermée et que « leur cœur était endurci ». C’étaient « les pains » (v. 34-44) qui auraient dû ouvrir leur intelligence. A cette occasion, pourtant, ils avaient pu considérer les compassions et la puissance de Jésus envers ceux qui étaient « comme des brebis qui n’ont pas de berger » (Matt. 9 : 36). Leur cœur n’avait rien saisi de son amour et de sa grâce, ils n’avaient pas progressé dans la connaissance de sa Personne (2 Pier. 3 :18). C’est pourquoi ils ne savaient pas compter sur Lui, ni le glorifier dans ce moment difficile.
            L’état du cœur des disciples nous amène à nous interroger sur notre propre état :
                        - Faisons-nous des progrès dans la connaissance du Seigneur Jésus, de son amour, de sa fidélité, de sa miséricorde et de sa puissance envers nous ?
                        - Avons-nous appris, dans les circonstances dans lesquelles nous avons pu « goûter que le Seigneur est bon » (1 Pier. 2 : 3), à « connaître l’amour du Christ qui surpasse toute connaissance » (Eph. 3 : 19) ?
                        - Est-ce que les circonstances passées ont fortifié notre foi afin qu’elle s’appuie sur Lui en toute confiance lorsqu’elle est exercée à nouveau ?
                        - Sommes-nous préparés à Le reconnaître lorsque, une nouvelle difficulté se présentant devant nous, Il vient Lui-même vers nous pour nous secourir ?
 
            Il ne veut pas que l’épreuve « ne serve à rien », mais Il désire qu’elle soit un moyen par lequel nous entrions davantage dans la connaissance de sa Personne. Il veut que nous puissions dire avec la même assurance que l’apôtre Paul : « Qui est-ce qui nous séparera de l’amour du Christ ? Tribulation, ou détresse… Je suis assuré que ni mort, ni vie, ni anges, ni pouvoirs, ni choses présentes, ni choses à venir , ni puissances, ni hauteur, ni profondeur, ni aucune autre créature ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu, qui est dans le christ Jésus notre Seigneur » (Rom. 8 : 31-39).
            Que nous puissions reconnaître sa Personne lorsqu’Il vient vers nous pour nous apporter le secours de sa grâce. « La délivrance est de l’Eternel », conclut Jonas au moment où l’épreuve va prendre fin (Jon. 2 : 10b) ; « Maintenant mon œil t’a vu », dira Job à la fin de ses douloureuses expériences (Job 42 : 5). Nous connaîtrons « la fin accordée par le Seigneur » (Jac. 5 :11) en délivrance dans les circonstances difficiles de notre vie ici-bas. Nous serons ainsi amenés à Le connaître et L’aimer un peu mieux, et aussi à Le « voir » par la foi. Bien sûr, tant que nous serons dans des corps de faiblesse, nous ne connaîtrons et ne verrons « qu’en partie » mais, tout à l’heure, « nous le verrons comme Il est » et « nous connaîtrons à fond comme nous avons été connus » (1 Jean 3 : 2b ; 1 Cor. 13 : 9, 12).
            Encourageons-nous les uns les autres par cette pensée, car le moment de sa venue pour prendre les siens auprès de Lui est proche !
 
 
                        Contre moi, dans ce monde, si l’orage en fureur
                        Enfle ses flots et gronde, troublera-t-il mon cœur ?
                        Non, je n’ai pas de crainte : Jésus est avec moi,
                        Et sa présence sainte éloigne tout effroi.
 
                        Si je sens ma faiblesse au milieu du danger,
                        Ne suis-je pas sans cesse dans tes bras, bon Berger ?
                        De ton amour fidèle, qui me séparera ?
                        Abrité sous ton aile, rien ne m’alarmera.
 
                        Oui, ma coupe est remplie : je connais ton amour,
                        Et ta grâce infinie me suivra chaque jour.
                        En mon pèlerinage, ici-bas étranger,
                        Je t’ai pour mon partage et tu ne peux changer.

                                
                                                                                        Ph. Fuzier - mai 2011