« Considérez votre appel »
La sagesse du monde et la « parole de la croix »
La vraie gloire
Ce que Dieu a donné, en Christ, aux croyants
La vraie gloire
Ce que Dieu a donné, en Christ, aux croyants
La première épître aux Corinthiens a été écrite par l’apôtre Paul pour aider à corriger les désordres tolérés à Corinthe, au tout début de l’Eglise. Cette grande ville commerçante était un centre connu de la philosophie grecque ; il y régnait aussi une grande corruption morale.
La portée universelle de la doctrine confiée à l’apôtre est affirmée à maintes reprises : cette lettre s’adresse à tous les enfants de Dieu, où qu’ils se trouvent, et à toutes les assemblées (1 Cor. 1 : 2 ; 4 : 17 ; 7 : 17 ; 11 : 16 ; 14 : 33 et 16 : 1).
« Christ ne m’a pas envoyé baptiser, mais évangéliser, non pas avec sagesse de parole, afin que la croix du Christ ne soit pas rendue vaine. En effet, la parole de la croix est folie pour ceux qui périssent, mais pour nous qui obtenons le salut, elle est la puissance de Dieu. Car il est écrit : « Je détruirai la sagesse des sages et j’annulerai l’intelligence des intelligents ». Où est le sage ? où est le scribe ? où est le raisonneur de ce siècle ? Dieu n’a-t-il pas fait de la sagesse du monde une folie ? Puisque, en effet, dans la sagesse de Dieu, le monde, par le moyen de la sagesse, n’a pas connu Dieu, il a plu à Dieu, par la folie de la prédication, de sauver ceux qui croient. Puisque les Juifs demandent des miracles, et que les Grecs recherchent la sagesse, nous, nous prêchons Christ crucifié, pour les Juifs occasion de chute, pour les nations folie, mais pour ceux qui sont appelés, aussi bien Juifs que Grecs, Christ la puissance de Dieu et la sagesse de Dieu. Car la folie de Dieu est plus sage que les hommes, et la faiblesse de Dieu est plus forte que les hommes » (1 Cor. 1 : 17-25).
Le chapitre premier met de côté la sagesse du monde : elle ne saurait dicter le sentier que l’assemblée de Dieu doit suivre. C’est la Parole, appliquée par l’Esprit à nos cœurs et à nos consciences, qui seule peut maintenir l’ordre en accord avec la pensée de Dieu. « La sagesse de ce monde est folie devant Dieu » (3 : 19). Remarquons que la racine des dissensions à Corinthe, et ailleurs aussi, c’était l’orgueil (Prov. 13 : 10). Chacun faisait valoir ses dons spirituels et ses connaissances (1 : 5), oubliant que tout cela avait été reçu par pure grâce. Pour rester humble, il faut se souvenir de ceci : « Qu’as-tu, que tu n’aies reçu ? Et si tu l’as reçu, pourquoi te glorifies-tu, comme si tu ne l’avais pas reçu ? » (4 : 7). Au verset précédent, l’apôtre Paul invite les Corinthiens à ne pas élever leurs pensées « au-dessus de ce qui est écrit », et à ne pas s’enfler « en prenant parti pour l’un contre l'autre ».
A Corinthe, les croyants étaient rassasiés - c’est d’ailleurs la signification du nom de la ville ! Ils se croyaient riches, ils étaient prêts à régner sans les apôtres. Ils se suffisaient parfaitement à eux-mêmes. Ce tableau très préoccupant concerne-t-il seulement les chrétiens à Corinthe ? Souvent, hélas, nous devons bien nous reconnaître dans un tel portrait.
S’enfler ainsi du vent de sa propre importance est une attitude en contradiction avec celle que Jésus Christ crucifié nous présente (2 : 2). Paul, un homme qui pourtant, aux yeux du monde, appartenait à l’élite (Phil. 3 : 4-8), avait accepté, pour gagner Christ, de faire partie des « balayures du monde », de devenir le « rebut de tous » (1 Cor. 4 : 13). C’est une part dont bien peu de chrétiens savent se contenter !
La conduite fidèle de cet apôtre donne un grand poids à son enseignement et il peut nous supplier de le suivre dans un tel chemin (1 Cor. 11 : 1). Comme les chrétiens à Corinthe (1 : 5-7), Dieu nous a abondamment bénis. Paul commence par montrer que ces grandes bénédictions ne sont absolument pas le fruit de notre force ou de notre dignité ! Il faut que chacun reconnaisse la totale corruption de sa nature humaine - ce n’était pas une chose facile pour les Corinthiens, ni sans doute pour nous-mêmes.
Toutefois la « parole de la croix » doit occuper une place centrale dans nos vies (1 : 18). Cette croix, où le Seigneur Jésus a été cloué, montre toute l’étendue de la grâce de Dieu envers des hommes perdus. Il a donné son Fils unique pour les sauver ! Les effets de cette croix en confirment la profonde signification. Il y a une différence complète entre ce qui a précédé la croix et tout ce qu’elle a apporté.
Sur le mont du Calvaire, il était une croix
Où Jésus souffrit tant de douleurs ;
Oui, c’est là qu’il mourut, sur cet infâme bois,
Pour sauver le plus vil des pécheurs.
Cette croix me sera toujours chère ;
Elle est gloire et victoire pour moi,
Et par elle, en la maison du Père,
Une place est offerte à ma foi.
« En effet, considérez votre appel, frères : parmi vous, il n’y a pas beaucoup de sages selon l’homme, pas beaucoup de puissants, pas beaucoup de nobles. Mais Dieu a choisi les choses folles du monde pour couvrir de honte les hommes sages ; et Dieu a choisi les choses faibles du monde pour couvrir de honte les choses fortes ; et Dieu a choisi les choses viles du monde, celles qui sont méprisées et celles qui ne sont pas, pour annuler celles qui sont - afin que personne ne se glorifie devant Dieu » (1 Cor. 1 : 26-29)
« Considérez votre appel, frères », déclare Paul. Habituellement, il vaut mieux ne pas être trop longtemps occupé de soi- même pour se juger. Mais ici nous sommes invités à un peu plus de réflexion. Cette exhortation de l’apôtre s’adresse à tous les frères et sœurs en Christ. Tous ont été appelés à croire par la prédication de la croix qui met définitivement l’homme de côté. N’oublions jamais que c’est par pure grâce que nous faisons partie de ceux qu’Il a choisis.
On doit constater qu’il n’y a pas beaucoup de sages, de puissants, de nobles parmi nous. En effet, il nous est plus difficile de devenir « comme de petits enfants ». La croix s’applique à tout ce dont l’homme s’enorgueillit dans sa folie : aussi est-elle bien souvent une pierre d’achoppement pour lui.
La triple répétition de ces mots « pas beaucoup » est expressive ! Les épithètes : sages, puissants, nobles, désignent ce qui - selon la chair- est prisé par les hommes ! Il s’agit de l’aristocratie de l’intelligence dans ce monde, ou de cette considération apportée par la fortune, ou encore le fait d’occuper une place recherchée dans la société. Il y a aussi les « privilèges » liés à la naissance : le respect dont les « bien nés » sont entourés !
Mais l’Ancien Testament avait déjà annoncé prophétiquement: « L’Esprit du Seigneur, l’Eternel, est sur moi, parce que l’Eternel m’a oint pour apporter de bonnes nouvelles aux débonnaires : il m’a envoyé pour panser ceux qui ont le cœur brisé, pour proclamer aux captifs la liberté… » (Es. 61 : 1 ; voir aussi Luc 4 : 17-19). Jésus a été interrogé par ses disciples qui voulaient apprendre par son moyen quel est le plus grand dans le royaume des cieux ; alors, pour bien graver son enseignement dans leur esprit, il a appelé auprès de Lui un petit enfant. Il l’a placé au milieu d’eux en disant : « En vérité, je vous le déclare : si vous ne vous convertissez pas et ne devenez pas comme les petits enfants, vous n’entrerez pas dans le royaume des cieux. Celui qui s’abaissera comme ce petit enfant, celui-là est le plus grand dans le royaume des cieux » (Matt. 18 : 2-4). Ainsi la première condition pour entrer, c’est de reconnaître sa petitesse.
En ce temps-là, Jésus a encore déclaré : « Je te loue, ô Père, Seigneur du ciel et de la terre, parce que tu as caché ces choses aux sages et aux intelligents, et que tu les as révélées aux petits enfants. Oui, Père, car c’est ce que tu as trouvé bon devant toi » (Matt. 11 : 25-26) ! Et se tournant vers la foule, Il a dit : « Venez à moi ».
A Rome, dans les Catacombes, on déchiffre encore des inscriptions laissées sur les murs. On apprend ainsi que les premiers chrétiens étaient presque tous de « petites gens » aux yeux de ce monde. Aussi, on jetait souvent à la face des croyants leur humble origine. Les païens la considéraient plutôt comme une marque infâmante (1 Pier. 4 : 14, 16) !
Celui que Dieu a choisi autrefois pour remplacer le prophète Elie n’avait pas sa place parmi les grands de la terre : il avait quitté sa charrue pour devenir le prophète de son temps (1 Rois 19 : 19-21). Dieu ne fait pas « acception de personnes » en choisissant ses serviteurs. Souvent, au contraire, Il confond notre tendance continuelle à nous enorgueillir en prenant, pour accomplir un service d’une valeur spirituelle élevée, quelqu’un qui est issu des classes les plus humbles. Il peut envoyer une petite fille pour bénir un général très connu (2 Rois 5 : 3-4), prendre un tout jeune homme dans un parc des brebis pour en faire le conducteur de son peuple Israël (Ps. 78 : 70-72). Il se sert même de la fiancée d’un charpentier pour introduire le Sauveur sur la scène (Luc 1 : 26-32), et d’humbles pêcheurs pour bouleverser le monde en annonçant l’Evangile avec hardiesse (Matt. 4 : 18-19). Son but nous est révélé au verset 29 : « afin que personne (« aucune chair » - Rom. 3 : 20) ne se glorifie devant Dieu ». L’Ecriture dit encore : « Il ne donnera point sa gloire à un autre » (Es. 42 : 8 ; 48 :11).
En se servant des puissants ou des riches, Dieu leur aurait donné, en tout cas aux yeux des hommes, une grande valeur. Il s’est donc plu à choisir de se glorifier dans ce qui est faible, vil, méprisé. Un choix stupéfiant aux yeux des hommes, en contradiction absolue avec leurs pensées habituelles. Leur « échelle des valeurs » est tellement différente !
Généralement, le monde n’est pas attiré par des chrétiens dont pourtant la marche et le témoignage plaisent à Dieu. Les hommes inconvertis trouvent étrange que les chrétiens ne courent pas dans le même bourbier de corruption qu’eux et ils sont même prêts, pour cette raison, à les injurier. (1 Pier. 4 : 4). Or ce qui est ainsi visible chez ces croyants, ce sont les fruits de la grâce de Dieu. Leur humilité, leur sobriété, leur amour fervent les font reconnaître et de ce fait un bon témoignage est rendu à la seule gloire de Dieu !
Chers lecteurs croyants, demandons à Dieu de nous garder de chercher, comme les hommes de ce monde, à recevoir « de la gloire l’un de l’autre » (Jean 5 : 44). Ne cherchons pas à flatter la chair, encore présente en chacun de nous (Job 32 : 21-22) ; Dieu en a fini avec l’homme à la croix. Pourtant chacun peut souvent se rendre compte combien son « vieil homme » reste vivace, prêt à produire de mauvais fruits. C’est parfois vrai, hélas, chez les « hommes d’église ». Ils réclament de se voir reconnaître une place d’honneur (Matt. 23 : 6-10) ; ce n’était pas le rôle dévolu aux lévites dans l’Ecriture : ils étaient au contraire entièrement au service de leurs frères. Quel contraste complet avec Celui qui, étant Dieu béni sur toutes choses éternellement, a voulu être ici-bas notre prochain. Humble et débonnaire, Il se cache quand il apprend que les hommes voulaient se saisir de lui et le faire roi (Jean 6 : 15).
L’apôtre rappelle donc que Dieu, pour couvrir de honte les hommes sages du monde, a choisi les choses folles. Les choses faibles du monde l’ont aussi été pour couvrir de honte les choses fortes. Dieu a de même choisi les choses viles de ce monde, celles qui sont méprisées et qui, selon l’estimation du monde ne sont pas - n'ont aucune valeur -, pour annuler celles qui sont. Tout ce qui exalte l’homme, et qui devient un moyen de « s’enfler », Dieu le met entièrement de côté.
Aussi un « enfant de Dieu » ne saurait se vanter d’avoir apporté une contribution personnelle pour le devenir. Il ne doit pas se glorifier non plus d’avoir reçu un don de grâce, à cause de ses capacités personnelles. « C’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi, et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu ; non pas sur la base des œuvres, afin que personne ne se glorifie ; car nous sommes son ouvrage, ayant été créés dans le Christ Jésus pour les bonnes œuvres que Dieu a préparées à l’avance, afin que nous marchions en elles » (Eph. 2 : 8-10).
Sauvé, je ne me glorifie qu’en Jésus Christ ;
Pour la terre et le ciel, ma vie c’est Jésus Christ.
Bientôt, adieu choses mortelles !
Loin de vous je prendrai des ailes,
Vers les demeures éternelles, vers Jésus Christ.
« Or vous êtes de lui dans le Christ Jésus, qui nous a été fait sagesse de la part de Dieu, et justice, et sainteté, et rédemption, afin que, comme il est écrit, celui qui se glorifie, se glorifie dans le Seigneur » (1 Cor. 1 : 30-31).
Les deux derniers versets de ce chapitre présentent un tout autre aspect de cet enseignement divin. Jusqu’ici l’apôtre a montré que Dieu dépouille l’homme de tout ce dont il avait plaisir à se revêtir ; maintenant nous voyons tout ce dont le racheté est revêtu par Dieu lui-même ! Christ est tout pour lui, de sorte que celui qui se glorifie, se glorifie dans le Seigneur. « Vous êtes de lui - vous avez votre origine - dans le Christ Jésus » (v. 30).
Christ, notre sagesse
Nous en avons fini avec la sagesse humaine et ses prétentions. Nous avons trouvé en Christ la sagesse de Dieu en mystère, « la sagesse cachée que Dieu avait préétablie avant les siècles pour notre gloire » - et qu’aucun des chefs de ce monde n’a connue (2 : 7-8). Par ailleurs, « la folie de Dieu est plus sage que les hommes » (v. 25) : Il a manifesté sa sagesse par l’œuvre de la croix, réduisant à néant la sagesse de l’homme.
Christ est au cœur même du mystère de Dieu, en qui sont cachés « tous les trésors de la sagesse et de la connaissance » (Col. 2 : 3). Christ est le centre de tous les conseils divins. « Bienheureux l’homme qui trouve la sagesse … son acquisition est meilleure que l’acquisition de l’argent, et son revenu est meilleur que l’or fin » (Prov. 3 : 13-14).
Christ, notre justice
L’homme naturel est incapable d’acquérir une justice qui réponde aux exigences d’un Dieu juste et saint. Mais Dieu a pourvu à ce qui manquait à l’homme. Tout pécheur qui, par la foi, accepte le pardon que Dieu lui offre en Christ, est justifié. Dieu lui impute la justice de Christ qui est devenu notre justice.
En regardant vers son Sauveur, maintenant glorifié à la droite de Dieu, chaque croyant peut dire : « Voilà ma justice ! ». Non seulement Dieu efface la condamnation qui pesait sur lui, mais Il le déclare juste et fait de lui son enfant bien-aimé (Rom. 8 : 33, 3 : 24 ; Tite 3 : 7). Le Saint et le Juste a été chargé de nos péchés et frappé à notre place (2 Cor. 5 : 21). Nous avons désormais une entière assurance pour entrer dans les lieux saints et nous tenir devant Dieu, le cœur en paix, rempli de joie et d’adoration.
Christ, notre sainteté
Si nous avons cru, nous n’avons pas à chercher une sainteté que nous possédons déjà. Dieu nous a « élus en lui avant la fondation du monde, pour que nous soyons saints et irréprochables devant lui en amour » (Eph. 1 : 4). Cette part nous a été aussi acquise en vertu de l’œuvre de la croix : « Nous avons été sanctifiés par l’offrande du corps de Jésus Christ faite une fois pour toutes… Car, par une seule offrande, il a rendu parfaits à perpétuité ceux qui sont sanctifiés » (Héb.10 :10,14).
Chaque racheté est un « saint appelé », c’est-à-dire sanctifié, mis à part pour Dieu (1 Jean 5 : 19 ; 1 Cor. 6 : 11). Quel bonheur d’être un avec Lui ! Ne cherchons rien en dehors de Lui. Quel privilège de posséder la sainteté de Christ ! Il importe de comprendre la responsabilité qui s’y lie et de mettre en pratique cette sainteté.
Christ, notre rédemption
Ce terme implique le paiement d’une rançon et la délivrance qui en résulte. Nous étions tombés sous l’esclavage de Satan (Héb. 2 : 14). « Mais Dieu, qui est riche en miséricorde, à cause de son grand amour dont Il nous a aimés » (Eph 2 : 4 ), nous a rachetés par le sang précieux de Christ, comme d’un agneau sans défaut et sans tache (1 Pier. 1 : 18 ; Eph. 1 : 7). Le Fils de l’homme a donné sa vie « en rançon pour un grand nombre » (Matt. 20 : 28). Cette rédemption concerne aussi notre corps (Rom. 8 : 23).
Achetés à prix (1 Cor. 6 : 20), nous appartenons entièrement à Christ, d’où notre responsabilité de le manifester autour de nous, en ne vivant plus pour nous-mêmes (2 Cor. 5 : 15 ; Tite 2 : 14). Rachetés à si grand prix, nous aurons le désir de « marcher d’une manière digne du Seigneur afin de lui plaire à tous égards » (Col. 1 : 10).
A ces différents dons de Christ mentionnés au début de l’épître aux Corinthiens, nous ajoutons ceux que nous trouvons ailleurs dans le Nouveau Testament.
Christ, notre vie
Christ est venu nous apporter la vie et la lumière (Jean 1 : 1-5).La vie divine est communiquée à ceux qui croient en Lui. « Le Fils vivifie qui il veut » (Jean 5 : 21).
Pour que nous puissions passer de la mort à la vie, l’œuvre expiatoire de Christ était indispensable. « Celui qui a le Fils a la vie, celui qui n’a pas le Fils de Dieu n’a pas la vie » (1 Jean 5 : 12). Il faut que cette vie soit visible en nous, comme elle l’était chez l’apôtre Paul (Gal. 2 : 20).
Si nous sommes maintenant enfants de Dieu, nous serons bientôt semblables à Christ, car « nous le verrons comme il est » (1 Jean 3 ; 2).
Christ, notre paix
Dans Ephésiens 2 : 14, Christ est appelé notre paix. Tous les croyants sont unis, quelle que soit leur origine, à un Christ glorifié. Il est notre paix devant les exigences de Dieu à l’égard de l’homme pécheur, qu’il soit Juif ou païen (Eph. 2 : 17 ; Rom.5 : 1 ; Gal. 3 : 28 ; Col. 3 : 11).
Christ, notre espérance
Ce que l’on devrait voir chez chaque chrétien, c’est qu’il attend le retour du Seigneur. C’est Lui-même qui est l’objet de notre espérance (1 Tim. 1 : 1).Sa venue nous apportera l’entière jouissance de tous les résultats de la rédemption. Les croyants le verront face à face, ils pourront lui offrir une adoration parfaite. La félicité de la maison du Père sera leur part à jamais. Nous désirons vivement que tous nos lecteurs aient l’assurance d’être sauvés par le sang précieux de Christ. Alors leur attente sera sûre et ferme ; leur joie, au moment de la rencontre avec l’Epoux, sera immense !
Jésus est mon espérance :
Bientôt il viendra du ciel
Me ravir en sa présence
Dans le repos éternel.
Mon Espoir, mon Tout, ma Vie,
O Jésus, Lumière, Amour,
Qu’ici je te glorifie
En attendant ton retour !
Soyons vigilants, cherchons à réaliser une sanctification constante. Servons le Seigneur avec zèle et fidélité. Et que celui qui se glorifie, se glorifie dans le Seigneur ! Il n’a aucun autre droit de le faire (v. 31). Notre seul droit c’est Son amour ; nous avons tout reçu de Lui.
Ph. L 25. 04. 11