bible-notes.org

Imprimer ou partager la page :

L’arche, image du Seigneur ressuscité

 
            « Les sacrificateurs qui portaient l'arche de l'alliance... arrivèrent au Jourdain... les pieds des sacrificateurs qui portaient l'arche trempèrent au bord de l'eau... les eaux qui descendaient d'en haut s'arrêtèrent : elles s'élevèrent en un monceau très-loin, près d'Adam... et celles qui descendaient à la mer de la plaine, la mer Salée, s'écoulèrent complètement ; et le peuple passa vis-à-vis de Jéricho. Et les sacrificateurs qui portaient l'arche de l'alliance de l'Eternel, s'arrêtèrent de pied ferme sur le sec, au milieu du Jourdain ; et tout Israël passa à sec, jusqu'à ce que toute la nation eut achevé de passer le Jourdain » (Jos. 3 : 14-17).                                  
            « Et les sacrificateurs qui portaient l'arche s'arrêtèrent au milieu du Jourdain, jusqu'à ce que tout ce que l'Eternel avait commandé à Josué de dire au peuple fût exécuté » (Jos. 4 : 10).
 
            Lors de la traversée de la Mer Rouge (Ex. 14), les flots, poussés par le vent,  s’écoulèrent devant Israël ; lors de la traversée du Jourdain, les eaux débordantes furent retenues en arrière, hors de la vue d'Israël.
             La Mer Rouge était la voie qu’ouvrait la puissance de Dieu pour faire sortir son peuple de la servitude ; le Jourdain était celle que sa puissance ouvrait pour l'introduire dans la plénitude de ses bénédictions. En figure, dans le premier cas, la mort a été traversée, et dans le deuxième, elle est complètement hors de vue. La première image enseigne ce qu'est la puissance de résurrection pour faire sortir de la mort ; l'autre évoque le passage du Seigneur Jésus à travers la mort et son entrée dans le ciel, ainsi que la puissance de Dieu pour faire entrer les saints en lui, là où Il se trouve.
            Maintenant, quand le croyant est occupé de Celui qui est le second Homme, le Seigneur du ciel, la puissance d'en haut lui est accordée. Cela permet à la foi de discerner la grandeur de son œuvre, sa résurrection, et les gloires de son ascension ; considérer sa Personne empêche de voir tous les obstacles. L'œuvre du Seigneur Jésus pour son peuple - la croix, le sépulcre vide, l'élévation en haut - est une seule œuvre, dont le bénéfice est pour tous les croyants. En réalisant que Jésus est monté au ciel, on prend conscience de la grandeur de son œuvre. Sa position détermine celle de son peuple, de ceux qui sont assis en Lui, là où Il est. Il a porté le jugement sur la croix ; maintenant Il est ressuscité, et en Lui son peuple est une « nouvelle création » (2 Cor. 5 : 17).
                                  
            En regardant à notre Seigneur glorifié, nous nous exclamons : En vérité, pour nous, il n'y a pas d'eau dans le Jourdain ! Le christianisme est issu de la mort, de la résurrection et de l'ascension du Seigneur Jésus Christ. La nouvelle création appartient à ceux qui sont en Christ, lui-même étant maintenant dans le ciel. Le chemin entrant dans les lieux célestes - notre Canaan - est frayé par le Seigneur Jésus ressuscité d'entre les morts et élevé dans la gloire.
            Tout le peuple, les grands et les petits, ont traversé le Jourdain par la puissance de l'arche. Réalité bénie pour nous-mêmes ! Ce n'est pas par notre force, ni par notre degré de foi, mais grâce à notre Père, et en son Fils, que nous entrons dans les lieux célestes (Eph. 1 : 3). Chaque croyant individuellement, en jouissant des privilèges célestes, est béni en Christ de la même manière. Canaan appartient à chacun : « en Christ », tous s'y trouvent, et cela uniquement à cause de ce qu'Il a fait et de ce qu'Il est. Pour le plus faible croyant, ces choses ne sont ni trop bonnes ni trop grandes pour être vraies ; elles sont l'héritage commun à tous ceux qui croient.
            « L'excellente grandeur de la puissance de Dieu envers nous qui croyons » a sa mesure dans « l'opération de la puissance de sa force, celle qu'il a déployée dans le Christ en le ressuscitant d'entre les morts » et en le faisant « asseoir à sa droite dans les lieux célestes » (Eph. 1 : 19-20). La mesure de la puissance est divine. En essayant d’évaluer cette œuvre par notre foi, ou nos sentiments, ou notre intelligence, nous ne la saisirons jamais. La mesure est hors de notre portée.
            Le Saint Esprit nous enseigne à voir dans l'arche une image de Celui qui est béni du Père, le Seigneur Jésus ressuscité. Dans sa délivrance de la servitude légale, le croyant apprend à discerner le vieil homme en lui ; mais ce n’est qu’en fixant les yeux sur Celui qui est ressuscité d’entre les morts et qui est monté au ciel que nous découvrirons les choses célestes - la nouvelle création, la vie ensemble avec Christ ressuscité, et les bénédictions en Lui.
 
 
                        H.F. Whiterby - Extrait des méditations journalières : "Le Seigneur est proche" (08-09/04/11)