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PSAUME 119 (5)

 
 
 
Aïn – L’oppression (v. 121-128)
 
« J'ai pratiqué le jugement et la justice : ne m'abandonne pas à mes oppresseurs » (v. 121). 
            Christ est la justice du croyant dans l'économie de la grâce ; ayant abandonné toute prétention humaine, les actes justes des saints sont le produit de la puissance de l'Esprit. L'enfant de Dieu peut connaître l'oppression à cause du nom de Jésus invoqué sur lui, mais il ne sera jamais abandonné entre les mains de ses persécuteurs.
 
« Sois le garant de ton serviteur pour son bien ; que les orgueilleux ne m'oppriment pas » (v. 122).
            Le juste se présente ici comme serviteur ; donc il a un Maître : son Seigneur Jésus Christ, qui se porte garant pour son bien. A l'inverse, les orgueilleux : « ...renient notre seul Maître et Seigneur, Jésus Christ » (Jude v. 4), et cherchent à opprimer le juste.
 
« Mes yeux languissent après ton salut et la parole de ta justice » (v. 123).
            Au verset 81, nous trouvons une expression quelque peu semblable. Nous lisons au Psaume 84 : 2 : « Mon âme désire, et même elle languit après les parvis de l'Eternel ; mon cœur et ma chair crient après le Dieu vivant ». Dans l'affliction, le racheté exprime le désir de jouir de la plénitude de son salut : être avec Christ. La Parole de Dieu invite le juste à être patient dans l'attente. « Possédez vos âmes par votre patience » (Luc 21 : 19). Jacques dit : « Que la patience ait son œuvre parfaite... ne manquant de rien » (1 : 4).
 
« Agis envers ton serviteur selon ta bonté, et enseigne-moi tes statuts » (v. 124).
            Le croyant ici s'abandonne entièrement entre les mains de son Dieu qui agit selon sa bonté, c'est-à-dire selon « la ressource divine » qui est une manifestation de son amour. A la demande « enseigne-moi », Dieu répondra toujours ; sa Parole et son Esprit sont là pour rendre intelligent et pourvoir abondamment au besoin du cœur.
 
« Je suis ton serviteur ! rend-moi intelligent, et je connaîtrai tes témoignages » (v. 125).
            Le juste confirme pour la 3ème fois dans cette division sa position de serviteur. Il réalise la dépendance de son Maître avec le désir de le servir selon sa volonté, ayant perdu le droit de se diriger lui-même ; il désire connaître la volonté de Dieu. C'est dans un esprit d'humilité que cette demande est faite, l'intelligence divine étant nécessaire pour discerner la pensée de Dieu dans le service.
 
« Il est temps que l'Eternel agisse : ils ont annulé ta loi » (v. 126).
            Voyant autour de lui que les droits de Dieu sont foulés aux pieds par son peuple, le juste crie à Dieu pour qu'il intervienne en discipline. Le prophète Habakuk en souffrait aussi et dit : « La loi reste impuissante, et le juste jugement ne vient jamais au jour » (1 : 4). Les chapitres 2 et 3 de l'Apocalypse nous présentent notre Seigneur avec ses attributs de Juge suprême, adressant des lettres aux sept assemblées d'Asie. Il met à nu leur état et annonce qu'Il va intervenir en discipline à l'égard de cinq d’entre elles si elles ne tiennent pas compte de ses avertissements.
 
« C'est pourquoi j'aime tes commandements plus que l'or, et que l'or épuré » (v. 127).
            Il y a des conséquences à ce qui précède ; le « c'est pourquoi » indique que le cœur du juste est sensible aux commandements de Dieu pour marcher dans l'obéissance. Il les estime comme une richesse et des trésors cachés qui ne supportent aucune comparaison, lui donnant le discernement de ce qui est juste. La droiture est sa part pour suivre toute bonne voie.
 
« C'est pourquoi j'estime droits tous tes préceptes, à l'égard de toutes choses ; je hais toute voie de mensonge » (v. 128).
            « C'est pourquoi » le croyant chrétien estime à un très haut degré ce qu'il possède en Christ, conséquence de l'œuvre de la croix. Les richesses insondables du Christ sont pour lui si précieuses qu'il est fortifié en puissance par l'Esprit dans la nouvelle nature qu'il possède. Le résultat en est « la haine de toute voie de mensonge ».
 
 
Pé – L’effet de la Parole sur le croyant (v. 129-136)
 
« Tes témoignages sont merveilleux ; c'est pourquoi mon âme les observe » (v. 129).
            Dieu nous a appelés des ténèbres à sa merveilleuse lumière (1 Pier. 2 : 9) ; et Lui seul fait des choses merveilleuses. L'œuvre de la rédemption est « glorieuse et magnifique » (Ps. 111 : 3) ; elle nous est révélée dans la Parole de Dieu à la lumière du Saint Esprit. C'est pourquoi nous devons prendre un grand plaisir à la lire et à la garder, car elle nous fait connaître le nom de Jésus que nul ne sonde : « la Parole devenue chair ». La Bible est donc un livre merveilleux pour celui qui en connaît un peu l'étendue ; nous y découvrons, dès la Genèse, la grâce de Dieu qui a trouvé sa pleine mesure en Christ.
 
« L'entrée de tes paroles illumine, donnant de l'intelligence aux simples » (v. 130).
            « Je te loue, ô Père... parce que tu as caché ces choses aux sages et aux intelligents, et que tu les as révélées aux petits enfants » (Luc 10 : 21). « Ils ont regardé vers lui, et ils ont été illuminés » (Ps. 34 : 5). Les deux disciples d'Emmaüs ont fait cette heureuse expérience à l'écoute des paroles du Seigneur lorsqu'Il leur ouvrait les Ecritures dans le chemin (Luc 24 : 32). Leurs affections pour Lui ont été ravivées et ils ont été rendus intelligents. Sans la communion personnelle avec le Seigneur, nous ne pouvons être illuminés de son rayonnement par la Parole de Dieu.
 
« J'ai ouvert ma bouche, et j'ai soupiré ; car j'ai un ardent désir de tes commandements » (v. 131).
            Ici le juste ouvre sa bouche pour exprimer les sentiments de son cœur ; il est épris de justice en voyant le peuple de Dieu abandonner les enseignements divins. Cette attitude devrait caractériser tout croyant qui a un ardent désir de garder la Parole de Dieu ; souhait déjà exprimé au verset 40. En Marc 8 : 12, Jésus a soupiré en répondant aux pharisiens incrédules et pervers ; puis Il s’est détourné d'eux.
 
« Tourne-toi vers moi et use de grâce envers moi, selon ta coutume envers ceux qui aiment ton nom » (v. 132).
            « J'aime ceux qui m'aiment ; et ceux qui me recherchent me trouveront » (Prov. 8 : 17). Dieu, dans ses grandes compassions, délivre tous ceux qui aiment son nom et qui s'attendent à Lui. Ainsi l'âme la plus éprouvée, en pleine assurance de foi, sait que Dieu peut user de grâce envers ceux qui aiment son Nom. L'amour répond à l'amour.
 
« Affermis mes pas dans ta parole, et qu'aucune iniquité ne domine en moi » (v. 133).
            La parole seule forme le cœur pour la marche, parce qu'elle l'attache constamment à Dieu. L'obéissance à la parole donne l'intelligence qui motive une marche fidèle et produit cette conviction profonde qui gouverne le cœur, le gardant du mal. « Car le péché ne dominera pas sur vous » (Rom. 6 : 14). « Rejetant tout fardeau et le péché qui nous enveloppe- nous obsède ou nous assaille - ...les yeux fixés sur Jésus » (Héb. 12 : 1). Sachons faire intervenir Dieu qui a le pouvoir de nous garder sans que nous bronchions et de nous placer irréprochables devant sa gloire (Jude v. 24).
 
« Rachète-moi de l'oppression de l'homme, et je garderai tes préceptes » (v. 134).
            Le croyant est le racheté du Seigneur qui seul délivre des chaînes du péché et de la puissance de l'adversaire, laquelle opère par l'homme dans la chair. Rendu libre, il marche par l'Esprit dans une entière soumission à la Parole de Dieu par l'obéissance de la foi, à la gloire de Dieu.
 
« Fais luire ta face sur ton serviteur, et enseigne-moi tes statuts » (v. 135).
            Dans l'économie chrétienne, ce verset trouve son accomplissement dans la déclaration de 2 Corinthiens 4 : 6 : « Car le Dieu qui a dit que du sein des ténèbres brille la lumière, c’est lui qui a brillé dans nos cœurs pour faire resplendir la connaissance de la gloire de Dieu dans la face de Christ ». Le croyant est un vase de miséricorde, vase qui contient maintenant la gloire de Dieu qui resplendit dans nos cœurs par Christ. La gloire de Christ est plus éclatante que la lumière de ce soleil qui resplendit dans la première création.
 
« Des ruisseaux d'eau coulent de mes yeux, parce qu'on ne garde pas ta loi » (v. 136).
            Nous avons ici l'expression profonde de ce que le juste ressent en son cœur à l’égard de la cause divine ; les intérêts de Dieu sont les siens, Sa vérité est la sienne. C'est le beau fruit que la grâce a produit dans le cœur du fidèle ; heureux état d'âme que celui-ci ! « Beaucoup marchent... (je le dis même en pleurant) comme des ennemis de la croix du Christ » (Phil. 3 : 18). Nous avons là les sentiments de l'apôtre Paul en face de l'apostasie croissante. Versons-nous des larmes aujourd'hui sur notre propre témoignage et sur celui de l'Assemblée du Christ ?
 
 
Tsadé – Justice et vérité de la Parole (v. 137-144)
 
« Tu es juste, ô Eternel ! et droit dans tes jugements » (v. 137).
            Cette division établit la justice de Dieu, Ses droits dans Ses jugements. « Qui lui dira : que fais-tu ? »  (Job. 9 : 12). Sa parole, qui est la vérité, est le critère de la volonté divine pour l'homme sur la terre ; elle révèle sa justice. « C'est un Dieu fidèle, et il n'y a pas d'iniquité en lui ; il est juste et droit » (Deut. 32 : 4).
 
« Tu as commandé la justice de tes témoignages, et la fidélité, strictement » (v. 138).
            Faire ce que Dieu dit de faire, telle était la justice de Dieu pour l'homme sous la loi ; sa responsabilité était engagée et celui qui manquait sur un commandement de cette loi, faillissait sur tous. L'homme était donc irrémédiablement un condamné, car la fidélité n'a jamais été trouvée chez lui. Dieu a établi sa justice par l'homme Christ Jésus, qui a dit par la voix prophétique : « Ta loi est au dedans de mes entrailles » (Ps. 40 : 8). « Il a rendu la loi grande et honorable » (Es. 42 : 21). Maintenant « Christ est la fin de la Loi pour justice à quiconque croit » (Rom. 10 : 4).
 
« Mon zèle m'a dévoré ; car mes oppresseurs ont oublié tes paroles » (v. 139).
            Notre Seigneur, entrant dans le temple, dit : « Ne faites pas de la maison de mon Père une maison de trafic », en rappelant le verset 9 du psaume 69 : « Le zèle de ta maison me dévore » (Jean 2 : 17). Il est bon d'être zélé pour le bien, c'est le fruit d'une affection réelle pour Dieu. En face du déshonneur fait à Dieu par le mal qui progresse au sein du monde dans lequel nous vivons, la foi, loin d'être affaiblie, dans l'exercice de la piété, s'y affermit davantage avec zèle. « Jésus Christ… s'est donné lui-même pour nous, afin de nous racheter de toute iniquité et de purifier pour lui-même un peuple qui lui appartienne en propre, zélé pour les bonnes œuvres » (Tite 2 : 14).
 
« Ta parole est bien affinée, et ton serviteur l'aime » (v. 140).
            « Les paroles de l'Eternel sont des paroles pures, un argent affiné dans le creuset de terre, coulé sept fois » (Ps. 12 : 6). La Parole de Dieu est la source pure où l'âme s'abreuve dans le désert qu'est ce monde sous tous ses aspects. L'enfant de Dieu attaché à la Parole, en ressent les divins effets dans son cœur. Si l'on aime la Parole, on aime Dieu et ceux qu’Il a engendrés.
 
« Je suis petit et méprisé ; je n'ai pas oublié tes préceptes » (v. 141).
            Esaïe, le prophète, conduit par l'Esprit, a dit du Seigneur au chapitre 53 de son livre verset 2 : « Il n'y a point d'apparence en lui pour nous le faire désirer. Il est méprisé et délaissé des hommes ». Le serviteur fidèle ne sera pas au-dessus de son maître ; mais il sera comme son maître, abaissé et méprisé. L'apôtre Paul, imitateur de son Seigneur, dit aux Corinthiens : « Nous sommes devenus comme les balayures du monde et le rebut de tous jusqu'à maintenant » (1 Cor. 4 : 13). L'appréciation du monde à son égard lui était de peu d'importance. Il faut la foi et la patience d'espérance pour demeurer ferme et supporter l'opprobre et le mépris des hommes. « L'abaissement va devant la gloire » (Prov. 15 : 33). Si les oppresseurs ont fermé leurs cœurs aux paroles de Dieu (v. 139), le croyant ne les oublie pas dans la vie pratique. Il vit de la vivante et permanente parole de Dieu.
 
« Ta justice est une justice à toujours, et ta loi est vérité » (v. 142).
            « Or vous êtes de lui (Dieu) dans le Christ Jésus, qui nous a été fait sagesse de la part de Dieu, et justice, et sainteté, et rédemption » (1 Cor. 1 : 30). Ainsi le croyant n'a pas sa propre justice, mais la justice qui est de Dieu moyennant la foi à la Parole de vérité dans l'évangile.
 
« La détresse et l'angoisse m'avaient atteint ; tes commandements sont mes délices » (v. 143).
            Ces choses se rencontrent ordinairement là où le témoignage d'une vie de piété est rendu. Il n'éveille pas la sympathie des hommes, mais plutôt leur inimitié, il en est de même pour toute manifestation de la justice de Dieu. Toutefois, Dieu garde les fidèles dans leurs tribulations, car les cheveux de leur tête sont tous comptés. Plus l'oppression est grande, plus les commandements d'amour de leur Dieu font les délices de leur cœur.
 
« La justice de tes témoignages est à toujours ; donne-moi de l'intelligence, et je vivrai » (v. 144).
            Les témoignages de Dieu ne varient pas ; ils sont hors du domaine et des caprices de l'homme. Ainsi, tranquille au sujet des choses que possède sa foi, le juste demande à Dieu l'intelligence par laquelle, entrant toujours plus dans la communion des pensées de Dieu, il pourra s'y maintenir.
 
 
Qoph – Les deux ressources (v. 145-152)
 
« J'ai crié de tout mon cœur ; réponds-moi, Eternel ! j'observerai tes statuts » (v. 145).
            Cette division est l'évocation d'un temps de détresse durant lequel une foi affermie se manifeste par un attachement toujours plus grand à la Parole de Dieu. Ce cri du cœur trouvera une réponse dans les très grandes compassions de Dieu. « Alors, ils ont crié à l'Eternel dans leur détresse, et il les a fait sortir de leurs angoisses » (Ps. 107 : 28). L'amour qui est l'essence même de Dieu, trouve une réponse dans un cœur oppressé qui crie à Lui, pour y déposer ce que lui seul peut donner : la paix.
 
« Je t'invoque : sauve-moi ! et je garderai tes témoignages » (v. 146).
            « Invoque-moi au jour de la détresse : je te délivrerai, et tu me glorifieras » (Ps. 50 : 15). Entouré d'adversaires qui méprisent le divin donateur, le juste invoque son Dieu, dans l'assurance qu'Il répondra. Combien plus durant l'économie que nous vivons, connaissant Dieu comme notre Père, pouvons-nous en pleine assurance de foi nous approcher de Lui. Nous avons à la droite de Dieu notre grand sacrificateur qui est à même de secourir ceux qui sont éprouvés. « Et tu me glorifieras » ; cette injonction est tombée dans l'oubli pour beaucoup de croyants. Pourtant, notre vie entière doit être au service de notre Seigneur pour le glorifier : c'est garder les témoignages de Dieu.
 
« J'ai devancé le crépuscule, et j'ai crié ; je me suis attendu à ta parole » (v. 147).
            « Mon âme crie après toi, ô Dieu ! » (Ps. 42 : 1). L'aube annonce le lever du jour. Ce jour sera pour le résidu juif la venue de son Messie, le soleil de justice. Traversant la « grande tribulation », il invoquera son Dieu par des supplications. Avec la foi liée à l'espérance juive, il dira : « Mon âme attend le Seigneur, plus que les sentinelles n'attendent le matin » (Ps. 130 : 6). Qu'en est-il pour l'Eglise, l'épouse du Seigneur ? Elle doit être en éveil, car elle est étrangère dans ce monde. Satan entraîne le monde religieux dans son sillage en opposition ouverte à Dieu. L'attente de l'Eglise en est d'autant plus vive. Ses affections sont tournées vers son Bien-aimé : « Et l'Esprit et l'Epouse disent : Viens » (Apoc. 22 : 17).
 
« Mes yeux ont devancé les veilles de la nuit pour méditer ta parole » (v. 148).
            « Je médite de toi durant les veilles de la nuit ; car tu as été mon secours, et à l'ombre de tes ailes je chanterai de joie » (Ps. 63 : 6). Le croyant est un veillant dans la nuit de ce monde ; avec la lampe de l'Esprit, il médite la Parole de Dieu. Pour lui, le matin vient, mais aussi la nuit - pour les désobéissants à l'appel de la grâce.
 
« Ecoute ma voix, selon ta bonté, ô Eternel ! Fais-moi vivre selon ton ordonnance » (v. 149).
            C'est dans une entière confiance que le juste adresse cette prière, rappelant la bonté de Dieu. La bonté est une manifestation de l'amour divin envers le pécheur racheté auquel Il a donné la vie selon sa parole. La bonté de Dieu est célébrée par des hommes de foi dans tous les temps. Le Psaume 136 célèbre « la bonté de Dieu qui demeure à toujours ». Par la prophétie de Jérémie, l'Eternel dit : « Car je suis l'Eternel, qui use de bonté, de jugement et de justice sur la terre, car je trouve mes délices en ces choses-là » (9 : 24).
 
« Ceux qui poursuivent la méchanceté se sont approchés de moi ; ils s'éloignent de ta loi » (v. 150).
            Lorsque les hommes méchants s'approchent du juste, ce n'est jamais dans de bonnes intentions. Les pharisiens, les sadducéens et les hérodiens se sont approchés de Jésus pour le faire broncher, à leur propre confusion. Ils étaient tous des instruments dans la main de Satan. S'étant éloignés de la source de la lumière qui est la parole de Dieu, ils étaient plongés dans d'épaisses ténèbres.
 
« Eternel tu es proche ! et tous tes commandements sont vérité » (v 151).
            « Le Seigneur est proche ; ne vous inquiétez de rien » (Phil. 4 : 6). L'apôtre Paul, lié de chaînes à Rome, s'adresse à ses chers Philippiens qui souffraient pour l'évangile du Christ. A la veille de subir le martyr, il écrit à Timothée : « Le Seigneur s'est tenu près de moi et m'a fortifié, afin que par moi la prédication soit pleinement accomplie et que toutes les nations l'entendent ; et j'ai été délivré de la gueule du lion » (2 Tim. 4 : 17).
 
« Dès longtemps j'ai connu, d'après tes témoignages, que tu les as fondés pour toujours » (v. 152).
            La foi du juste est ancrée dans les révélations de Dieu qu'il a reçues de Lui dès longtemps. Et dans l'expérience de la foi, il a éprouvé la véracité de toutes les promesses de Dieu. Les conseils de Dieu datent de loin, ils sont « fidélité et vérité » (Es. 25 : 1). Notre Seigneur a dit : « Le ciel et la terre passeront, mes paroles ne passeront pas » (Matt. 24 : 35).
 
 
                                                                                                                          G. Combe
 
A suivre