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Aperçu des 66 livres de la Bible (15)



 PREMIERE EPITRE DE JEAN
 DEUXIEME EPITRE DE JEAN
 TROISIEME EPITRE DE JEAN
 EPITRE DE JUDE
 APOCALYPSE


PREMIERE EPITRE DE JEAN

Or nous savons que le Fils de Dieu est venu, et il nous a donné une intelligence afin que nous connaissions le Véritable ; et nous sommes dans le Véritable, c’est-à-dire dans son Fils Jésus Christ : lui est le Dieu véritable et la vie éternelle (1 Jean 5 : 20).

           
La première épître de Jean traite de la grande vérité de la vie éternelle que possède le croyant, la vie qui est la nature même de Dieu et qui a été parfaitement manifestée dans la personne bénie de son Fils. Nous apprenons à bien connaître les caractéristiques de cette vie éternelle dans l’histoire du Seigneur Jésus sur la terre où elles brillent avec éclat. Deux expressions importantes résument pour nous la bénédiction de la nature divine : « Dieu est lumière » et « Dieu est amour ». Ainsi donc, trois mystères de la nature merveilleux et essentiels - la vie, la lumière et l’amour - deviennent des symboles de mystères spirituels infiniment plus grands, mais que l’on connaît et que l’on goûte néanmoins par la foi au Fils de Dieu.

            Le verbe « savoir » et ses dérivés apparaissent fréquemment dans cette épître. Les vérités connues par les croyants procurent à leur cœur des réalités vivantes et absolues. Il ne peut subsister aucun doute que le Fils de Dieu est venu et qu’il a donné aux croyants une compréhension, non pas simplement de règles et de doctrines, mais de la gloire personnelle du Véritable et de notre position en Lui. Cette œuvre infinie et bénie nous fait voir également l’unité parfaite du Père et du Fils.
            Ce livre a une grande valeur en assurant fermement le croyant de la réalité de sa relation vitale comme enfant de Dieu. Il l’encourage aussi à s’attacher à son Dieu et Père, et à l’aimer.
 

DEUXIEME EPITRE DE JEAN
 
Quiconque mène plus avant et ne demeure pas dans la doctrine du Christ n’a pas Dieu. Celui qui demeure dans la doctrine, celui-là a le Père et le Fils (2 Jean 9).
 
            La deuxième épître de Jean est la seule épître des Ecritures qui s’adresse à une femme. La première épître avait établi les grands principes de vérité (ou de lumière) et d’amour révélés dans la personne du Fils de Dieu. La présente épître met maintenant l’accent sur la vérité qui doit être gardée fidèlement, même par une femme douce et au cœur tendre.
            Au temps de l’apôtre Jean, on rencontrait partout de nombreux séducteurs, et le foyer était la cible principale de Satan. Il cherchait à séduire en particulier les femmes avec leur caractère courtois et obligeant. Jean s’était proposé de visiter cette femme et son foyer, mais Dieu lui demande d’écrire sans tarder. Cette femme pieuse devait être protégée de la méchanceté insidieuse des séducteurs. Leur nombre s’est multiplié aujourd’hui, et ce sont eux qui ne confessent pas Jésus Christ venu en chair. La divinité éternelle et l’humanité véritable et parfaite du Seigneur sont des sujets fondamentaux. Si quelqu’un « mène plus avant » dans ces choses, prétendant posséder des vérités et une connaissance supérieures à celles révélées dans la personne de Christ, il « n’a pas Dieu ». Des Mormons, et bien d’autres, cherchent à entrer dans les foyers avec leurs doctrines subtiles et dangereuses.
            Non seulement la « dame élue » ne devait pas recevoir les séducteurs dans sa maison, mais elle ne devait même pas les saluer. En le faisant, elle aurait participé à leurs mauvaises œuvres. Elle ne devait montrer aucun intérêt pour le mal, mais elle devait aimer « dans la vérité ». Faisons preuve nous aussi de gravité devant un tel mal, et ayons-le en horreur. Eloignons-nous-en entièrement dans un véritable attachement à celui qui est « le Fils du Père, dans la vérité et dans l’amour ».
 
 
TROISIEME EPITRE DE JEAN
 
Bien-aimé, je souhaite qu’à tous égards tu prospères et que tu sois en bonne santé, comme ton âme prospère (3 Jean 2).
 
            La troisième épître de Jean nous apprend, elle aussi, beaucoup au sujet de la vérité et de l’amour, en mettant l’accent sur le fait que l’amour doit nécessairement accompagner la vérité. Car un autre genre de mal avait surgi : un homme dans l’assemblée prétendait apparemment agir selon la vérité mais chassait les autres de l’assemblée, refusant même de recevoir l’apôtre Jean. Aucune prétention à maintenir la « vérité » ne peut subsister indépendamment de l’amour pour les saints de Dieu. La vérité et l’amour doivent être liés, se compléter l’un l’autre, car ils sont tous deux la nature même de Dieu.
 
            Jean écrit cette lettre à Gaïus. Il vante les qualités de ce frère du fait que son âme prospère, et lui souhaite une bonne santé. Il se peut que Gaïus n’ait pas été doté de la force physique souhaitable pour affronter les controverses. Cependant, Jean fait hautement l’éloge de sa marche dans la vérité ainsi que de ses soins pour les frères qui étaient sortis pour servir le Seigneur et de son amour à leur égard.
            Dans cette troisième épître, les « étrangers » dont il est fait mention ne sont pas des séducteurs comme dans la deuxième épître. Il s’agissait de frères inconnus de Gaïus qui se consacraient de façon désintéressée à l’œuvre de Christ, ne recevant rien des gens des nations, c’est-à-dire bien sûr des incrédules. Si d’une part on devait refuser de recevoir les séducteurs, on devait d’autre part recevoir les véritables serviteurs de Christ.
            Appliquons-nous à cultiver cette chaleureuse et pieuse affection en tenant compte de la vérité selon l’enseignement de cette épître. A nouveau, l’apôtre exprime son souhait de venir bientôt.
 
 
EPITRE DE JUDE
 
Bien-aimés, alors que je m’empressais de vous écrire au sujet de notre commun salut, je me suis trouvé dans la nécessité de vous écrire pour vous exhorter à combattre pour la foi qui a été une fois enseignée aux saints (Jude 3).
 
            Jude - ce nom signifie « louange » -, bien que très désireux d’écrire, n’avait nullement eu l’intention de le faire comme il a dû le faire. Ecrire au sujet du salut commun aurait sans doute été plus agréable. Mais Dieu, qui lui avait donné le désir d’écrire, avait lui-même décidé que le message de Jude consisterait à exhorter très sérieusement les croyants à combattre pour la foi. On a dit de son livre qu’il considérait « la décadence et la mort du christianisme dans le monde ». En effet, son sujet est l’apostasie qui consiste à se détourner volontairement de la grâce de Dieu et à tomber dans la dissolution introduite subtilement par des hommes méchants dans le cercle de la chrétienté professante.
            Jude emploie un langage puissant et prophétique. Il fait appel à des épisodes passés de révolte contre l’autorité bienveillante de Dieu afin d’illustrer la condition du christianisme qui se développerait dans les derniers jours. Israël a connu la bénédiction d’être délivré de l’Egypte, mais un grand nombre périrent dans le désert à cause de leur incrédulité. Même des anges, grandement bénis de Dieu, ont été réservés dans des liens éternels, sous l’obscurité, à cause de leur rébellion. Sodome et Gomorrhe, Caïn, Balaam, Coré servent tous d’avertissements terribles du juste jugement de Dieu.
            Tout cela peut sembler très sombre et négatif, mais les dernières paroles de Jude - « mais vous, bien-aimés » - encouragent merveilleusement et positivement la foi. Le dernier verset est une louange à Dieu, l’attitude qu’il convient à l’enfant de Dieu d’adopter là où le grand nom de Dieu a été déshonoré.
 
 
APOCALYPSE
 
Moi, Jésus, j’ai envoyé mon ange pour vous rendre témoignage de ces choses dans les assemblées. Moi, je suis la racine et la postérité de David, l’Etoile brillante du matin  (Apocalypse 22 : 16).
 
            Ecrite par l’apôtre Jean, l’Apocalypse - ce mot signifie « révélation » - est un résumé prophétique des voies de Dieu envers l’homme. Une histoire qui avait commencé dans la Genèse, en toute fraîcheur et en toute simplicité, se termine maintenant dans de grands engagements et de grandes complications occasionnés par la culpabilité accumulée et la désobéissance délibérée de l’homme. Mais notre grand Dieu démêle majestueusement la masse enchevêtrée ; Il juge selon sa sagesse divine au moment convenable et de façon ordonnée.
            Celui qui étudie l’Apocalypse trouvera fort utile d’en connaître les trois grandes divisions :
                        - « les choses que tu as vues » (chap. 1),
                        - « les choses qui sont » (chap. 2 et 3),
                        - « les choses qui doivent arriver après celles-ci » (chap. 4 à 22).
            La première est passée ; la seconde est actuelle et concerne la période de l’Eglise ; la troisième est future. Dans les chapitres 2 et 3, on voit le Seigneur Jésus qui juge souverainement et avec discernement l’état des sept assemblées. Elles présentent un tableau prophétique de toute l’histoire de l’Eglise depuis son commencement jusqu’au retour du Seigneur. Le jugement, en effet, doit commencer par la maison de Dieu.
            La victoire du Seigneur Jésus sur toutes choses, son royaume millénaire, son jugement sur le grand trône blanc, la gloire éternelle de Dieu dans les nouveaux cieux et la nouvelle terre : voilà quelques grands sujets du livre. Les conseils magnifiques de Dieu ont atteint leur glorieuse apogée !
            Dieu bénit ceux qui lisent, entendent et gardent les vérités sacrées de ce livre.
 
                                                                                             L. M Grant