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Aperçu des 66 livres de la Bible (12)

 

EPITRE AUX EPHESIENS

Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus Christ, qui nous a bénis de toute bénédiction spirituelle dans les lieux célestes en Christ  (Ephésiens 1 : 3).

            Ephèse signifie « un désir ». On ne trouve pas de reproches dans l’épître aux Ephésiens. Elle révèle pleinement les grandes pensées de Dieu au sujet de ses saints dans la dispensation actuelle de la grâce, ainsi que leurs présentes « bénédictions spirituelles dans les lieux célestes en Christ », et leur position « en Christ » en ce que Dieu les « a fait asseoir ensemble dans les lieux célestes dans le Christ Jésus ». En accord avec la gloire de sa personne et l’efficacité infinie de son œuvre, Christ est le centre désigné de la bénédiction de l’univers entier : « En lui » nous avons reçu un héritage. Assis sur le trône de son Père, il intercède pour nous : nous sommes « en lui ». Les croyants juifs et ceux des nations forment « un corps » uni à Christ, la tête dans la gloire.

            L’épître aux Ephésiens présente l’Eglise comme le corps de Christ et la maison de Dieu. Les croyants sont édifiés ensemble pour constituer une habitation de Dieu par l’Esprit. Au chapitre 5, nous voyons l’Eglise comme l’épouse sainte et irréprochable de Christ. Dans le passé, de telles vérités étaient inconnues et n’étaient même pas annoncées par les prophètes ; les apôtres et les prophètes les révèlent maintenant. Il est aussi question de notre lutte dans les « lieux célestes » contre les armées spirituelles de méchanceté, puissances sataniques qui s’opposent en particulier à ce que nous discernions la vérité de nos biens spirituels légitimes et à ce que nous jouissions de cette vérité.

            Aucun livre ne revêt autant d’importance que  cette épître pour nous aider à cultiver un caractère conforme à notre véritable union avec Christ dans la demeure qui convient à nos âmes, c’est-à-dire le ciel même.


EPITRE AUX PHILIPPIENS

Je considère toutes choses comme une perte à cause de l’excellence de la connaissance du Christ Jésus mon Seigneur, à cause de qui  j’ai fait la perte de toutes et je les estime comme des ordures, afin que je gagne Christ (Philippiens 3 : 8).

            L’épître aux Philippiens est une épître pastorale, encourageante et rafraîchissante. Les croyants de cette assemblée étaient pauvres, mais ils avaient gardé une affection fidèle à l’égard de Paul depuis qu’ils avaient été convertis par son labeur au milieu d’eux, onze années plus tôt. L’épître présente la véritable expérience chrétienne comme une course pour le prix de l’appel céleste de Dieu dans le Christ Jésus. Paul donne lui-même l’exemple de cette expérience et, même s’il était en prison, la joie vibrante mais paisible de l’apôtre imprègne tout le livre.

            Le secret réside dans le fait que Christ est tout pour lui d’une manière pratique :

                        - au chapitre 1, Christ est sa raison de vivre ;
                        - au chapitre 2, Christ est son exemple ;
                        - au chapitre 3, Christ est son but ;
                        - au chapitre 4, Christ est sa force.

            Nous lisons au chapitre 2 une déclaration magnifique au sujet de la grandeur de l’humiliation volontaire du Seigneur Jésus, du lieu de la gloire la plus élevée à la plus profonde souffrance et à la mort de la croix. Cet abaissement est suivi par la réponse de Dieu qui l’a exalté comme homme à la place de prééminence la plus élevée. Voir les versets 5 à 11.

            Les affections et l’admiration de l’apôtre Paul avaient comme centre la personne merveilleuse du Seigneur Jésus. Il peut ainsi non seulement supporter toutes les circonstances adverses désagréables, mais se réjouir de constater dans chacune d’elles une occasion de bénédiction personnelle et de gloire plus grande aussi pour le Seigneur.

            En présentant le grand triomphe de la foi, ce livre nous encourage à cultiver une foi semblable dans notre vie personnelle.


EPITRE AUX COLOSSIENS

Rendant grâces au Père qui nous a rendus capables d’avoir part au lot des saints dans la lumière, qui nous a délivrés du pouvoir des ténèbres et nous a transportés dans le royaume du Fils de son amour  (Colossiens 1 : 12-13).

            L’épître aux Colossiens ressemble beaucoup à celle aux Ephésiens. Toutefois, cette lettre ne présente pas les saints comme assis dans les lieux célestes, mais plutôt comme marchant encore dans un désert. Des ressources célestes sont à leur disposition pour le voyage et, en particulier, la ressource suprême de la personne de Christ : « Car en lui habite toute la plénitude de la déité corporellement » (2 : 9). En relation avec cette plénitude, Paul emploie constamment le terme « tout ».

            L’apôtre devait mettre en garde les Colossiens contre les dangers de la philosophie, d’une part, et contre ceux du mysticisme religieux, d’autre part. La philosophie séduit seulement l’intelligence, alors que le mysticisme est une grossière insulte à l’intelligence. Parfois on trouve les deux mélangés, ce qui constitue une autre monstruosité avec deux têtes qui se contredisent. L’autorité prééminente de Christ est la réponse à ces deux courants.

            Christ est présenté comme le chef de toute la création et le chef (ou la tête) du corps, l’Église. Il réconciliera toutes choses sur terre et dans les cieux, mais il a maintenant réconcilié tous les croyants. Il a transmis par l’apôtre Paul les ministères de l’évangile et de l’Eglise. Il pourvoit ainsi aux besoins du monde et à ceux de ses saints.

            Nous trouvons dans ce livre une nourriture céleste substantielle qui nous préservera du mal sous ses formes les plus déguisées.


PREMIERE EPITRE AUX THESSALONICIENS

Nous rendons sans cesse grâces à Dieu de ce que, ayant reçu de nous la parole de la prédication qui est de Dieu, vous avez accepté, non la parole des hommes, mais (ainsi qu’elle l’est véritablement) la parole de Dieu, parole qui opère en vous qui croyez (1 Thessaloniciens 2 : 13).

            La première épître aux Thessaloniciens - « victoire sur la fausseté » - est, chronologiquement, la première des épîtres de Paul. Elle déborde de fraîcheur, d’énergie et de chaleur. D’un caractère pastoral, cette épître est écrite à « l’assemblée des Thessaloniciens », ce qui illustre le fait que les véritables soins pastoraux ne s’adressent pas seulement aux individus, mais à l’assemblée de Dieu. L’assemblée à Thessalonique avait été formée lors d’un court séjour de Paul dans cette ville (Act. 17 : 1-4), au milieu de dures persécutions. Les croyants de Thessalonique étaient devenus un modèle pour les autres en raison de leur foi énergique envers Dieu, car la parole du Seigneur avait retenti de chez eux en tous lieux (1 Thes. 1 : 7-8). La foi, l’amour et l’espérance ressortent admirablement partout dans ce livre, ainsi que dans la seconde épître.

            La venue du Seigneur est le sujet le plus en évidence dans cette épître. Au chapitre 1 (v. 10), elle est présentée comme la délivrance de la colère qui vient. Au chapitre 2 (v. 19), elle est liée à la gloire et à la joie de Paul de voir ses propres frères dans la gloire là-haut. Au chapitre 3 (v. 13), elle prend en considération l’affermissement des cœurs des croyants sans reproche en sainteté. Au chapitre 4 (v. 15-18), elle offre une perspective bénie pour consoler ceux qui sont affligés actuellement. Au chapitre 5 (v. 23), Paul nous exhorte pour que notre esprit, notre âme et notre corps tout entiers soient conservés sans reproche en la venue de notre Seigneur Jésus Christ.

            Le verset 13 du chapitre cité ci-dessus donne la raison du dévouement énergique des Thessaloniciens. La parole de Dieu agissait réellement dans leurs âmes : Dieu avait parlé et ils avaient accepté cette parole comme la vraie parole de Dieu. C’est ainsi que se produisent les résultats durables. Ce livre n’est-il donc pas très encourageant et stimulant ?


DEUXIEME EPITRE AUX THESSALONICIENS

Que notre Seigneur Jésus Christ lui-même et notre Dieu et Père, qui nous a aimés et nous a donné une consolation éternelle et une bonne espérance par grâce, veuille consoler vos cœurs et vous affermir en toute bonne œuvre et en toute bonne parole (2 Thessaloniciens 2 : 16-17).

            La seconde épître aux Thessaloniciens, comme la première épître aux Thessaloniciens, revêt un caractère pastoral, mais elle traite des influences subtiles qui menaçaient déjà de dérober à cette jeune assemblée son affection fraîche et ardente pour le Seigneur, sa foi vigoureuse et sa persévérance au milieu des persécutions. L’apôtre avertit fidèlement l’assemblée de la venue de l’Antichrist, alors que le mystère de l’iniquité agissait déjà pour saper ce qui était de Dieu. Aux encouragements rafraîchissants de la première épître, cette seconde épître ajoute des avertissements sérieux - à l’instar du sel employé comme assaisonnement - afin de préserver le témoignage de Dieu.

            Des lettres, qui étaient censées émaner de Paul, avaient fait croire aux Thessaloniciens que le jour du Seigneur était proche. Cette tromperie astucieuse de l’ennemi visait à miner leur confiance dans le fait que Christ viendrait premièrement chercher son Eglise avant le jour terrible de son jugement du monde. Paul corrige ce mensonge et, dans le chapitre 2, explique prophétiquement que le jour du Seigneur en jugement ne peut se produire avant que l’Église ait d’abord été enlevée dans les cieux.

            En contraste avec les mauvaises œuvres et les mauvaises paroles de l’Antichrist, les croyants sont encouragés à demeurer ferme en toute bonne œuvre et en toute bonne parole. C’est donc un livre qui nous donne du discernement spirituel et de la fermeté à l’égard de ces choses qui pourraient abaisser la valeur du témoignage chrétien. Dans cette épître également, la venue du Seigneur ressort à chaque chapitre.

                                                                                          L. M Grant