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Aperçu des 66 livres de la Bible (11)

 

Epître aux Romains

 Tous ceux qui croient sont justifiés gratuitement par sa grâce, par la rédemption qui est dans le Christ Jésus (Romains 3 : 24).

         L’épître aux Romains - ce nom signifie : « ceux qui sont forts » - présente les vérités fondamentales du christianisme. Dieu est ici le juge souverain, absolu dans sa justice, révélant et exposant le péché de toute l’humanité, n’admettant aucune excuse, n’épargnant aucun mal quelle qu’en soit la gravité ; tous sont déclarés coupables devant Lui. Mais dans sa justice pure, Il offre au coupable une pleine justification, car elle est basée sur « la rédemption qui est dans le Christ Jésus ». Christ a pris notre place pour porter le châtiment du péché en se sacrifiant lui-même. Par ce sacrifice, il n'y a plus aucune condamnation pour tous ceux qui ont cru en Jésus Christ : ils sont rendus justes devant Dieu.

         Nous voyons aussi l’importance de la croix en relation avec la délivrance de la puissance du péché qui habite en nous. L’épître présente la vérité de façon à répondre aux besoins du pécheur là où il se trouve au début. Cette vérité introduit ensuite le pécheur dans la liberté et la lumière par un travail dans son âme, et il est éloigné de l’esclavage et des ténèbres ; elle établit ses pieds dans des sentiers de justice.

         Dans les chapitres 9, 10 et 11, nous découvrons que le propos et les voies de Dieu au sujet d’Israël sont conformes avec les vérités maintenant révélées par le christianisme. Dieu est le grand vainqueur, et Il bénit ceux qui se confient en Lui. A partir du chapitre 12, nous recevons des instructions en rapport avec la conduite pratique, conformément au fondement solide et éternel de la grâce de Dieu qui nous rend justes.

         Que ce livre est admirable en justifiant et en affranchissant une âme, et en encourageant l’exercice de toute vertu en conformité avec la piété !

 

Première épître aux Corinthiens

Nous, nous prêchons Christ crucifié, pour les Juifs occasion de chute, pour les nations folie, mais pour ceux qui sont appelés, aussi bien Juifs que Grecs, Christ la puissance de Dieu et la sagesse de Dieu (1 Corinthiens 1 : 23-24).

         La première épître aux Corinthiens - Corinthien signifie « rassasié » - a été écrite pour corriger les désordres tolérés à Corinthe au début de l’Eglise. Cette épître établit des principes solides et pratiques pour la direction et l’ordre de l’assemblée ; ils sont nécessaires pour toute l’Eglise universelle de Dieu. Cette application générale de principes fondés sur l’autorité de la Parole ressort dans les passages suivants : 1 : 2 ; 4 : 17 ; 11 : 16 ; 14 : 33, 37.

         Centre de la philosophie grecque, la ville de Corinthe était aussi caractérisée par la plus grande corruption morale. Le chapitre 1 met donc de côté la sagesse du monde, et le chapitre 2 la remplace par la révélation de Dieu donnée par son Esprit. La sagesse humaine ne peut dicter le sentier que doit suivre l’Assemblée de Dieu, mais la Parole de Dieu, appliquée par l’Esprit de Dieu à nos cœurs et à nos consciences, suffit à maintenir un ordre en accord avec la pensée de Dieu. Dans les chapitres 1 et 2, l’orgueil intellectuel est rejeté ; du chapitre 3 au chapitre 7, la corruption charnelle est entièrement jugée ; dans les chapitres 8 à 10, nous sommes mis en garde contre une communion établie avec les démons par la pratique de l’idolâtrie.

         Le livre met continuellement l’accent sur l’unité du corps de Christ, dans la séparation d’associations qui ne sont pas selon Dieu. Cette unité est manifestée par la riche diversité des dons qui s’exercent dans la piété. L’importance d’une doctrine solide est un sujet vital, tandis que le chapitre 15 insiste fortement sur la vérité de la résurrection de Christ et de celle de ses saints à sa venue : c’est un des fondements du témoignage de l’Assemblée de Dieu.

         La première épître aux Corinthiens est un livre très utile pour nous encourager à prendre un égal soin de chaque membre du corps de Christ, ainsi que pour renforcer le témoignage collectif.

 

Seconde épître aux Corinthiens

Car le Dieu qui a dit que du sein des ténèbres brille la lumière, c’est lui qui a brillé dans nos cœurs pour faire resplendir la connaissance de la gloire de Dieu dans la face de Christ (2 Corinthiens 4 : 6).

         La seconde épître aux Corinthiens traite de l’ordre dans l’assemblée, mais aussi du ministère de la Parole en relation avec l’assemblée, la manifestation dans la vie pratique et le service de l’Esprit présent dans l’assemblée. Par son abnégation, Paul est lui-même un exemple de service, se dévouant sans compter pour l’amour des saints de Dieu.

         Les caractéristiques suivantes au sujet de Paul ressortent dans cette épître :

  • ses souffrances du fait de sa consécration au service de Christ,
  • sa persécution par le monde ; les attaques cruelles des faux frères,
  • le ressentiment même de la part des saints dont il cherchait la bénédiction,
  • la profonde angoisse de son âme,
  • ses tristesses, ses détresses, ses tendres affections, ses sympathies, ses compassions.

         Mais l’apôtre Paul trouvait sa satisfaction en Dieu, le grand Dieu dont la lumière avait brillé dans son cœur, manifestant la gloire transcendante de sa personne dans la face de Jésus Christ. Même si elle est contenue dans un vase de terre, cette lumière est un trésor qui doit être manifesté à tous ceux qui écouteront celui qui la possède. Le ministère de la gloire de Christ constitue pour Paul une bénédiction tellement insurpassable qu’il est porté sur les ailes d’une grâce infinie au-dessus des tribulations du chemin, et il peut dire : « Je suis rempli de consolation - ou d’encouragement ; ma joie surabonde au milieu de toute notre affliction » (7 : 4).

         Le merveilleux encouragement apporté par ce livre nous incite à persévérer sans être ébranlé dans notre service envers les autres, quels que soient les efforts de Satan pour nous décourager et affaiblir nos mains.

 

Epître aux Galates

Pour moi, qu’il ne m’arrive pas de me glorifier, sinon en la croix de notre Seigneur Jésus Christ, par laquelle le monde m’est crucifié, et moi au monde (Galates 6 : 14).

         L’épître aux Galates a été écrite aux assemblées dans la région de la Galatie. Elle constitue un sérieux avertissement contre la fausse doctrine enseignant que les œuvres de loi sont la norme pour la marche et la conduite du croyant. Bien qu’ils aient été sauvés par la grâce, au moyen de la foi, les Galates avaient cependant ajouté la loi comme principe pour ne pas perdre leur salut. Or, ce mélange est intolérable aux yeux de Dieu, le Dieu de toute grâce.

         L’apôtre démontre que la personne bénie de Christ, non pas la Loi, est le modèle pour la marche du croyant ; l’Esprit de Dieu est la puissance pour la marche avec Dieu. Paul présente avec énergie la croix de Christ comme ce qui met fin à toutes les pensées qui veulent que l’homme sous la Loi puisse faire le bien. Le croyant est crucifié au monde par la croix, donc retranché de la sphère même où le principe du légalisme domine. Il est maintenant vu en relation avec une « nouvelle création » et, par conséquent, il ne doit plus marcher dans la chair, mais par l’Esprit.

         Au chapitre 4, la mort de Christ est considérée comme nous rachetant de l’esclavage de la Loi. Nous jouissons ainsi de la dignité et de la liberté de fils devant Dieu, une position impensable dans l’Ancien Testament, mais vraie de tous les croyants dans la dispensation de la grâce.

         Combien ce livre des Galates est nécessaire pour nous garder de l’égoïsme, de la confiance dans la chair et des innombrables maux qu’engendre une attitude légaliste.

 

L. M Grant