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BREVES NOTES SUR L’EVANGILE DE MATTHIEU (6b)

 
 
 
CHAPITRE 6 (suite)
 
            Les disciples qui entouraient le Seigneur durant son ministère ici-bas représentent ceux qui le suivront par la foi après son départ de ce monde et auront affaire à l'opposition de Satan, en attendant le jour où, la parenthèse de l’histoire de l’Eglise étant fermée, la puissance du Roi sera déployée pour abattre tous ses ennemis. Ce temps de témoignage évoque en effet aussi celui du résidu futur, avant l'établissement du royaume de Christ en gloire.
            Ceux qui forment l'Assemblée depuis le jour de la Pentecôte jusqu'au retour du Seigneur ont également besoin des exhortations et des avertissements que le Seigneur a donnés aux siens sur la montagne. Nous sommes dans la période du royaume « en mystère ». Nous reconnaissons par la foi les droits et la gloire de Celui qui régnera un jour en puissance sur tout l'univers et nous devons manifester ses caractères en conformant notre marche aux principes de son royaume exposés dans ces chapitres.
 
 
2- La confiance en notre Père céleste : v. 19-34
 
            Le Seigneur a parlé successivement des aumônes (engagement de cœur envers les hommes), de la prière (engagement de cœur envers Dieu), du jeûne (engagement de cœur pour le Seigneur). Il montre maintenant ce qui constitue le trésor de chaque croyant (v. 19-23 21), avant de parler du souci pour les choses de cette vie (v. 24-34).
 
 
                        2.1 Amasser des « trésors dans le ciel » (v. 19-21)
 
            Dans ces versets, le Seigneur montre où se trouve le vrai trésor du chrétien et par conséquent son cœur. Il est dans le ciel : c’est Christ et ses « richesses insondables » (Eph. 3 : 8). Un trésor n'est pas nécessairement une richesse matérielle ; il est l'expression de la valeur que le cœur lui donne. Les trésors de cette terre prendront fin, rien ne garantit leur possession ; ils sont exposés à être détruits par la « mite » et la « rouille » et à être dérobés par les voleurs (v. 20). En revanche, les trésors qui sont dans le ciel sont hors de toute atteinte ; ils sont immuables et éternels.
            Ce sont les « trésors dans le ciel » qu'il faut « amasser », c’est-à-dire mettre en réserve en grande quantité. Il faut pour cela que le cœur s'y attache et les apprécie ; il accroît ainsi son trésor en apprenant à connaître toujours mieux Celui qui en est l'objet. Les choses célestes sont alors une « puissance » qui stimule ceux qui les possèdent en produisant des fruits pour le ciel. « Le fruit de la lumière consiste en toute bonté, justice, et vérité » (Eph. 5 : 9).
            Depuis sa rencontre avec le Seigneur sur le chemin de Damas, Paul considérait comme une perte tout ce qui n'était pas Christ. Si notre cœur n'est pas dans le ciel, occupé de Christ, nous perdons notre temps dans ce monde. Le cœur suit nécessairement l'objet auquel il s'attache. « Là où est ton trésor, là sera aussi ton cœur » (v. 21).
            L’apôtre Jacques montre la vanité des biens terrestres, périssables (Jac. 5 : 1-3). Avons-nous « un trésor dans le ciel » (Matt. 19 : 21) ? Où est notre cœur ? A qui appartient-il pratiquement ? Qu'est-ce qui le remplit ? Le principe de notre vie est-il celui-ci : « Le juste vivra de foi » (Héb. 10 : 38) ? Sommes-nous « satisfaits » de ce que nous avons (1 Tim. 6 : 8). Soyons en garde contre l'avarice (Luc 12 : 15) et ne nous laissons pas entraîner par les courants de ce monde très matérialiste. Notre être appartient tout entier à Dieu ; le Seigneur nous a rachetés par son sang. Il veut notre cœur sans partage. « Garde ton cœur plus que tout ce que l’on garde, car de lui sont les issues de la vie » (Prov. 4 : 23).
           
 
                        2.2 L’œil, la « lampe du corps » (v. 22-23)
 
            Pour apprécier le trésor - Christ, il faut avoir un œil « en bon état », ou « simple », sans duplicité. L'œil est la fenêtre de l'âme, a-t-on dit. « La lampe du corps, c'est l'œil » ; s'il est « simple », le corps tout entier sera « plein de lumière » (v. 22). Si le cœur est en état d'apprécier Christ, le corps tout entier (la bouche, les mains, les pieds…) sera disposé à faire ce qui est agréable au Seigneur. Un œil simple est constamment fixé sur un seul objet, une seule personne : le Seigneur (Héb. 12 : 2).
            Mais si l'œil est « en mauvais état », ou « méchant », le corps tout entier sera « ténébreux » (v. 23). L'opposé de l'œil simple n'est pas appelé un œil double, mais méchant. Avoir un autre objet que Christ et ne pas être conduit par l’amour pour Lui, c’est être méchant. L'œil étant dirigé sur d'autres objets, le corps tout entier sera gouverné par ces autres sujets d’intérêt ; il sera alors rempli de ténèbres morales. La lumière que l'on peut avoir reçue deviendra même « ténèbres » ! C'est ce qui se produira dans la chrétienté de profession sans vie, comme aussi pour Israël, selon ce que déclare le Seigneur aux Juifs (12 : 43-45).
            Les yeux de nos cœurs ont besoin d'être pleinement éclairés (Eph. 1 : 18). Ce que nous regardons contribue à façonner notre vie. Le monde actuel est le monde de l'image ; tout ce qu’il diffuse à profusion risque de polluer notre esprit et souiller notre cœur. Par nature, nous sommes tentés de regarder dans plusieurs « directions », vers le monde et vers le Seigneur. Quel choix faisons-nous ? Remarquons deux fois cette expression : « ton corps tout entier » : il n'y a pas de demi-mesure. Si nous « fixons les yeux sur Jésus », notre vie sera simple, en tout cas dans ses motifs : nos pensées ne seront pas « détournées de la simplicité à l’égard de Christ » (2 Cor. 11 : 3). Comment « fixer les yeux sur Jésus » ? En apprenant à Le connaître par la Parole et en nous tenant en relation constante avec Lui, par la prière, en nous soumettant à tout son enseignement (Phil. 3 : 7-14).
           
 
                        2.3 Un seul maître (v. 24)
 
            Le Seigneur a exhorté ses disciples à ne pas amasser des trésors ici-bas, montrant ce qu'ils sont réellement sur une terre qui doit être balayée par les jugements précédant l'établissement du royaume. En discernant le caractère passager de toutes les choses visibles, la foi s'attache aux réalités éternelles. Christ est l'objet des affections de l'âme renouvelée. Elle se détourne des vanités mensongères et ne voit en elles que l'appât des convoitises dont Satan se sert pour entraîner les hommes vers la perdition. Les richesses peuvent devenir ainsi un maître auquel le cœur humain est asservi (v. 24). Or nul ne peut servir deux maîtres. Si nous appartenons à Dieu, nous ne pouvons être asservis à une autre autorité que la sienne (Rom. 6 : 16-19). L'apôtre Paul s'appelait « esclave de Jésus Christ ». Mais si les richesses accaparent nos cœurs, quel mépris nous manifestons pour Celui que nous déclarons connaître, aimer et servir !
            La lumière est donnée au croyant pour qu’il discerne lequel de ces deux maîtres mérite de posséder son cœur. Il est évident qu’il ne peut pas s’attacher aux deux à la fois. Avec un œil simple, il rejettera les idoles, indignes de ses affections, et tout son être moral sera rempli de lumière. Mais si son œil est méchant, bien que faisant profession d’appartenir au Seigneur et d'être soumis à son autorité, il laissera ses affections se porter sur un autre objet et provoquera l'indignation de Celui qu’il avait prétendu servir.
            Par la foi, Moïse s'était attaché au Dieu de ses pères. Il avait estimé l'opprobre de Christ un plus grand trésor que les richesses de l'Egypte, car il regardait à la récompense (Héb. 11 : 26). Bien des personnes ne se rendent pas compte que les richesses dominent sur elles. Combien sont profondes les ténèbres morales de ceux qui ont rejeté la lumière et se sont attachés à ce qui les détourne du vrai Dieu, seule source de lumière, de vie et de bonheur !
            Cette exhortation à ne pas aimer les richesses pouvait paraître étrange aux disciples, car les biens matériels faisaient partie des bénédictions promises au peuple d'Israël sous la Loi. Mais ceux qui étaient attachés à la Parole pouvaient déjà comprendre que Dieu avait en réserve pour les siens des bénédictions d'un caractère plus élevé que ces choses périssables. Dans l'Ancien Testament, bien des passages déclarent que tous les efforts de l'homme pour acquérir des biens matériels et y trouver un bonheur durable sont vains : « Ne te fatigue pas pour acquérir les richesses… Jetteras-tu les yeux sur elles ?... Déjà elles ne sont plus ; car certes elles se font des ailes, et, comme l’aigle, s’envolent vers les cieux » (Prov. 23 : 4-5). Salomon résume sa longue expérience d’une vie passée dans l’opulence par ces mots : « Vanité des vanités ! Tout est vanité » (Eccl. 1 : 2). Agur dit à Dieu : « Ne me donne ni pauvreté, ni richesses ; nourris-moi du pain qui m’est nécessaire de peur que je ne sois rassasié, et que je ne te renie et ne dise : Qui est l’Eternel ? » (Prov. 30 : 8-9). Asaph constate que ce sont les méchants qui prospèrent dans ce monde y sont tranquilles et augmentent leurs richesses, tandis que le juste purifie son cœur en vain et que son châtiment revient chaque matin (Ps. 73 : 12-14). Mais il apprend dans les sanctuaires de Dieu que c'est ainsi qu'il est gardé des lieux glissants qui conduisent à la perdition (v. 18). « J’ai compris leur fin », peut-il alors s’écrier. Nous apprenons ainsi que Dieu voulait déjà élever les pensées et les affections des siens au-dessus des choses visibles, avant que les bénédictions célestes soient révélées.
            « Si les biens augmentent, n’y mettez pas votre cœur » (Ps. 62 : 10). Si nous ne devons pas rechercher les biens matériels, il nous est recommandé d'amasser des biens spirituels, afin d'être riches quant à Dieu. La période de la jeunesse est particulièrement favorable pour faire provision en vue du ciel ; pour cela, il faut se nourrir de la Parole, chercher « ce qui est en haut, où le Christ est assis à la droite de Dieu » (Col. 3 : 1). « Celui qui amasse en été est un fils sage ; celui qui dort durant la moisson est un fils qui fait honte » (Prov. 10 : 5). L’exemple de la fourmi (Prov. 6 : 6-8) montre que la vraie sagesse consiste à amasser en vue des mauvais jours, non des biens temporels, mais des biens spirituels.
            A la fin de sa vie, un serviteur du Seigneur, devenu infirme et aveugle, disait : « Je lis ma Bible » ; il repassait dans son cœur les trésors qu'il y avait amassés durant les années de sa jeunesse.
           
 
                        2.4 « Ne soyez pas en souci » (v. 25-34)
 
            En servant Dieu nous n'avons pas à nous mettre en souci pour les besoins de la vie terrestre qui comprennent la nourriture et le vêtement. Dieu a pourvu à tout ce qui concerne l'entretien de cette vie qu'Il a donnée à l’homme. Dans le jardin d'Eden, il pouvait librement jouir de tout ce que le Créateur avait mis à sa disposition. Depuis l'entrée du péché dans ce monde, Dieu n'a pas cessé d'exercer ses soins envers les hommes, bien que ceux-ci soient placés, selon le juste gouvernement divin, sous les conséquences de leur désobéissance.
            A Lystre, les apôtres Barnabas et Paul s’élancent dans la foule en criant : « Tournez-vous vers le Dieu vivant… Si, dans les générations passées, il a laissé toutes les nations marcher dans leurs propres voies, il n’a pas manqué, pourtant, de rendre témoignage de ce qu’il est par ses bienfaits, en vous donnant du ciel des pluies et des saisons fertiles, rassasiant vos cœurs de nourriture et de joie » (Act. 14 : 15-17).
            Aujourd’hui, les enfants de Dieu savent qu’ils peuvent compter sur sa puissance et son amour pour tous les besoins de la vie présente. « Dieu… n'a pas épargné son propre Fils… comment ne nous fera-t-il pas don aussi, librement, de toutes choses avec Lui ? » (Rom. 8 : 31-32). Il prend soin des oiseaux du ciel : « Votre Père céleste les nourrit » (v. 26). Ne le fera-t-il pas pour ses enfants qui ont une si grande valeur à ses yeux ? Ne peuvent-ils pas mettre toute leur confiance en Lui ? Il tient leur vie dans sa main : « Lui, dans la main duquel est l'âme de tout être vivant et l'esprit de toute chair d'homme » (Job 12 : 10). Le Psalmiste déclare : « Tous s'attendent à toi, afin que tu leur donnes leur nourriture en son temps. Tu leur donnes, ils recueillent ; tu ouvres ta main, ils sont rassasiés de biens » (Ps. 104 : 27-28).
            Ayant donné la vie, Dieu donne aussi la nourriture ; ayant donné le corps, il donne le vêtement pour le couvrir. Il l'a fait pour Adam et Eve afin de cacher leur nudité. Un animal a donc été offert en sacrifice. Aujourd’hui, Dieu revêt les croyants de la justice de Christ, pour qu’ils soient admis en sa présence ; les vêtements de peaux après la chute sont une figure de cette « robe de justice » acquise par le sang de Christ. En contraste, le travail de l'homme ne peut pas lui fournir un vêtement semblable au lis des champs. « Même Salomon dans toute sa gloire n'était pas vêtu comme l'un d'eux » (v. 29). Sans avoir même conscience de leur existence, ces plantes proclament, par leur beauté, la grandeur du Créateur. Cet exemple nous encourage à nous confier en Dieu, notre Père. S'il « revêt ainsi l'herbe des champs » si vite fanée et coupée, combien plus prendra-t-Il soin du vêtement de ses enfants bien-aimés ! Dans la manière dont croissent les lis, on peut voir aussi comment peut se développer la vie spirituelle que nous avons reçue de Dieu. « Ils ne travaillent ni ne filent » ; cependant, ils tournent leurs pétales vers le soleil pour recevoir la force et la vitalité ; ils plongent leurs racines dans le sol et y puisent la sève qui les nourrit. Le croyant peut contempler le Seigneur à face découverte dans la gloire pour être transformé à sa ressemblance morale (2 Cor. 3 : 18) ; il se nourrit de la Parole par laquelle il croîtra à salut et portera du fruit (Ps. 1 : 3 ; Jér. 17 : 8).
 
            « Qui d'entre vous, par le souci qu'il se donne, peut ajouter une coudée à sa taille ? » (v. 27). Nous réalisons notre impuissance à tous égards, et le souci que nous pouvons nous faire ne changera rien à ce que Dieu a fixé pour nous. Si nous avons la conscience de la toute puissance de notre Dieu et de son amour infini, nous pouvons Lui remettre en paix tout ce qui nous concerne. N’arrive-t-il pas souvent que notre inquiétude provienne de la recherche de ce que Dieu ne nous a pas donné ? Ce désir n'est pas autre chose alors que l'activité de l'orgueil dans notre cœur. Nous sommes exhortés à être « satisfaits de ce que nous avons présentement » (Héb. 13 : 5). Si nos cœurs sont remplis de l'amour de Dieu, nous ne convoiterons rien et nous serons reconnaissants de tout ce que Dieu nous donne.
 
            « Ne soyez donc pas en souci… votre Père céleste sait que vous avez besoin de tout cela » (v. 31-32). Comme conclusion de ce qui précède, ces versets nous exhortent à ne pas nous faire du souci pour la vie présente, ce qui ne signifie pas se montrer insouciants ou paresseux ; la Parole juge sévèrement ces défauts. Le Seigneur nous enseigne à nous confier simplement en Dieu notre Père dans toutes les circonstances de la vie présente. Mieux que nous-mêmes, Il connaît ce qui nous est nécessaire : en avoir l’assurance doit nous suffire. Mettons notre confiance en Dieu pour les besoins de chaque jour. La veuve qui avait jeté aux offrandes de Dieu « tout ce qu’elle avait pour vivre » (Luc 21 : 4) a manifesté une grande foi en Celui dont elle connaissait l’amour et les richesses.
Ne pas se faire de souci n'est donc ni insouciance ni négligence. C'est avoir conscience du besoin et s'en remettre au Père, tout en accomplissant son devoir.
            L’apôtre Paul et ses compagnons Silvain et Timothée, étaient des exemples pour les croyants à Thessalonique qui se laissaient aller à la paresse si dangereuse pour nous aussi : « …dans la peine et le labeur, nous avons travaillé nuit et jour pour n’être à charge à aucun de vous… si quelqu’un ne veut pas travailler, qu’il ne mange pas non plus… ils ne travaillent pas du tout, mais se mêlent de tout… nous les prions dans le Seigneur Jésus Christ, de manger leur propre pain en travaillant paisiblement (2 Thes. 3 : 7-12).
            Nous parlons volontiers de notre confiance en Dieu, de sa puissance et de son amour, et au moment du besoin il nous arrive d'oublier la réalité et la force de ce que nous avons dit.
 
            « Cherchez d’abord le royaume de Dieu et sa justice, et tout cela vous sera donné par-dessus » (v. 33). Notre premier désir doit être de marcher d'une manière qui soit en harmonie avec les caractères du royaume de Dieu dans lequel nous sommes entrés par la nouvelle naissance (Jean 3 : 5). Dans ce royaume, nous devons pratiquer ce qui est juste aux yeux de Dieu et nous aurons part à la gloire lorsqu'elle sera manifestée. Ce qui caractérise actuellement ce royaume n'est pas « manger et boire, mais justice, et paix, et joie dans l'Esprit Saint » (Rom. 14 : 17). C'est ce que nous devons rechercher : être consacrés entièrement aux intérêts du Seigneur, et toutes les autres choses nous seront données par-dessus.
            Comptons sur Dieu pour nos besoins matériels, mais en même temps, cherchons d’abord, premièrement, le royaume de Dieu, ses intérêts sur la terre, ses enseignements. Recherchons de tout notre cœur la justice de Dieu, une conduite juste selon Dieu, qui est en contraste total avec l’injustice et l’égoïsme que nous manifestons si souvent.
           
            « Ne soyez donc pas en souci pour le lendemain, car le lendemain sera en souci de lui-même : à chaque jour suffit sa peine » (v. 34). C'est vivre de foi, jour après jour, en nous remettant à Dieu pour la journée qui commence, comme le Seigneur lui-même l'a fait (Marc 1 : 35-39). Ne portons pas continuellement les inquiétudes de l’avenir, ni les fardeaux du passé. Si nous avons à envisager le futur, faisons-le selon Jac. 4 : 15 et apprenons à dire comme David autrefois : « O Eternel, je me suis confié en toi ; j’ai dit : Tu es mon Dieu. Mes temps sont en ta main » (Ps. 31 : 15).