Aperçu des 66 livres de la Bible (4)
ESDRAS
NEHEMIE
ESTHER
JOB
ESDRAS
Car nous sommes serviteurs ; mais, dans notre servitude, notre Dieu ne nous a pas abandonnés, et il a étendu sa bonté sur nous devant les rois de Perse, afin de nous redonner de la vie pour élever la maison de notre Dieu et pour restaurer ses ruines, et pour nous donner des murs en Juda et à Jérusalem (Esdras 9 : 9).
NEHEMIE
ESTHER
JOB
ESDRAS
Car nous sommes serviteurs ; mais, dans notre servitude, notre Dieu ne nous a pas abandonnés, et il a étendu sa bonté sur nous devant les rois de Perse, afin de nous redonner de la vie pour élever la maison de notre Dieu et pour restaurer ses ruines, et pour nous donner des murs en Juda et à Jérusalem (Esdras 9 : 9).
Le livre d’Esdras, qui signifie « aide », est écrit par un scribe qui porte ce nom. Il raconte le travail de restauration de Dieu pour ramener quelques-uns des Juifs à Jérusalem. Un premier groupe, sous la direction de Zorobabel (Esd. 2:2), revint pour rebâtir le temple. Ceci eut lieu sur l’ordre de Cyrus, roi de Perse, car les Mèdes et les Perses avaient alors conquis l’Empire babylonien. Cyrus ordonna que les ustensiles du temple, que Nebucadnetsar avait fait sortir de Jérusalem et avait mis dans la maison de son dieu, soient ramenés dans le temple qui allait être reconstruit. De nombreux obstacles s’opposèrent à cette reconstruction, mais en employant les prophètes Aggée et Zacharie, Dieu permit malgré tout son achèvement, comme l’indique Esdras 6 : 15.
Un autre groupe de Juifs revint plus tard avec Esdras sous le règne d’Artaxerxès. Comme sacrificateur de la lignée d’Aaron, Esdras fut envoyé pour aider dans le service de la reconstruction du temple et pour établir des magistrats et des juges qui connaissaient les lois de Dieu afin de juger le peuple dans le pays.
Ce livre nous est toujours nécessaire, parce que ceux qui désirent revenir à la véritable adoration de Dieu, selon les Ecritures, peuvent s’attendre à rencontrer de l’opposition. Cependant, leur foi sera récompensée s’ils persévèrent et tiennent ferme dans les principes de Dieu.
Allez, mangez de ce qui est gras et buvez de ce qui est doux, et envoyez des portions à ceux qui n’ont rien de préparé, car ce jour est saint, consacré à notre Seigneur. Et ne vous affligez pas, car la joie de l’Eternel est votre force(Néhémie 8 : 10).
Néhémie (ce nom signifie « que l’Eternel réconforte ») écrit l’histoire de sa relation avec le résidu de retour de la captivité. Il vint à Jérusalem environ treize ans après Esdras, stimulé par les nouvelles qu’il avait reçues au sujet de la ruine de la ville. Dieu lui fit trouver faveur auprès d’Artaxerxès, roi de Perse, dont il était l’échanson. Il reçut l’autorisation de reconstruire la muraille de Jérusalem.
Homme de foi énergique et administrateur doué, Néhémie réussit à organiser les Juifs pour la tâche de reconstruire la muraille. Il les motiva à travailler et à combattre pour les intérêts de Dieu dans la ville. Tous les lecteurs intéressés ne manqueront pas de remarquer sa ferme détermination, sa sagesse pour éviter les pièges de ses ennemis rusés ainsi que ses prières courtes mais ferventes. On ne peut ignorer l’influence de l’autorité du gouvernement perse tout au long du livre.
Le livre de Néhémie est particulièrement utile aujourd’hui. Il illustre le fait que l’ennemi de Dieu s’élèvera toujours âprement contre la véritable consécration de ses saints, et contre le désir de leur cœur de construire une muraille qui les sépare du monde et de ses mauvaises influences. Aussi faible et méprisable que puisse paraître un tel témoignage à l’œil humain, Dieu apprécie néanmoins la foi humble mais ferme des croyants dans un jour de confusion.
Mardochée était grand dans la maison du roi, et sa renommée se répandait dans toutes les provinces ; car cet homme, Mardochée, allait toujours grandissant (Esther 9 : 4).
Le livre d’Esther nous parle des Juifs durant leur captivité dans un pays étranger, cachés parmi les nations, mais objet des soins providentiels de Dieu auquel ils avaient désobéi. Toutefois, le nom de Dieu n’est pas mentionné dans le livre : Il est caché et ne peut associer publiquement son nom avec les Juifs, car leur captivité est le châtiment suite à leur désobéissance. De plus, ces Juifs avaient choisi de demeurer en Perse malgré le fait que Dieu avait ouvert le chemin pour qu’ils retournent en Israël ! Ils n’avaient pas montré un intérêt véritable pour retourner au lieu que Dieu leur avait donné, alors que d’autres y étaient revenus.
Malgré tout, on voit ici la main de la Providence qui dirige tout avec miséricorde pour leur protection. Cela correspond à la bénédiction future pour les enfants d’Israël dispersés après des afflictions et des persécutions cruelles.
Esther elle-même peut nous faire penser à la beauté que Dieu voit dans son peuple malgré leur échec comme témoin et leur éloignement. Mardochée, quant à lui, est un type de Christ. D’abord, il protège le roi de la nation perse contre ceux qui complotaient de le faire mourir. Ensuite, après avoir échappé à la mort, il joue un rôle de plus en plus important en Perse.
Ce livre illustre bien les relations de Dieu avec tout croyant véritable qui s’engage dans un chemin de négligence et de désobéissance. Un tel croyant ne jouit pas d’une communion réelle avec Dieu, n’éprouve pas de la joie dans la présence du Seigneur. Cependant, Dieu s’intéresse à lui en permettant des épreuves dont le but est de rétablir cette communion par le moyen de la soumission au Seigneur.
Mon oreille avait entendu parler de toi, maintenant mon œil t’a vu : C’est pourquoi j’ai horreur de moi, et je me repens dans la poussière et dans la cendre (Job 42 : 5-6).
Job est un livre poétique dont on reconnaît depuis longtemps la beauté du langage. Job aurait vécu au temps d’Abraham. Bien qu’il fût l’homme le plus juste sur terre, Dieu permit qu’il souffre extrêmement sous la main de Satan. Ses trois amis supposèrent que, pour mériter de telles souffrances, Job avait dû assurément être coupable d’un péché caché. Dans leurs discours, ils s’efforcent, gentiment au début, puis plus cruellement, de lui arracher une telle confession. Job proteste de son innocence ; il pense que la façon d’agir de Dieu à son égard est injustifiée.
Or, un tel sentiment explique l’intervention divine, car il était nécessaire que Dieu abaisse la propre justice orgueilleuse de Job. Lorsque les trois amis de Job cessent de lui parler, Elihu, un jeune homme, parle véritablement pour Dieu. Ses paroles atteignent la conscience de Job qui demeure sans pouvoir répondre. Elihu est certainement un type du Seigneur Jésus, l’interprète des voies de Dieu. Ensuite, Dieu lui-même s’adresse à Job du milieu d’un tourbillon. Il lui fait remarquer les nombreuses merveilles de la création qui démontrent que la sagesse du Créateur est infiniment supérieure aux pensées humaines et que la sagesse de l’homme est due à une pitoyable ignorance. Job tire de sérieuses leçons de tout cela et dit : « J’ai horreur de moi, et je me repens dans la poussière et dans la cendre ». C’est le grand tournant de sa vie, et l’Eternel bénit la fin de Job plus que son commencement. Job est un livre fort utile pour nous enseigner le véritable jugement de nous-mêmes et la soumission à la volonté de Dieu.
L. M Grant