Or y a-t-il des prophéties ? elles auront leur fin. Y a-t-il des langues ? elles cesseront (1 Cor. 13. 8).

 

            Les enfants de Dieu montreraient plus fidèlement ce qui est dû à Dieu en s'humiliant, en se repentant et en cherchant le chemin de l'obéissance, plutôt qu'en désirant “avec envie” (Jac. 4 : 5) ces démonstrations extérieures de puissance qui ornaient alors l'Eglise comme étant le vase de la gloire de Christ. Si nous jugions plus profondément notre état de déchéance, nous serions gardés de cette erreur et épargnés du terrible déshonneur fait au nom du Seigneur, non seulement par ces puissances démoniaques qui se répandent comme des traînées de poudre, mais aussi par les fausses doctrines quant à Christ qui s'ensuivent.

            Le Seigneur continue de donner tous les dons nécessaires pour son travail dans l'homme et dans l'Eglise ; mais Il ne peut renier ni la fidèle présence de Son Esprit d'un côté, ni l'état de ruine de la chrétienté d'un autre, tandis que cet égarement renie, de fait, l'un comme l'autre. Il a promis tout ce qui sera nécessaire pour le perfectionnement des croyants, et Il l'a donné ; Il n'a pas promis de perpétuer - et encore moins, de restaurer - une série de dons-signes. Il n'a rien fait de la sorte. Tout ce qui y ressemble n'est qu'une apparence introduite par l'ennemi. Il devrait être évident, pour quiconque est spirituel, qu'une telle recrudescence, dans la ruine dans laquelle nous nous trouvons, ne peut être du Seigneur.