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« L'Ecriture ne peut être anéantie » (Jean 10 : 35)

 Jehoïakim, un roi qui n'a pas voulu écouter la voix de l'Eternel (Jér. 22 : 13-19)
 L'ordre donné à Jérémie d'écrire les paroles de l'Eternel (Jér. 36 : 1-4)
 La lecture du rouleau par Baruc dans la maison de l'Eternel (Jér. 36 : 5-11)
 Le message divin lu devant les princes (Jér. 36 : 12-20)
 Jehoïakim coupe et brûle le rouleau (Jér. 36 : 21-26)
 Les premières paroles, et d'autres semblables, dictées par l'Eternel à Jérémie (Jér. 36 : 27-32)
 Chrétiens, attachons-nous à l'Ecriture qui « demeure éternellement »
 Les attaques de l'Ennemi contre la Parole de Dieu
 L'exemple de Jésus lors de la tentation au désert
                                                            
                                           
            « Prends un autre rouleau, et écris-y toutes les paroles qui étaient sur le premier rouleau que Jehoïakim, roi de Juda a brûlé » (Jér. 36 : 28).
            « Toute chair est comme l'herbe et toute sa gloire comme la fleur de ‘herbe : l'herbe a séché et sa fleur est tombée, mais la Parole du Seigneur demeure éternellement » (1 Pier. 1 : 25).
 
 
            Selon la prophétie d'Esaïe 10, la puissance assyrienne, verge de la colère divine contre Israël, a été anéantie. Sur ses ruines s'élève maintenant l'empire babylonien, englobant la quasi-totalité du monde ancien, en particulier l'Egypte ; la formation du premier des quatre empires successifs des nations marque un grand tournant dans l'histoire du monde ! Israël est mis de côté ; il cesse d'être le siège du gouvernement de Dieu sur la terre. Celui-ci est confié aux autres peuples : le « temps des nations » commence et il dure encore.
 
 
Jehoïakim, un roi qui n'a pas voulu écouter la voix de l'Eternel (Jér. 22 : 13-19)
 
            Les derniers rois d'Israël - descendants de Josias, un roi fidèle auquel se lie le dernier réveil en Israël - sont aveuglés. Leur comportement est d'autant plus coupable que Jérémie le prophète ne cesse pas, durant tous ces règnes, de les avertir avec amour, de la part de l'Eternel. Leur méchanceté, leur insoumission au pouvoir que Dieu a établi, seront lourdes de conséquences pour Juda et Jérusalem. « C'est une abomination pour les rois de faire l'iniquité ; car par la justice le trône est rendu ferme » (Prov. 16 : 12).
            Parmi ces rois Jehoïakim est loin de faire exception. Une question avait été posée par l'Eternel : « Qui est celui qui engage son coeur pour venir à moi ? » (Jér. 30 : 21). Or, dès sa jeunesse, Jehoïakim avait décidé, par orgueil, de ne pas écouter la voix de l'Eternel (Jér. 22 : 21). Etabli roi, il se révolte au bout de trois ans contre le roi de Babylone. Son règne est caractérisé par le gain déshonnête, l'oppression et la violence. Jérémie n'hésite pas à dire qu'il est un meurtrier (v. 17). Il lui rappelle que son propre père, Josias a « mangé et bu, et pratiqué le jugement et la justice… il s'est bien trouvé. Il a jugé la cause de l'affligé et du pauvre… N'est-ce pas là me connaître ? dit l'Eternel » (v. 15-16).
            Descendants de parents chrétiens fidèles, n'oublions pas le triste exemple de ce roi : une mort infâmante l'attend ! (v. 19).
 
 
L'ordre donné à Jérémie d'écrire les paroles de l'Eternel (Jér. 36 : 1-4)
 
            C'est durant la quatrième année du règne de Jehoïakim que la parole de l'Eternel vient à Jérémie. Il reçoit l'ordre de prendre un rouleau de livre et d'y écrire « toutes les paroles que je t'ai dites contre Israël et contre Juda, et contre les nations, depuis le jour que je t'ai parlé, depuis les jours de Josias jusqu'à ce jour » (Jér. 36 : 2). Ce n'était pas un petit travail, mais nous voyons une fois encore les compassions de Dieu à l'égard de son peuple égaré. Il précise sa pensée à son serviteur Jérémie : « Peut-être la maison de Juda écoutera t-elle tout le mal que je pense à lui faire, afin qu'ils reviennent chacun de sa mauvaise voie, et que je leur pardonne leur iniquité et leur péché » (v. 3).
            Jérémie, ouvertement haï et méprisé, a pourtant un fidèle compagnon, Baruc - son nom signifie béni (lire à son sujet : Jér. 32 : 12 ; 45 : 4-5). Appelé par le prophète, Baruc se met aussitôt en devoir d'écrire, sous la dictée de Jérémie, les paroles éternelles de Dieu. Une telle rédaction supposait pour ce scribe beaucoup de temps et de soin, car il avait le grand désir de transcrire le message avec exactitude.
            Cette scène rappelle 2 Tim. 1. 13. « Possède un modèle des saines paroles que tu as entendues de moi », disait l'apôtre Paul à son enfant dans la foi. Pensons avec reconnaissance à tous ces scribes. Avant la découverte de l'imprimerie, ils ont passé le meilleur de leur temps - souvent même toute leur vie - à transcrire avec minutie sur des parchemins la vivante et opérante Parole de Dieu. Elle nous est ainsi parvenue intacte.
 
 
La lecture du rouleau par Baruc dans la maison de l'Eternel (Jér. 36 : 5-11)
 
            Le travail de transcription des paroles de l'Eternel achevé, le plus difficile restait à faire : aller les lire aux oreilles d'un peuple rebelle, dans la maison de Dieu - ainsi qu'à tous ceux de Juda qui avaient quitté leurs villes pour venir s'humilier au temple (v. 6-7). Ils observaient là un jeûne, selon les rites de la religion Juive, mais leur coeur était fort éloigné de Dieu (Es. 29 : 13) !
            Jérémie était « enfermé » - on dirait probablement aujourd'hui : « assigné à résidence ». N'étant pas libre de ses mouvements, il ne pouvait se rendre au temple.
            Admirons le beau zèle de Baruc, fils de Nérija, un zèle dicté par l'amour. Il appartenait à une noble famille, qui avait sa place dans « les allées du pouvoir ». Tout semblait le destiner à un poste d'honneur, comme celui de son frère, aux cotés du roi. Mais il avait choisi de partager l'opprobre du prophète. Jérémie lui dit : « Tu entreras et tu liras » (v. 6). Et il fait « selon tout ce que Jérémie lui avait commandé » (v. 8).
            L'un des auditeurs - Michée, fils de Guemaria - est profondément touché par cette lecture (v. 11). Il s'empresse de se rendre dans la maison du roi, ou plus précisément dans la chambre du scribe où étaient réunis tous les princes.
 
 
Le message divin lu devant les princes (Jér. 36 : 12-20)
 
            Les noms des princes réunis dans la chambre du scribe ont été soigneusement consignés (v. 12) ; l'accent est mis sur la responsabilité de ces hommes ayant une certaine autorité au sein du peuple de Dieu. A toute dignité se lie un devoir ; or, hélas, ce dernier n'est pas toujours assumé. Dans plus d'une circonstance, des « princes » ont amené leurs frères à faire un mauvais choix et à suivre un chemin d'égarement (voir, par exemple, Nom. 13 : 28-34). C'est toujours vrai aujourd'hui.
            Michée leur rapporte toutes les paroles qu'il a entendues, et ces princes envoient Jehudi, fils de Nethania, vers Baruc. Ils lui demandent de prendre le rouleau qu'il vient de lire au peuple et d'en faire une nouvelle lecture devant les princes. Celui-ci accepte et il lit à nouveau devant eux les paroles de l'Eternel (v. 15). Effrayés, ces hommes se regardent l'un l'autre. La Parole écrite, inspirée de Dieu a en elle-même une puissance bien supérieure à n'importe quel message oral. Cette affaire paraît trop sérieuse aux princes pour laisser le roi l'ignorer, malgré leurs appréhensions justifiées.
            Dieu n'a pas jugé utile de nous conserver tout le contenu de ce rouleau : il nous suffit de savoir que toutes ces paroles étaient bien de sa part. Toutefois, il est probable que le message solennel reçu la même année par Jérémie (25 : 1-9), en faisait partie. L'Eternel le rappellera lui-même plus tard.
            Les princes s'enquièrent alors auprès de Baruc de la manière exacte par laquelle ce message est venu entre ses mains, et ils ajoutent : « Va, cache-toi, toi et Jérémie, et que personne ne sache où vous êtes » (v. 19). Ces princes pressentaient l'accueil que le roi ferait à cet écrit des paroles de Dieu ; ils connaissaient son comportement habituel. Ils appréhendaient aussi la méchanceté et l'esprit de délation qui régnait dans son entourage !
 
 
Jehoïakim coupe et brûle le rouleau (Jér. 36 : 21-26)
 
            Le rouleau a été déposé chez le scribe royal, Elishama. Jehoïakim est averti et Jehudi a le redoutable honneur de le lire devant lui. Le roi est assis dans sa maison d'hiver, au neuvième mois. La lecture est faite en présence de tous les princes (v. 21).
            Le roi écoute avec une irritation grandissante. A peine Jehudi a-t-il lu les trois ou quatre premières colonnes, que Jehoïakim, sans crainte d'offenser Dieu, s'empare du rouleau. Poussé par le destructeur, il le coupe avec le canif du scribe et le jette dans le brasier qui brûlait devant lui (v. 23).
            Les supplications de certains assistants - dont le nom a été aussi soigneusement conservé - n'y changent rien. Or, « tout est nu et découvert aux yeux de celui à qui nous avons affaire » (Héb. 4 : 13). Il garde le souvenir précis de tout ce qui est fait pour ou contre Lui. Il connaît les sévices que ses envoyés peuvent subir. Ils ne seront pas oubliés au jour des rétributions ; ils obtiendront une récompense.
            L'Ecriture constate que le roi et ses serviteurs « ne craignirent pas et ne déchirèrent pas leurs vêtements » (v. 24). L'endurcissement de leurs coeurs est patent, terribles en seront les conséquences. Le roi commande à trois de ses serviteurs, dont le nom a été aussi conservé, de s'emparer de Baruc le scribe et de Jérémie le prophète. Mais « l'Eternel les cacha » (v. 26). Jehoïakim aurait pu parler comme Achab le fit à l'égard de Michée, un autre prophète : « Je le hais, car il ne prophétise pas du bien à mon égard, mais du mal » (1 Rois 22 : 8 ; Prov. 25 : 28). Ce roi infidèle a-t-il pu s'imaginer un instant qu'en brûlant le rouleau du livre, il pourrait se débarrasser du jugement qu'il contenait ? Il ignore volontairement la correction que Dieu lui envoie (Ps. 50 : 17). Or, refuser la parole de répréhension, c'est s'exposer à la « ruine » : il faut retenir un tel avertissement (Prov. 13 : 13).
 
 
 Les premières paroles, et d'autres semblables, dictées par l'Eternel à Jérémie (Jér. 36 : 27-32)
 
            La parole de l'Eternel vient à Jérémie, disant : « Prends-toi un autre rouleau, et écris-y toutes les premières paroles qui étaient sur le premier rouleau que Jéhoïakim a brûlé ». (v. 27-28). L'homme, dans sa haine de la vérité, a multiplié les autodafés au cours des siècles et il agit toujours de la sorte. Mais Dieu veille sur Sa parole, Sa diffusion ne cesse d'augmenter. Elle court jusqu'aux bouts de la terre et des âmes nombreuses se tournent vers Lui et sont sauvées.
            Il y avait aussi un terrible message personnel pour le roi. « Tu diras à Jehoïakim, roi de Juda : Ainsi dit l'Eternel : Tu as brûlé ce rouleau, en disant : Pourquoi y as-tu écrit, disant : Le roi de Babylone viendra certainement, et il détruira ce pays et en fera disparaître les hommes et les bêtes ? C'est pourquoi, ainsi dit l'Eternel, touchant Jehoïakim, roi de Juda : Il n'aura personne qui s'asseye sur le trône de David, et son cadavre sera jeté dehors, de jour à la chaleur, et de nuit à la gelée. Et je le punirai, lui, et sa semence, et ses serviteurs, pour leur iniquité, et je ferai venir sur eux, et sur les habitants de Jérusalem et sur les hommes de Juda, tout le mal que je leur ai annoncé, et ils n'ont point écouté » (v. 30-31).
            Jérémie se hâte donc de prendre un nouveau rouleau et le donne à Baruc. Et celui-ci écrit toutes les paroles du premier rouleau que Jehoïakim avait brûlé – « et il y fut encore ajouté plusieurs paroles semblables » (v. 32). Une rébellion ouverte aggrave encore le châtiment.
 
 
Chrétiens, attachons-nous à l'Ecriture qui « demeure éternellement »
 
            Nous savons que chaque enfant de Dieu - c'est un fait capital - a été scellé du Saint Esprit. Cette Personne divine est en nous la puissance de la vie nouvelle, reçue au moment de notre conversion. Son activité bienfaisante est considérable ; elle est pleinement suffisante pour répondre à toutes les aspirations du « nouvel homme ». Le sens de la Parole de Dieu s'en trouve éclairé, l'Ecriture est rendue présente à notre âme. Le Saint Esprit nous aide à appliquer la Parole à notre marche.
            Présenter Christ au croyant est un travail de prédilection pour le Saint Esprit. Si l'on est constamment nourri de cette Personne adorable, de l'exemple qui découle de sa marche parfaite sur la terre, notre âme sera gardée contre ces dangers subtils, inconnus, rencontrés inévitablement dans un monde dont l'usurpateur, Satan, est le chef. Les incrédules, constamment sollicités par leurs convoitises et leurs passions sont vraiment des jouets entre les mains de l'Ennemi.
            En constatant les progrès du mal et le désordre au sein de la maison de Dieu, l'apôtre Paul avertit son enfant dans la foi, Timothée : « Quant aux hommes méchants et aux imposteurs, ils iront de mal en pis, séduisant et étant séduits ». Il l'exhorte : « Mais toi, demeure dans les choses que tu as apprises… Tu connais les Saintes Lettres, qui peuvent te rendre sage à salut par la foi qui est dans le Christ Jésus » (2 Tim. 3 : 13-15).
            La Parole de Dieu, maintenant complète, est pour chaque croyant la seule pierre de touche. « Toute écriture est inspirée de Dieu, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice, afin que l'homme de Dieu soit accompli, et parfaitement accompli pour toute bonne oeuvre » (2 Tim. 3 : 16-17). « De saints hommes de Dieu ont parlé, étant poussés par l'Esprit Saint » (2 Pier. 1 : 21). Cette Parole doit habiter en nous richement (Col. 3 : 16) ; elle est toujours la source, l'abri, le soutien de la foi. Ayons la même excellente attitude, selon Dieu, que les chrétiens de Bérée ; ils avaient le privilège d'entendre l'apôtre Paul leur présenter « tout le conseil de Dieu » (Act. 20 : 27), mais avec un coeur réveillé par l'action du Saint Esprit, ils se montrent des auditeurs  prudents. D'une part, ils reçoivent la Parole avec toute bonne volonté, d'autre part ils examinent aussi chaque jour les Ecritures « pour voir si les choses étaient ainsi » (Act. 17 : 11).
 
 
Les attaques de l'Ennemi contre la Parole de Dieu
 
            Ce n'est pas la connaissance plus approfondie de Satan - ses « profondeurs » (Apoc. 2 : 20) - qui nous rendra capables de discerner ses artifices, ses ruses ; il faut se tenir dans la présence de Dieu. Toutefois, sous peine d'essuyer de lourdes défaites, un combattant doit connaître les tactiques familières de son ennemi, se garder de le sous-estimer. La Parole de Dieu nous y rend attentifs d'un bout à l'autre et c'est pourquoi d'ailleurs elle est l'objet de la part du diable de toutes sortes d'attaques ! Certainement, parmi ses armes habituelles, la plus dangereuse, tellement utilisée aujourd'hui, est la séduction. C'est dans ce sens que Satan peut même se déguiser en « ange de lumière ». Ses agents invisibles (les démons) ou visibles (des hommes sous sa domination) sont utilisés dans ce monde pour en garder le contrôle.
            Le christianisme est contrefait, on cherche à banaliser le « paranormal » (ésotérisme). Toutes sortes de théories, d'écoles de pensée en opposition avec la Parole, et souvent habilement cachées, se sont répandues. Citons la philosophie (Col. 2 : 8), le paganisme avec toutes sortes « d'idoles » très en vogue (1 Jean. 5 : 21), les multiples « religions » d'origine orientales - une liste loin d'être exhaustive ! D'où l'avertissement solennel de l'Ecriture de ne pas se laisser séduire d'une façon où d'une autre (Eph. 5 : 6 ; Col. 2 : 4…).
            S'attaquant directement à la Parole de Dieu, les agents de l'Ennemi la manipulent : elle est tordue (2 Pier. 3 : 16), frelatée (2 Cor. 2 : 17), on ajoute ou l'on retranche - elle est ainsi tronquée - malgré les sévères mises en garde à ce sujet (Apoc. 22 ; 18-19). Le but de Satan n'est-il pas de chercher à rendre plausibles toutes sortes de fausses doctrines, de faire croire au mensonge (citons, par exemple, les « témoins de Jéhovah, la Tour de Garde, les Mormons). Le pouvoir des ténèbres est à l'oeuvre pour mutiler la Parole de Dieu, mener en avant (ou : transgresser) et s'attaquer en particulier à la « doctrine du Christ » (2 Jean 9).
            Retenons l'avertissement de Paul : « Je suis jaloux à votre égard d'une jalousie de Dieu ; oui, je vous ai fiancés à un seul mari, pour vous présenter au Christ comme une vierge chaste. Mais je crains qu'en quelque manière, comme le serpent séduisit Eve par sa ruse, ainsi vos pensées ne soient détournées de la simplicité à l'égard de Christ. Car si quelqu'un vient vous prêcher un autre Jésus que n'avons pas prêché, ou si vous recevez un esprit différent que vous n'avez pas reçu, ou un évangile différent que vous n'avez pas accepté, vous pourriez bien le supporter » (2 Cor. 11 : 2-4). Et plus loin dans le même chapitre, il dénonce ces hommes qui sont de faux apôtres, des ouvriers trompeurs, et se transforment en apôtres de Christ. Rien d'étonnant, puisque Satan lui-même se transforme en « ange de lumière », à ce que ses serviteurs se déguisent aussi en serviteurs de justice. Leur fin sera selon leurs oeuvres (v. 13-15).
            L'apôtre Jean, lui aussi, nous avertit : « Bien-aimés, ne croyez pas tout esprit, mais éprouvez les esprits pour voir s'ils sont de Dieu, car beaucoup de faux prophètes sont sortis dans le monde » (1 Jean 4 : 1). Dieu nous a donné des ressources parfaites : sa Parole et son Esprit, pour tenir fermes et obtenir la victoire, en marchant sur les traces de Christ, en imitant le modèle qu'il nous a laissé.
 
 
L'exemple de Jésus lors de la tentation au désert
 
            C'est par un court rappel du merveilleux exemple du Seigneur, lors de la tentation au désert, que nous désirons terminer. Jésus a été conduit au désert pour être confronté avec le diable et ses ruses. A l'opposé d'Adam, Christ se trouve « avec les bêtes sauvages » (Marc 1 : 13). Il est tenté pendant quarante jours (Luc 4 : 2). Privé d'aliments, Il doit réaliser la faiblesse de ce corps humain qu'Il avait accepté de revêtir. Mais Il voulait lier l'homme fort et piller ses biens, détruire les oeuvres du diable (1 Jean 3 : 8) et briser la tête du serpent à la croix.
            Le diable, par deux fois, l'interpelle : « Si tu es Fils de Dieu … ». Un tel défi sera renouvelé quand Il sera sur la croix (Matt. 27 : 40, 43). L'arme que le Seigneur utilise est à notre disposition : c'est « l'épée de l'Esprit qui est la Parole de Dieu ». A trois reprises, Jésus a répondu à Satan : « Il est écrit, il est encore écrit », en se servant de ce livre souvent décrié du Deutéronome. Lors de la première tentation, retenons Sa réponse claire. « L'homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu » (Matt. 4 : 4 ; Deut. 8 : 3)« Toute parole », dit bien le verset. La Parole doit être connue toute entière, utilisée dans son ensemble, d'une façon spirituelle. Elle doit nous gouverner et combler nos affections en Christ.Ce doit être l'expression d'une ferme attitude de coeur, semblable à celle du Seigneur.
            Satan, qui connaît en partie l'Ecriture, n'hésite pas à citer le Psaume 91. Mais il tronque le verset 11, en omettant « en toutes tes voies » ; de plus, il se garde bien de citer le verset 13 qui le concerne personnellement et qui annonce sa destruction. Jésus lui répond alors : « Il est encore écrit : tu ne tenteras pas le Seigneur ton Dieu » (Matt. 4 : 7). Le diable finalement doit s'enfuir ; et nous pouvons faire la même expérience bénie.
 
 
                                                                       Ph. L  Le 08. 08. 10
 
 
                        Quelle est la force et le soutien, l'abri, le rocher du chrétien ?
                        Quel est son titre de noblesse, son bouclier, sa forteresse
                        Dans le danger, dans le malheur ? C'est la Parole du Seigneur.
 
                        Que sa Parole habite en moi, source, abri, soutien de ma foi,
                        Arme puissante pour combattre ! Appui du coeur près de s'abattre
                        Ah ! que toujours je sois vainqueur par la Parole du Seigneur !