CONSOLATIONS ET ENCOURAGEMENTS (7)
SOYEZ CONSOLES
Le Seigneur, ressuscité et glorifié, a envoyé ici-bas le Saint Esprit, « un autre Consolateur » (Jean 14 : 16). Venu dans ce monde, Il avait pris notre cause en mains et, par son oeuvre parfaite à la croix, réglé à jamais la question du péché. Ayant achevé l'oeuvre, Il allait au Père et laissait les siens dans le monde. Mais « un autre » allait venir pour prendre en mains la cause de ses bien-aimés rachetés en butte à toutes les difficultés du désert. Le Saint Esprit est une Personne divine, envoyée par le Père et par le Fils, pour nous aider, nous assister, nous consoler ! (Jean 14 : 16, 17, 25, 26 ; 15 : 26 ; 16 : 13-15 ; Rom. 8 : 26).
Le Saint Esprit s'occupe de chacun des croyants individuellement. Il s'occupe aussi de l'Epouse, qu'Il forme et qu'Il rassemble – qu'Il va bientôt présenter à son céleste Epoux, en lui disant tout ce qu'Il aura fait pour elle pendant le voyage (voir Gen. 24 : 66).
Lorsque les croyants sont rassemblés autour du Seigneur, le Saint Esprit est là comme Personne divine et agit avec puissance, manifestant la présence de Dieu dans l'Assemblée, agissant par le moyen de l'instrument qu'il a choisi, afin que les saints soient édifiés, exhortés, consolés (1 Cor. 14 : 3). Puisse-t-il en être ainsi, pratiquement, dans tous nos rassemblements, pour que les assemblées, en paix, soient édifiées, marchent dans la crainte du Seigneur et croissent par la consolation du Saint Esprit (Act. 9 : 31).
Le Saint Esprit console les saints parce qu'Il les occupe de Christ, prenant de ce qui est à Lui pour nous l'annoncer (Jean 16 : 13-15). Dans l'Assemblée, le ministère prophétique par l'Esprit, édifie, exhorte, console, car il met les âmes en contact avec Dieu et les nourrit du grain rôti, des pains sans levain, du vieux blé du pays !
Tu nous instruis, tu nous consoles,
Durant ton absence, ô Jésus !
Car ton Esprit et tes paroles
Demeurent avec les élus.
A l'assemblée à Corinthe, l'apôtre adresse cette exhortation : « Au reste, frères, réjouissez-vous, perfectionnez-vous, soyez encouragés, ayez un même sentiment, vivez en paix : et le Dieu d'amour et de paix sera avec vous. Saluez-vous les uns les autres par un saint baiser. Tous les saints vous saluent. Que la grâce du Seigneur Jésus Christ, l'amour de Dieu, et la communion du Saint Esprit soient avec vous tous ! » (2 Cor. 13 : 11-13). C'est par ce souhait que nous terminerons, demandant à Dieu qu'Il bénisse pour nos âmes les diverses portions de sa Parole que nous avons considérées, afin que nous puissions goûter dans une plus grande mesure les consolations qu'Il se plaît à nous prodiguer, en attendant le jour où nous savourerons l'éternelle consolation, dans le lieu où « il n'y aura plus ni deuil, ni cri, ni peine » (Apoc. 21 : 4) !
Paul Fuzier - « Messager Evangélique » 1948 p. 296-297