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« Voici, il prie » (Act. 9 : 11)
 
 
Le manque de prières, cause de léthargie spirituelle
L'exemple de Paul
Prions davantage, avec plus de foi !


            On a déjà beaucoup écrit, médité et exhorté au sujet de la prière. Quels sont donc les résultats effectifs de tant d'exhortations dans nos vies individuelles, dans nos maisons, dans nos réunions ?
 
 
Le manque de prières, cause de léthargie spirituelle
 
            On déplore la ruine actuelle. On constate avec douleur et étonnement que pour qu'une âme se convertisse il faut je ne sais combien de prédications et d'exhortations personnelles. On entend dire : le monde envahit l'Eglise ; la vie spirituelle s'étiole ; l'amour se refroidit ; la tiédeur gagne chaque jour du terrain !
            A quoi donc attribuer cette déficience spirituelle ?
                        - A la persécution ? Nous n'avons jamais été si tranquilles, en tout cas pour ce qui concerne nos pays.
                        - Au manque de nourriture spirituelle ? Nous sommes parvenus à une époque de grandes richesses à ce point de vue : partout on prêche, on exhorte, on édifie ; les études et commentaires de la Parole de Dieu, les messages d'exhortations, d'encouragements, de consolation chrétienne de tout genre sont à la disposition de quiconque se donne la peine d'en profiter.
                        - L'Esprit de Dieu n'agit-il plus comme autrefois ? Les promesses faites dans la Parole n'ont-elles plus cours dans les temps actuels ? Le simple fait de soulever ces questions y répond déjà : comment Dieu peut-Il changer, puisqu'Il est le même hier, aujourd'hui et éternellement ?
                        - Serait-ce enfin le manque de vie, d'amour et de fruit de l'Esprit en général ? C'est bien un peu cela et par là nous arrivons à la véritable raison de cette léthargie spirituelle dans tous les domaines : c'est le manque de prières.
 
            Pourquoi y a-t-il si peu d'amour pour le Seigneur et entre croyants, si peu de compassion pour les âmes qui s'en vont à la perdition ? Pourquoi si peu de fruit manifesté ? Pourquoi le monde a-t-il pénétré dans nos coeurs, dans nos vies, dans nos maisons ? Pourquoi ce manque de joie, ces fronts soucieux, ces visages sombres ? Parce qu'on ne prie pas assez, tant personnellement que collectivement. Et les rares prières exprimées sont souvent formalistes, sans vie, sans ferveur ; elles résultent d'un simple devoir.
 
 
L'exemple de Paul
 
            « Voici, il prie ! » (Act. 9 : 11). De tous les chrétiens du passé, celui qui a laissé la plus profonde impression de piété, de consécration, d'abnégation, est bien l'apôtre Paul. Ne disait-il pas lui-même, poussé par l'Esprit de Dieu : « Soyez mes imitateurs, comme je le suis du Christ » (1 Cor. 11 : 1) ?  Quel était donc le secret de sa force ? La prière. La première chose qu'il fait après sa conversion c'est prier ! Ensuite ne le voyons-nous pas tout le long de sa carrière vivre une vie de prières continuelles ? Il suffit de relire ses épîtres pour s'en persuader. Y a-t-il aussi un apôtre qui exhorte autant les autres à prier ? « Priez sans cesse » (1 Thes. 5 :  16). « J'exhorte donc, avant tout, à faire des supplications, des prières... pour tous les hommes » (1 Tim. 2 : 1).
 
 
Prions davantage, avec plus de foi !
 
            Dans l'histoire de l'Eglise, tout réveil individuel ou collectif a été précédé d'un temps spécialement consacré à la prière. Voulons-nous nous réveiller de notre tiédeur ? Désirons-nous voir l'Esprit de Dieu agir avec puissance, les âmes se convertir, les croyants être éclairés ? Désirons-nous voir au milieu de nous plus de zèle pour le Seigneur, plus d'affection fraternelle et d'amour pour les pécheurs perdus ? Alors ne nous contentons pas d'écouter passivement les exhortations à la prière ! Avec la force du Seigneur, comptant sur Ses promesses, avec foi et ferveur, mettons en pratique ces exhortations, étant saisis d'un véritable esprit de prière. Seul dans notre retraite, prions avec persévérance. Retrouvons-nous régulièrement, deux ou trois, pour prier ensemble. Enfin, dans nos réunions, apportons cet esprit de prière par plus de vie, plus de réalité, plus de participation.
            Prenons, par exemple, la ferme résolution devant le Seigneur de prier une fois par jour pour une personne que nous savons ne pas encore appartenir au Sauveur, et aussi pour une autre, croyante, mais qui n'a pas encore été éclairée quant aux vérités du rassemblement. Intercédons avec l'assurance que le Seigneur nous exaucera. Si chaque croyant prenait une telle résolution et la mettait en pratique avec persévérance en la renouvelant chaque fois que sa prière a été exaucée, ne pensez-vous pas que bien vite nous assisterions à un vrai réveil au milieu de la chrétienté ?
            Faisons comme Esdras, mettons-nous à l'oeuvre tout de suite, sans nous demander si notre exemple sera suivi ou non. Que le Seigneur nous fasse faire alors la précieuse expérience de l'un de ses serviteurs, ainsi que nous le lisons dans son livre : « Et comme Esdras priait et faisait sa confession, pleurant et se prosternant devant la maison de son Dieu, il se rassembla vers lui d'Israël une très grande congrégation, d'hommes, de femmes et d'enfants, car le peuple pleurait beaucoup » (Esd. 10 : 1).
 
                                                    D'après J. A article paru dans « Feuille aux jeunes »