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LE PSAUME 23
 
 
            Il n'y a peut-être pas de Psaume que chacun d'entre nous, chrétiens, n'ait lu et médité plus souvent ; certainement, aujourd'hui encore, par la puissance du Saint Esprit qui nous l'applique, ce Psaume nous fera du bien ! En ouvrant la Parole, nous avons toujours l'impression d'être devant un infini, mais quand Dieu y puise pour notre bien, Il sait en tirer ce qu'il faut.
            Dans le Psaume précédent sont présentées les souffrances du Seigneur pour nous, non pas toutes celles que nous lui avons infligées, mais celles qu'Il a subies de la part de Dieu. Le Psaume 22 commence par ce cri d'angoisse, poussé par Jésus sur la croix : « Mon Dieu ! mon Dieu ! pourquoi m'as-tu abandonné… ? » (Matt. 27 : 46). Il connaît la mort dans son âme, étant là, la sainte Victime, répondant au Dieu juste et saint pour nos péchés. Dans Jean 10, où nous entendons la voix du Bon Berger, il est dit : « Le Bon Berger laisse sa vie pour les brebis » (v. 11) ; c'est le thème du Psaume 22.
            Au Psaume 24, c'est la gloire. « Qui est ce roi de gloire ? L'Eternel des armées. lui est le roi de gloire » (v. 10). C'est « l'Eternel fort et puissant, l'Eternel puissant dans la bataille » (v. 8), Celui qui a détruit tous ses ennemis. Il a été le Vainqueur dans la bataille pour son Dieu et pour nous. Voilà le Roi de gloire.
 
 
 
« L'Eternel est mon berger ; je ne manquerai de rien » (v. 1)
 
            Dès le premier verset, la brebis affirme par la foi, ce qu'elle a dans le Seigneur. David qui avait été berger lui-même, s'était occupé du bétail, ayant vaincu le lion et l'ours (1 Sam. 17 : 36). Il était en cela un beau type du Seigneur. Du côté de la brebis tout est faiblesse, du côté de Dieu tout est bien. La brebis est en quelque sorte un animal stupide qui a besoin de rester dans le troupeau.
            Le Seigneur connaît ses brebis : « Moi, je suis le bon berger ; je connais les miens, et je suis connu des miens » (Jean 10 : 14). La brebis dit : « Je ne manquerai de rien ». Quelle foi ! Dieu nous donne dans Sa Parole ce qu'il nous faut pour vivre. On dit parfois qu'il nous faut la Parole pour mourir. C'est vrai : sans elle, c'est l'enfer et le jugement ; mais nous avons déjà besoin de la Parole pour vivre ici-bas.
            Le brigand a entendu cette parole avant de mourir : « Aujourd'hui tu seras avec moi dans le paradis » (Luc 23 : 43). Il s'est tourné vers le Messie attendu avec foi et Christ s'est révélé comme Celui qui lui accordait une place avec Lui dans le paradis.
            Notre Bible contient les paroles nécessaires pour vivre. C'est long  une vie, pense-t-on souvent quand on est jeune. Mais la vie est en réalité très courte ; la Parole la compare à une vapeur (Jac. 4 : 14). Vingt, trente, quarante ans passent vite ; mais pour toute une vie, le Seigneur nous place à son école pour nous éprouver, afin que dans toutes les circonstances nous introduisions Celui qui nous connaît. On se confie à quelqu'un que l'on aime. Quand une brebis revient à la croix et peut dire : « c'est là que tu as souffert, Seigneur », elle est assurée qu'Il ne la laissera jamais !
            « Je ne manquerai de rien » : cela n'englobe pas seulement la nourriture, les choses matérielles, ou une bonne santé. Nous allons visiter un malade, seul, mais que nous voyons dépendant de Dieu et heureux dans le Seigneur ; nous rencontrons une personne complètement démunie matériellement, mais qui jouit de la présence de son Sauveur.  Quelle foi manifestent-ils, pouvant dire : Seigneur, tu restes, je ne manquerai de rien !
            Il y a le côté spirituel qu'il ne faut pas négliger. Ce que Dieu donne d'abord, c'est ce dont nos âmes ont besoin. Buvons premièrement à la source des eaux vives, demeurons premièrement dans la compagnie du Seigneur, nourrissons-nous de Lui et tout le reste nous sera donné par-dessus. La première chose qu'Il nous donne, c'est du repos.
 
                        Repos divin repos ! Nous l'avons sur la terre
                        En suivant le sentier, tout brillant de clarté
                        Qui vers Toi nous conduit, là-haut dans la lumière
                        Au repos éternel de tous les rachetés.
 
            Pas de repos pour la brebis si elle court à droite, à gauche, si elle passe à travers la clôture ; pas de repos si elle va plus vite que le berger, ou si elle reste en arrière. Le Seigneur nous donne le repos de la conscience, puis celui du coeur. Considérons son chemin en suivant les quatre évangiles et voyons quel était son repos. Le Psaume 23 s'applique à Jésus lui-même. Lui, la divine brebis, a connu le Père lui-même comme son Berger.
 
           
« Il me fait reposer dans de verts pâturages, il me mène à des eaux paisibles » (v. 2)
 
            Que de fois une mère est obligée de dire à son enfant : Assieds-toi, repose-toi un moment. Jésus nous dit : « Venez à l'écart… et reposez-vous un peu » (Marc 6 : 31). Nous n'aimons pas tellement le repos, nous préférons l'activité, mais le Seigneur nous dit : Repose-toi à mes pieds. Alors, Il peut nous parler. Les disciples avaient beaucoup de choses à dire au Seigneur et ils Lui racontèrent tout, mais la pensée du Seigneur à leur égard, c'était le repos. Nous avons dans cette scène une belle image du rassemblement. Nous y voyons peut-être aussi ces moments où, humainement tout est sombre, mais où Il illumine tout de Sa lumière. Il y a des choses qu'on apprend seul à seul aux pieds du Seigneur. C'est sans doute un chemin difficile que cette mise à l'écart, mais Il nous parle là dans le secret.
            Dans le chapitre 10 de Luc, Marie trouvait son repos aux pieds de Jésus. Il nous mène à ces eaux paisibles avec douceur et bonté. Il nous attire, non pas vers les eaux troubles de ce monde, mais vers les eaux de la grâce. « Cette grâce dans laquelle vous êtes est la vraie grâce de Dieu », dit Pierre à la fin de sa première épître (5 : 12). « Les eaux de Siloé… vont doucement » (Es. 8 : 6). « Demeure avec moi, ne crains point ; car celui qui cherche ma vie, cherche ta vie, et près de moi, tu seras bien gardé », a dit David à Abiathar (1 Sam. 22 : 22-23).
            Ici-bas, nos coeurs sont souvent agités. Même l'apôtre Paul a été tourmenté au sujet de l'écharde qu'il portait : « A ce sujet, j'ai supplié trois fois le Seigneur qu'elle me soit retirée ; et il m'a dit : Ma grâce te suffit, car ma puissance s'accomplit dans la faiblesse » (2 Cor. 12 : 8-9). Voilà ce que peut dire la brebis !
            La grâce est souhaitée pour les croyants par Paul dans la plupart de ses épîtres, et aussi par l'apôtre Jean dans les dernières lignes de l'Ecriture. La grâce c'est quelque chose qu'on goûte et qui agit dans les coeurs. « Je te conseillerai, ayant mon oeil sur toi » (Ps. 32 : 8). Jacob était une brebis indocile lorsqu'il cherchait à obtenir la bénédiction par des moyens humains. Quand nous nous éloignons du Seigneur, Il doit nous ramener dans les verts pâturages. Loin de Lui, c'est la disette ; ce sont des eaux amères et la famine, telles que Naomi les a rencontrées sur son chemin (Ruth 1).
            Le croyant se fatigue, s'affaiblit et chancelle parfois, en perdant sa place de nazaréen pour Dieu. Samson a perdu sa force, mais il a été restauré. David, à Tsiklag, a été dans une impasse terrible, dans une grande détresse ; mais l'Eternel est intervenu : « David se fortifia en l'Eternel, son Dieu » (1 Sam. 30 : 6).
 
 
« Il restaure mon âme ; il me conduit dans des sentiers de justice, à cause de son nom » (v. 3)
 
            Avons-nous déjà éprouvé une telle restauration dans nos âmes ? Avons-nous connu des moments où nous avions perdu la communion avec le Seigneur, à cause de nos inconséquences, de nos écarts, de notre légèreté ? N'avons-nous jamais pris tel chemin, où s'est établie par la suite une distance entre Lui et nous ? « Il restaure mon âme » ; c'est un travail qu'Il poursuit et nous avons tous besoin de cette grâce qui restaure.
            « Il me conduit dans des sentiers de justice, à cause de son nom ». Quels sont ces sentiers de justice ? C'est le chemin même qu'a suivi le Seigneur. Quelles perfections y a-t-Il manifestées ! Ces sentiers ne sont pas les nôtres, mais Il restaure notre âme pour que nous prenions des forces, que nous réalisions sa communion, et ainsi un témoignage Lui est rendu. Il le fait, à cause de Lui-même, à cause de son Nom. Bien souvent, les prophètes de l'Ancien Testament ont fait appel au nom de l'Eternel pour implorer sa miséricorde.
            Il est amour, mais Il est aussi le Saint et le Véritable. Il n'y en a pas d'autre. « Tu es mon Dieu, toi seul ». Le Seigneur marche avec nous mais pas dans des sentiers qui vont vers le monde, ou alors Il nous suit pour nous en ramener.
            L'autel et la tente d'Abraham sont restés dans le pays de Canaan, quand il est descendu en Egypte. Il a dû en remonter : « Et il s'en alla, en ses traites, du midi jusqu'à Béthel, jusqu'au lieu où était sa tente au commencement, entre Béthel et Aï, au lieu où était l'autel qu'il y avait fait auparavant ; et Abraham invoqua là le nom de l'Eternel » (Gen. 1 : 3-4). On descend rapidement les marches qui nous éloignent de Christ, mais on les remonte une à une et par paliers ; et à chacun de ces paliers, Dieu nous parle. Elie lui-même a dû être restauré (1 Rois 19) : Dieu est venu auprès de lui, sous son genêt. Un ange l'a touché et lui a dit : « Lève-toi, mange » (v. 5) ; c'est le premier palier. Il y a l'eau, la cruche et un gâteau cuit sur les pierres chaudes pour qu'il reprenne des forces. L'ange revient une seconde fois (v. 7) pour lui dire : « Lève-toi, mange, car le chemin est trop long pour toi ». Il entend la parole de l'Eternel à Horeb, une troisième fois : « Que fais-tu ici, Elie ? » (v. 9). La restauration ne se fait pas en un seul jour, mais avec les forces que Dieu donne, on va un peu plus loin ; peu à peu, la communion est retrouvée.
            Que nous soyons soucieux d'aller là où nous pouvons nous associer à son Nom. C'est « le beau nom qui a été invoqué sur vous », dit Jacques (2 : 7).
            Avant d'aller quelque part, le croyant doit se tourner vers le Seigneur et Lui dire : Seigneur iras-tu avec moi, pour que je puisse y aller aussi ?  Qu'il s'agisse du choix d'un travail, d'un conjoint, ou d'une autre circonstance, demandons-nous : Puis-je suivre ce chemin avec Jésus ? 
 
 
« Même quand je marcherais par la vallée de l'ombre de la mort, je ne craindrai aucun mal ; car tu es avec moi ta houlette et ton bâton, ce sont eux qui me consolent » (v. 4)
 
            Nous avons peut-être déjà connu cette vallée de l'ombre de la mort, même si ce n'était pas réellement dans un sens littéral ? Nous avons été seul, malade, isolé moralement, sans recevoir de visite ; nous portions alors des fardeaux ignorés de nos frères, car « le coeur connaît sa propre amertume » (Prov. 14 : 10).
            Le chemin pour l'enfant de Dieu se rétrécit parfois. Les haies qui le bordent se rapprochent et on réalise ce que dit David : « Tu me tiens serré par derrière et par devant, et tu as mis ta main sur moi » (Ps. 139 : 5). On passe par un moment sérieux, ressemblant en tout cas à cette vallée de l'ombre de la mort. Remarquons que le verbe « marcher» est au conditionnel et non au futur comme le verbe « craindre » : « je ne craindrai aucun mal ». C'est une certitude !
            Le Seigneur a connu par excellence l'ombre de la mort sur tout Son chemin. Quand Il a pris place au Jourdain, Il avait devant Lui la croix. Quand la voix du Père s'est fait entendre : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé en qui j'ai trouvé mon plaisir » (Matt. 3 : 17), Jésus avait déjà devant Lui la croix et les heures d'abandon ! Quand Il a connu la contradiction de la part des pécheurs, quand on Lui disait : « Tu as un démon », la mort était devant Lui ; de même à Gethsémané, lorsqu'Il a reçu la coupe de la main de son Père. C'est pour ces motifs qu'on peut dire que le Seigneur n'a jamais ri. Il « se réjouit en esprit » (Luc 10 : 21), mais Il n'a rien trouvé pour s'égayer ici-bas. La croix a laissé constamment son ombre sur son chemin, non  pour l'assombrir, mais pour Le garder dans ce chemin qu'Il avait accepté de suivre pour Dieu.
            Croyez-vous, amis croyants, qu'on peut rire ou s'amuser dans ce monde, s'y distraire loin de l'amour du Seigneur et L'oublier ? Si nous goûtons à ces joies-là, nous nous détournons de Lui. Ici nous n'avons que l'ombre de la mort, parce que la mort est vaincue. « Mon âme est saisie de tristesse jusqu'à la mort » (Matt. 26 : 38). Pour le Seigneur, il ne s'agissait pas de l'ombre, mais de la mort elle même, « en sorte que, par la grâce de Dieu, il goûtât la mort pour tout » (Héb. 2 : 9).
 
                        Tu fus seul sur la croix, buvant la coupe amère,
                        Sans qu'un coeur vint répondre à ton cri douloureux.
 
                        Ton regard infini sonda l'immense abîme,
                        Et ton coeur infini, sous ce poids d'un moment,
                        Porta l'éternité de notre châtiment.
 
            La brebis ne connaît que l'ombre de la mort. Arrivée au terme de la vie, ce n'est pas pour elle une épouvante ; il n'y a point de crainte. La brebis voit cette vallée ; elle est resserrée. On y passe seul, on ne peut y passer à deux, mais Lui est là. « Tu es avec moi ». Le Seigneur a été seul sur la croix. Personne n'a percé et ne percera le mystère de ces ténèbres, de midi à trois heures ; mais la foi y discerne le sacrifice complet du Berger de nos âmes, de notre souverain Pasteur.
            Au début du Psaume, le berger, l'Eternel, est désigné par le pronom « il » ;  mais au verset 4, quand il s'agit de la vallée de l'ombre de la mort, c'est le pronom « tu » qui est employé. Plus nous lisons la Parole, plus nous voyons que l'Esprit de Dieu y a placé le mot convenable à la place qu'il fallait.
            Dans les verts pâturages et près des eaux paisibles, je n'avais pas besoin de la houlette et du bâton pour me consoler, mais aujourd'hui je sais qu'ils sont là pour me garder et même me consoler ! L'ennemi voudrait me faire broncher et il me dit : Es-tu bien sûr d'être une de Ses brebis ? Nourriture, rafraîchissement, communion, consolation, sympathie : voilà tout ce que la brebis a trouvé.
            Une brebis peut être fatiguée et lassée. Nombreux sont les ennemis au-dehors et au-dedans ; la chair en nous est notre plus grand ennemi. Le lion rugit, le Seigneur aide. L'ennemi séduit et travaille pour nous faire perdre de vue ce que la brebis a dans le Seigneur. Mais Il est là !
 
 
« Tu dresses devant moi une table, en la présence de mes ennemis ; tu as oint ma tête d'huile, ma coupe est comble » (v. 5)
 
            Dans la Parole, la table est souvent une image de la communion, en bien ou en mal. C'est le lieu où l'on s'assied tous ensemble (table du Seigneur - table des démons). Malgré la présence des ennemis, le Seigneur veut que je m'arrête, que je goûte sa communion.
            Dans le livre d'Esdras, le résidu a établi l'autel sur son emplacement (3 : 3). Peut-être aurions-nous fait l'inverse, pensant d'abord aux murailles et aux portes, au Temple, et seulement ensuite à l'autel. Ce n'est pas l'ordre de Dieu, car c'est d'abord « la table en la présence de mes ennemis ». En Jean 20, les disciples ont pu goûter cela et ils se sont réjouis. Et le Seigneur leur a dit : « Paix à vous ! » (v. 19, 21).
 
                        Ta présence est le bien suprême
                        Ton amour ne tarit jamais ;
                        Ton coeur dispense à ceux qu'il aime
                        Repos, bonheur, parfaite paix.
 
            Au milieu de nos soucis, réalisons-nous qu'il y a pour nous une table dressée ? Et le premier jour de la semaine, à la table du Seigneur, nos coeurs se réjouissent de répondre à son désir, en annonçant sa mort « jusqu'à ce qu'Il vienne » (1 Cor. 11 : 26).
            N'y a-t-il pas une profonde et parfaite joie qui se goûte dans la présence du Seigneur ? « Tu as oint ma tête d'huile ». C'est l'Esprit Saint qui nous a été donné. « Vous avez l'onction de la part du Saint » (1 Jean 2 : 20). C'est cette onction qui nous réjouit : « Ma coupe est comble ». Tes pâturages, tes eaux paisibles, ta présence dans l'épreuve, ta table : Seigneur, il ne me manque rien !
            Auprès du Bon Berger, l'on ne craint plus l'orage.
 
 
« Oui, la bonté et la gratuité me suivront tous les jours de ma vie, et mon habitation sera dans la maison de l'Eternel pour de longs jours » (v. 6)
 
            On entend dire au sujet de certains croyants qu'ils connaissent des afflictions en grand nombre et que, pour eux, la coupe déborde. Pour Jacob, la coupe des douleurs a débordé (Gen. 37 : 35). Mais c'est celle de la grâce de Dieu.
            Il manque quelque chose, cependant... « Oui, la bonté et la gratuité me suivront tous les jours de ma vie et mon habitation sera dans la maison de l'Eternel pour de longs jours ». Comme on aime ce « oui » ! Nous sommes des habitants de Sa maison. Comme nous le chantons dans un cantique : « Ta gloire et ton amour sont miens ».
            Que nous manque-t-il lorsque nous L'avons pour aujourd'hui et pour demain ? Demain, ce sera avec Lui dans la maison du Père.
            Le service d'un frère, ce n'est pas de dire des choses nouvelles, mais de chercher, avec le secours de l'Esprit, celles qui nous font du bien.
            Que nous soyons fortifiés, à travers tout, en attendant le Seigneur.
 
 
                                               Ph. Rollet - D'après les notes prises lors d'une méditation