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MARCHER AVEC JESUS CHRIST (7)
 
 
7 -  Christ, notre souverain sacrificateur
           
 
            Chers amis,
 
            Un croyant peut être parvenu à la connaissance de ce qu'il possède :
 
                        - ses péchés sont pardonnés et il a la paix avec Dieu
                        - il a reçu par la nouvelle naissance une vie nouvelle, une nouvelle nature, une vie divine qui ne peut pas pécher
                        - Dieu a jugé et ôté, sur la croix, cette nature pécheresse, de sorte que maintenant Dieu ne le voit plus que dans sa nouvelle vie ; par conséquent, il n'y a plus de condamnation pour celui qui est dans le Christ Jésus
                        - le Saint Esprit habite en lui ; il est donc délivré de la puissance de Satan, du monde et du péché, délivré pour servir Dieu
                        - il est rendu agréable dans le Bien-aimé et il peut dès maintenant se glorifier dans l'espérance de la gloire de Dieu, parce qu'il sait qu'elle est prête pour lui.
 
            Il peut alors penser qu'il n'a besoin de rien de plus. Pour ce qui en est de l'éternité et du ciel, c'est certain. Pourtant, ici-bas, le chrétien a encore des besoins. Parce qu'il est un enfant de Dieu et un citoyen des cieux (Phil. 3 : 20), il est étranger sur la terre. Et parce qu'il se dirige vers le ciel, il est pèlerin. De plus, il est délivré de la puissance du diable et veut servir Dieu, car c'est là le désir de son coeur. Mais il se place ainsi en opposition totale avec le diable et les incroyants. L'oeuvre de Satan est précisément de ne pas laisser l'homme obéir à Dieu. Il déploiera donc toute sa puissance et toute sa ruse pour amener le croyant à désobéir à Dieu, à pécher. Avec les incrédules, il n'a aucune peine. Ils ne veulent pas obéir à Dieu. Leur coeur veut pécher, et lorsqu'ils pèchent, ils sont satisfaits (Gen. 6 : 5 ; Marc 7 : 20-23 ; Rom. 3 : 10-12). C'est la base sur laquelle le monde agit, et sur laquelle les hommes habitent ensemble. Pour ne pas être dépendants de Dieu, et pour pouvoir agir selon leurs propres pensées, ils se sont unis (Gen. 9 : 1 ; 11 : 4-9). Mais parce que les hommes ne peuvent pas être indépendants, ils ont pris le diable pour roi et, après avoir rejeté le Fils de Dieu, ils ont même fait de Satan leur dieu (Jean 12 : 31 ; 2 Cor. 4 : 4).
            Les aspirations du chrétien sont donc tout à fait à l'opposé de celles du monde. Aussi les incrédules ne peuvent-ils tenir le chrétien que pour un être ridicule et gênant ; ils n'ont que de l'inimitié à son égard. En Jean 7 : 7, le Seigneur Jésus dit aux incrédules : « Le monde ne peut pas vous haïr ; mais il me hait, par ce que moi je rends témoignage de lui, que ses oeuvres sont mauvaises ». Mais, au sujet des croyants, il dit en Jean 17 : 14 : « Le monde les a haïs, parce qu'ils ne sont pas du monde, comme moi je ne suis pas du monde ». Et en Jean 16 : 33, il dit aux disciples : « Vous avez de la tribulation dans le monde ».
            Le monde reconnaîtra seulement le chrétien qui ne se manifeste pas comme chrétien, mais qui a les mêmes aspirations que lui et se place ainsi pratiquement sous la domination de Satan. Mais c'est là de l'infidélité envers Dieu. Aujourd'hui on appellerait un tel chrétien un « collaborateur » (quelqu'un qui travaille avec l'ennemi).
            C'est là que commence la lutte du chrétien. Satan cherche toujours à nouveau à l'amener à pécher. Il lui insuffle des pensées impures, pécheresses. Il lui fait voir des choses coupables. Il lui fait entendre des paroles impies et cherche à le conduire dans des endroits impurs. Et de plus il pousse le monde à montrer son hostilité. Tout cela fait souffrir le nouvel homme. La vieille nature (la nature qui ne demande pas mieux que de pécher, et avec laquelle Satan trouve suffisamment de points de contact) est encore dans le croyant. D'où le grand danger que Satan remporte la victoire et amène le chrétien à pécher.
            Mais là aussi, l'amour de Dieu a pourvu à tout.
 
 
Christ, notre souverain sacrificateur
 
            Ces choses sont présentées dans l'épître aux Hébreux. Nous y voyons le chrétien comme pèlerin et étranger. Il se dirige vers la gloire (11 : 40), car il a un « appel céleste » (3 : 1). Mais maintenant il est encore dans le désert, avec toutes les difficultés et les dangers qui s'y rattachent. Et alors le sacrificateur nous est présenté. Le Seigneur Jésus dans le ciel est le grand souverain sacrificateur, qui intercède pour nous auprès de Dieu au moment des dangers et des difficultés.
            On admet communément que la sacrificature du Seigneur Jésus est en rapport avec nos péchés ; mais dans l'ensemble, ce n'est pas exact. Certes, le début de son intervention comme souverain sacrificateur était en relation avec nos péchés. Hébreux 2 : 17 dit : « afin qu'il soit un miséricordieux et fidèle souverain sacrificateur dans tout ce qui concerne Dieu, en vue de faire propitiation pour les péchés du peuple ». Mais le verset 12 du chapitre 10 nous dit : « Mais celui-ci, ayant offert un seul sacrifice pour les péchés, s'est assis à perpétuité à la droite de Dieu ». Et au verset 14, nous lisons : « Car, par une seule offrande, il a rendu parfaits à perpétuité ceux qui sont sanctifiés ».
            L'épître aux Hébreux considère le croyant dans sa relation de créature vis-à-vis de Dieu. Le Seigneur Jésus ayant accompli à la croix une oeuvre par laquelle Dieu est pleinement satisfait, la question des péchés est réglée pour toujours. Il a « obtenu une rédemption éternelle » (9 : 12). Le croyant est rendu parfait à perpétuité (10 : 14). Christ a été manifesté pour « l'abolition du péché par son sacrifice » (9 : 26).
            Entre Dieu et les croyants la question des péchés n'est plus jamais soulevée. Aussi n'en est-il pas parlé davantage dans l'épître aux Hébreux. Les péchés qu'un croyant commet après sa conversion ne sont plus une question entre Dieu et sa créature, mais entre le Père et son enfant. C'est ce que nous trouvons dans la première épître de Jean.
 
 
Sacrificateur dans le ciel
 
            Bien que l'office du Seigneur Jésus comme souverain sacrificateur ait eu lieu d'abord sur la terre, et cela, il est vrai, en relation avec les péchés, il ne porte cependant plus, maintenant, ce caractère.
            Après avoir achevé l'oeuvre, le Seigneur Jésus « s'est assis à perpétuité à la droite de Dieu » dans le ciel. « Car un tel souverain sacrificateur nous convenait... élevé plus haut que les cieux » (7 : 26). « Si donc il était sur la terre, il ne serait pas sacrificateur » (8 : 4).
            Nous avons donc un sacrificateur dans les cieux, qui a tout réglé en ce qui concerne les péchés, et qui maintenant est « toujours vivant, pour intercéder » pour nous (7 : 25).
            Qui est ce sacrificateur ? Hébreux 1 nous le dit : c'est le Fils de Dieu. Aussi peut-Il toujours intercéder pour nous auprès de Dieu. Qui pourrait le faire, si ce n'est Dieu seul ? Mais pour pouvoir intercéder pour des hommes, Il a dû devenir homme. Hébreux 2 nous dit qu'il est devenu véritablement homme. Il est le Fils de l'homme. Il est parfaitement homme, « né de femme » (Gal. 4 : 4). Quelle chose merveilleuse ! Dieu manifesté en chair ! « La Parole devint chair » (Jean 1 : 14). Lui, le Créateur du ciel et de la terre, Lui qui a créé les hommes, est devenu Lui-même un homme.
            Hébreux 2 donne deux motifs pour lesquels le Seigneur Jésus est devenu un homme. Les versets 14-17 nous disent qu'il devint homme pour accomplir l'oeuvre d'expiation pour nos péchés et pour nous délivrer du pouvoir du diable et de la mort. Il devait être « un miséricordieux et fidèle souverain sacrificateur » (v. 17). Cela ne parle-t-il pas davantage encore à nos coeurs ?
            Le Seigneur Jésus savait ce que nous serions. Il connaissait les dangers et les difficultés qui seraient sur notre chemin. Aussi devint-il homme, et entra-t-Il dans toutes nos circonstances afin de connaître, par expérience propre, toutes les difficultés, toute la souffrance, toutes les tentations, pour pouvoir nous assister dans la pleine connaissance de tout ce que nous aurions à surmonter.
 
 
Il a appris l'obéissance
 
            Le Seigneur sait ce que signifie pour nous obéir à Dieu, alors que nous vivons dans un entourage impie ! N'a-t-Il pas appris l'obéissance (Héb. 5 : 8) ? Il n'avait jamais eu à obéir, car Il était le Très-haut, Dieu. Mais alors, comme homme sur la terre, Il a appris ce qu'était l'obéissance. « Il me réveille chaque matin, il réveille mon oreille pour que j'écoute comme ceux qu'on enseigne. Le Seigneur l'Eternel m'a ouvert l'oreille, et moi je n'ai pas été rebelle, je ne me suis pas retiré en arrière », dit-il en Esaïe 50 : 4-5. Mais Il a aussi éprouvé ce que cela entraînait dans ce monde hostile à Dieu. « J'ai donné mon dos à ceux qui frappaient et mes joues à ceux qui arrachaient le poil ; je n'ai pas caché ma face à l'opprobre et aux crachats » (v. 6). Il fut frappé parce qu'il disait la vérité (Jean 18 : 23). Qu'est-ce que cela a dû être pour Lui, le Dieu saint, de s'entendre dire : « Ne disons-nous pas bien que tu es un Samaritain, et que tu as un démon ? » (Jean 8 : 48-52) ! Mais il a aussi expérimenté la force de Dieu : « Mais le Seigneur l'Eternel m'aidera : c'est pourquoi je ne serai pas confondu ; c'est pourquoi j'ai dressé ma face comme un caillou, et je sais que je ne serai pas confus. Celui qui me justifie est proche » (Es. 50 : 7-8).
            Nous  devons apprendre l'obéissance parce que nous sommes des créatures désobéissantes, pécheresses. Cet apprentissage, que nous avons à faire, Il peut parfaitement le comprendre. Si, en raison de notre obéissance, les hommes se moquent de nous, se raillent, si peut-être même il en résulte pour nous un préjudice matériel ou professionnel, et d'une façon générale dans toutes nos circonstances terrestres, Il peut pleinement sympathiser avec nous. Et, ainsi Il nous vient en aide (Héb. 2 : 18) et Il intercède pour nous. Avec confiance, nous nous approchons du trône de la grâce « afin de recevoir miséricorde et de trouver grâce, pour avoir du secours au moment opportun » (Héb. 4 : 16).
            L'obéissance à Dieu implique que nous nous séparions de personnes ou de choses auxquelles notre coeur tient. Oui, ce sont peut-être des choses bonnes en elles-mêmes et que nous avons reçues de Lui. Il nous enlève ainsi parfois ceux que nous avons de plus chers sur la terre. Le Seigneur Jésus connaît tout par expérience propre. Peut-être faudra-t-il pour Lui obéir, quitter de chers amis, parce que nous ne pouvons pas marcher dans le même chemin qu'eux ; peut-être devrons-nous aussi abandonner notre champ de travail, ou même une oeuvre spirituelle, que nous voulions poursuivre pour le Seigneur et dont Lui-même nous avait chargés. Nous pouvons alors être assurés que le Seigneur Jésus connaît tout. Il s'est abaissé Lui-même et est devenu obéissant jusqu'à la mort, et à la mort de la croix (Phil. 2 : 8). A Gethsémané, il a lutté et supplié : « Père, si tu voulais faire passer cette coupe loin de moi ! » (Luc 22 : 42). Son âme sainte ne devait-elle pas reculer devant le chemin que lui prescrivait l'obéissance à Dieu ? Quel chemin que celui dans lequel le Saint « a porté nos péchés en son corps sur le bois » (1 Pier. 2 : 24) ; et où Dieu dut l'abandonner et faire tomber sur Lui notre châtiment (Matt. 27 : 46 ; Zach. 13 : 7 ; Rom. 8 : 3) ! Oui, il a marché dans un chemin d'obéissance tel qu'aucun enfant de Dieu n'aura jamais à le parcourir : nous ne serions pas à même de le faire. Mais c'est pourquoi aussi il ne peut y avoir aucun sacrifice d'obéissance pour lequel notre souverain sacrificateur ne puisse connaître ce qui se passe dans notre coeur et comprendre notre combat. Mais parce qu'Il a suivi ce chemin d'obéissance jusqu'au bout et a pu dire : « Toutefois, que ce ne soit pas ma volonté mais la tienne qui soit faite » (Luc 22 : 42), Il sait aussi par expérience personnelle ce que Dieu est pour le coeur dans de telles circonstances, et quelle aide Il donne. Nous lisons encore : « Alors lui apparut un ange du ciel, qui le fortifiait » (Luc 22 : 43). C'est pourquoi Il nous vient en aide, afin « de trouver grâce, pour avoir du secours au moment opportun » (Héb. 4 : 16).
 
 
Les tentations du diable
 
            Lorsque Satan se présente avec ses tentations, nos coeurs en sont très affligés. Combien le nouvel homme souffre, lorsque le diable suscite en nous des pensées impures, incite notre coeur à la désobéissance, multiplie sans répit ses attaques, détourne nos pensées pendant que nous lisons la Parole, éveille de mauvaises pensées dans notre coeur quand nous prions, ou aux moments les plus élevés des réunions.
            Le Seigneur Jésus a été tenté par Satan, comme personne d'autre ne l'a été. Il a été tenté pendant quarante jours (Luc 4 : 2). Satan a assailli avec toute sa puissance et toutes ses ruses Celui qui était pur et saint.
            Depuis la chute, Satan n'avait eu aucune espèce de difficulté avec les hommes. Il trouvait dans le coeur pécheur (qui a son plaisir dans le péché) de l'homme déchu un puissant allié. « Toute l'imagination des pensées de son coeur » n'est « que méchanceté en tout temps » (Gen. 6 : 5).
            Il n'en était pas ainsi d'Adam avant sa chute. Il avait été créé pur par Dieu. Pourtant, bien que Satan n'ait pu trouver à ce moment-là aucun point de contact dans le coeur d'Adam, une seule attaque a suffi. Adam est tombé et il est devenu l'esclave de Satan.
            En Jésus, un nouvel homme était sur la terre, un homme qui n'avait pas un coeur pécheur. Il « n'a pas connu le péché » (2 Cor. 5 : 21). Satan a dirigé aussi ses attaques contre cet homme ; mais ici le combat s'est déroulé différemment.
            Adam fut attaqué dans le jardin d'Eden, où tout témoignait de la grandeur et de la bonté de Dieu. Le Seigneur Jésus, Lui, se trouvait dans le désert - le grand signe de la malédiction sur cette terre - où il n'y avait rien pour Lui. Là, Satan a déployé toute sa puissance et sa ruse, pour tenter de faire aussi du Saint Fils de Dieu un pécheur. Il a essayé toutes ses armes, mais il a été vaincu. Il a laissé Jésus, par lequel il venait d'être lié (Matt. 4 : 11 ; 12 : 29), et s'est éloigné de Lui pour un temps (Luc 4 : 13).
            Qui de nous peut dire l'intensité des tentations que le Seigneur a dû endurer ? Qui connaît toutes les ruses de Satan, tout l'arsenal du prince des ténèbres ? Combien Celui qui était pur, saint, Celui qui « n'a pas connu le péché », a dû souffrir ! Il peut donc nous comprendre, sympathiser avec nous, lorsque Satan déploie ses ruses contre nous ! Peut-il y avoir une tentation que Satan,  qui a « épuisé toute tentation » (Luc 4 : 13), n'ait pas aussi présentée au Seigneur Jésus ? Certainement pas ! C'est pourquoi le Seigneur Jésus peut nous aider. Il a prié pour Pierre afin que sa foi ne défaille pas. « Du fait qu'il a souffert lui-même, étant tenté, il est à même de secourir ceux qui sont tentés » (Héb. 2 : 18). « Car nous n'avons pas un souverain sacrificateur incapable de compatir à nos faiblesses, mais nous en avons un qui a été tenté en toutes choses de façon semblable à nous, à part le péché » (Héb. 4 : 15).
 
 
Sa sympathie dans les difficultés et les peines
 
            Lorsque des bien-aimés sont repris par le Seigneur, personne ne connaît notre peine de coeur aussi bien que Lui : Il a pleuré près de la tombe d'un ami (Jean 11 : 35). Lorsque nous sommes seuls, nous ne le sommes pas autant que Lui. Il s'est écrié : « Je veille, et je suis comme un passereau solitaire sur un toit » (Ps. 102 : 7). Lorsque des amis nous abandonnent, qui peut nous comprendre aussi bien que Lui, dont l'Écriture dit : « Tous l'abandonnèrent et s'enfuirent » (Marc 14 : 50) ? Lorsque nous sommes incompris et que ceux auxquels nous parlons de nos difficultés ne montrent aucune sympathie, qui peut alors mieux nous comprendre que Celui qui a connu la solitude plus qu'aucun autre, et a dû s'écrier : « J'ai attendu que quelqu'un eût compassion de moi, mais il n'y a eu personne » (Ps. 69 : 20) ?  Il avait dit à ses disciples qu'il serait livré cette nuit-là et qu'Il allait mourir pour eux ; Il avait annoncé que l'un d'entre eux le trahirait ; mais Il n'a pu constater qu'indifférence de leur côté. Ils se disputaient pour « savoir lequel d'entre eux serait estimé le plus grand » ! (Luc 22 : 19-24) 
            Quand nous avons besoin de lumière, Jésus seul peut nous aider. Il est dit à sept reprises dans l'évangile selon Luc qu'Il s'en alla pour prier. Il passait des nuits à prier, lorsqu'Il avait des choses importantes à faire.
            Voilà notre souverain sacrificateur dans le ciel, où Il est « toujours vivant afin d'intercéder » pour nous (Héb. 7 : 25). Il n'est plus touché par aucune difficulté pour Lui-même ; pour Lui, le combat est terminé. Mais de ce fait, Il se dépense entièrement pour nous, avec toute la connaissance qu'Il a des luttes et des besoins.
            Si je rencontre des difficultés et si je suis déprimé en chemin, j'ai une aide assurée : Christ qui intercède en ma faveur ! Il a une pleine connaissance des consolations qui se trouvent dans la grâce de Dieu. Il l'a goûtée en perfection durant sa vie sur la terre, en traversant les mêmes circonstances que les siens. Il sait comment une âme peut être consolée dans ses difficultés. Il met à ma disposition toutes ses ressources et Il prie Dieu pour moi, selon la compréhension parfaite de mes besoins. Ai-je besoin de lumière, de direction dans le chemin ? Dieu peut tout donner et je reçois tout ce qui est bon pour répondre à mes nécessités ; cela est uniquement dû au service de Christ, mon « médiateur ».
            Est-ce en réponse à ma prière que je reçois tout cela ? Le Seigneur Jésus a prié pour Pierre avant que celui-ci sache ce qui devait arriver. Son intercession envers nous ne dépend pas de notre prière. C'est sa grâce, dans son propre coeur, qui fait tout ! Il nous la fait connaître pour que nous nous approchions avec confiance du trône de la grâce. Ainsi nous recevons miséricorde et nous trouvons grâce, pour avoir du secours au moment opportun  (Héb. 4 : 16).
 
 
            Avec mes affectueuses salutations.                                          
                                                                                                                     
                                                                                                         
 
                                                                                                   H. L. Heijkoop
           
       (A suivre)