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NOTES SUR L'EPITRE AUX ROMAINS (8a)
 
 
ROMAINS : chapitre 8 (v. 1 à 25)

1 – La vie et la liberté des croyants, par l'Esprit : v. 1-17
2 – Souffrances et espérance : v. 18-25

 
 
1 – La vie et la liberté des croyants, par l'Esprit : v. 1-17      
 
            Christ seul était sans péché, et Il a porté nos péchés sur la croix pour qu'ils soient effacés à jamais. Par la nouvelle naissance nous avons une vie nouvelle qui aspire aux choses célestes. Cependant nous avons toujours en nous notre vieille nature tournée vers les choses de la terre ; c'est l'expérience du chapitre 7 qui nous amène à dire : « Misérable homme que je suis… » (v. 24), et à nous repentir de ce que nous manifestons. Veillons toutefois à ne pas prononcer de telles paroles sans en être vraiment conscients et profondément touchés.
 
            Ce merveilleux chapitre 8 commence par ce cri de triomphe : « Il n'y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont dans le Christ Jésus » (v. 1). Il se termine par une pensée identique : « Ni mort, ni vie, ni anges... ni aucune autre créature ne pourra nous séparer de l'amour de Dieu, qui est dans le Christ Jésus notre Seigneur » (v. 38-39).
 
 
            1.1 : Marcher par l'Esprit
 
                        Dans ce chapitre, nous trouvons de nombreuses fois la mention de l'Esprit, car c'est l'Esprit de Dieu qui nous communique la vie nouvelle et en même temps nous délivre de la loi du péché.
 
                        On dit que le chrétien doit faire des efforts pour ne pas laisser la vieille nature se manifester : mortifier nos membres qui sont dans la chair, ne pas se souiller avec les choses du monde… mais tout dépend de la manière dont nous le faisons ! Si nous faisons des efforts par exemple en nous fixant des objectifs : je ne ferai plus ceci ou cela, nous n'y arriverons pas et devrons constater notre impuissance, comme nous le voyons au chapitre 7. Il est important de souligner le temps des verbes : nous avons été « affranchis du péché » (6 : 18, 22), « mis à mort à la Loi » (7 : 4), « dégagés (ou libérés) de la Loi » (7 : 6) … ». C'est du passé, ce qui montre bien que tout le problème de la Loi est réglé ; nous avons à accepter notre nouvelle condition avec reconnaissance ; tout découle alors du coeur.
 
                        Nous devons bien apprendre qu'en nous il n'habite point de bien. Même les plus belles qualités naturelles d'un homme ne sont que celles de la chair ! Notre vie est marquée par un combat, un combat permanent, celui de la chair contre l'Esprit. Soyons occupés des choses qui plaisent à Dieu, nous laisserons alors de côté ce qui est de nous-mêmes !
 
                        L'homme incroyant, qui est encore dans ses péchés, ne connaît pas ces débats intérieurs ; il fait naturellement ce qui lui plaît, suit ses propres tendances. Mais quand nous sommes nés de nouveau, la vie nouvelle en nous pose de nouvelles exigences ; une opposition se produit alors entre ce qui appartient à l'ancienne et à la nouvelle nature. La chair est incapable de faire autre chose que de pécher. Elle est soumise à cette loi du péché qui conduit à la mort. Par contre, ce qui est né de Dieu ne pèche pas, et est régi par la loi de l'Esprit. Cette « loi de l'Esprit de vie dans le Christ Jésus m'a affranchi de la loi du péché et de la mort » (v. 2). Le secret, c'est de réaliser que nous sommes en Christ. Quand nous péchons, la communion est entravée et le Saint Esprit est contristé. Sachons nous tenir dans la lumière et confesser toute faute, tout péché, de manière à retrouver la communion altérée ou perdue (1 Jean 1 : 7-9).
 
                        Le début de ce chapitre rappelle celui des précédents :
                                    - au début du chapitre 5,  nous lisons que Christ est mort pour nous (aucune condamnation pour ceux qui sont dans le Christ Jésus)
                                    - au chapitre 6,  nous avons été affranchis du péché et asservis à Dieu
                                    - au chapitre 7, nous avons été libérés de la Loi (la loi de l'Esprit de vie dans le Christ Jésus m'a affranchi de la loi du péché et de la mort). Le Seigneur Jésus avait dit : « Celui qui entend ma parole, et qui croit celui qui m'a envoyé, a la vie éternelle et ne vient pas en jugement » (Jean 5 : 24).
 
                        Le fait d'être dans le Christ Jésus est quelque chose de tout à fait extraordinaire. Nous sommes en Lui, nous ne formons plus qu'un avec Lui. « Nous avons été identifiés avec Christ… » (6 : 5). « Si quelqu'un est en Christ, c'est une nouvelle création… » (2 Cor. 5 : 17). « Vous êtes morts, et votre vie est cachée avec le Christ en Dieu » (Col. 3 : 3).
 
                        Puisque Christ est mort sur la croix, moi aussi je suis mort avec Lui, et aucune condamnation ne pèse plus sur moi. Puisque Christ est ressuscité, vivant, moi aussi je suis vivvifié avec lui (Eph. 2 : 5-6). Puisque Christ est dans la gloire, je vais moi aussi revêtir un corps glorieux (Phil. 3 : 21).
                        « Nous sommes dans le Véritable, c'est-à-dire dans son Fils Jésus Christ : lui est le Dieu véritable et la vie éternelle » (1 Jean 5 : 20).
 
                        S'il n'y a maintenant plus aucune condamnation pour nous, si nous sommes maintenant dans le Christ Jésus, nous n'oublions pas que c'est Lui qui s'est approché de nous alors que nous étions incapables de nous approcher de Lui. « Dieu - ayant envoyé son propre Fils en ressemblance de chair de péché, et pour le péché - a condamné le péché dans la chair… » (v. 3). Quel chemin d'abaissement, quel anéantissement que celui du saint Fils de Dieu !
 
                        Les versets 5 et 6 distinguent deux choses : ce qui est de la chair est lié à la mort, et ce qui est de l'Esprit est lié à la vie. « Ce qui est né de la chair est chair ; et ce qui est né de l'Esprit est esprit » (Jean 3 : 6), avait dit Jésus à Nicodème. C'est une question de nature ! L'Esprit Saint permet d'être en relation avec Dieu, de comprendre les choses de Dieu, parce que « l'Esprit sonde tout, même les choses profondes de Dieu… l'homme naturel ne reçoit pas les choses qui sont de l'Esprit de Dieu, car pour lui elles sont folie » (1 Cor. 2 : 10, 14).
                        Alors si nous vivons par l'Esprit, appliquons-nous aussi à marcher par l'Esprit, ainsi que le dit ici l'apôtre : « Nous, qui ne marchons pas selon la chair, mais selon l'Esprit » (v. 4). Le point important, c'est de réaliser la présence du Saint Esprit en nous et de le laisser agir comme une puissance en nous, dans notre vie.
 
                        Le Seigneur Jésus avait déjà dit à ses disciples : « En ce jour-là, vous connaîtrez que moi je suis en mon Père, et vous en moi et moi en vous… Le Consolateur, l'Esprit Saint, que le Père enverra en mon nom, lui, vous enseignera toutes choses… » (Jean 14 : 20, 26). Mais il fallait premièrement que le Seigneur Jésus soit remonté au ciel pour que le Saint Esprit soit envoyé sur la terre et habite dans les croyants. « Voici, moi, j'envoie sur vous la promesse de mon Père. Mais vous, demeurez dans la ville jusqu'à ce que vous soyez revêtus de puissance d'en haut » (Luc 24 : 49). C'est ce qui s'est réalisé ensuite le jour de la Pentecôte (Act. 2), et maintenant le Saint Esprit habite en chaque croyant. C'est la marque de Dieu en nous. « Ayant cru, vous avez été scellés du Saint Esprit… », dit Paul aux Ephésiens (Eph. 1 : 13). Il dit aussi : « Dieu... nous a marqués de son sceau, et nous a donné les arrhes de l'Esprit dans nos coeurs » (2 Cor. 1 : 21) ; « Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint Esprit qui est en vous et que vous avez de Dieu ? » (1 Cor. 6 : 19).
                        Notre responsabilité, ce que nous devons faire, c'est marcher par l'Esprit - comme nous le lisons en particulier dans le chapitre 5 de l'épître aux Galates -, en gardant les commandements de Dieu. Ses commandements ne sont pas pénibles (1 Jean 5 : 2-3). Le Seigneur Jésus pouvait dire : « C'est mes délices, ô mon Dieu, de faire ce qui est ton bon plaisir, et ta loi est au-dedans de mes entrailles » (Ps. 40 : 8).
 
                        La loi de l'Esprit ne peut que nous faire avancer dans un chemin qui plaît au Seigneur. L'esprit de vie est opposé à la loi du péché qui conduit à la mort. L'Esprit est vie. Les fruits de l'Esprit sont vie et paix. Au contraire, la pensée de la chair est inimitié contre Dieu. Si nous ne nous laissons pas conduire par l'Esprit, nous retombons dans les actions de la chair et nous péchons à nouveau. La chair en nous est toujours prompte à se manifester. Si elle prend le dessus, l'Esprit est attristé et nous faisons une perte. Toutefois nous ne perdons pas notre salut, parce qu'il n'y a plus aucune condamnation pour ceux qui sont dans le Christ Jésus ; mais nous perdons la communion. Cependant il y a toujours un chemin de retour. « Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous pardonner nos péchés et nous purifier de toute iniquité » (1 Jean 1 : 9).
 
 
            1.2 : L'Esprit habite en nous, chrétiens
 
                        Le verset 10 présente la délivrance : « Mais si Christ est en vous, le corps est bien mort à cause du péché, mais l'Esprit est vie à cause de la justice ». Sur un corps mort, le péché n'a plus aucune action. Mais l'Esprit Saint qui est en nous, rend capable de faire les justes actes de Dieu.
 
                        La résurrection du Seigneur Jésus est les prémices de notre propre résurrection (v. 11). La puissance de la résurrection de Christ s'appliquera à nous par la puissance de l'Esprit.
                        « Car comme dans l'Adam tous meurent… dans le Christ tous seront rendus vivants….les prémices, Christ ; puis ceux qui sont du Christ, à sa venue... » (1 Cor. 15 : 22-23).
 
                        Le chrétien est conduit par l'Esprit de Dieu. L'Esprit est la puissance de la vie divine communiquée par Dieu. Si nous sommes conduits par l'Esprit, les actions de la chair sont annihilées (v. 13). En effet nous sommes maintenant dans l'Esprit, et non plus dans la chair ; cependant la chair est encore en nous ! D'où la nécessité d'être vigilants afin que la chair ne se manifeste pas par ses actions.
 
                        Nous ne sommes plus dans la chair, bien que pourtant la chair soit encore en nous, mais elle n'est plus notre maître : nous sommes dans l'Esprit et rendus capables de marcher par l'Esprit. « Ceux qui sont du Christ ont crucifié la chair avec les passions et les convoitises. Si nous vivons par l'Esprit, marchons aussi par l'Esprit » (Gal. 5 : 24-25). C'est en laissant l'Esprit agir en nous que la chair sera mise de côté, et que nos pensées pourront être occupées des choses de Dieu.
 
                        Quand nous luttons contre la chair, c'est que nous manquons de foi, parce que Dieu dit que notre chair a été crucifiée avec Christ. Il faut la considérer comme telle. On ne lutte pas contre un mort ! Il faut croire simplement ce que la Parole de Dieu dit, et se reposer sur les résultats de l'oeuvre de Christ à la croix.
 
 
            1.3 : Héritiers de Dieu
 
                        Nous étions étrangers à la vie divine, mais maintenant nous avons été adoptés. Dieu a fait de nous des enfants bien-aimés, des fils, des héritiers (v. 15-17).
« Quand l'accomplissement du temps est venu, Dieu a envoyé son Fils, né de femme, né sous la Loi, afin qu'il rachète ceux qui étaient sous la Loi, afin que nous recevions l'adoption. Et, parce que vous êtes fils, Dieu a envoyé l'Esprit de son Fils dans nos coeurs, criant : "Abba, Père" ; de sorte que tu n'es plus esclave, mais fils ; et si tu es fils, tu es aussi héritier par Dieu » (Gal. 4 : 4-7). 
                        Aussi, peut-on dire avec une profonde reconnaissance : « Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus Christ, qui nous a bénis de toute bénédiction spirituelle dans les lieux célestes en Christ, selon qu'il nous a élus en lui avant la fondation du monde, pour que nous soyons saints et irréprochables devant lui en amour, nous ayant prédestinés pour nous adopter pour lui par Jésus Christ, selon le bon plaisir de sa volonté » (Eph. 1 : 3-5).
 
                        Nous savons que nous sommes enfants de Dieu parce que nous croyons ce que Dieu dit dans sa Parole, et aussi parce que l'Esprit de Dieu en nous rend témoignage avec notre esprit. Dieu a fait également de nous des fils, et nous jouissons par l'Esprit de cette relation privilégiée avec Dieu connu comme un Père.
                        C'est cette relation que le Seigneur Jésus, après sa résurrection, avait annoncée à Marie : « Va vers mes frères et dis-leur : Je monte vers mon Père et votre Père… » (Jean 20 : 17). Cette relation de fils nous fait aussi bénéficier de la discipline paternelle : « Dieu agit envers vous comme envers des fils… » (Héb. 12 : 7. Dieu nous rend héritiers, cohéritiers de Christ, destinés à partager sa gloire.
                        « La gloire que tu m'as donnée, moi, je le leur ai donnée, afin qu'ils contemplent ma gloire... » (Jean 17 : 22-24). Quelle grandeur dans tout ce que Dieu fait !
 
 
 
2 – Souffrances et espérance : v. 18-25
           
            Aucun homme n'aime la souffrance. Pourquoi souffrons-nous alors que nous sommes des enfants de Dieu ? Le Seigneur Jésus a répondu à cette question dans l'évangile de Jean : « Si le monde vous hait, sachez qu'il m'a haï avant vous… parce que vous n'êtes pas du monde… à cause de cela, le monde vous hait… » (15 : 18-19).
 
            L'apôtre déclare ici que  « les souffrances du temps présent ne sont pas dignes d'être comparées avec la gloire à venir qui doit nous être révélée » (v. 18). Aujourd'hui nous connaissons la souffrance, la peine, la discipline, mais un avenir glorieux nous attend auquel les choses de la terre ne peuvent pas même se comparer ! Alors pouvons-nous être découragés ? En Hébreux 12, nous sommes exhortés à fixer nos regards sur Jésus, afin de ne pas être lassés ou découragés dans nos âmes.
            Ainsi nos regards se portent en haut. « …J'endure des souffrances…si nous souffrons, nous règnerons aussi avec lui… » (2 Tim. 2 : 8-12).
 
            Les Thessaloniciens avaient enduré beaucoup de souffrances, de persécutions, de tribulations, mais l'apôtre les encourage. Il dirige leurs regards vers la révélation du Seigneur Jésus quand il viendra dans sa gloire (2 Thes. 1 : 4-10).
            L'apôtre Pierre parle des souffrances que le croyant est appelé à connaître : « En cela vous vous réjouissez, tout en étant affligés maintenant pour un peu de temps par diverses épreuves, si cela est nécessaire, afin que la mise à l'épreuve de votre foi - bien plus précieuse que celle de l'or qui périt et qui pourtant est éprouvé par le feu - se trouve être un sujet de louange, de gloire et d'honneur, dans la révélation de Jésus Christ » (1 Pier. 1 : 6-7). « Réjouissez-vous dans la mesure où vous avez part aux souffrances de Christ, afin qu'aussi, à la révélation de sa gloire, vous vous réjouissiez avec allégresse » (1 Pier. 4 : 13).
            Il faut peut-être souligner qu'il y a une différence entre souffrir avec Christ et souffrir pour Christ. Nous souffrons avec Christ dans nos épreuves, nos peines, et Il est là avec nous. Souffrir pour Christ, ce sont plutôt les souffrances liées à l'opposition, à la persécution, à cause du nom de Jésus.
            Alors nous soupirons, nous attendons, nous espérons (v. 23). Nous avons encore maintenant des corps qui dépérissent (2 Cor. 4 : 16 ; 5 : 1, 2). Nous n'avons pas encore revêtu le corps incorruptible et glorieux que nous aurons quand le Seigneur reviendra. Mais nous attendons « l'adoption, la délivrance de notre corps », lorsque le Seigneur « transformera notre corps d'abaissement en la conformité du corps de sa gloire » (Phil. 3 : 20, 21).
 
            Les versets 20 et 21 nous montrent que la création tout entière soupire, et qu'elle attend de pouvoir « jouir de la liberté de la gloire des enfants de Dieu ». 
 
            La cause de toutes les souffrances, tout comme celle des soupirs de la création, c'est la désobéissance de l'homme en Eden. La création était sortie parfaite des mains de Dieu, et Dieu avait vu que « cela était très-bon » (Gen. 1 : 31). Mais après l'entrée du péché dans le monde, la sanction divine annoncée s'est accomplie : « Tu mourras certainement… » et la terre même a été maudite à cause de l'homme : « Maudit est le sol à cause de toi…il te fera germer des épines et des ronces…et tu retourneras à la poussière. » (Gen. 3 : 17-19). C'est ainsi que la création tout entière a été assujettie à la vanité, et elle attend, elle aussi, de pouvoir jouir de la « liberté de la gloire des enfants de Dieu ».
 
            Dieu a fait abonder sa grâce envers nous « en toute sagesse et intelligence, nous ayant fait connaître le mystère de sa volonté selon son bon plaisir – ce qu'il s'est proposé en lui-même pour l'administration de la plénitude des temps : tout réunir en un dans le Christ, ce qui est dans les cieux et ce qui est sur la terre, en lui » (Eph. 1 : 8-10).
            « En lui, toute la plénitude s'est plu à habiter, et, par lui, à tout réconcilier avec elle-même, ayant fait la paix par le sang de sa croix, - par lui, soit ce qui est sur la terre, soit ce qui est dans les cieux » (Col. 1 : 19-20).
            « Presque tout est purifié par du sang, selon la Loi ; et sans effusion de sang il n'y a pas de rémission. Il était donc nécessaire que les images de ce qui est dans les cieux soient purifiées par de telles choses, mais que les réalités célestes elles-mêmes le soient par des sacrifices meilleurs que ceux-là » (Héb. 9 : 22-23).
            Quelle grandeur et quelle perfection dans l'oeuvre de Christ ! Elle nous concerne personnellement, chacun, mais elle s'étend à la terre entière, et au ciel. Au temps du rétablissement de toutes choses, sous le règne millénaire de Christ, la terre sera en paix, la justice régnera partout. Le loup et l'agneau paîtront ensemble (Es. 65 : 25). Il y aura abondance de paix (Ps. 72 : 7).
 
            Ce que Dieu a préparé pour nous est bien au-delà de ce que nous pouvons même imaginer. Mais n'oublions jamais le prix que le Seigneur Jésus a dû payer, les souffrances qu'il a connues pour nous acquérir une telle part. 
 
            En attendant cet avenir glorieux, nous sommes exhortés à la patience (v. 25). Nous aspirons ardemment ce moment où nous verrons le Seigneur. Notre âme désire et même languit après les parvis de l'Eternel (Ps. 84 : 1-2). Souvenons-nous que Dieu est un Dieu de patience. Lui aussi attend car « il  est patient… ne voulant pas qu'aucun périsse, mais que tous viennent à la repentance » (2 Pier. 3 : 9).