LES DISPENSATIONS (5)
3 - Le peuple d'Israël, les nations et l'Eglise (suite)
Les temps des nations
Il s'agit d'une période caractéristique qui a commencé bien avant la première venue de Christ sur la terre et qui aujourd'hui n'est pas encore terminée. C'est la période durant laquelle le peuple d'Israël est placé dans la sujétion des nations. Le Seigneur indique que Jérusalem sera « foulée aux pieds par les nations jusqu'à ce que les temps des nations soient accomplis » (Luc 21 : 24).
Ces temps ont commencé au moment où, dans son gouvernement envers Israël, Dieu dut livrer son peuple entre les mains des nations. Le temple fut détruit, de même que la muraille de Jérusalem. La ville fut brûlée, ses trésors emportés, et le peuple qui avait échappé à l'épée fut emmené en captivité à Babylone. La sentence « Lo-Ammi », c'est-à-dire « pas mon peuple », annoncée un siècle plus tôt par Osée, entra en vigueur. Les temps des nations se termineront lorsque le résidu juif fidèle, reconstitué à travers les terribles jugements apocalyptiques, entrera dans la bénédiction du Millénium. Israël sera de nouveau reconnu comme étant le peuple de l'Eternel. « Je dirai à Lo-Ammi : Tu es mon peuple, et il me dira : Mon Dieu » (voir Osée 1: 9 ; 2 : 23).
Lors de l'introduction des temps des nations, Dieu est appelé du nom caractéristique de Dieu des cieux. On le trouve plusieurs fois dans les livres d'Esdras, Néhémie et Daniel. Au moment où Israël avait franchi le Jourdain pour prendre possession du pays de Canaan, Dieu s'était manifesté comme le Seigneur de toute la terre (Jos. 3 : 11). Maintenant que le trône de David, qui était « le trône de l'Eternel » (selon 1 Chr. 28 : 5 ; 29 : 23), était renversé, Dieu se retirait en quelque sorte dans les cieux, pour un temps.
Relativement au gouvernement confié à l'homme sur la terre au cours de tous les temps, on peut observer les étapes suivantes :
- Dans un sens, il a été confié à Adam (bien qu'à ce moment-là il ait été le seul homme au monde). En effet, Dieu lui dit : « Remplissez la terre et l'assujettissez ; et dominez sur les poissons de la mer, et sur les oiseaux des cieux, et sur tout être vivant qui se meut sur la terre » (Gen. 1 : 28).
- De façon plus formelle, le gouvernement a été confié à Noé, après le déluge, lorsque Dieu a institué la peine de mort pour le meurtrier.
- Un véritable gouvernement d'origine divine a été établi lorsque Dieu a institué son trône en Israël, en David et en Salomon, bien que ce soit sur une partie limitée de la terre. Mais cet état de choses a pris fin lorsque Juda a été déporté à Babylone.
- A ce moment, Dieu a institué un gouvernement universel de la terre, et l'a confié aux nations. C'est précisément ce qui marque le début du temps des nations. Les paroles que Daniel adresse à Nebucadnetsar lors de l'interprétation de son premier songe rappellent celles qui avaient été dites à Adam. Les voici : « Toi, ô roi, tu es le roi des rois, auquel le Dieu des cieux a donné le royaume, la puissance, et la force, et la gloire ; et partout où habitent les fils des hommes, les bêtes des champs et les oiseaux des cieux, il les a mis entre tes mains et t'a fait dominer sur eux tous » (Dan. 2 : 37-38). Cependant, pas plus qu'Adam, que Noé ou Salomon, les souverains des nations n'ont pu assumer fidèlement leur tâche.
- C'est la raison pour laquelle le premier homme, quel qu'il soit, doit être remplacé par le second homme. Et là où le premier n'aura manifesté qu'infidélité et faillite, le second accomplira parfaitement tous les desseins de Dieu. C'est de lui que parle le psaume 8 : « Qu'est-ce que l'homme, que tu te souviennes de lui, et le fils de l'homme, que tu le visites ? Tu l'as fait de peu inférieur aux anges, et tu l'as couronné de gloire et d'honneur ; tu l'as fait dominer sur les oeuvres de tes mains ; tu as mis toutes choses sous ses pieds ; les brebis et les boeufs, tous ensemble, et aussi les bêtes des champs, l'oiseau des cieux, et les poissons de la mer» (v. 4-8). Ces paroles, encore, rappellent ce qui avait été dit à Adam.
Les quatre grands empires des nations (babylonien, médo-perse, grec et romain) se sont succédés. L'empire romain connaît une longue éclipse (correspondant à peu près au temps de l'Eglise). Mais il se reconstituera (Apoc. 13). Puis les temps des nations prendront fin, et Christ établira son règne glorieux (Apoc. 19 : 11-21). « Le Dieu des cieux établira un royaume qui ne sera jamais détruit » (Dan. 2, 44). Les prophéties de l'Ancien Testament ne parlent pas de la disparition temporaire et de la réapparition de l'empire romain, ni des événements qui se situent entre les deux. En revanche elles donnent beaucoup de détails sur ce qui précède et sur ce qui suit.
Le résidu juif au début du christianisme
Les prophètes de l'Ancien Testament nous parlent du résidu d'Israël qui jouera un rôle de premier plan aux derniers jours (Es. 4 : 2-4 ; 10 : 20-23 ; 11: 11-12 ; Soph. 3 : 12-13 ... ). Ce sont les réchappés ou les réchappés de l'épée (Es. 4 : 2 ; 10 : 20 ; Jér. 31 : 2 ; Joël 2 : 32). Dans un temps où la grande masse d'Israël se sera détournée de Dieu et sera l'objet de son jugement, ce sont ceux dont Dieu aura touché le coeur et qu'il aura amenés à la repentance. Dieu les reconnaîtra comme étant son peuple, et après les tribulations, ils entreront dans les bénédictions du Millénium.
A son début, l'assemblée chrétienne n'était composée que de Juifs croyants. Or l'Ecriture les considère comme constituant le résidu juif à ce moment-là. Plus tard, des croyants d'entre les nations ont été amenés à la foi, de sorte que le résidu juif s'est fondu dans l'Eglise.
En Actes 2, l'apôtre Pierre termine sa première prédication en invitant les Juifs qui l'écoutaient à se repentir et à être « baptisés au nom de Jésus Christ, en rémission des péchés » (v. 38). Ils recevraient alors « le don du Saint Esprit », car, ajoute-t-il, « à vous est la promesse et à vos enfants » (allusion aux promesses faites à Israël), « et à tous ceux qui sont loin » (allusion aux nations qui devaient participer aux bénédiction d'Israël) (v. 39). Pierre continue en leur disant : « Sauvez-vous de cette génération perverse » (v. 40). Le jugement divin était suspendu sur la nation juive ; et il s'est exécuté par la destruction de Jérusalem en l'an 70. Les Juifs qui avaient reçu Jésus devaient se séparer de la nation coupable, se désolidariser d'avec elle, et le montrer en étant baptisés pour Christ. Ils appartenaient maintenant à une autre sphère. A la fin de ce chapitre 2, nous lisons : « Et le Seigneur ajoutait tous les jours à l'assemblée ceux qui devaient être sauvés » (v. 47). Comme nous l'indique une note à ce verset, ceux qui sont ajoutés à l'assemblée chrétienne, ce sont « les épargnés », c'est-à-dire ceux que Dieu épargne au moment où la nation juive apostate est jugée. Il est hors de doute que, dans tous les temps du christianisme, ceux qui croient au Seigneur Jésus sont ajoutés à l'assemblée, mais ce verset 47 nous présente ce fait quant à ceux qui constituaient le résidu d'Israël à ce moment-là.
L'apôtre Pierre adresse ses épîtres aux croyants juifs qui étaient dans « la dispersion ». (Il y avait des Juifs dispersés sur toute la terre depuis la déportation à Babylone, et un certain nombre d'entre eux avait reçu l'évangile). Pierre leur dit : « ...vous qui autrefois n'étiez pas un peuple, mais qui maintenant êtes le peuple de Dieu ; vous qui n'aviez pas obtenu miséricorde, mais qui maintenant avez obtenu miséricorde » (1 Pierre 2 : 10). C'est une allusion évidente à la prophétie d'Osée. A cause de ses péchés, Israël est tombé sous la sentence « Lo-Rukhama » et « Lo-Ammi » (pas miséricorde et pas mon peuple) (Osée 1 : 6-9). Mais cet oracle annonçait aussi la restauration : «Il arrivera que dans le lieu où il leur a été dit : Vous n'êtes pas mon peuple, il leur sera dit : Fils du Dieu vivant » (1 :10) et « Je ferai miséricorde à Lo-Rukhama, et je dirai à Lo-Ammi : Tu es mon peuple, et il me dira : Mon Dieu » (2 : 23). Pierre applique donc aux Juifs croyants de son époque les prophéties qui concernent le résidu juif des derniers temps.
L'apôtre Paul fait de même. A la question : « Dieu a t-il rejeté son peuple? » (Rom. 11 : 1), il donne une réponse détaillée dans ce chapitre 11. D'une part, dans un jour futur, « le Libérateur viendra de Sion » et « il détournera de Jacob l'impiété », « car les dons de grâce et l'appel de Dieu sont sans repentir » (v. 26, 29). Et d'autre part, aux jours où Paul écrivait, les Juifs qui individuellement recevaient l'évangile étaient au bénéfice des bénédictions spirituelles que le Messie devait apporter. Ils constituaient alors le résidu d'Israël. « Ainsi donc, au temps actuel aussi - dit l'apôtre -, il y a un résidu selon l'élection de la grâce » (v. 5).
Ainsi, nous pouvons admirer la sagesse de Dieu qui a merveilleusement allié l'accomplissement de ses anciennes promesses à l'égard des fidèles en Israël et l'introduction de cette chose nouvelle qu'était l'assemblée chrétienne. Cependant, les Juifs qui avaient cru en Jésus ont eu beaucoup de peine à se libérer du judaïsme. Ils s'attachaient avec raison aux promesses de l'Ancien Testament, mais à tort aux ordonnances et aux cérémonies lévitiques. On les voit se rendre encore au temple (Act. 2 : 46 ; 3 : 1 ; 5 : 42). Ils étaient « tous zélés pour la loi », vivaient « selon les coutumes », circoncisaient leurs enfants, et même offraient des sacrifices (Act. 21 : 20-26). Ce à quoi ils semblent avoir eu le plus de peine à renoncer, c'est à l'idée de la différence entre leur race et toutes les autres nations. Or le christianisme effaçait cette différence (Act. 10-11 ; Gal. 3 : 28 ; Col. 3 : 11). La patiente grâce de Dieu a supporté un temps ce mélange de christianisme et de judaïsme, pour autant qu'il se limite à un état de fait et ne soit pas enseigné comme doctrine. Paul lui-même circoncit Timothée « à cause des Juifs qui étaient dans ces lieux-là » (Act. 16 : 3). Pour les Juifs, il était devenu comme Juif, afin de gagner les Juifs, et pour ceux qui étaient sous la loi, comme s'il était lui-même sous la loi, afin de les gagner (1 Cor. 9 : 20). Mais quand des gens exigent des chrétiens qu'ils soient circoncis et qu'ils gardent la loi, il leur résiste avec la dernière énergie, disant qu'ils « veulent pervertir l'évangile du Christ » (Gal. 1 : 7 ; 2 : 4 ; 5 : 2-4, 12 ; voir aussi Act. 15).
Par son exhortation à sortir vers Christ « hors du camp », l'épître aux Hébreux presse les Israélites à quitter résolument le camp juif, le système religieux qui avait son centre à Jérusalem (Héb. 13 : 13).
La mise de côté d'Israël
La Parole nous la montre sous deux aspects.
- Tout d'abord, au niveau du gouvernement de la terre, Israël est mis de côté pour toute la durée du temps des nations.
- Cependant, depuis le début de ce temps jusqu'à la venue de Christ comme homme sur la terre, les relations de Dieu avec son peuple n'étaient pas complètement rompues. Après les soixante-dix ans de captivité à Babylone, Dieu a ramené un résidu de Juda dans sa terre. Il a produit le réveil spirituel remarquable qui est décrit dans les livres d'Esdras et de Néhémie. Puis, suprême grâce, il a envoyé son Fils. Le Messie s'est présenté à Israël pour être reçu, si ce peuple le voulait. Durant toute cette période, Israël était bien dans une position d'assujettissement aux nations, mais malgré le décret de « Lo-Ammi », Dieu s'occupait encore de lui. La longue épreuve de l'homme qui devait être faite avec Israël n'était pas encore terminée.
Finalement, après le rejet du Fils de Dieu, suivi du rejet du témoignage du Saint Esprit dans les premiers jours du christianisme, Israël fut complètement mis de côté. Paul et Barnabas disent aux Juifs d'Antioche de Pisidie : « C'était à vous premièrement qu'il fallait annoncer la parole de Dieu, mais puisque vous la rejetez et que vous vous jugez vous-mêmes indignes de la vie éternelle, voici nous nous tournons vers les nations » (Act. 13 : 46).
Dans le chapitre 11 de l'épître aux Romains, l'apôtre explique que « par leur chute, le salut parvient aux nations pour les exciter à la jalousie » (v. 11). « Un endurcissement partiel est arrivé à Israël jusqu'à ce que la plénitude des nations soit entrée » (v. 25), c'est-à-dire jusqu'à ce que soient entrés dans les bénédictions du christianisme tous les croyants d'entre les nations. Durant la période de l'Eglise, la mise de côté d'Israël comme peuple est donc totale. Des âmes peuvent être sauvées individuellement, mais pour tous ceux qui ont été « baptisés » pour Christ, « il n'y a ni Juif, ni Grec » (Gal. 3, 28). Et Paul ajoute, en s'adressant à des gens des nations : « Si vous êtes de Christ, vous êtes donc la semence d'Abraham, héritiers selon la promesse » (v. 29). Jean le Baptiseur l'avait dit : « Dieu peut, de ces pierres, susciter des enfants à Abraham » (Luc 3 : 8).
Les premiers temps de l'Eglise
La lecture du livre des Actes et des Epîtres nous fait voir qu'au début de l'histoire de l'Eglise, bien des choses étaient très différentes de ce que nous voyons aujourd'hui.
La présence des apôtres donnait à ce temps un caractère particulier. Ils étaient revêtus d'une autorité de la part du Seigneur pour maintenir l'ordre dans la maison de Dieu, et opéraient des signes caractéristiques de leur mission (2 Cor. 12 : 12 ; 13 : 10). Par leurs mains, des malades étaient guéris, des morts étaient ressuscités (Act. 2 : 43 ; 5 : 12 ; 9 : 32-43 ; 19 : 12 ; 20 : 12). Maintenant les apôtres ne sont plus, et le Seigneur ne leur a pas donné de successeurs.
En outre, le Nouveau Testament n'était pas encore écrit, et il ne l'a été que petit à petit. A cet égard, les chrétiens d'alors étaient moins riches que nous. Mais Dieu pourvoyait à ce manque en accordant des révélations, non seulement par le moyen des apôtres, mais, semble-t-il, par de simples croyants (1 Cor. 14 : 26, 30).
Sur le plan de l'état pratique, en revanche, nous voyons des assemblées dans un état bien meilleur qu'aujourd'hui. Elles marchaient dans la crainte du Seigneur, réalisaient l'unité, la paix et la communion, et elles prospéraient par l'action du Saint Esprit (Act. 2 : 42 ; 4 : 32 ; 5 : 12 ; 9 : 31). Que Dieu nous donne de désirer ardemment suivre leur exemple!
Mais s'il est hors de doute que l'état moral et spirituel de ces croyants est à rechercher, la question se pose de savoir si nous avons aussi à désirer le déploiement de puissance miraculeuse qui les caractérisait : guérisons, révélations, langues. Ce sujet a été plusieurs fois traité, et le faire ici nous mènerait hors du sujet des dispensations.
Mais en rapport direct avec ce sujet, il y a une remarque importante à faire. Nous pouvons constater de nombreuses fois dans les Ecritures que lorsque Dieu introduit un nouvel état de choses, il le fait de façon glorieuse. Voyons quelques exemples.
- Lorsque la construction du tabernacle fut achevée, Dieu mit le sceau de son approbation sur ce qui venait d'être fait par une manifestation exceptionnelle de sa présence : « La gloire de l'Eternel remplit le tabernacle », de sorte que Moïse lui-même ne pouvait y entrer (Ex. 40 : 34).
- Lorsque Aaron et ses fils eurent été établis dans leurs fonctions sacerdotales, « la gloire de l'Eternel apparut à tout le peuple ; et le feu sortit de devant l'Eternel et consuma sur l'autel l'holocauste et les graisses ; et tout le peuple le vit, et ils poussèrent des cris de joie, et tombèrent sur leurs faces » (Lév. 9 : 23-24). Ceci ne se reproduisit plus, jusqu'à ce qu'un nouveau sanctuaire de l'Eternel soit inauguré.
- En effet, lorsque Salomon eut achevé le temple de l'Eternel à Jérusalem, Dieu témoigna explicitement qu'il y avait mis « la mémoire de son nom ». « Le feu descendit des cieux et consuma l'holocauste et les sacrifices, et la gloire de l'Eternel remplit la maison. Et les sacrificateurs ne pouvaient entrer dans la maison de l'Eternel... Et tous les fils d'Israël, voyant descendre le feu... s'inclinèrent le visage en terre» (2 Chr. 7, 1-3).
- Sur un autre plan, nous pouvons voir de quelle manière ont été inaugurées les conquêtes du pays de Canaan par les Israélites. La première conquête, celle de Jéricho, est marquée par une manière de faire absolument exceptionnelle : « Par la foi, les murs de Jéricho tombèrent, après qu'on en eut fait le tour sept jours durant » (Héb. 11 : 30 ; cf. Jos. 6). Lors des conquêtes suivantes, Dieu conduisit encore son peuple à la victoire, mais pas d'une manière qui mettait sa toute-puissance autant en évidence. S'il fallait d'abord établir de façon indubitable que Dieu était au milieu de son peuple et combattait pour lui, il fallait aussi que les fils d'Israël « apprennent ce que c'est que la guerre » (Jug. 3 : 2).
- Lorsque le Seigneur Jésus s'est présenté comme le Messie d'Israël, Il a donné publiquement les preuves de sa gloire personnelle. Selon les prophéties de l'Ancien Testament, il devait être manifesté comme le Dieu qui pardonne les iniquités et qui guérit les infirmités (Ps. 103 : 3), comme Celui qui rassasie de pain ses pauvres (Ps. 132 : 15). Nous le voyons en effet guérir une multitude d'infirmes et nourrir des foules. Mais Il n'a accompli que deux multiplications de pains. Et lorsque les hommes le recherchent dans le seul but de se faire nourrir, il refuse de les satisfaire (Jean 6 : 26).
- De la même manière, la glorieuse dispensation de l'Eglise a été inaugurée par un déploiement extraordinaire de puissance. Dieu a ainsi mis son sceau sur le nouvel état de choses qu'introduisaient l'élévation de Christ dans la gloire et la descente du Saint Esprit sur la terre. Ce témoignage divin a été donné une fois au commencement. La puissance de Dieu reste toujours la même ; Il est souverain pour intervenir comme Il le veut et quand Il le veut. Mais vouloir que les signes caractéristiques du début de cette dispensation se manifestent tout au long de celle-ci, n'est pas en accord avec l'enseignement général des Ecritures.
J.-A. M – article paru dans le « Messager Evangélique » (1998 p. 342-352)
(A suivre)