S'approcher de Dieu
Il peut sauver entièrement ceux qui s'approchent de Dieu par lui (Hébreux 7 : 25)
Il y a deux façons possibles de considérer notre relation avec Dieu : premièrement, la manière de nous approcher de Lui ; et deuxièmement, la grâce souveraine de Dieu intervenant envers nous.
Le Saint Esprit nous dit que Dieu a rendu témoignage aux dons d'Abel ; celui-ci vint avec son offrande nécessaire. L'épître aux Hébreux présente les croyants s'approchant de Dieu ; qui pourrait le faire, à moins qu'il puisse apporter Christ comme offrande ? Il nous faut ce sacrifice pour nous approcher ; ainsi, notre relation avec Dieu est à la mesure de nos besoins. Nous nous approchons car nous sentons que nous ne pouvons rien sans cela, et nous acceptons l'offrande nécessaire.
D'un autre côté, nous ne connaissons jamais la mesure de la bénédiction de Dieu jusqu'à ce que nous voyions notre relation dans la lumière des pensées de Dieu à notre égard, de tout ce qu'Il aime déployer pour la satisfaction de son coeur plein de grâce. Nous ne jouissons de la bénédiction que lorsque que nous voyons ce qu'Il ressent et comment Il agit. Mon esprit doit s'élever au-dessus de ce que je suis, et aller à ce que Dieu est ; c'est alors que je suis formé par la révélation de ce que Dieu est. C'est à cela que nous sommes appelés.
L'homme ne peut, en cherchant à le sonder, trouver Dieu. Comme le fils prodigue, nous devons venir à Lui par nos besoins et ainsi apprendre ce que sont la grâce et l'amour. Mais quand je suis déjà venu à Dieu, c'est différent : alors, Il forme mes pensées et mon coeur par ce qu'Il est lui-même. Je m'approche en tant que pécheur, car j'ai des besoins, exactement comme quelqu'un d'affamé a besoin de nourriture. Mais quand je suis amené à Lui, j'ai communion avec ce Dieu qui m'a amené à Lui.
C'est une chose merveilleuse que Dieu nous ait appelés à la communion avec Lui, d'avoir les mêmes pensées, les mêmes sentiments que Lui, et de les avoir ensemble avec Lui ! Tout découle de Lui, et nous sommes amenés dans cette bénédiction par la grâce ; nous jouissons de ces choses dans la mesure où nous sommes vidés de nous-mêmes.
J. N. Darby