Comment rester pur dans le monde d'aujourd'hui ?
Comment le chrétien peut-il rester pur dans le monde d'aujourd'hui ?
Quelle sera sa position face à ce que dit la Bible en ce qui concerne le péché, la sexualité, la pudeur, le mariage ?
Et que faire s'il s'est laissé surprendre et peut-être entraîner par le courant ?
Dans cet article, des réponses sont apportées à chacune de ces questions en présentant très brièvement :
- ce que le monde pense
- ce qu'en dit la Bible
- des objectifs à atteindre avec le secours du Seigneur.
« Je vous ai écrit, jeunes gens, parce que vous êtes forts, et que la parole de Dieu demeure en vous, et que vous avez vaincu le Méchant. N'aimez pas le monde, ni ce qui est dans le monde : si quelqu'un aime le monde, l'amour du Père n'est pas en lui » (1 Jean 2 : 14, 15).
« Comment un jeune homme rendra-t-il pure sa voie ? Ce sera en y prenant garde selon ta parole » (Ps. 119 : 9).
« ...Que vous ne marchiez plus comme marche le reste des nations, dans la vanité de leurs pensées : ils ont l'intelligence obscurcie, ils sont étrangers à la vie de Dieu... » (Eph. 4 : 17, 18).
« Votre adversaire, le diable... rôde autour de vous, cherchant qui dévorer. Résistez-lui, étant fermes dans la foi » (1 Pier. 5 : 8).
« Toi donc, mon enfant, fortifie-toi dans la grâce qui est dans le Christ Jésus » (2 Tim. 2 : 1).
La position du chrétien dans le monde
Un guide : la Parole de Dieu
Nous vivons dans une société où règne une grande ignorance de la Bible. Celle-ci est souvent assimilée aux écrits des fondateurs de « religions ». On en parle à l'occasion, on fait des films de scènes bibliques mais, pour la plupart de nos contemporains, la Bible a perdu le caractère sacré de Parole de Dieu. Elle est considérée comme un livre d'histoire ancienne ou même comme un recueil de légendes. Ayant mis de côté la Bible, notre civilisation est-elle encore chrétienne ?
Oui, la Bible parle elle-même. Elle affirme que toute Ecriture est inspirée de Dieu, et qu'elle est utile (2 Tim. 3 : 16). Le Saint Esprit la rend vivante et efficace pour le croyant (1 Cor. 2 : 14) comme aussi pour toucher un inconverti (Act. 8 : 35). Ainsi on constate que quelqu'un de droit et d'honnête, en lisant la Bible sans préjugés, ressent que Dieu l'interpelle personnellement ; il l'amène à se reconnaître coupable devant lui et à accepter le salut par la foi en Jésus Christ. Convaincue, cette personne croit, se repent, naît de l'Esprit elle est chrétienne. Ensuite, la Bible est son guide sûr dans les petites et les grandes choses (Ps. 119 : 9, 105), plus fiable que la sagesse et l'expérience humaines (1 Cor. 1 : 25).
- Lisons chaque jour une portion de la Bible avec prière, pour la recevoir comme venant de Dieu pour nous, avec le désir de la mettre en pratique.
- Commençons par les évangiles pour connaître la vie et les paroles du Seigneur Jésus, ce qui ne manquera pas de nous attacher à Lui. Lisons aussi les épîtres pour saisir la grâce de Dieu qui nous enseigne à vivre dans le temps présent sobrement, justement et pieusement (Tite 2 : 11, 12).
- Avec l'aide de Dieu, et conscients d'être ses enfants, « tenons le cap » sur les valeurs bibliques, au milieu d'une génération qui perd tous ses repères moraux.
Le péché
L'idée que l'on puisse pécher contre Dieu s'affaiblit dans le monde occidental, et elle est même absente de la conscience de beaucoup. La ligne de démarcation entre le bien et le mal, aux yeux de Dieu, n'est plus connue. Les repères, les normes morales tendent à disparaître. On entend dire que le mal commence dès que l'on nuit à autrui ; mais ce n'est pas ce que la Bible enseigne. Elle est, et elle seule, la norme divine.
La Bible déclare que les hommes ont péché dès le commencement de l'humanité (Gen. 3 : 1-19). Qu'est-ce que le péché d'après la Bible ?
Tout péché est d'abord contre Dieu. C'est vivre sans tenir compte qu'il est notre Créateur, sans lui rendre l'honneur qui lui est dû, c'est-à-dire agir en contradiction avec sa Parole.
Pécher contre son prochain fait à l'image de Dieu, ce n'est pas seulement le faire souffrir ; c'est aussi lui nuire ou ne pas l'aider, de façon directe ou indirecte, à court ou à long terme. Ces aspects échappent souvent à la morale humaine.
Enfin nous pouvons pécher contre notre corps ; or, acheté à prix, il est devenu pour le croyant le temple du Saint Esprit (1 Cor. 6 : 19).
- Dans nos pensées, dans nos paroles, et dans nos actes, plaçons-nous sous le regard de Dieu que nous connaissons comme Père.
- Soyons toujours convaincus que les instructions que Dieu a données, Il les a établies selon sa sagesse pour notre bien, pour notre équilibre physique, psychique et spirituel, et celui des personnes qui nous entourent. Même si nous ne comprenons pas tout, ayons confiance en la volonté de Dieu ; soumettons-nous avec joie.
- A l'image du Seigneur Jésus, trouvons notre joie à faire la volonté de Dieu, à avoir son approbation, à honorer son nom et à faire briller sa lumière autour de nous en pratiquant le bien.
La sexualité
Il n'y a rien de nouveau sous le soleil. Le monde contemporain rejoint la civilisation de Noé où « toute chair avait corrompu sa voie » (Gen. 6 : 12) ou encore celle de Sodome et de Gomorrhe qui avait sombré dans l'homosexualité (Gen. 19). N'oublions pas que l'une fut engloutie par le déluge et l'autre détruite par le feu.
En rejetant Dieu, le monde actuel se dévoie et pervertit ce don merveilleux de Dieu qu'est la sexualité. Il l'exploite à des fins commerciales, la placarde (films, romans, pornographie), la galvaude (infidélité, prostitution...), en un mot la rend vulgaire et flétrie.
La Bible montre que la sexualité a été donnée à l'homme avant que le péché n'entre dans le monde. Souvenons-nous de l'exclamation d'Adam lorsque Eve lui a été présentée (Gen. 2 : 23). Tout était si beau ! Dieu a donné le lien du mariage pour le bonheur et la bénédiction de l'homme et de la femme (Gen. 2 : 24).
Dieu a toujours défendu et réprouvé toute forme de déviation sexuelle : fornication, adultère, inceste, prostitution... (Ex. 20 : 14). Ces interdits sont repris dans le Nouveau Testament (Act. 15 : 29 par ex.) avec un enseignement plus exigeant sur le divorce (Matt. 5 : 27-32 ; 19 : 9).
Pour le chrétien l'alternative est la suivante :
- ne pas se marier et alors rester vierge
- se marier pour être uni de corps, d'âme et d'esprit avec son seul conjoint.
- Pour ne pas émousser notre sensibilité et notre capacité à être fidèle, ne jouons pas avec le feu en recherchant des conquêtes sans lendemain.
- Restons vierge jusqu'au mariage : réservons notre intimité pour la femme (pour l'homme) de notre vie, en vue de la lui offrir comme un jardin secret.
- Acceptons d'être différents : peu importe ce que les autres font et ce qu'ils pensent de nous. Cherchons seulement l'approbation de Dieu, demeurons dans son royaume d'amour, de justice, et de paix. C'est là qu'est la vraie liberté et le vrai bonheur !
La pudeur
Par les films, les revues, la mode, et la publicité, les notions élémentaires de pudeur s'estompent de plus en plus. Chacun se croit obligé de se distinguer, d'attirer les regards sur soi, et cela, par sa tenue vestimentaire ou des comportements indécents. Les relations que chacun entretient normalement avec l'autre sexe, au lieu d'être vécues dans le respect mutuel, ont tendance à se développer dans un climat de provocation sensuelle. Comment s'étonner de la progression alarmante des crimes sexuels ? Un haut fonctionnaire de police lançait récemment cet appel : « Jeunes filles, ne cherchez pas les problèmes, habillez-vous décemment ! ».
La Bible enjoint aux chrétiens, aux chrétiennes, de porter des vêtements décents (1 Tim. 2 : 9). Cela n'implique nullement d'être démodé. La Bible condamne toute atteinte à la pudeur soit par ses vêtements, soit par des actes, soit par des situations. Elle range l'impudeur parmi les oeuvres de la chair (Gal. 5 : 19).
- Recherchons l'enseignement du Seigneur dans les épîtres. Laissons-nous diriger par amour pour Lui, non par des règles humaines dictées par la mode.
- Faisons attention à ne pas provoquer quelqu'un à pécher dans ses actes ou même dans ses pensées.
- Recherchons une tenue sobre et seyante. Pour rendre notre compagnie agréable, cultivons aussi, et avant tout, la beauté... du coeur (1 Sam. 16 : 7). Cette beauté cachée, se voit aussi à l'extérieur (exemple de Moïse en Ex. 34 : 29).
Le mariage
Dans la société actuelle, l'engagement des époux dans l'union du mariage n'a souvent plus le caractère sacré qu'il avait autrefois. Ce n'est pas surprenant à l'heure où Dieu est mis de côté, oublié, méprisé. Aussi voit-on l'union libre entrer dans les moeurs, et le changement de partenaire être considéré comme normal.
La fidélité n'est plus une qualité hautement prisée, et la tolérance devient très grande vis-à-vis de l'adultère et même parfois de la bigamie.
La Bible déclare, dès ses premières pages, que le mariage est une institution divine. C'est Dieu qui a institué le mariage et sa pensée est : « un homme – une femme – une vie commune » dans l'amour et le respect mutuels (Gen. 2 ; 1 Cor. 7 : 2-5).
Bien vite, Lémec ne respecte pas les dispositions divines en prenant deux femmes (Gen. 4 : 19) et à sa suite, l'humanité en fait à sa guise.
Quand le Seigneur Jésus est venu, il a rappelé le plan initial de Dieu en déclarant : « L'homme quittera son père et sa mère et sera uni à sa femme, et les deux seront une seule chair » (Marc 10 : 7-8).
- Préparons-nous à une union stable en renonçant au flirt.
- Ne prenons pas de décision à la légère. Par-dessus tout, ne nous engageons pas avec un non-croyant (2 Cor. 6 : 14). Recherchons la compagnie d'autres chrétiens. Avoir avec eux des relations sur un plan fraternel sera aussi d'une grande aide.
- Le bon choix : c'est celui que le Seigneur a prévu pour nous. Demandons-Lui de nous guider pour être conduits à faire cette rencontre souvent mystérieuse, toujours merveilleuse !
Les ressources du chrétien qui s'est laissé surprendre et entraîner par le courant
Les attitudes du monde face au péché
« Tel est le chemin de la femme adultère : elle mange et s'essuie la bouche, et dit : Je n'ai pas commis d'iniquité » (Prov. 30 : 20).
On estime qu'il est temps de s'affranchir des contraintes imposées par la religion et d'en finir avec les vieux tabous d'une société hypocrite aujourd'hui dépassée. La tolérance vis-à-vis du péché entraîne l'irresponsabilité, et la conscience s'endurcit.
Aujourd'hui, on va plus loin encore ; les médias présentent la liberté sexuelle comme une forme d'amour du prochain, un des moyens pour casser toutes les barrières soi-disant égoïstes et réductrices. Cette pratique du mal est même considérée comme une preuve d'amour vis-à-vis du partenaire. C'est ainsi que l'homme va jusqu'à justifier son péché par ce que Dieu condamne.
Ce que présente la Bible : un chemin de repentance
On dira peut-être : Oui, mais le péché est si attrayant, le courant est si fort... pourrons-nous le remonter ?
Le roi David entraîné comme dans un « gouffre » par sa propre convoitise, nous indique le chemin du retour vers le Dieu qui pardonne. Il lui déclare :
- « Contre toi, contre toi seul, j'ai péché, et j'ai fait ce qui est mauvais à tes yeux » (Ps. 51 : 4)
- « Je t'ai fait connaître mon péché, et je n'ai pas couvert mon iniquité ; j'ai dit : Je confesserai mes transgressions à l'Eternel ; et toi tu as pardonné l'iniquité de mon péché » (Ps. 32 : 5).
D'autres textes de la Bible invitent le croyant à reconnaître ses fautes devant Dieu et devant ceux à qui il a fait du tort.
- Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous pardonner nos péchés et nous purifier de toute iniquité » (1 Jean 1 : 9).
- « Confessez donc vos fautes l'un à l'autre, et priez l'un pour l'autre, de sorte que vous soyez guéris. La fervente supplication du juste peut beaucoup » (Jac. 5 : 16).
Que faire ?
- Connaissons profondément dans notre coeur les deux pensées contenues dans ce verset afin de les vivre : « Il y a pardon auprès de toi (Dieu), afin que tu sois craint » (Ps. 130 : 4).
- Recevons pour nous-mêmes ces paroles du Seigneur Jésus qui allait payer la dette de tes péchés à la croix : « Je ne te condamne pas ; va, dorénavant ne pèche plus » (Jean 8 : 11).Fuyons sans hésitation toute situation qui engage les convoitises de la chair.
- Souvenons-nous de David qui, pleinement convaincu du pardon de son Dieu, a retrouvé « la joie de son salut » (Ps. 51 : 12) et la communion de son Dieu. Et si nécessaire, acceptons comme lui de porter, avec ce Dieu miséricordieux qui nous a relevé, les conséquences de ce que nous reconnaissons « avoir semé » (Gal. 6 : 7-10).
Et n'oublions pas ceci : « Celui qui cache ses transgressions ne prospérera point, mais celui qui les confesse et les abandonne obtiendra miséricorde » (Prov. 28 : 13).
D'après « Vivre à contre-courant » - Simples réponses bibliques - BPC Valence