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Jésus dans la synagogue de Nazareth
 

 L'entrée de Jésus dans la synagogue de Nazareth
 La lecture du passage d'Esaïe 61 : 1-2
 L'étonnement et l'incompréhension des auditeurs
 Deux exemples de l'histoire du peuple d'Israël
 Jésus chassé de sa ville


            Il (Jésus) vint à Nazareth où il avait été élevé. Il entra, selon sa coutume, le jour du sabbat, dans la synagogue, et il se leva pour lire. On lui donna le livre du prophète Esaïe ; il déroula le livre et trouva le passage où il était écrit : « L'Esprit du Seigneur est sur moi, parce qu'il m'a oint pour annoncer de bonnes nouvelles aux pauvres ; il m'a envoyé pour proclamer aux captifs la délivrance et aux aveugles le retour à la vue ; pour renvoyer libres ceux qui sont opprimés, pour proclamer l'an agréable du Seigneur » (Es. 61 : 1-2). Puis il roula le livre, le rendit à celui qui était de service et s'assit ; les yeux de tous, dans la synagogue, étaient arrêtés sur lui. Alors il se mit à leur dire : Aujourd'hui cette Ecriture, telle que vous l'entendez, est accomplie. Et tous lui rendaient témoignage ; ils s'étonnaient des paroles de grâce qui sortaient de sa bouche, et disaient : Celui-ci n'est-il pas le fils de Joseph ? Et il leur dit : Assurément vous me direz ce proverbe (ou : parabole) : Médecin, guéris-toi toi-même ! Tout ce que nous avons entendu dire, qui s'est passé à Capernaüm, fais-le ici aussi, dans ton pays. Il ajouta : En vérité, je vous dis qu'aucun prophète n'est reçu dans son pays. En vérité je vous le dis : Il y avait beaucoup de veuves en Israël aux jours d'Elie, lorsque le ciel fut fermé trois ans et six mois, et qu'il y eut une grande famine dans tout le pays ; mais Elie ne fut envoyé vers aucune d'elles, sinon à Sarepta, dans le pays de Sidon, chez une veuve. Il y avait beaucoup de lépreux en Israël au temps du prophète Elisée ; mais aucun d'eux ne fut rendu pur, sinon Naaman le Syrien. Alors ils furent tous remplis de colère dans la synagogue en entendant cela ; ils se levèrent, ils le chassèrent hors de la ville et le menèrent jusqu'au bord escarpé de la montagne sur laquelle leur ville était bâtie, de manière à l'en précipiter. Mais lui s'en alla, passant au-milieu d'eux (Luc 4 :16-30).
 
 
            Jésus revient en Galilée dans la puissance de l'Esprit, après avoir victorieusement résisté à toutes les tentations du diable au désert. Toutes ses paroles et toutes ses oeuvres sont autant de manifestations de la lumière et de la puissance du Saint Esprit. Sa renommée s'est déjà beaucoup répandue.
            L'Ecriture rapporte maintenant sa première visite publique à Nazareth, « où Il avait été élevé » (Luc 4 : 16 ; Matt. 2 : 23). Cette scène (Luc 4 : 16-27), jointe aux deux versets qui suivent, apporte une preuve frappante de l'inimitié de la chair contre Dieu (Rom. 8 : 7). En lisant ce récit, on pense à cette parole : « Il vint chez lui, et les siens ne l'ont pas accueilli » (Jean 1 : 11).
 
 
L'entrée de Jésus dans la synagogue de Nazareth
 
            Le Seigneur donne publiquement une place éminente aux effets de la grâce en faveur de l'homme. C'est dans ce but qu'Il est entré dans la synagogue de Nazareth, le jour du sabbat. Il se lève pour y lire les Ecritures. A cette époque, les scribes et les Pharisiens enseignaient habituellement le peuple. Mais on ne peut guère espérer que l'auditoire ait pu beaucoup jouir par leur moyen d'une réelle bénédiction. Il y a tant de prédicateurs ignorants, parfois hypocrites, de sermons décevants, d'explications erronées de l'Ecriture. On redoute d'entendre tel prédicateur, on n'apprécie pas sa façon d'agir ; toutefois, est-ce une raison pour rester à la maison?
            Les réunions commençaient alors par une prière liturgique, récitée par un membre de l'assemblée désigné par le président. Il était aussi chargé de lire, dans l'Ecriture sainte, un passage extrait des prophètes. L'assemblée écoutait debout, le visage tourné vers Jérusalem et répondait par un « amen ». Ensuite venait la lecture de la Loi, accompagnée d'un commentaire oral. Enfin l'un des assistants lisait un fragment des Ecritures et y ajoutait quelques paroles.
            Ces mots : « selon sa coutume » ne se rapportent pas sans doute au moment où se déroule le ministère du Seigneur en Galilée – celui-ci commençait à peine – mais à sa pieuse habitude, durant sa jeunesse, pour plaire à Dieu, de fréquenter assidûment le service dans la synagogue. Il est vraiment souhaitable que nos lecteurs, se confiant dans la promesse du Seigneur (Matt. 18 : 20) se joignent autant que possible aux « deux ou trois » réunis autour du Seigneur – même s'ils estiment que le déroulement d'une réunion laisse parfois à désirer (Ecc. 10 : 1) - au lieu de faire partie de ceux qui prennent « l'habitude » d'abandonner le rassemblement (Héb. 10 : 25). Retenons que « celui qui se tient à l'écart, recherche ce qui lui plaît ; il conteste contre toute sagesse » (Prov. 18 : 1). Une telle attitude, est en contradiction avec l'enseignement de la Parole et ne peut avoir l'approbation divine.
            Il semble que Jésus est entré dans la synagogue au moment où avait lieu la lecture de l'Ecriture. Il se lève donc pour lire. Habituellement, c'était le président de la synagogue qui invitait quelqu'un à le faire, le  jugeant digne de remplir cette fonction (Act.13 : 15-16). Mais Jésus, dévoré par son zèle pour la maison de Dieu, demande à prendre la parole, ce qui lui est aussitôt accordé.
            Au début, on s'étonnera des paroles de grâce qui sortent de sa bouche (v. 22), mais dès qu'Il rappellera que des personnes appartenant aux nations ont été l'objet des délivrances divines dans le passé, ses auditeurs seront tous remplis de colère (v. 27) !
 
 
La lecture du passage d'Esaïe 61 : 1-2
 
            On donne à Jésus le livre du prophète Esaïe. Il le déroule – les livres de l'Ecriture étaient écrits sur de longues bandes de parchemin, enroulées autour d'un cylindre. Il trouve le passage où il est écrit : « l'Esprit du Seigneur est sur moi, parce qu'il m'a oint…» (Luc 4 : 18 ; Es. 61 : 1-2). Il veut rappeler à ceux qui l'écoutent, les vrais caractères de ce Messie qu'Israël espérait. Il savait qu'ils attendaient un libérateur capable de les délivrer du joug des Romains, et de leur donner la première place au-dessus des nations de la terre. Mais cette attente était fausse, leurs désirs prématurés : le royaume du Messie devait être d'abord spirituel et s'établir dans les coeurs. Jésus allait remporter la victoire sur le péché, et non pour le moment sur ses ennemis sur la terre.
            La rédemption qu'Il apportait n'était pas contre le pouvoir de Rome, mais contre celui de l'Ennemi dans ce monde dont il était devenu le chef. Esaïe avait contemplé à l'avance la venue et l'oeuvre du grand Libérateur promis. Un témoignage lui était rendu par chaque parole de sa prophétie, dans ce passage.
 
            Cinq points successifs, d'une signification touchante, sont abordés, précisant la portée de l'oeuvre magnifique que Jésus venait accomplir :
                        - annoncer de bonnes nouvelles aux pauvres.
                                    Ce mot « pauvre » doit s'entendre à la fois dans un sens littéral et spirituel (Matt. 5 : 11 ; 11 : 5). En Hébreu, ce terme signifie aussi « humble, débonnaire, affligé, misérable » (Ps. 86 : 1). La bonne nouvelle qu'Il leur annonçait, c'était leur relèvement, leur consolation et le don des richesses de la grâce.
                        - proclamer aux captifs la délivrance.
                                    Cette promesse pouvait s'appliquer en premier lieu aux captifs à Babylone ; mais elle avait surtout trait à la liberté spirituelle que le Sauveur donne : « Si donc le Fils vous affranchit, vous serez réellement libres » (Jean 8 : 36). C'est la source de la vraie liberté (Es. 49 : 24-25).
                        - proclamer aux aveugles le retour à la vue.
                        C'est une très belle promesse qui est faite aussi ailleurs (Es. 35 : 5). Le Seigneur l'a souvent accomplie sur la terre. Il a non seulement redonné la vue aux aveugles, mais aussi à ceux qui l'étaient spirituellement (Jean 9 : 6-7, 37-41 ; Eph. 1 : 18). L'Hébreu parle de « ceux qui sont liés » et une autre version dit : « aux prisonniers, le retour à la lumière ». Citons cette autre parole, concernant l'activité du Seigneur : « pour être une lumière des nations, pour ouvrir les yeux des aveugles, pour faire sortir de la prison le prisonnier et du cachot ceux qui sont assis dans les ténèbres » (Es. 42 : 7).
                        - renvoyer libres ceux qui sont opprimés – ou mettre en liberté ceux qui sont brisés.
                                   Cette parole était tirée d'Esaïe 58 : 6. Nombreux sont ceux qui ont été brisés par la vie, par des tristesses en tout genre. Le Seigneur sait comment les guérir. Souvenons-nous de la bonté de Dieu à l'égard de Naomi (Ruth 1 : 13, 20 ; 4 : 16-17 ; Es. 12 : 1). Jésus lui-même a pu dire prophétiquement : « L'opprobre m'a brisé le coeur et je suis accablé ; et j'ai attendu que quelqu'un eût compassion de moi, mais il n'y a eu personne » Ps. 69 : 20). Il peut parfaitement comprendre celui qui a le coeur brisé.
                        - proclamer l'an agréable du Seigneur.
                                    En Hébreu, il s'agit de l'année de bienveillance – ou de grâce – de l'Eternel ; c'est une allusion à l'année du Jubilé qui revenait tous les cinquante ans (Lév. 25). Durant cette année de grâce et de joie universelle, les travaux cessaient ; les esclaves étaient rendus à la liberté, les dettes acquittées, les prisonniers amnistiés… (Lév. 25 : 10-13, 18). C'était une image du futur règne bienheureux de Christ. On comprend la grandeur et la beauté de l'espérance apportée par le prophète. Sa signification s'est pleinement réalisée dans le Seigneur. Une grande grâce est offerte à l'homme, le pécheur est accueilli ; c'est le temps où l'homme peut trouver accès devant Dieu. Pour que de si grandes choses deviennent possibles, le Seigneur n'a pas été amené dans la lumière, mais dans les ténèbres, dans l'éloignement de son Dieu et Père !
 
            Le Seigneur arrête ici sa lecture : la suite de ce verset : « le jour de vengeance de notre Dieu, pour consoler ceux qui mènent deuil » doit se réaliser plus tard, comme toute Ecriture un jour (Es. 34 : 8 ; 63 : 4 ; 66 : 14).
            Jésus avait sans doute en vue tout le chapitre. Cette lecture solennelle aurait dû faire pénétrer dans les coeurs la Parole divine. Il s'assied, mais ses auditeurs attendent son explication avec un vif intérêt : « les yeux de tous, dans la synagogue, étaient arrêtés sur Lui » (v. 20).
 
 
L'étonnement et l'incompréhension des auditeurs
 
            « Alors il se mit à leur dire : Aujourd'hui, cette Ecriture, telle que vous l'entendez, est accomplie » (v. 21). Il parle avec autorité, à la différence des scribes (Matt. 7 : 29). C'est le même Messie qui parle dans le livre d'Esaïe, et ce jour-là, dans cette synagogue à Nazareth ! Jésus montre les caractères de sa mission. Or ses paroles ne s'accordaient pas du tout avec les « idées » de ces Juifs qui rêvaient de vengeance sur leurs ennemis, sans réaliser qu'eux-mêmes méritaient la juste colère de Dieu.
            La venue de Jésus était celle d'un Libérateur, miséricordieux à l'égard des pauvres, des prisonniers et de ceux dont le coeur était brisé. Il apportait la grâce et la vérité. Il a été durant sa vie ici-bas l'expression parfaite des paroles lues à Nazareth.
            Alors, « tous lui rendaient témoignage » (v. 22) ; quel étonnement, quelle admiration - passagère hélas - de ses concitoyens ! Jamais homme ne parla comme cet homme (Luc 7 : 46) !
            Mais leurs pensées évoluent et leurs paroles traduisent alors leurs doutes, leur défiance : « Celui-ci n'est-il pas le fils de Joseph ? » (v. 23 ; Jean 6 : 42). Ils se montrent incapables d'accepter qu'une oeuvre divine en faveur des souffrances de l'humanité puisse s'accomplir par le moyen de Celui qu'ils ont vu grandir au milieu d'eux. Il était connu de tous comme « le charpentier », le fils du charpentier. Son humble famille était là au milieu d'eux (Matt. 13 : 55 ; Marc 6 : 3) !
            Quelle distance entre leurs pensées incrédules, avides de grandeur humaine et l'appréciation du Père au baptême de Jean, au sujet du Seigneur : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j'ai trouvé mon plaisir » (Matt. 3 : 17) !
            Jésus, connaissant leurs pensées leur dit : « Assurément (ou : sûrement), vous me direz ce proverbe : Médecin, guéris-toi toi-même ! Tout ce que nous avons entendu dire, qui s'est passé à Capernaüm, fais-le ici aussi, dans ton pays » (v. 23) ; c'est un signe de jalousie de la part de ces habitants de Nazareth, qui avaient appris que Jésus habitait alors à Capernaüm (Matt. 4 : 13 ; 9 : 1).
            Le Seigneur ajoute : « En vérité, je vous dis qu'aucun prophète n'est reçu dans son pays » (v. 24 ; Matt. 13 : 57). Si, étant rapproché de ce qui est grand, on omet d'en apprécier la valeur, la familiarité engendre souvent le mépris. Il ne suffisait pas d'ailleurs de contempler les miracles de Jésus, d'autres scènes le montrent ; il fallait croire que c'était bien le Messie promis qui était là, devant eux.
            Jésus discerne les pensées profondes de ses auditeurs. Au fond,  ils lui disent : « Si tu veux que nous croyions en toi et à la mission que tu t'attribues, montre-nous ton autorité et la puissance que tu prétends avoir ». Les frères de Jésus, alors encore incrédules, lui parleront de la même manière (Jean 7 : 3-5). Ces hommes Le mettent donc en demeure, de façon déguisée, de faire des miracles ; mais ce sera sans succès, car Jésus n'en fera pas parmi eux. Ses paroles ne sont pas reçues, par incrédulité. Une foi sincère ne pourrait pas être produite par de tels signes de puissance (Jean 2 : 23-25).
            Alors que les Juifs ont rejeté volontairement le Seigneur, la grâce sera offerte aux Gentils et ceux-ci recevront la guérison dédaignée par son peuple (Act. 13 : 45-48).
 
 
Deux exemples de l'histoire du peuple d'Israël
 
            Le Seigneur rappelle maintenant des preuves de l'incrédulité du peuple, tirées de son histoire passée (v. 25-27).
            Il y avait certes, aux jours d'Elie, beaucoup de veuves en Israël, mais Jésus appelle la veuve de Sarepta, en Sidonie, à recevoir le prophète et à lui obéir par la foi, dans un temps de grande famine envoyée par Dieu pour parler à son peuple, mais en vain (v. 25-26 ; 1 Rois 17 : 9-10).
            Jésus cite aussi le cas si remarquable de l'obéissance de Naaman le Syrien, seule personne guérie de sa lèpre à ce moment-là, alors qu'il y avait beaucoup de lépreux en Israël (v. 27 ; 2 Rois 5 : 14) !
            Ces deux personnes faisaient partie des païens et leur histoire était probablement déjà connue de ceux qui écoutaient Jésus. Elie et Elisée, ces deux grands prophètes rejetés en Israël, avaient accompli des miracles en faveur de ces étrangers !
            Jésus veut mettre en évidence des vérités importantes : aucun homme, aucune ville, aucun peuple ne peuvent prétendre avoir des droits à la faveur de Dieu. Souverain, Il est parfaitement libre de dispenser ses grâces comme Il l'entend et à qui Il veut (Jér. 18 : 6-10). La prétention d'avoir des droits - fondés sur de simples privilèges « extérieurs » - rend un homme indigne de recevoir une bénédiction divine. En revanche, la foi ne reste jamais sans réponse : c'est elle seule qui honore Dieu (Marc 7 : 25-29).
 
 
Jésus chassé de sa ville
 
            La violente colère qui remplit cet auditoire montre qu'ils ont parfaitement compris les exhortations que le Seigneur a voulu placer sur leur conscience et sur leur coeur. Or, pour ces hommes « religieux », la pensée même que des païens pourraient leur être préférés était insupportable pour leur orgueil. Ils ne peuvent pas réfuter les paroles du Seigneur ; alors leur jalousie se montre à ce point cruelle (Cant. 8 : 6) qu'ils cherchent immédiatement à se débarrasser de Celui qui leur a parlé la vérité (Jean 8 : 40). 
            Sommes-nous rendus attentifs à la nécessité de dire la vérité, en dépit des conséquences ? Très souvent les auditeurs entendent, selon leur désir, les choses douces qui plaisent à leurs oreilles, mais leur conscience ne peut être touchée par un tel message.
            « Ils se levèrent, le chassèrent hors de la ville » (v. 29). Nazareth était bâtie sur le bord escarpé d'une colline, située au-dessus de rochers de 40 ou 50 pieds de haut ;  les hommes remplis de colère cherchent, sans jugement préalable, à jeter Jésus dans le précipice ! Majestueusement, Il passe au milieu d'eux, et s'en va. Leur colère est impuissante contre Lui. D'ailleurs, même s'il avait été jeté en bas, Il ne courait aucun danger (Ps. 91 : 12). Tant que Son heure n'était pas venue, leurs desseins meurtriers ne pouvaient aboutir (Jean 8 : 59 ; 10 : 39). Plus tard, Il se livrera volontairement, car Il était venu pour être le merveilleux sacrifice, indispensable à la rédemption de l'homme perdu (Jean 10 : 18).
      
            « Il descendit à Capernaüm, ville de Galilée et il les enseignait, le jour du sabbat, ils étaient frappés de son enseignement, parce qu'Il parlait avec autorité » (v. 31-32). Quelle que soit la tâche que le Seigneur nous a confiée, retenons la leçon donnée ici par sa conduite. Alors qu'Il est rejeté par ceux au milieu desquels il avait passé toute sa jeunesse, il ne manifeste aucun découragement : sa joie était de servir son Père et d'accomplir son oeuvre sans se lasser (Luc 13 : 32).
 
 
                                                                                  Ph. L    le 28. 06. O9