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Caleb, Acsa et Othniel

 
 
 Caleb, un bel exemple de persévérance et d'énergie de la foi
 L'exemple de Caleb suivi par Acsa et Othniel
 Othniel, le premier des douze juges par lesquels Dieu a délivré son peuple
 
 
Caleb, un bel exemple de persévérance et d'énergie de la foi
 
            Quel exemple remarquable Caleb donne de cette foi, sans laquelle il est impossible de plaire à Dieu (Héb. 11 : 6) ! Envoyé explorer le pays de la promesse, il tient ferme au retour et « rapporte la chose comme elle était dans son coeur »  (Nom 14 : 7). Il est bientôt suivi dans son témoignage par Josué. Ensemble, ils se montrent « animés d'un autre esprit » que le reste des chefs. Ceux-ci décrient devant le peuple le bon pays, ruisselant de lait et de miel, que Dieu voulait leur donner (Nom. 13 : 33 ; Ps. 106 : 24). Prêts à être lapidés, Caleb et Josué ne perdront pas la récompense de leur fidélité.
 
                        - Avec le peuple dans le désert
            Caleb avait alors environ quarante ans, Josué était probablement nettement plus jeune. Seuls de leur génération, ils entreront dans le pays de Canaan. Mais d'abord, ils devront partager le sort du peuple coupable dans ce désert grand et terrible (Deut. 1 : 19), soutenus toutefois chaque jour par les ressources fidèles d'en haut : la manne et l'eau du rocher.
            Ce sera loin d'être une promenade, tout comme le pèlerinage actuel du chrétien sur la terre. L'énumération de quelques-unes des fautes de ce peuple, qui jalonnent le chemin, en est la preuve. Les convoitises, l'idolâtrie, la fornication sont nommées ; les fils d'Israël « tentent » Dieu et murmurent (1 Cor. 10 : 1-13). Caleb et Josué verront se multiplier les cadavres de tous leurs compagnons de route ; ceux-ci tombent successivement le long du chemin, même s'ils n'ont pas participé directement à une révolte, comme celle de Coré (Nom. 27 : 3).  
            Mais ces deux hommes de foi sont fortifiés par le souvenir du pays qu'ils ont visité et dont ils ont goûté le fruit. Moïse et Aaron eux-mêmes n'entreront pas dans le pays. Josué, qui a rendu témoignage (Nom. 14 : 6), combattu dans le désert (Ex. 17 : 9-10), appris à discerner le bien du mal (Ex. 33 : 11) et servi devant Moïse (Nom. 11 : 28) est appelé à conduire le peuple. L'Eternel l'a formé, dans le secret de la tente d'assignation ; il doit désormais assumer les grandes responsabilités liées à la conquête du pays. L'Ange promis par l'Eternel (Ex. 23 : 23) est à ses côtés (Jos. 5 : 13-15). Jésus est dans le ciel pour les croyants actuels et il dirige leurs combats - s'ils se confient en Lui.
 
                        - La conquête du pays
            Si même hélas ce livre de Josué rappelle un peu l'épître aux Ephésiens, qui présente notre position céleste (Eph. 2 : 6), le déclin - sans attendre le triste tableau, plus complet encore, des Juges - commence déjà à se dessiner. Dans plusieurs cas, la victoire n'est pas complète. Juda ne parvient pas à déposséder les Jébusiens : ils conserveront jusqu'au début du règne de David une forteresse à Jérusalem (Jos. 15 : 63 ; 2 Sam. 5 : 6). Ephraïm se montre incapable de déposséder le Cananéen de Guézer (Jos. 16 : 10). Ce seront tout autant de pièges au milieu d'Israël, pour les entraîner à l'idolâtrie. Josué doit reprendre ses frères : « Jusques à quand vous porterez-vous lâchement à aller prendre possession du pays que l'Eternel, le Dieu de vos pères, vous a donné ? » (Jos. 18 : 3). Qu'en est-il de notre coeur, chers enfants de Dieu ? N'y tolérons-nous pas certains « ennemis », qui ne nous semblent pas dangereux ? Nous sommes habitués à leur présence, il nous en coûterait de les juger (Job 20 : 12-13). Que le Seigneur nous en donne le courage, pour qu'Il soit seul à régner dans notre coeur.
            C'est dans cette atmosphère débilitante que la foi, toujours aussi vivace chez Caleb et bientôt sa descendance, brille d'un éclat tout particulier (Phil. 2 : 15). Il peut en être de même aujourd'hui, au milieu de la ruine. L'apôtre déclarait : « Je me suis fort réjoui d'avoir trouvé de tes enfants marchant dans la vérité » ! (2 Jean 4). Caleb et les siens étaient des modèles pour les fidèles de l'époque : en parole, en conduite, en amour, en foi, en pureté (1 Tim. 4 :12). Le sommes-nous aussi ?
 
                        - L'attachement à l'héritage promis
            Caleb s'approche de Josué à Guilgal et lui dit : « Tu sais la parole que l'Eternel a dite, à mon sujet et à ton sujet » (Jos. 14 : 6). En contraste avec le reste du peuple (Nom. 32 : 11), il a pleinement suivi l'Eternel (Nom. 14 : 24 ; 32 : 12 ; Deut. 1 : 36 ; Jos. 14 : 8, 14). Et maintenant, âgé pourtant de quatre-vingt-cinq ans, il déclare : « Je suis aujourd'hui fort comme le jour où Moïse m'envoya » (Jos. 14 : 10 ; Es. 40 : 28-31). Il ne cherche pas ses aises, ce qui peut survenir en vieillissant. Il demande à son fidèle compagnon : Donne-moi cette montagne dont l'Eternel a parlé. C'était elle et ses habitants qui avaient fait « fondre » le coeur du peuple. Les fils d'Anak, des « géants s'y trouvaient » (Deut. 1 : 28). Quels sont-ils maintenant, hélas, ces obstacles dont Satan sait se servir pour faire fondre nos propres coeurs ?
            Avec humilité, Caleb ajoute : « Peut-être que l'Eternel sera avec moi (Jos. 14 : 12). En effet, Dieu le bénit et lui donne Kiriath-Arba, qui devient Hébron, un lieu de communion pour Israël. Caleb en dépossède les trois fils d'Anak. Il n'y a pas de tendance à la compromission dans son coeur vis-à-vis de l'ennemi. Un seul désir l'habite : continuer le combat, tant que le Seigneur lui en accorde la force : « Et de là, il monta contre les habitants de Débir » qui auparavant s'appelait Kiriath- Sépher. La « cité des livres » va devenir celle du Livre, celui de Dieu lui-même. Puisse-t-il en être de même chez nous ! A cette occasion, Caleb imprime son caractère sur toute sa tribu, Juda.
            Au début des Juges, l'Esprit de Dieu se plaît à répéter ce récit une seconde fois (1 : 9-15). Quel prix la foi a-t-elle toujours pour Lui ! Pourtant c'est Lui qui produit dans nos vies le vouloir et le faire (Phil. 2 : 13).
 
 
L'exemple de Caleb suivi par Acsa et Othniel
          
            « Et selon le commandement de l'Eternel à Josué, il donna à Caleb, fils de Jephunné, une part au milieu des fils de Juda : Kiriath-Arba (Arba était père d'Anak, c'est Hébron). Et Caleb en déposséda les trois fils d'Anak : Shéshaï, et Akhiman, et Thalmaï, fils d'Anak. Et de là, il monta contre les habitants de Débir. Or le nom de Débir était auparavant Kiriath-Sépher. Et Caleb dit : A qui frappera Kiriath-Sépher et la prendra, je lui donnerai ma fille Acsa pour femme. Et Othniel, fils de Kenaz, frère de Caleb, la prit ; et Caleb lui donna sa fille Acsa pour femme, - et il arriva que comme elle entrait, elle l'incita à demander à son père un champ. Et elle descendit de dessus l'âne ; et Caleb lui dit : Qu'as-tu ? Et elle dit : Donne-moi une bénédiction ; car tu m'as donné une terre du midi, donne-moi aussi des sources d'eau. Et il lui donna les sources du haut et les sources du bas » (Jos. 15 : 13-19 ; voir aussi la même scène dans Juges 1 : 12-21).
 
                        - Une foi et un exemple communicatifs
            Auprès de Caleb, Othniel, son neveu, et Acsa, sa fille, ont été à bonne école. Durant de longues années au désert, ils ont pu l'entendre, appliquant l'instruction de Deut. 6 : 6 -7 : « Ces paroles, que je te commande aujourd'hui, seront sur ton coeur. Tu les inculqueras à tes fils, et tu en parleras, quand tu seras assis dans ta maison, et quand tu marcheras par le chemin, et quand tu te coucheras, et quand tu te lèveras ».
            Caleb leur a parlé du bon pays qu'il avait visité, du merveilleux fruit qu'il en a rapporté. Jour après jour, ils ont pu le voir fidèle dans sa marche au milieu des épreuves de toute sorte, puis montant encore au combat, malgré son âge avancé, désireux d'entrer en pleine possession du pays !
            Avons-nous mesuré l'importance de donner un bon exemple dans notre marche avec Dieu ? Il peut être rendu à l'égard de ceux qui, dans ce monde, nous observent (1 Pier. 2 : 12 ; 3 : 2). Si un seul pécheur détruit, hélas, beaucoup de bien (Ecc. 9 : 18), pensons en contraste à l'influence d'un Shamma, sauvant tout seul un champ de lentilles de la main des Philistins. Son exemple peut ranimer le courage de tout le peuple prompt à s'enfuir (Sam. 23 :11).
            Un inconverti répondit un jour à un chrétien, dont la conduite laissait beaucoup à désirer - et qui pourtant cherchait à l'évangéliser : « Ce que vous faites crie si fort, que je n'entends pas ce que vous dites ! ».
 
                        - Le vainqueur de Kiriath-Sépher   
            Caleb promet de donner sa fille Acsa - qui avait aussi la même foi persévérante - à celui qui prendrait Kiriath-Sépher. Ce nom signifie « la ville des lions », image d'une puissance humaine étrangère à la pensée de Dieu.
            La force spirituelle caractérise Othniel, il est lié à Hébron. Son nom signifie le « lion de Dieu ». Il a le désir d'épouser Acsa. Il connaît sa piété et il l'aime. Il veut aussi posséder une part de l'héritage promis, précieux à ses yeux. Sa foi en Dieu, son amour pour Acsa expliquent son courage. Il livre le combat contre l'adversaire et obtient la victoire sur Kiriath-Sépher. Il reçoit alors tout ce qu'il avait désiré. On voit dans la Parole qu'un enfant de Dieu peut avoir de bons désirs (1 Tim. 3 : 1).
            Othniel est un type de Christ, le grand vainqueur, de ce Lion de la tribu de Juda, la racine de David qui a vaincu (Apoc. 5 : 5). Lui s'est montré obéissant à la volonté divine jusqu'à la mort de la croix. Il a révélé l'étendue de son amour envers celle qu'Il veut bientôt se présenter, « n'ayant ni tache, ni ride, ni rien de semblable » (Eph. 5 : 27).
            Othniel est le premier dans l'Ecriture au sujet duquel il est écrit que « l'Esprit de l'Eternel fut sur lui » (Jug. 3 : 10). Avons-nous les mêmes buts que lui dans notre vie ? C'est le seul chemin où l'on trouve une bénédiction durable.
 
                        - La foi d'Acsa récompensée
            La foi personnelle d'Acsa est tout aussi ferme ; son comportement est un exemple de persévérance. Comme la femme vertueuse « elle pense à un champ et elle l'acquiert » (Prov. 31 : 16). Elle incite son futur époux à en faire la demande à Caleb. Mais elle désire obtenir plus encore. Au moment d'entrer, elle descend de l'âne. Son père s'étonne : « Qu'as-tu ? ». Elle répond : « Donne-moi une bénédiction, car tu m'as donné une terre du midi », très exposée de ce fait au soleil – une figure de l'épreuve. Elle sait que tout ce que l'on planterait dans une telle terre ne tarderait pas à s'étioler, faute d'être régulièrement arrosée. « Donne-moi des sources d'eau », demande-t-elle. C'est une belle figure de la Parole, illuminée par le Saint Esprit : si la Parole de Dieu  remplit le croyant, « des fleuves d'eau vive couleront de son ventre » (Jean 7 : 37-38). Avec quelle joie Caleb, béni ainsi dans le cercle familial, peut accéder à un tel désir : « il lui donna les sources du haut et les sources du bas » (Jean 15 : 19).
            Nous avons la Parole en mains, puisons sans relâche dans ces sources d'eau abondantes. La bénédiction est à notre portée (1 Pier. 3 : 9). Nous pouvons, comme David dans le désert de Juda,  trouver force et rafraîchissement « dans une terre aride et altérée, sans eau » (Ps. 63 : 1) ; toutes les bénédictions figurées par les ressources variées du « bon pays » (Deut. 8 : 7-10) - la patrie céleste où nous allons être introduits bientôt - sont à notre disposition dès maintenant !
 
                        - La jouissance des bénédictions divines
            Quelle bénédiction pour Othniel d'avoir reçu de l'Eternel « une aide qui lui correspond » (Gen. 2 : 18 ; Prov. 18 : 22). Les regards d'Acsa ne s'attachaient pas au clinquant de ce monde, comme plus tard les filles de Sion le feront à leur grand détriment (Es. 3 : 16). Au moment d'entrer dans cette phase nouvelle de sa vie, on ne la voit pas chercher à recevoir des bijoux, désirer des servantes… (1 Cor. 7 : 34 b) Il est clair que ses pensées sont absorbées par le bel héritage qu'elle désire recevoir. Elle se montre « avide » des bénédictions de Canaan. Nos désirs se tournent-ils par la foi vers un Christ glorifié ? Avons-nous réalisé que nos « vrais biens » sont dans les cieux ?
            On trouve dans l'Ecriture d'autres exemples de personnes qui ont manifesté une « foi de pareil prix ». Citons par exemple Elisée qui a osé demander une chose difficile : une double mesure de l'Esprit qui reposait sur Elie (2 Rois 2 : 9 -10). Il l'obtiendra en le voyant enlevé d'auprès de lui, montant au ciel dans un tourbillon (v. 11-12). Seule l'action du Saint Esprit permet au croyant de porter du fruit pour Dieu (Eph. 5 : 18 ; Gal. 5 : 22). Elisée se comportera aussi comme un humble serviteur de Dieu. Aucune recherche chez lui des biens terrestres. Il se contente avec reconnaissance de la très simple chambre préparée pour lui par la Sunamite : celle-ci a compris que c'était cela qu'il désirait (2 Rois 4 : 10).
 
 
Othniel, le premier des douze juges par lesquels Dieu a délivré son peuple
 
            « Et les fils d'Israël habitèrent au milieu des Cananéens, des Héthiens, et des Amoréens et des Phéréziens, et des Héviens, et des Jébusiens. Et ils prirent leurs filles pour femmes et donnèrent leurs filles à leurs fils et servirent leurs dieux. Et les fils d'Israël firent ce qui est mauvais aux yeux de l'Eternel et ils oublièrent l'Eternel, leur Dieu et servirent les Baals et les ashères. Et la colère de l'Eternel s'embrasa contre Israël et il les vendit en la main de Cushan-Rishhathaïm, roi d'Aram-Naharaïm (la Syrie). Et les fils d'Israël servirent Cushan-Rishhathaïm huit ans. Et les fils d'Israël crièrent à l'Eternel ; et l'Eternel suscita aux fils d'Israël un sauveur qui les délivra, Othniel (Lion de Dieu) fils de Kenaz, frère puîné de Caleb. Et l'Esprit de l'Eternel fut sur lui et il jugea Israël ; et il sortit pour la guerre et l'Eternel livra en sa main Cushan-Rishhathaïm, roi d'Aram (de Syrie) et sa main fut forte contre Cushan –Rishhathaïm. Et le pays fut en repos quarante ans. Et Othniel, fils de Kenaz mourut » (Jug. 3 : 5-11).
 
            La période considérée par le livre de Josué dure trente ans à peine. Le livre des Juges s'étend au contraire sur 450 ans environ. Le même cycle humiliant se reproduit constamment : le peuple abandonne d'abord l'Eternel, mais dans Sa grande miséricorde, Il prend toujours à nouveau soin des siens et les aide à se relever.
            C'est le cas, pour la première fois, dans le récit de Juges 3 : le peuple de Dieu habite délibérément au milieu des nations ennemies qu'il a pourtant reçu ordre de détruire entièrement ; leur iniquité, aux yeux de Dieu, avait atteint son comble (Gen. 15 : 16).
            Des mariages mixtes ne tardent pas à se produire et, en conséquence, Israël sert des dieux étrangers, il fait « ce qui est mauvais aux yeux de l'Eternel » ; Dieu est oublié et l'on sert les Baals et les Ashères ! Alors la colère de l'Eternel s'embrase et Il emploie l'oppression des ennemis pour réveiller leur conscience. Ici, il se sert de Cushan-Rishhathaïm, roi de Syrie. Les fils d'Israël doivent le servir huit ans avant de se décider enfin à crier à l'Eternel (v. 9).
            Plein de compassion, Dieu leur suscite un « sauveur ». Cet instrument préparé d'avance, mis à l'épreuve, est semblable à du métal éprouvé dans la main du divin ouvrier. C'est Othniel qui va les délivrer et devenir le premier des 12 Juges que l'Eternel enverra à son peuple. Il livre le roi de Syrie en la main d'Othniel. C'est la victoire sous la direction divine (Rom. 8 : 31 ; Zach. 4 : 6) et le pays est en paix durant quarante ans. La main d'Othniel sera forte contre Cushan-Rishhathaïm. On assiste alors à un réveil au milieu du peuple de Dieu !
 
            Le but de Dieu est atteint. Cet homme et sa femme Acsa, de la lignée du noble Caleb, ont d'abord été formés dans leur vie privée. Othniel se bat à nouveau contre l'ennemi, mais cette fois-ci pour délivrer le peuple de Dieu du joug de l'adversaire.    
           
            Demandons à Dieu de nous accorder des Othniel et des Acsa, si nécessaires dans le temps où nous vivons. Soyons des combattants animés de l'ardeur d'un Caleb pour vaincre les ennemis qui s'efforcent de nous empêcher de nous consacrer entièrement au Seigneur. Ayons un désir croissant de nous approprier notre héritage céleste, en un mot de « posséder nos possessions » (Abd. 17). C'est ainsi que nous pourrons être des instruments utiles dans la main du Maître, préparés pour « toute bonne oeuvre » qu'il Lui plaira de nous confier ! 
 
 
                                                                                        Ph. L.   le 31. 01. 09
           
           
                                            C'est par la foi que, voyant l'invisible,
                                   Ils se sont levés à l'appel du Seigneur ;
                                   Rien avec Lui ne semblait impossible
                                   Tant sa promesse enflammait leur ardeur.
 
                                   Brûle en nos âmes, flamme sacrée !
                                   Et nous suivrons les témoins d'autrefois,
                                   Environnés de leur grande nuée,
                                   Les regards sur Jésus, Chef de la foi !