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Choix de Dieu et choix de l'homme
 
 
 « Mais nous, nous devons toujours rendre grâces à Dieu pour vous, frères aimés du Seigneur, de ce que Dieu vous a choisis dès le commencement pour le salut, dans la sainteté de l'Esprit et la foi de la vérité, à quoi il vous a appelés par notre évangile, pour que vous obteniez la gloire de notre seigneur Jésus Christ » (2 Thes. 2 : 13-14).
 
            Quel sujet de reconnaissance que nous, croyants, ayons été choisis pour le salut !
Par grâce, nous avons été mis à part, sanctifiés pour Christ : c'est le côté de Dieu.
Nous le saisissons par la foi de la vérité (en la vérité) : c'est le côté de l'homme et de sa responsabilité.
            Le but final est d'obtenir la gloire de notre Seigneur Jésus Christ, non pas seulement la gloire avec le Seigneur, mais la gloire de notre Seigneur : nous partagerons sa gloire de Fils de l'homme.
 
                        Père nous comprendrons, là-haut devant ta face,
                        Ton immense bonté pour chacun des élus ;
                        Dans les siècles sans fin nous bénirons ta grâce
                        Déployée envers nous dans l'oeuvre de Jésus.

                        Sans tes plans souverains, nous n'aurions pas la vie,
                        Par la foi qui saisit ton salut éternel ;
                        Nous célébrons déjà cette grâce infinie
                        Qui nous a préconnus, et choisis pour le ciel.
 
            Nous examinerons d'abord le choix fait par Dieu, et ensuite le choix fait par l'homme.


Le choix de Dieu

            Dieu a choisi Christ : « vous approchant du Seigneur comme d'une pierre vivante, rejetée par les hommes, mais choisie et précieuse auprès de Dieu, » (1 Pier. 2 : 4)
                        Nous trouvons sept choses précieuses (7 fois le mot « précieux » ou le mot « prix ») dans les épîtres de Pierre, dont 2 fois Christ comme la pierre précieuse. Le choix divin ne pouvait pas se porter sur un ange pour le fondement de sa maison. Seul son Fils bien-aimé pouvait accomplir ce propos de toute éternité et devenir par son oeuvre et en vertu de son humanité, le fondement de cet édifice duquel nous sommes, nous croyants, des « pierres vivantes ».
 
            Dieu choisit des instruments  pour déployer sa grâce, pour accomplir une oeuvre qu'Il leur confie, et pour les faire bénéficier des bénédictions qu'Il leur réserve. Par exemple il a choisi Abraham (Néh. 9 : 7) pour être le père de la semence de la foi.
                        Dieu choisit qui Il veut pour faire ce qu'Il veut : c'est sa souveraineté.
 
                        Quels sont les critères du choix divin ? « Car tu es un peuple saint, consacré à l'Éternel, ton Dieu ; l'Éternel, ton Dieu, t'a choisi, afin que tu sois pour lui un peuple qui lui appartienne en propre, d'entre tous les peuples qui sont sur la face de la terre. Ce n'est pas parce que vous étiez plus nombreux que tous les peuples, que l'Éternel s'est attaché à vous et vous a choisis ; car vous êtes le plus petit de tous les peuples ; mais parce que l'Éternel vous a aimés et parce qu'il garde le serment qu'il a juré à vos pères, l'Éternel vous a fait sortir à main forte, et t'a racheté de la maison de servitude, de la main du Pharaon, roi d'Égypte » (Deut. 7 : 6-8). 
                        Les critères de Dieu ne sont pas ceux de l'homme. L'homme se fie à l'apparence, comme Samuel devant les fils d'Isaï (1 Sam. 16 : 7). Il n'y a rien du côté de l'homme qui puisse dicter le choix divin, mais tout est du côté de Dieu : son amour et sa fidélité. Il a choisi David, un roi selon son coeur.
                        Nous voyons en Nombres 17, dans l'histoire de la verge d'Aaron qui bourgeonne parmi les douze autres verges, qu'au moment où que Dieu fait son choix, les hommes ne sont pas là.
                        Nous pensons aussi au choix des disciples: avant ce choix, le Seigneur Jésus a passé la nuit en prière (Luc 6 : 12). Il les a choisis pour être avec Lui (Marc 3 : 14).
 
            Dieu choisit un lieu : Pendant la marche au désert, l'Eternel parle d'un lieu qu'Il a choisi pour y faire habiter son nom (Deut. 12 : 5). Ce qui trouve un écho dans nos coeurs aujourd'hui : il existe un lieu où Dieu rassemble les siens pour y faire habiter son nom. Le Seigneur est mort pour rassembler en un les enfants de Dieu dispersés (Jean 11 : 52). Il convient donc que le racheté du Seigneur recherche le terrain d'un rassemblement conforme à Sa pensée. Ce n'est pas l'homme qui l'établit selon ses propres critères, ni selon les aspirations de l'intelligence ou du coeur humain, mais c'est le lieu que l'Eternel a choisi.
                        Au Psaume 132, nous voyons que Dieu a choisi Jérusalem, Il l'a désirée pour en faire un lieu d'habitation.
 

Le choix de l'homme
           
            L'obéissance : un choix

                        « J'appelle aujourd'hui à témoin contre vous les cieux et la terre : j'ai mis devant toi la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction. Choisis la vie, afin que tu vives, toi et ta semence, en aimant l'Éternel, ton Dieu, en écoutant sa voix, et en t'attachant à lui ; car c'est là ta vie et la longueur de tes jours, afin que tu habites sur la terre que l'Éternel a juré à tes pères, à Abraham, à Isaac, et à Jacob, de leur donner » (Deutéronome 30 : 19-20).
                        Dans sa bonté, Dieu dit à l'homme ce qu'il doit choisir pour sa bénédiction. Par conséquent, nous n'avons en fait pas le choix. Si la crainte de Dieu est dans nos coeurs, avec le sentiment de sa grâce qui veut nous bénir, comment choisirions-nous autre chose que ce qu'Il nous montre ?
                        Adam et Eve dans le jardin d'Eden ont été placés devant un choix. Ils devaient garder et cultiver le jardin. Tout au long de la Parole, on voit cette tâche confiée à l'homme : garder ce qui lui a été confié. Ainsi est-il dit à Philadelphie par le Saint, le Véritable : « Tu as gardé ma Parole » (Apoc. 3 : 8). C'était pour nos premiers parents un devoir d'obéissance qui conditionnait leur bonheur. Ils ont choisi de désobéir. Par un seul homme le péché est entré dans le monde et par cet homme, le péché a passé à tous les hommes (Rom. 5).
                        Lorsque Dieu demandait à Abraham d'offrir son fils Isaac, avait-il le choix ? Non, mais chose remarquable, il a obéi.
                        Balaam est averti par Dieu au sujet des seigneurs de Balak : « Tu n'iras pas avec eux » (Nom. 22 : 12). Mais, attiré par l'argent, il y est allé.
                        Jonas, au lieu d'aller à Ninive, tourne le dos au chemin ordonné par l'Eternel.
 
                        On pourrait ainsi multiplier les exemples de désobéissance.
 
                        Nous pensons à la jeunesse face au monde: Jean dit: « N'aimez pas le monde » (1 Jean 2 : 15). Il n'y a pas le choix. Notre sauvegarde, c'est l'obéissance, qu'il s'agisse de la marche individuelle ou collective. Nous pensons en particulier au mariage : « Ne vous mettez pas sous un joug mal assorti avec les incrédules » (2 Cor ; 6 : 14). Il nous faut obéir. Le Seigneur ne peut bénir que ce qu'Il approuve.
 
           
            Choix malheureux
                                   
                                            - Lot :

                        « Et Lot leva ses yeux et vit toute la plaine du Jourdain, qui était arrosée partout, avant que l'Éternel détruisît Sodome et Gomorrhe, comme le jardin de l'Éternel, comme le pays d'Égypte, quand tu viens à Tsoar. Et Lot choisit pour lui toute la plaine du Jourdain ; et Lot partit vers l'orient. Et ils se séparèrent l'un de l'autre : Abram habita dans le pays de Canaan, et Lot habita dans les villes de la plaine, et dressa ses tentes jusqu'à Sodome. Or les hommes de Sodome étaient méchants, et grands pécheurs devant l'Éternel. Et l'Éternel dit à Abram, après que Lot se fut séparé de lui : Lève tes yeux, et regarde, du lieu où tu es, vers le nord, et vers le midi, et vers l'orient, et vers l'occident ; car tout le pays que tu vois, je te le donnerai, et à ta semence, pour toujours » (Gen. 13 : 10-15).
                        Lot est un croyant. Il faut attendre la seconde épître de Pierre pour apprendre qu'il était juste. En Genèse, nous voyons que Lot et Abraham ne peuvent plus marcher ensemble. Malheureusement, cela arrive encore pour des croyants de nos jours. « Deux hommes peuvent-ils marcher ensemble s'ils ne sont pas d'accord ? » (Amos 3 : 3)
                        Lot, attiré par ce qu'il voit, se dirige vers le monde corrompu et violent de Sodome. Il dresse ses tentes jusqu'à la porte de cette ville (lieu où les décisions sont prises). Mais l'Eternel a pitié de lui et le délivre, presque malgré lui (Gen. 19 : 16).
                        Mais voilà que Lot refuse encore une fois d'aller vers la montagne. Il porte ses regards vers une petite ville. Il ne peut supporter l'atmosphère purifiée par la proximité avec Dieu. C'est une nouvelle fois un choix malheureux. La conformité au monde dépouille le croyant de ses qualités de témoin.
 
                        Puissant Sauveur, qui seul es notre vie,
                        Bénis tes saints, étrangers ici-bas.
                        En toi, Jésus notre âme se confie :
                        Que ton amour dirige tous nos pas !
 
                        Ah ! garde-nous de tourner vers le monde
                        D'autres regards que ceux du voyageur.
                        Que, du péché fuyant la coupe immonde,
                        Aux vives eaux nous puisions le bonheur.
 

                                   - Elimélec :
 
                        « Et il arriva, dans les jours où les juges jugeaient, qu'il y eut une famine dans le pays ; et un homme s'en alla de Bethléhem de Juda, pour séjourner aux champs de Moab, lui et sa femme et ses deux fils. Et le nom de l'homme était Élimélec, et le nom de sa femme, Naomi ; et les noms de ses deux fils, Makhlon et Kilion, Éphratiens, de Bethléhem de Juda ; et ils vinrent aux champs de Moab, et ils demeurèrent là. Et Élimélec, mari de Naomi, mourut ; et elle resta avec ses deux fils. Et ils prirent des femmes moabites : le nom de l'une était Orpa, et le nom de la seconde, Ruth ; et ils habitèrent là environ dix ans. Et Makhlon et Kilion, eux deux aussi, moururent ; et la femme resta, [privée] de ses deux enfants et de son mari. » (Ruth 1 : 1-5)
                        Voilà un homme d'Israël qui subit l'épreuve, celle de la famine. Il aurait dû en rechercher les causes, interroger l'Eternel et se confier dans sa fidélité. La famine spirituelle peut survenir aussi aujourd'hui.
                        Elimélec quitte Israël pour Moab. C'est le début d'une descente spirituelle qui ira jusqu'à sa mort et celle de ses deux fils : tout cela à cause d'un manque de foi.
 

                                   - Le choix de la foule :
 
                        Quel a été l'aboutissement du ministère parfait du Seigneur ? Son rejet. Il est devenu Celui que la nation abhorre (Es. 49 : 7), le méprisé du peuple, Celui pour qui on n'a eu aucune estime (Es. 53 v. 2-3). Finalement, on le livre aux Romains pour qu'ils autorisent sa crucifixion. Là encore, un choix est proposé à la foule par le gouverneur Pilate : « Crucifierai-je votre roi ? » (Jean 19 : 15). Une proposition est encore faite à cette foule : libérer le Seigneur ou relâcher un meurtrier, Barabbas. Barabbas est choisi ! Les Juifs comme peuple responsable, subissent encore les conséquences judiciaires de ce terrible choix. En offense à Dieu le Père, on a « crucifié le Seigneur de gloire » (1 Cor. 2 : 8). On a choisi à sa place la libération d'un meurtrier et le règne de l'Ennemi !
 
      Choix favorables
 
                                   - Ruth :
 
                        Naomi dit trois fois à ses belles-filles: « Retournez » (Ruth 1 : 8, 11, 12). C'est étrange, car au fond, elle ne désire pas que Ruth et Orpa retournent en Moab, dont elle vient elle-même de se retirer. Naomi met ses belles-filles à l'épreuve, pour qu'elles prennent elles-mêmes une décision de coeur. Elie agit de la même manière avec Elisée. Il lui dit trois fois: « Reste ici » (1 Rois 2 : 2, 4, 6). Trois fois, Elisée refuse, démontrant que rien ne le séparera d'Elie. Les consciences sont ainsi mises à l'épreuve. Ruth « était résolue ». Voilà ce qu'il faut pour suivre le chemin du Seigneur. Ce ne sera pas un chemin nécessairement facile pour Ruth, mais elle fera progressivement des expériences bénies.
 
                                   - Moïse :
 
                        « Par la foi, Moïse, étant devenu grand, refusa d'être appelé fils de la fille du Pharaon, choisissant plutôt d'être dans l'affliction avec le peuple de Dieu, que de jouir pour un temps des délices du péché, estimant l'opprobre du Christ un plus grand trésor que les richesses de l'Égypte ; car il regardait à la rémunération » (Héb. 11 : 24-26)
                        Moïse refuse (il faut l'énergie de la foi), il choisit (il a le discernement de la foi), il estime (c'est l'appréciation de la foi), il regarde (avec la confiance de la foi).
 
                                   - Josué :
 
                        « Choisissez aujourd'hui qui vous voulez servir... Mais moi et ma maison, nous servirons l'Éternel. » (Jos. 24 : 15). Pour Josué, le choix est clair, il est déterminé. Mais il place le peuple de Dieu devant sa responsabilité : « Choisissez aujourd'hui qui vous voulez servir ». Que cette déclaration trouve un écho dans nos coeurs ! C'est aujourd'hui qu'il faut choisir.
                        « Et Moïse dit : Consacrez-vous aujourd'hui à l'Éternel, chacun dans son fils et dans son frère, afin de faire venir aujourd'hui sur vous une bénédiction » (Ex. 32 : 29). La bénédiction est immédiate. Il est merveilleux de voir la promptitude de Dieu à bénir : il ne donne pas de délai dans ce cas.
                        En revanche, « il arrivera, si vous vous rebellez aujourd'hui contre l'Éternel, que demain il sera courroucé contre toute l'assemblée d'Israël. » (Jos. 22 : 18). La grâce de Dieu accorde un temps de réflexion ! De même, dans toutes les plaies d'Egypte annoncées au Pharaon par Moïse, le signe est pour « demain ». La patience condescendante de Dieu laisse encore un temps de réflexion qui va mettre en évidence la volonté de refuser : c'est alors de l'obstination.
                        « Il faut que je demeure aujourd'hui dans ta maison » (Luc 19 : 5), a dit le Seigneur à Zachée.
                        Cela est vrai pour le choix fondamental d'accepter Jésus comme Sauveur, mais il y a des choix tout au long de la vie. Le Seigneur y occupe-t-il toujours la première place?
 
                                   - Daniel :
 
                        Déporté en Babylonie, loin de tous les siens, exposé à suivre le courant du monde, ayant reçu des honneurs particuliers, Daniel a « arrêté dans son coeur » de ne pas se souiller  avec les mets délicats du roi (Dan. 1 : 8). Choisir de ne pas se souiller comporte nécessairement des renoncements.
                        Sommes-nous disposés, pour le Seigneur, à abandonner des choses qui plairaient à nos coeurs naturels ?
 
                                   - Marie de Béthanie :
 
                        Marthe n'exerce pas l'hospitalité sans murmure. Elle est irritée à l'égard de sa soeur et s'adresse au Seigneur pour lui faire un reproche. C'est comme si elle lui disait : Tu ne vois pas que je suis seule à travailler ? Ma soeur ne fait rien ! Dans sa grâce, le Seigneur redresse la situation dans un esprit d'amour, mais aussi approuve la place qu'occupait sa soeur Marie aux pieds du Seigneur : « Marie a choisi la bonne part qui ne lui sera pas ôtée » (Luc 10 : 42). Il ne s'agit pas de sous-estimer l'activité pour le Seigneur, mais faisons attention à ne pas être davantage occupés du service que de la Personne que l'on sert.
 
                        Etre à tes pieds comme Marie,
                        Laissant les heures s'écouler
                        Dans un silence qui s'oublie,
                        Jésus, pour te laisser parler.
 
      Choix presque favorables, qui sont devenus défavorables

                        On peut avoir des dispositions heureuses, mais sans avoir la force de choisir nettement :
 
                                   - Jonathan :
 
                        Son attachement pour David est très grand, mais deux fois, au moment décisif, il n'a pas la force de prendre la bonne décision pour suivre David : « Jonathan entra dans la ville » (1 Sam. 20 : 43) ; « Jonathan s'en alla à sa maison », celle de son père (1 Sam. 23 : 18). Ce choix l'a conduit à une triste fin : il meurt à Guilboa en compagnie de son père, ennemi de David. Quel chagrin pour David qui composera le « chant de l'Arc » conservé dans les Ecritures (2 Sam.1)
 
                                   - Le jeune homme riche :
 
                        Le Seigneur lui dit : « Va, vends tout ce que tu as, donne aux pauvres, et tu auras un trésor dans le ciel ; et viens, suis-moi » (Matt. 19 : 21). Mais il n'a pas la force de renoncer aux richesses de la terre pour suivre le Seigneur.
 
                                   - Orpa :
 
                        Elle non plus n'a pas eu la force de suivre un chemin qui, aux yeux de l'homme, était aucune issue. La foi lui manquait. Elle finit par retourner en Moab.
 
                        Que Dieu nous donne l'énergie spirituelle que nous n'avons pas en nous-mêmes et que, par amour pour Lui, nous sachions rejeter sans regret ce qui serait un obstacle au chemin de la bénédiction !
 
                        « Car pour moi, vivre c'est Christ ; et mourir, un gain » (Phil. 1 : 21), déclare Paul. Il n'a pas d'autre motif de vivre que son Seigneur. Mourir serait une délivrance. Il évoque le choix entre ces deux choses bonnes. Mais ce qui occupe son coeur, c'est l'assemblée, objet du mystère caché qui lui a été donné à connaître par la révélation. Elle a ce grand prix pour le coeur de l'apôtre parce que le Seigneur s'est livré lui-même pour elle. Il dit en somme : s'il est préférable que je reste encore pour être un instrument utile dans l'assemblée, je resterai, mais ce n'est pas moi qui choisis. Il s'en remet à son Seigneur. Ici, ce n'est pas le choix entre une chose bonne et une chose mauvaise, mais c'est le choix que Dieu seul peut faire entre deux choses, l'une bonne et l'autre meilleure.
                        Que le Seigneur nous accorde la grâce d'avoir ce discernement et qu'Il nous donne l'énergie et assez d'amour pour Lui afin de choisir ce qui est approuvé et béni de sa part.
                        Bientôt nous serons introduits dans sa présence et dans une intimité qui ne connaîtra aucune altération ni aucun obstacle. Nous jouirons de la présence de Celui qui nous introduira dans la maison du Père, de Celui qui nous a choisis.
 
 
                                             P. C. – Notes prises lors d'une méditation (05-11-08)