LE JEUNE HOMME RICHE
Obtenir la vie éternelle, un désir que l'homme ne peut satisfaire sur la base de ses propres efforts
Le don de la vie éternelle s'obtient seulement sur la base de la grâce de Dieu et par la foi
Le don de la vie éternelle s'obtient seulement sur la base de la grâce de Dieu et par la foi
« Si tu éloignes l'iniquité de ta tente, et que tu mettes l'or avec la poussière, et l'or d'Ophir parmi les cailloux des torrents, le Tout-Puissant sera ton or, et il sera pour toi de l'argent amassé » (Job 22 : 23-25).
« Et voici, quelqu'un s'approchant, lui dit : Maître, quel bien ferai-je (ou : que dois-je faire) pour avoir la vie éternelle ? Et il lui dit : Pourquoi m'interroges-tu touchant ce qui est bon ? Un seul est bon. Mais si tu veux entrer dans la vie, garde les commandements. Il lui dit : Lesquels ? Et Jésus dit : Tu ne tueras point ; tu ne commettras point d'adultère ; tu ne déroberas point ; tu ne diras point de faux-témoignage ; honore ton père et ta mère ; et, tu aimeras ton prochain comme toi-même. Le jeune homme lui dit : J'ai gardé toutes ces choses ; que me manque-t-il encore ? Jésus lui dit : si tu veux être parfait, va, vends ce que tu as, et donne aux pauvres ; et tu auras un trésor dans le ciel ; et viens, suis-moi. Et le jeune homme, ayant entendu cette parole, s'en alla tout triste, car il avait de grands biens. Et Jésus dit à ses disciples : En vérité, je vous dis qu'un riche entrera difficilement dans le royaume des cieux : et je vous le dis encore : Il est plus facile qu'un chameau entre par un trou d'aiguille, qu'un riche n'entre dans le royaume de Dieu. Et les disciples, l'ayant entendu, s'étonnèrent fort, disant : Qui donc peut être sauvé ? Et Jésus, les regardant, leur dit : Pour les hommes, cela est impossible ; mais pour Dieu, toutes choses sont possibles » (Matt. 19 : 16-26).
Lire aussi ce récit dans les évangiles synoptiques : Marc 10 : 17-27 et Luc 18 : 18-27 ; on y trouve des détails précieux.
Obtenir la vie éternelle, un désir que l'homme ne peut satisfaire sur la base de ses propres efforts
C'est une figure vraiment attachante que ce jeune homme, fortement préoccupé de son âme, justement absorbé par une question capitale pour chacun : la vie éternelle. Il vient, un jour, se jeter publiquement aux pieds du Seigneur Jésus, désireux de l'interroger et de se laisser instruire (v.17). L'évangile selon Luc précise que c'était l'un des chefs (Luc 18 : 18). Son attitude montre qu'il n'était pas dénué d'humilité, bien que les trois évangiles soulignent qu'il avait de grands biens, qu'il était extrêmement riche.
- l'inutilité des richesses
Cet homme possédait, semble-t-il, tout ce qui peut, à courte vue humaine, rendre heureux. Il semble qu'il avait une bonne santé, étant jeune encore. Qui plus est, il était riche, très riche même. Rien de comparable avec ces pauvres si nombreux qui nous entourent, privés même parfois du strict nécessaire. Des biens matériels abondants offrent plusieurs avantages. Il pouvait probablement dépenser sans compter, se procurer tout ce qui s'acquiert, pour peu qu'on le désire, avec de l'argent ! Il avait aussi, de ce fait, une certaine puissance : « l'orgueil de la vie », l'un de ces éléments du monde dont parle l'Ecriture (1 Jean 2 : 16). Etre « chef du peuple », n'est-ce pas une place très recherchée par tous ceux qui, dans ce siècle, ont soif d'exercer de l'autorité ?
Mais il y a d'autres points en ce qui le concerne, auxquels il faut que nous soyons attentifs. Il était animé d'un zèle ardent : il entend que Jésus passe, il accourt, l'occasion peut être unique. Son sérieux, sa gravité, son empressement nous font peut-être honte. Il est écrit : « Voici, Il passe près de moi et je ne le vois pas ; et il passe à côté de moi, et je ne l'aperçois pas » (Job. 9 : 11). Pourquoi nous tenir à l'écart ? Pourquoi Le fuir ? Ce chef du peuple est plein de respect. Sa façon de s'adresser au Seigneur le montre. Il l'appelle bon Maître et il se met à genoux devant Lui. Le contraste est frappant avec l'indifférence, l'irrespect et même la moquerie qui s'étalent trop souvent sous nos yeux, vis-à-vis du Seigneur.
Mais ce jeune homme riche n'était pas heureux. Sans avoir pourtant mené une vie désordonnée dans ce monde, il se posait des questions angoissantes touchant son avenir. Il était inquiet, agité, en pensant à la vie éternelle. Il sentait qu'il lui manquait quelque chose, d'où sa question : « Bon maître, que ferai-je afin que j'hérite de la vie éternelle ? ». Dans l'évangile de Matthieu, la question est même celle-ci : « Maître, quel bien ferai-je » (Matt. 19 : 16). Ce qui revenait à dire à Jésus : « Tu es bon, je suis aussi susceptible de faire le bien. Enseigne-moi touchant cette vie que je n'ai pas et que je désire posséder ! ».
Le Seigneur lui répond aussitôt, par une autre question. « Pourquoi m'appelles-tu bon ? Nul n'est bon sinon, un seul, Dieu ». Pour ce chef de synagogue, Jésus était bon. Le Seigneur déclare que c'est la prérogative de Dieu. Que fallait-il en conclure, puisque sur la terre, aucun n'exerce la bonté (Rom. 3 : 12), pas même un seul. Le Seigneur donnait à cet homme l'occasion de reconnaître humblement que Jésus était Dieu !
Il souffrait, nous souffrons tous avant notre conversion, de l'état de notre âme. Jésus Christ seul peut combler ce vide. Toutes les richesses de la terre ne peuvent rien y changer. Las d'entretenir des illusions, il faut fermer les oreilles à tout vain bruit venant de la terre et ouvrir la porte au Seigneur (Apoc. 3 : 20).
- l'incapacité de faire le bien
Quel bien ferai-je ? Ce sont les paroles d'une personne qui n'a pas compris que le péché s'attache à elle comme la lèpre. Jadis, à cause de la perversité de l'homme, Dieu a fait venir le déluge sur la terre (Gen. 13 : 6). Mais les hommes n'ont jamais cessé de se corrompre. Le coeur naturel est rempli de mensonge, d'injustice et d'impureté (Jér. 17 : 9).
Il est très affligeant de voir un pécheur qui ne discerne pas en Jésus, le Fils de Dieu, et qui ne se connaît pas lui-même. Le jeune homme riche se croyait capable de faire du bien et d'obtenir ainsi un droit à la vie éternelle. Erreur funeste, la vie éternelle est un don de grâce de la part de Dieu. Cher lecteur, c'est seulement ainsi que vous pouvez recevoir la vie éternelle !
Pourtant le jeune homme pensait obtenir la vie éternelle en observant la loi ! Alors Jésus le renvoie à Moïse et à la loi du Sinaï.. Si, au contraire, quelqu'un vient en se reconnaissant pécheur, on peut lui présenter ce qu'il lui faut croire ! Ce chef religieux s'entend rappeler des commandements : « Ne commets point adultère ; ne tue point ; ne dérobe point ; ne dis point de faux témoignage ; ne fais tort à personne ; honore ton père et ta mère » (Luc 18). Il y avait dix commandements - quatre concernaient les obligations de l'homme envers Dieu - et six, traitaient des devoirs de l'homme envers son prochain. C'est sur ces derniers que Jésus attire l'attention du jeune homme. Il est remarquable de voir que c'est le septième commandement que le Seigneur énonce en tout premier lieu.
« Ne commets point adultère » (Luc 18 : 20). Ce jeune homme était riche et Jésus savait combien nombreux sont ceux qui écoutent les suggestions insidieuses de l'Ennemi. Ils tombent dans les abîmes du péché, qui souillent toute une vie ! Pour nos jeunes lecteurs tout particulièrement, nous désirons rappeler une parole d'avertissement de l'Ecriture à ce sujet. Le Prédicateur décrit minutieusement une terrible scène montrant un jeune homme « dépourvu de sens » qui passe dans la rue, près de la demeure de la femme étrangère. Que fait-il donc à cet endroit ? Il prend le chemin de sa maison ; alors, dans la nuit complice, la femme vient à sa rencontre. Elle est rusée, bruyante, sans frein ; elle le saisit, l'embrasse et l'entraîne « par la flatterie de ses lèvres. « Il est allé aussitôt après elle, comme le boeuf va à la boucherie… comme l'oiseau se hâte vers le piège et ne sait pas qu'il y va de sa vie » (Prov. 7 : 7-23) !
La décadence des moeurs est grande aujourd'hui : nombreux sont ceux qui se sont rendus coupables d'adultère, de fornication ou d'impureté. Il faut dénoncer une fois encore ce grave péché ! Satan et le monde poussent à le commettre. Ils entraînent l'homme de plus en plus loin de Dieu. Ce péché est favorisé, on s'applique à satisfaire les pires instincts de l'homme. En même temps, Satan cherche à déguiser le caractère de ce péché, à en atténuer la gravité, à cautériser la conscience. Or l'Ecriture déclare nettement : « Fuyez la fornication ; quelque péché que l'homme commette il est hors du corps, mais le fornicateur pèche contre son propre corps ». Le corps du croyant est le temple du Saint Esprit. Achetés à prix, nous sommes invités à « glorifier Dieu dans notre corps » (1 Cor. 6 : 15-20). Dieu jugera les fornicateurs et les adultères (Héb. 13 : 4).
Seul le sang de Christ, versé à la croix, peut laver cette affreuse souillure (1 Jean 1 : 7). Beaucoup cependant en ont été gardés, le jeune homme riche était de ceux-là : « Maître, j'ai été gardé de toutes ces choses dès ma jeunesse » (v. 20). Sa réponse montre qu'il ne réalisait pas son incapacité à faire quelque bien que ce soit.
Examinons la question de plus près. Imaginons - ce qui est une simple supposition, car tous ont péché (Rom. 3 : 22) - que chez nous tous ces actes extérieurs soient conformes aux exigences de la loi. Si même notre conduite était parfaite « vis à vis des hommes », aurions-nous une assurance pour l'éternité ? En aucune manière ! Il y a autre chose que les actes extérieurs : c'est l'état du coeur ! Si nous avions respecté tous les commandements déjà énumérés, et si nous étions Juifs, il pourrait s'ensuivre une certaine bénédiction sur la terre, mais le ciel ne nous serait pas ouvert pour autant.
- « une chose » qui manquait à l'homme riche
« Et Jésus l'ayant regardé, l'aima » (v. 21). Il voit nos pensées les plus secrètes : il y avait de la sincérité, une certaine droiture chez ce jeune homme. Mais si, avant la chute, l'homme était innocent, le péché a tout changé dans la condition humaine. Chacun naît impur, enfant d'une race coupable (Ps. 51 : 5) et il est bientôt courbé sous le poids de ses propres iniquités. L'oeuvre de la grâce est absolument indispensable dans sa vie : il doit être lavé dans le sang versé.
Jésus lui dit : « Une chose te manque ». Il veut lui apprendre qu'une idole habite en lui. Dans l'évangile de Mathieu, c'est le jeune homme lui-même qui demande au Seigneur : « Que me manque-t-il encore ? » Quoiqu'il pense avoir gardé tous les commandements de la loi, il ressent que quelque chose lui manque pour avoir droit aux bénédictions éternelles. Est-ce là votre question ? On peut être moral, religieux, charitable même - conscient aussi d'une prétendue « supériorité » sur celui qui est l'esclave de la boisson ou du vice sous toutes ses formes - et pourtant s'interroger : Que me manque t-il encore ?
Si nous n'avons pas Christ, Celui qui est mort pour nos péchés à la croix, tout nous manque, aussi belle que notre vie puisse paraître extérieurement. Il faut un lien personnel avec le Sauveur. L'homme est malheureux aussi longtemps que Christ n'est pas l'objet de son coeur ! La vie éternelle ne se mérite pas. Or Jésus n'exerçait pas, hélas, sur ce jeune homme sympathique un irrésistible attrait.
Jésus, qui le connaissait intimement, lui dit : « Va, vends tout ce que tu as et donne aux pauvres, et tu auras un trésor dans le ciel, et viens, suis-moi, ayant chargé la croix » (v. 21). Jésus était en chemin, montant à Jérusalem, la ville qui tue ceux qui lui sont envoyés. Il subissait l'opprobre, la moquerie de la part de sa créature ; la confusion avait couvert son visage. Bientôt il allait être crucifié ! C'était donc un Seigneur rejeté que le jeune homme, comme chacun d'entre nous, est appelé à suivre.
« ...Viens, suis-moi, ayant chargé la croix », lui dit alors Jésus. Or pour cela, il faut être prêt à rejeter tout ce qui est un obstacle, à l'abandonner définitivement. Enfin libre, on peut suivre le Seigneur avec joie dans ce chemin qui descend toujours (Phil. 2 : 7-8) ! Quand Christ devient notre tout, tout ce qui tourmente et accable l'esprit est laissé de côté.
Pourquoi le Seigneur parlait-il ainsi à ce jeune homme ? Il savait qu'il cherchait à obtenir la vie éternelle, en faisant des oeuvres - tout en gardant les joies du monde ! Alors Jésus lui dit : Donne aux pauvres ! « Tu aimeras ton prochain comme toi-même » (Matt. 22 : 39). Ce jeune homme avait, dans une mesure, observé la loi. Mais avait-il aimé son prochain comme lui-même ? Certainement pas, pas plus d'ailleurs que chacun d'entre nous !
N'entretenons pas des illusions sur notre état de péché et de perdition. Ne cherchons pas à dissimuler notre état de ruine complète. « Les gages du péché, c'est la mort, mais le don de grâce de Dieu, c'est la vie éternelle, dans le Christ Jésus, notre Seigneur » (Rom. 6 : 23). « Qui croit au Fils a la vie éternelle » (Jean 3 : 36).
- Pas de « trésor dans le ciel » sans venir à Jésus en se reconnaissant pécheur !
Le jeune homme riche, pétri de propre justice, est affligé par la parole de Jésus, car il avait de grands biens terrestres ! Sa tristesse nous confirme que si la possession de tout ce qui, humainement, est supposé rendre heureux, n'apporte pas le bonheur. Au contraire, si le coeur s'y attache, ce sont des entraves pour suivre Jésus et avoir part à la vie éternelle.
Cet homme trouve le prix trop élevé. Il aurait dû confesser que le Seigneur avait mis le doigt sur la plaie secrète de son coeur : l'amour des richesses et le refus de se reconnaître pécheur. Or il voulait vivre dans les délices de la terre. Il aurait voulu pourtant posséder aussi les bénédictions célestes de la vie à venir. Et nombreux sont ceux qui lui ressemblent. Insensible à l'amour de Jésus pour lui, il s'en va.
Le Seigneur place devant nous un choix salutaire. Ce que l'homme naturel aime avant tout, c'est l'argent dont il fait son trésor (Matt. 6 : 19-21). Pour avoir une pensée juste, écoutons l'Ecriture : « C'est une racine de toutes sortes de maux que l'amour de l'argent ; ce que quelques-uns ayant ambitionné, ils se sont égarés de la foi et se sont transpercés eux-mêmes de beaucoup de douleurs » (1 Tim. 6 : 10). L'homme est aussi très attiré par « le monde » et les choses qui s'y trouvent. Mais la Parole déclare : « Si quelqu'un aime le monde, l'amour du Père n'est pas en lui » (1 Jean 2 : 15 -16). Il ne faut pas sous-estimer le rôle important que le « moi » joue habituellement dans toutes nos décisions. La Parole précise que les hommes seront « égoïstes… enflés d'orgueil ». A cette sombre liste, il faut ajouter les plaisirs : les hommes sont souvent « amis des voluptés plutôt qu'amis de Dieu, ayant la forme de la piété, mais en ayant renié la puissance » (2 Tim. 3 : 2- 4).
Le jeune homme cherchait par ses efforts personnels à mériter la vie éternelle, il est passé à côté. Le Seigneur lui avait dit : une chose te manque ! Serait-ce aussi votre cas, cher lecteur ? A qui ou à quoi préférez-vous le Seigneur ? Pour sauver et bénir pour l'éternité les misérables que nous sommes, Il a volontairement quitté les splendeurs du ciel (Héb. 10 : 7). Etant riche, il a vécu dans la pauvreté pour que nous soyons enrichis (2 Cor. 8 : 9). Les hommes ont pu Le voir, dans cette humanité sans souillure, marcher en perfection au milieu d'eux. Et pourtant, loin d'accepter la grâce offerte, dans leur haine, ils ont crié : « Ote, ôte, crucifie-le ». Il est sorti, portant sa croix. A Golgotha, à cause de la joie qui était devant Lui - glorifier le Père et nous sauver de la mort éternelle – il a enduré la croix, ayant méprisé la honte (Héb. 12 : 2). Et Il s'est assis, de plein droit, à la droite du trône de Dieu.
Lecteur inconverti, la personne de Jésus, son oeuvre n'ont-elles pas d'attrait pour votre coeur ? Entendez l'appel divin ; ne restez pas volontairement sourd et aveugle. Si, comme ce jeune homme, vous avez mis les richesses dans votre coeur à la place du Seigneur, qu'Il ait pitié de vous et vous arrête avant que ce ne soit trop tard ! C'est le désir de notre coeur et notre humble prière.
Si nous faisons déjà partie de ceux qui ont accepté Jésus comme leur Sauveur et Maître, nous lui appartenons en propre ; nous sommes son trésor particulier. Il nous a sauvés, en expiant nos péchés à la croix. Son amour doit étreindre notre coeur. Que le cantique ci-dessous, parfois chanté à la légère, devienne une grande réalité ! « Que ceux qui vivent, ne vivent plus pour eux-mêmes, mais pour Celui qui, pour eux, est mort et a été ressuscité » (2 Cor. 5 : 14-15).
Ph. L. 19. 06. 08
Seigneur, Toi qui pour nous t'offris en sacrifice,
Remplis-nous de ferveur pour mettre à ton service
Nos jours, nos biens, nos corps, nos coeurs.
Donne-nous de marcher, malgré notre faiblesse
Sous ton oeil tutélaire et que par toi, sans cesse,
Nous soyons tous plus que vainqueurs.
Fais-nous toujours goûter combien c'est douce chose,
Pour tout enfant de Dieu, qui sur Toi se repose,
De t'aimer et de te servir !
« Pour moi vivre, c'est Christ » : que ce soit la devise
De tous les rachetés, que chacun d'eux le dise,
Et que tous sachent l'accomplir.