bible-notes.org

Imprimer ou partager la page :

LES SEPT PAROLES DE JESUS SUR LA CROIX

 
« Père, pardonne-leur, car ils ne savent ce qu'ils font » (Luc 23 : 34)
« En vérité, je te dis : Aujourd'hui, tu seras avec moi dans le paradis » (Luc. 23 : 43)
« Jésus… dit à sa mère : « Femme, voilà ton fils. Puis il dit au disciple : Voilà ta mère » (Jean 19 : 26-27)
« Eli, Eli, lama sabachthani ? c'est-à-dire : Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ? » (Matt. 27 : 46 ; Marc 15 : 34 ; Ps. 22 : 1)
« J'ai soif » (Jean 19 : 28)
« C'est accompli » (Jean 19 : 29-30)
« Père ! entre tes mains je remets mon esprit »  (Luc 23 : 46)
 

            Les paroles du Seigneur sont pures, un argent affiné dans le creuset de terre, coulé sept fois (Ps. 12 : 6). Tout au long de sa vie, ses paroles ont apporté la paix, instruit, réprimandé ou restauré, rassuré et fortifié la foi des siens. Combien de fois sa sagesse a confondu ses adversaires ! (1 Cor. 3 : 19). Les huissiers envoyés pour se saisir de Lui, reviennent à vide, obligés de rendre ce témoignage : « Jamais homme ne parla comme cet homme ! » Les Pharisiens leur rétorquent : « Vous aussi, êtes-vous séduits ? » (Jean 7 : 46-47).
            Pourtant le moment vient où les sacrificateurs, les chefs et le peuple réclament à cor et à cri sa crucifixion. Une foule est facilement lâche et cruelle, d'autant plus que sous le couvert de l'anonymat, les plus bas instincts se donnent libre cours. Finalement Jésus est livré par Pilate à leur volonté. Sur le chemin du Calvaire, plusieurs qui accompagnent le condamné innocent, semblent pris de pitié ; des femmes pleurent, mais l'émotion n'est pas la preuve de l'oeuvre de Dieu dans un coeur. Sinon ces femmes auraient pleuré sur elles-mêmes et sur la ville criminelle, comme l'avait fait auparavant Jésus (Luc 19 : 41).
            Lecteurs, avons-nous réalisé la part personnelle que nous avons prise, par nos propres péchés, à sa mort expiatoire ?
 
 
« Père, pardonne-leur, car ils ne savent ce qu'ils font » (Luc 23 : 34)
 
            « Et quand ils furent parvenus au lieu appelé Crâne, ils le crucifièrent là, et les malfaiteurs, l'un à la droite, l'autre à la gauche » (Es. 53 : 12 ; Jean 12 : 32). Et Jésus dit : « Père, pardonne-leur, car ils ne savent ce qu'ils font » (Luc 23 : 33-34). Ce précieux joyau est conservé par Luc seul. C'est la manifestation la plus sublime et la plus émouvante de l'amour divin qui s'oublie lui-même, pour penser au salut des pécheurs. La profondeur de sa souffrance n'empêche pas le Sauveur de penser aux autres, à ceux dont il avait dû dire : « ils ont à la fois vu et haï aussi bien moi que mon Père » (Jean 15 : 24). Sa première parole sur la croix est une parole d'intercession à son Père en faveur de son peuple ; en grâce, le Seigneur donne à leur crime le caractère d'un péché par erreur, qui seul pouvait être pardonné sous la loi. Le péché volontaire (par fierté) entraînait la condamnation (Deut. 4 : 11-13 ; Héb. 10 : 28).
            La merveilleuse réponse à cette intercession de Christ sera l'appel de Pierre adressé aux Juifs de Jérusalem : « Et maintenant, frères, je sais que vous l'avez fait par ignorance, de même que vos chefs aussi » (Act. 3 : 17). Paul aussi s'exprime dans ce sens (1 Cor. 2 : 8). Le peuple, dans son aveuglement, n'a pas su se placer au bénéfice de l'intercession du Seigneur et a confirmé son rejet du Sauveur méprisé, en refusant le témoignage d'Etienne. Toutefois, préfigurant la restauration future, beaucoup d'âmes ont répondu à l'appel de la grâce. Saul de Tarse, qui avait agi dans l'ignorance est devenu un exemple de la manière dont Dieu a répondu à l'intercession de son Fils (1 Tim. 1 : 13, 16).
            Pour nous chrétiens, cette première parole de la croix a aussi une portée morale : elle nous parle de l'esprit de pardon qui devrait nous caractériser, en suivant l'exemple parfait du Seigneur (Col. 3 : 13).
 
                                   Pour toi, Jésus, la souffrance,
                                   Les pleurs, la mort, l'abandon !
                                   Et pour nous la délivrance,
                                   Le salut et le pardon.
                                  
                                  
« En vérité, je te dis : Aujourd'hui, tu seras avec moi dans le paradis » (Luc. 23 : 43)
 
            Les deux malfaiteurs crucifiés avec Jésus joignent leurs voix à ceux qui, autour de la croix, insultent le Seigneur de gloire. La méchanceté foncière du coeur de l'homme se découvre sans honte. L'un des deux misérables brigands déclare avec ironie : « N'es-tu pas le Christ, toi ? Sauve-toi toi même, et nous aussi ».
            Mais un entretien merveilleux va s'engager entre le Sauveur crucifié et l'autre brigand convaincu de péché. Il répond d'abord à l'autre condamné et le reprend, en disant : « Et tu ne crains pas Dieu, toi, car tu es sous le même jugement ? Et pour nous, nous y sommes justement ; car nous recevons ce que méritent les choses que nous avons commises ; mais Celui-ci n'a rien fait qui ne se dût faire » (Luc 23 : 39-41). La grâce de Dieu opère alors une oeuvre merveilleuse dans son coeur. Le premier fruit de cette grâce est la crainte de Dieu qui mène à la vie. Il rend au sujet de Christ le témoignage de son innocence et de sa sainteté.
            « Et il disait à Jésus : Souviens-toi de moi, Seigneur, quand tu viendras dans ton royaume (voir Gen. 40 : 14). Et Jésus lui dit : Aujourd'hui, tu seras avec moi dans le paradis » (Luc. 23 : 43). Il lui accorde bien plus qu'il ne demandait (Eph. 3 : 20). Il reçoit une promesse sans prix. Ainsi sur la croix même, Jésus goûte déjà un premier fruit du terrible travail de son âme. En vertu du sang de Christ répandu, le brigand sera avec lui dans le lieu des délices divines.
            Un auteur chrétien a écrit à peu près ceci : « Aujourd'hui » : quelle promptitude ! « Tu seras » : quelle certitude personnelle ! « Avec moi » : quelle merveilleuse compagnie ! « Dans le paradis » : quel lieu de repos et de délices !
            Quelle assurance cette deuxième parole de la croix nous donne quant à la part bienheureuse de tout croyant lorsqu'il quitte cette terre ! « Endormi par Jésus », il est « avec Christ » (1 Thes. 4 : 14 ; Phil. 1 : 23).
 
                                   Espoir pour le plus coupable !
                                   Espoir pour tout malheureux !
                                   Espoir ! Le Christ adorable
                                   Au brigand ouvrit les cieux.
 
                                   Oui, pour tous la grâce abonde,
                                   A tous le ciel est ouvert ;
                                   Jésus le Sauveur du monde,
                                   Pour le pécheur s'est offert.
                                  
                                   
« Jésus… dit à sa mère : « Femme, voilà ton fils. Puis il dit au disciple : Voilà ta mère » (Jean 19 : 26-27)
 
            Un petit nombre de personnes se tient par amour près de la croix où le Seigneur est attaché. Parmi ces quelques femmes au coeur brisé, se trouve sa mère : une épée transperce sa propre âme (Luc 2 : 35). Alors, avant les trois heures de l'expiation, Jésus va prononcer la troisième parole de la croix.
            « Jésus donc voyant sa mère et le disciple qu'il aimait se tenant là, dit à sa mère : « Femme, voilà ton fils. Puis il dit au disciple : Voilà ta mère. Et dès cette heure-, le disciple la prit chez lui » (Jean 19 : 26-27). Il confie sa mère au disciple qui connaît le mieux ses affections, le seul qui soit présent ! Il voulait combler en quelque mesure le vide immense et douloureux que son départ allait laisser dans le coeur de sa mère. Jean comprend la parole de son Maître comme un testament par lequel il lui « léguait » sa mère et témoignait à l'un sa pleine confiance et à l'autre sa tendre sollicitude.
            Désormais, Jean et la mère de Jésus seront liés l'un à l'autre dans une sainte affection pour le Seigneur (Act. 1 : 13-14). Nous voyons ainsi comment, par la mort de Christ, un lien divin est établi entre ses rachetés.
 
                                   Enfants de Dieu, vivons sans cesse
                                   Dans cet amour qui nous unit.
 
                                   Abreuvés à la même source,
                                   N'ayons ensemble qu'un seul coeur ;
                                   Poursuivons notre heureuse course,
                                   Les yeux fixés sur le Sauveur.
 
                              
« Eli, Eli, lama sabachthani ? c'est-à-dire : Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ? » (Matt. 27 : 46 ; Marc 15 : 34 ; Ps. 22 : 1)
 
            Des heures se sont écoulées : il est midi, l'heure où le soleil est normalement au zénith. Au moment de la naissance de Jésus, la gloire du Seigneur avait brillé soudain dans la nuit autour des bergers (Luc 2 : 9-11). Dieu étend sur cette terrible scène, un voile de ténèbres profondes. Une nuit surnaturelle enveloppe la croix. Les souffrances indicibles endurées par Jésus n'avaient pas eu jusqu'ici de valeur expiatoire. Maintenant Jésus est l'objet de la colère de Dieu, sainte victime, offerte en sacrifice pour le péché (Lam. 3 : 1-3). C'est l'incompréhensible mystère du grand amour de Dieu (Jean 3 : 16). Précédemment abandonné par ses disciples (Marc 14 : 32, 50), puis, à Gabbatha, par sa nation (Jean 19 : 13-16) Jésus connaît à Golgotha, l'abandon beaucoup plus terrible encore de son Dieu ! Il est le vrai bouc azazel qui était choisi, le jour des propitiations, pour emporter au désert toutes les iniquités du peuple (Lév. 16 : 8-10, 20-26 ; Es. 53 : 6 ; 1 Pier. 2 : 24).                                                                           
 
                                   O jour d'angoisse, où Dieu cachait sa face !
                                   O jour de honte et de confusion,
                                   Quand tu payas, Seigneur, à notre place,
                                   L'immense prix de la rédemption !
 
 
            « Et vers la neuvième heure, Jésus s'écria d'une forte voix, disant : Eli, Eli, lama sabachthani ? c'est-à-dire : Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné (Matt. 27 : 46 ; Marc 15 : 34 ; Ps. 22 : 1). Il ne peut plus dire : « mon Père », comme à Gethsémané.
La puissance de la communion avec son Dieu, si précieuse pour lui est momentanément interrompue. Fait malédiction, Il reste seul durant trois heures de souffrances expiatoires, sous le poids de la colère divine. La plus grande souffrance pour Lui, c'est l'abandon : Dieu a détourné sa face de Lui (Lam. 3 : 8 ; Ps. 38 : 2).
            A l'issue de ces heures de ténèbres, « où son coeur infini sous ce poids d'un moment a porté l'éternité de notre châtiment », Il remonte de l'abîme (Ps. 88 : 6-7 ; 40 : 2). C'est alors que monte devant Dieu cette douloureuse interrogation. C'est la quatrième parole de la croix, la parole centrale, la seule qui soit répétée deux fois dans les évangiles (Matthieu et Marc) ; elle était déjà annoncée prophétiquement par David dans le premier verset du psaume 22 présentant Christ comme sacrifice pour le péché. Jamais l'homme Christ Jésus n'en avait appelé ainsi à son Dieu ; mais à cette heure suprême, Dieu a dû cacher sa face, sans jamais cesser d'aimer d'un insondable amour Celui dont la mort était pour Lui un parfum excellent.
 
                                   De ton Dieu si la face, à cette heure suprême,
                                   Se détourna de toi, le Fils de son amour,
                                   Ton front, meurtri jadis, a ceint le diadème,
                                   Où resplendit sa gloire au céleste séjour.
 
 
« J'ai soif » (Jean 19 : 28)
 
            La fin approche. Jésus savait que toutes choses étaient déjà accomplies (Jean 19 : 28). Il restait pourtant cette Ecriture : « Dans ma soif, ils m'ont abreuvé de vinaigre » (Ps. 69 : 21). Des sept paroles, celle-ci, la plus brève de toutes, est la seule qui suggère ses souffrances physiques. Elle évoque la soif intense des crucifiés, mais elle est intimement liée à sa soif morale (Ps. 22 : 15 ; 69 : 3). Déterminé au début de ces heures de souffrance à ne pas accepter que son esprit se trouble sous l'effet d'un stupéfiant, il avait refusé le vinaigre mêlé de fiel qu'on voulait lui faire boire (Matt. 27 : 34).
            Mais ici le récit de l'apôtre montre à quel point le Seigneur veille à l'accomplissement complet des prophéties faites à son égard. « Après cela Jésus sachant que toutes choses étaient déjà accomplies, dit afin que l'Ecriture soit accomplie : J'ai soif » (Jean 19 : 28). Jamais Jésus n'agit sans l'appui indiscutable des Ecritures. Il était Celui qui en la dernière journée, la grande journée de la fête, voulant répondre à la soif spirituelle de son peuple, avait crié – et crie encore - disant : « Si quelqu'un a soif, qu'il vienne à moi et qu'il boive… des fleuves d'eau vive couleront de son ventre » (Jean 7 : 37-38).
            Cette cinquième parole de la croix n'exprime-t-elle pas également la soif qui étreignait le coeur de Jésus de « passer de ce monde au Père » (Jean 13 : 1 ; 14 : 28) ? L'ayant « glorifié sur la terre », ayant « achevé l'oeuvre » que le Père lui avait donnée à faire, Il pouvait dire : « Et maintenant, glorifie-moi, toi, Père, auprès de toi-même de la gloire que j'avais auprès de toi avant que le monde fût » (Jean 17 : 4-5).
 
                                   Suis-je altéré ? près de l'onde courante
                                   Tu me conduis dans ta fidélité ;
                                   Je trouve en toi la source jaillissante,
                                   Pour m'abreuver jusqu'en l'éternité.
 
 
« C'est accompli » (Jean 19 : 29-30)
 
            « Et il y avait donc là un vase plein de vinaigre. Et ils emplirent de vinaigre une éponge et l'ayant mis sur de l'hysope, ils la lui présentèrent à la bouche. Quand donc Jésus eu pris le vinaigre, il dit : C'est accompli - ou : consommé »  (Jean 19 : 29-30).
            Dieu a entendu son cri d'angoisse, Il y sera répondu (Ps. 16 : 10). Maintenant c'est avant tout un cri de victoire qui retentit. Cette sixième parole sur la croix est littéralement représentée en grec par un seul mot : « Tetelestaï ». Une expression généralement employée pour affirmer qu'une dette est définitivement payée. Le Seigneur ne fait pas partie de ceux qui sont dans l'impossibilité d'achever ce qu'ils ont commencé (Luc 14 : 28-29). Le lion de Juda a vaincu (Apoc. 5 : 5). Christ seul peut employer ce terme au sujet de l'oeuvre de la rédemption. La propitiation est faite, rien ne peut plus la remettre en cause ! Il faut le croire par la foi et reconnaître qu'il est impossible d'apporter une contribution à notre salut par nos propres oeuvres ou quoi que ce soit qui viendrait de nous-mêmes. Le Dieu de lumière et d'amour est pleinement satisfait. L'amour et la soumission du Fils ont entièrement répondu aux exigences de sa justice (Jean 14 : 31). Il a achevé l'oeuvre et désormais, Il peut « se reposer du péché » (1 Pier. 4 : 1). Il peut retourner au Père ! 
            « C'est accompli » ; quelle paix profonde cette sixième parole de la croix procure à chaque racheté du Seigneur qui sait qu'il a été « rendu parfait à perpétuité » par l'oeuvre accomplie à la croix (Héb. 10 : 14). Bientôt, dans le ciel, le Seigneur lui-même « verra du fruit du travail de son âme, et sera satisfait » (Es. 53 : 11).
 
                                   « C'est accompli ». L'oeuvre de grâce est faite.
                                   De la victoire enfin monte le cri,
                                   Celui qui meurt ayant baissé la tête
                                   A triomphé. C'est accompli.
 
                                   La coupe est bue. En paix il met sa vie.
                                   Dieu trouve en lui son délice infini ;
                                   Glorifié, dès lors il glorifie
                                   L'Homme parfait. C'est accompli.
 
 
« Père ! entre tes mains je remets mon esprit »  (Luc 23 : 46)
 
             Après les trois heures de ténèbres impénétrables, Jésus retrouve les relations interrompues. Le Fils de l'homme avait été auparavant « livré entre les mains des hommes, pour être crucifié » (Luc 24 : 7 ; 9 : 44). Ceux-ci, par moquerie, avaient dit : « Il s'est confié en Dieu, qu'Il le délivre maintenant s'il tient à Lui » (Matt. 27 : 43).
            Mais ici, en pleine sérénité, il s'adresse au Père (Jean 10 : 18). Car en Lui, sa chair reposait en espérance (Act. 2 : 26, 31). « Et Jésus criant à haute voix, dit : Père ! entre tes mains je remets mon esprit. Et ayant dit cela, il expira » (Luc 23 : 46 ; voir Ps. 31 : 5). « Ayant baissé la tête, il remit son esprit » (Jean 19 : 30). Son esprit et son âme sont reçus au sein même de la divinité. Son corps reste sur la terre, confié aux soins de ses disciples, qui vont l'ensevelir.
 
                                   Ayant enfin vidé la coupe amère,
                                   Achevé l'oeuvre, et dit : « C'est accompli »,
                                   Puissant vainqueur ! entre les mains du Père,
                                   En pleine paix, tu remis ton esprit.
 
 
            Quel modèle parfait pour tous les croyants que cette dépendance suprême du Seigneur, exprimée par cette septième parole de la croix : Il remet son esprit entre les mains de son Père ! On voit toutefois la différence dans les paroles employées par Etienne, au moment de sa lapidation : « Seigneur Jésus, reçois mon esprit. Et s'étant mis à genoux, il cria à haute voix, Seigneur, ne leur impute point ce péché. Et quand il eut dit cela, il s'endormit » (Act. 7 : 59-60).
           
 
                                  
            Que nos âmes recueillies adorent Celui qui souffrit pour rétablir la gloire de Dieu que nous avions offensé et pour nous sauver ! Méditons souvent toutes ses paroles ; en particulier celles de la croix, elles sont toutes comme un argent affiné.
 
                                   O cher Sauveur, toi qu'au-dessus des anges,
                                   Dieu, satisfait, a couronné d'honneur,
                                   Dès ici-bas, nous chantons tes louanges,
                                   Et, prosternés, nous t'adorons, Seigneur.
 
 
                                                                                                Ph. L. le 06.05.08