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                  COMMENT DEVONS-NOUS RECEVOIR LA PAROLE DE DIEU ?
 

 UN MESSAGE QUE DIEU NOUS « FAIT ENTENDRE » (1 Sam. 9 : 27)
 LA PAROLE DE DIEU, ET NON CELLE DES HOMMES (1 Thes. 2 : 13)
 « LA  SURE NORME DES PAROLES DE VERITE » (Prov. 22 : 21)
 « LA PAROLE IMPLANTEE » (Jac. 1 : 21)
 

            La parole de Dieu est vivante et permanente (1 Pier. 1 : 24). Elle demeure à toujours (Es. 40 : 8). Satan, le prince de ce monde et l'homme sous sa domination, ont toujours cherché à la détruire ou à la corrompre par le mensonge. En vain, car sa lumière divine n'a pas cessé de luire, en dépit de la nuit morale la plus sombre qu'ait pu traverser l'humanité.
            Dans l'Ancien Testament, Dieu s'est révélé progressivement, en prenant successivement des noms différents, caractérisant ses relations avec les hommes : Elohim, Yahveh, Adonaï, El-Shaddai…
            Dans le Nouveau Testament les trois Personnes divines, le Père, le Fils et le Saint Esprit, révèlent un seul Dieu. Il a été « manifesté en chair » (1 Tim. 3 : 16), c'est le Fils qui nous l'a fait connaître. Par son oeuvre à la croix, Il a introduit le croyant dans une nouvelle relation avec Dieu, connu désormais comme Père (Jean 1 : 12).
 
 
 
UN MESSAGE QUE DIEU NOUS « FAIT ENTENDRE » (1 Sam. 9 : 27)
 
            La Parole a toujours été le moyen par lequel Dieu a parlé aux hommes et oeuvré par amour en eux ; elle aura cet effet jusqu'au jour du jugement. Elle est vivante et opérante, et plus pénétrante qu'aucune épée à deux tranchants (Héb. 4 : 12) : elle sonde notre être tout entier.
            Les apôtres étaient considérés par les chefs du peuple comme des hommes illettrés et du commun (Act. 4 : 13). Pourtant dans le livre des Actes, Pierre, pleinement restauré, se fonde sur la lumière et l'autorité des Ecritures. Il montre d'abord aux autres apôtres, en s'appuyant avec intelligence sur les Psaumes, la nécessité de remplacer Judas (Act. 1 : 15-22).
            Puis, dans une série de prédications devant tout le peuple, cet apôtre rappellera avec hardiesse le chemin merveilleux de Christ ici-bas, sa mort et sa résurrection déjà annoncées dans plusieurs passages des Ecritures de l'Ancien Testament. Les auditeurs sont saisis de componction (tristesse produite par le sentiment de leur indignité). Dirigé par le Saint Esprit, s'appuyant sur la Parole, Pierre répète les appels à la repentance et, par un effet de la grâce de Dieu, la Parole agit dans les consciences et dans les coeurs : des milliers de personnes sont converties et baptisées (Act. 4 : 4).
 
            Au moment où Pierre va progressivement interrompre son service, la puissance de Dieu arrache à l'Ennemi l'un de ses meilleurs instruments. Dieu révèle à son serviteur Ananias qui redoutait de rencontrer Saul de Tarse : « Va, car cet homme m'est un vase d'élection pour porter mon nom devant les nations et les rois, et les fils d'Israël. ; car je lui montrerai combien il doit souffrir pour mon nom » (Act. 9 : 15-16). Durant plusieurs années (Gal. 1 : 15-18), ce nouveau serviteur sera préparé au ministère que Dieu veut lui confier.
            Jusqu'ici Jérusalem a été le centre de l'oeuvre nouvelle que Dieu accomplissait. Mais le caractère de l'Eglise est céleste, unie à un Christ céleste, rejeté par le peuple Juif. Le Seigneur fait débuter le service de Saul de Tarse, bientôt appelé Paul, dans une ville des nations, Antioche L'Esprit Saint dit aux frères : « Mettez-moi maintenant à part Barnabas et Saul pour l'oeuvre à laquelle je les ai appelés » (Act. 13 : 2). Ils s'en vont, accompagnés des prières de l'assemblée, pour un premier voyage missionnaire. Sur leur chemin, la prédication de la Parole produit un double effet : la foi chez plusieurs, l'opposition chez les autres. Les apôtres parlent hardiment. Quel est le secret de leur courage ? Ils sont appuyés sur le Seigneur, qui coopère avec eux, confirmant la Parole par des miracles
            Au cours du voyage missionnaire suivant, Paul accompagné maintenant de Silas, se rend à Thessalonique. Sa visite sera courte, du fait d'une violente opposition. Toutefois, pendant trois sabbats, entrant selon sa coutume dans la synagogue, Paul « discourut avec eux d'après les Ecritures ». Probablement d'après celles qui venaient d'être lues devant lui durant les offices. Il explique et expose qu'il faut que le Christ souffrît et qu'il ressuscitât d'entre les morts, « disant que celui-ci, Jésus, que moi je vous annonce, est le Christ » (Act. 17 : 2-3).
            Paul désirait montrer clairement que Jésus crucifié était le Messie. Il s'y emploie en se servant des écrits de l'Ancien Testament, les seuls qui étaient à ce moment-là à la disposition de ses auditeurs. Son message était difficile à accepter pour des Juifs, mais pour être sauvé, il fallait le recevoir. Il ne mettait pas tellement l'accent sur la mort de Christ, mais plutôt sur le fait qu'Il avait souffert. Tous les croyants, à Thessalonique et ailleurs, sont unis à un Christ ressuscité, mais rejeté. Cette union aura des conséquences : en particulier, ils allaient connaître, eux aussi, la souffrance, en Le suivant.
            Toutefois, en peu de jours, quelques Juifs et une multitude de Grecs reçurent la vérité (Act. 17 : 4). Dieu se sert pour notre profit de la brièveté forcée du séjour de l'apôtre. Il sera conduit à leur écrire deux lettres, riches en instructions pour tous !
 
 
            Ainsi que Dieu l'avait fait par le moyen des apôtres, la Parole de Dieu nous place dans la lumière divine, agissant dans nos consciences et nos coeurs.
 
 
 
LA PAROLE DE DIEU, ET NON CELLE DES HOMMES (1 Thes. 2 : 13)
 
             En écrivant sa première lettre aux Thessaloniciens, Paul rend témoignage qu'ils ont reçu la Parole de Dieu, avec la joie de l'Esprit Saint, mais accompagnée de beaucoup de persécutions (1 Thes. 1 : 6). L'apôtre peut sans cesse rendre grâce à Dieu, de ce qu'ils ont accueilli favorablement la parole de la prédication qui est de Dieu : « vous avez accepté, non la parole des hommes, - mais (ainsi qu'elle l'est véritablement) la Parole de Dieu, parole qui opère en vous qui croyez… vous êtes devenus les imitateurs des assemblées de Dieu » (1 Thes. 2 : 13-14).
            L'inspiration absolue de toutes les parties des saintes Ecritures est loin d'être reconnue par tous les théologiens de la chrétienté On présente souvent les écrits de l'apôtre Paul comme les enseignements d'un homme. On admet que c'était un homme de Dieu remarquable, mais on le déclare faillible. Il s'agit d'un prétexte chez la plupart pour ne pas se soumettre à cet enseignement inspiré et en rejeter ce qui paraît trop étroit. Mais Dieu soit béni, chaque mot de la Bible possède la même autorité divine. Paul n'y a simplement ajouté aucun élément humain ! 
            Remarquons qu'il peut énumérer dans cette épître, sans crainte d'être contredit, plusieurs caractères qui ne se retrouvent pas dans la conduite ni le ministère de cet apôtre de Christ. Enumérons-les brièvement : il n'a pas usé de séduction, d'impureté, de ruse, ni du désir de plaire aux hommes ou montré de la flatterie, de la cupidité et encore la recherche d'une gloire quelconque pour lui-même (1 Thes. 2 : 3-6).
            Les Thessaloniciens, amenés à l'obéissance de Christ (2 Cor. 10 : 5), occupaient désormais une place particulière dans le coeur de l'apôtre Paul, de sorte qu'il était tout disposé à leur communiquer l'évangile, même s'il devait laisser sa propre vie en accomplissant son service envers eux (2 : 8). La réalité de son dévouement complet par amour pour les frères s'était déjà vu à Philippes, où Paul avait été lapidé et laissé pour mort  (Act. 14 : 19 ; 1 Jean 3 : 16).
 
             Nos paroles ne sont évidemment pas inspirées. Nous devons veiller à nous laisser conduire dans l'enseignement par l'Esprit Saint, mais personne ne peut prétendre aujourd'hui prononcer des paroles données de Dieu. L'inspiration telle qu'elle est présentée dans 2 Tim. 3 : 16, concerne uniquement la Parole écrite, telle que nous l'avons maintenant entre nos mains : elle est depuis longtemps déjà complète.
            La Bible, de la première à la dernière page, est la Parole de Dieu ; ce n'est pas une parole d'homme. Toutefois Dieu, pour l'écrire, a bien voulu se servir d'instruments humains, extrêmement divers. Il a fait d'eux les « canaux » de Sa révélation : « La prophétie n'est jamais venue de la volonté de l'homme, mais de saints hommes de Dieu ont parlé, étant poussés par l'Esprit Saint » (2 Pier. 1 : 12). Il a plu à Dieu de se servir, au cours des siècles, d'hommes pour transmettre sa Parole ; mais chaque mot dans la Bible vient de Lui. C'est pourquoi toute l'Ecriture a une autorité divine. Il est extrêmement précieux de découvrir sa merveilleuse unité : l'Ecriture s'explique par l'Ecriture !
 
 
            En suivant l'exemple des croyants de Thessalonique, nous recevons la Parole de Dieu en reconnaissant son inspiration divine plénière.
 
 

« LA  SURE NORME DES PAROLES DE VERITE » (Prov. 22 : 21)
 
            La Parole de Dieu est pour chaque croyant une précieuse pierre de touche, qui lui permet d'éprouver (1 Jean 4 : 1 ; Apoc. 2 : 2) la véracité des enseignements qu'un prédicateur lui présente. On trouve un excellent exemple de cette attitude salutaire au cours de l'étape suivante de Paul.
            En effet, à Thessalonique, une partie des Juifs, pleins de jalousie, s'efforcent de créer du trouble dans la ville. Ils cherchent, sans succès l'apôtre : leur intention était de lui faire du mal.
            Alors les frères l'envoient, avec Silas, de nuit à Bérée. Là, toujours aussi courageux, ne ménageant pas ses forces, il entre d'abord, selon son habitude, dans la synagogue des Juifs. Or « ceux-ci avaient des sentiments plus nobles que ceux de Thessalonique : ils reçurent la Parole avec toute bonne volonté, examinant chaque jour les Ecritures pour voir s'il en était bien ainsi » (Act. 17 : 11). Ils ne rejètent pas, a priori,  la Parole qui leur est adressée. Au lieu de se laisser aveugler par la jalousie, comme leurs frères à Thessalonique (Act. 17 : 5), ils cherchent par le moyen des Ecritures à fortifier leur foi (Es. 34 : 16 ; Luc 16 : 29 ; Jean 5 : 39). En effet, ils ne mettent pas en doute l'autorité souveraine de la Parole de Dieu. Cette noble attitude est exemplaire. Elle montre que toute prédication doit être fondée sur des vérités trouvées dans l'Ecriture.
            Il faut donc adopter l'excellente habitude de comparer ce que l'on entend avec la Parole, la seule sûre norme de la vérité (1 Cor. 14 : 29) ! L'apôtre ne pouvait pas encore à ce moment-là citer le Nouveau Testament : il n'était pas encore écrit. Mais ce qui importait à ces Juifs, seuls possesseurs alors des Ecritures déjà existantes, l'Ancien Testament (Rom. 9 : 4-5), c'était de pouvoir confronter l'enseignement de l'apôtre avec ce que disait  la Parole. « A la loi et au témoignage ! S'ils ne parlent pas selon cette parole, il n'y a pas d'aurore pour lui », déclarait déjà l'un des prophètes (Es. 8 : 16, 20).
            Paul soumet volontiers son enseignement à une telle investigation : elle était de bon aloi. Nous avons tous un devoir d'examen, même si nous ne sommes que de jeunes convertis (1 Thes. 5 : 28-21). Aujourd'hui, trop de croyants sont enclins à accepter ce qu'on veut leur enseigner, sans prendre le temps et la peine d'en chercher la confirmation dans les saintes Ecritures. Prenons garde ! Certains faux-docteurs sont subtils (2 Cor. 2 : 17) et ils peuvent être très persuasifs !
            Nous lisons avec joie : « Beaucoup d'entre eux crurent, ainsi que des femmes grecques de haut rang et aussi des hommes, en assez grand nombre » (Act. 17 : 12). Ils se rangent du côté de Christ, recevant avec foi le message de Paul. Ils reconnaissent Jésus comme l'Envoyé de Dieu. Quel encouragement pour l'apôtre au milieu de tant de persécutions ! Nous ne voyons nulle part ailleurs qu'il ait rencontré des personnes ainsi prêtes à recevoir son message, à condition qu'il puisse être confirmé en s'appuyant sur les Ecritures.
   
 
            Comme ces chrétiens de Bérée, sachons toujours confronter ce que nous entendons avec les Ecritures qui sont la « sûre norme des paroles de vérité ».
 
 

« LA PAROLE IMPLANTEE » (Jac. 1 : 21)
 
            La Parole de Dieu peut tomber au milieu des épines qui sont les soucis de ce siècle ! C'est un cas, hélas, très fréquent. Elle a pourtant pris racine, elle croît dans le coeur mais une multitude de pensées, de sentiments viennent entraver sa croissance. Ces éléments très puissants étouffent pratiquement la Parole. Voilà pourquoi nos progrès sont parfois si lents ! Nos reculs, nos abandons n'ont pas d'autre origine ! (Héb. 5 : 12). Mais si Jésus nous devient plus cher que toutes ces choses qui nous entourent, nous ne ferons plus cas de celles-ci (Phil. 3 : 7-8).
 
            Après la mort et la résurrection de Christ, le Saint Esprit est descendu habiter dans chaque croyant et au milieu de l'Assemblée. On est étonné de voir comment les apôtres ont su dès lors découvrir, au moment nécessaire, dans l'Ancien Testament ce qui concernait déjà le Seigneur et les résultats de son oeuvre. Ils ont suivi Ses recommandations (Jean 5 : 39). Le Seigneur ressuscité déclare aux disciples qu'il fallait que toutes les choses qui sont écrites dans la loi de Moïse et dans les prophètes soient accomplies. Il leur ouvre l'intelligence pour entendre les Ecritures (Luc 24 : 44-45). 
            L'apôtre Paul exhortait ainsi Timothée : «  Considère ce que je dis ; car le Seigneur te donnera de l'intelligence en toutes choses » (2 Tim. 2 : 7).
 
            Demandons au Seigneur d'ouvrir nos coeurs, de les préparer à écouter quand Il nous parle. La conscience doit être labourée par la vérité. Alors on comprend la Parole, elle est reçue dans un « coeur honnête et bon » (Luc 8 : 15), qui se soumet à son action et à la volonté de Dieu.
            Que véritablement nous puissions dire : « J'ai caché ta parole dans mon coeur, afin que je ne pèche pas contre toi » (Ps. 119 : 11).
 
 
            Comme l'apôtre Jacques nous y exhorte, soyons « prompts à écouter », recevant avec humilité la Parole de Dieu, afin qu'elle effectue un profond travail de sanctification en nous sans lequel nous ne pourrons pas glorifier Dieu dans notre marche.
 
 
                                                                                             Ph. L le 16. 02. 08
 
 
 
                        Ta Parole est notre richesse, elle est la sûre vérité
                        Accessible à notre faiblesse à travers son immensité.
 
                        O Dieu, ta Parole recèle le trésor le plus précieux
                        Car ton Esprit nous y révèle Jésus, le seul chemin des cieux.
 
                        Ta Parole, vivant message nous apporte le vrai bonheur
                        La paix, la joie et le courage en suivant ce divin Sauveur
 
                        Ta Parole, pure lumière éclaire et guide tous nos pas
                        Pour que nous puissions, tendre Père, te glorifier ici-bas.
 
                        Ta Parole à ton Fils lui-même veut sans cesse attacher nos coeurs
                        Dévoilant les gloires suprêmes de la Personne du Seigneur.