Philippiens 3 : 1-16
Se réjouir dans le Seigneur
Les caractères du vrai christianisme
L'abandon, pour Christ, de tout ce dont Paul pouvait se glorifier
L'excellence de la connaissance du Christ Jésus
L'épître aux Philippiens est l'une des plus belles épîtres ; elle nous présente un christianisme vécu, la vie de Jésus réalisée dans le croyant à travers les circonstances où il est placé. Elle ne contient pas d'exposé de doctrine, à l'exception du chapitre 2 qui présente l'abaissement de notre Seigneur jusqu'à la mort de la croix et son élévation et du chapitre 3 où l'apôtre parle du changement de notre corps en la conformité du corps de gloire du Seigneur.
C'est une épître où le mot péché ne figure pas. Certes les Philippiens n'étaient pas sans péché, mais leur état était tel que l'apôtre n'avait pas besoin d'en parler. Par contre, il parle beaucoup de la joie, et c'est un des caractères qui fait la beauté de cette épître.
Paul peut ouvrir son coeur aux Philippiens qui avaient connu la persécution, comme lui-même l'avait connue aussi à Philippes où il avait été jeté en prison (Actes 16). Mais par ces persécutions les croyants sont amenés dans la proximité du Seigneur. Aussi cette épître s'adresse à des croyants qui vivent dans la communion avec le Seigneur.
Le sujet de ce passage du début du chapitre 3, c'est la connaissance du Seigneur Jésus ici-bas, et notre présence auprès de lui dans la gloire.
Avant d'en parler, l'apôtre dit : « Réjouissez vous dans le Seigneur » (v. 1) ; il aime à le répéter aux croyants. Est-ce que la joie dans le Seigneur est pour nous, chrétiens, quelque chose de normal ? Est-ce qu'aujourd'hui nous nous sommes réjouis dans le Seigneur ? Pas seulement dans les réunions, pas seulement à certains moments ! Néhémie disait : « la joie de l'Eternel est votre force » (Néh. 8 :10). On ne se réjouit pas automatiquement, comme nous pourrions le penser au moment de notre conversion, en apprenant que nous sommes sauvés, que le Seigneur Jésus a porté le jugement à notre place et que nous sommes bénis en Lui.
La joie connue alors peut s'évanouir à cause des soucis de ce monde qui viennent facilement envahir notre coeur, mais nous devons désirer la goûter à nouveau. Le Seigneur nous dit aussi que sa joie sera accomplie (remplie, complète) en nous si nous gardons ses commandements (Jean 15 : 10-11). L'obéissance au Seigneur est la source de la joie. C'est à la fois simple et difficile de le réaliser pratiquement. « Comme le Père m'a aimé, moi aussi je vous ai aimés » (Jean 15 : 9) : c'est l'amour divin ! « Gardez mes commandements… » : c'est l'obéissance !
Le Seigneur Jésus jouissait parfaitement de l'amour de son Père, dans une obéissance entière. Il nous dit maintenant de nous réjouir en Lui en gardant sa Parole. L'apôtre n'avait pas de plus grande joie que de voir les croyants croître dans la foi et jouir des bénédictions dont il était rempli et qu'il avait pour mission de propager et de faire connaître aux autres. Il se réjouissait aussi de voir que ces choses étaient vivantes chez les croyants. La vie nouvelle qui est en nous, croyants, désire se réjouir en Christ constamment et en tout lieu : à la maison, à l'école, au travail …
Les versets suivants (2-4) nous montrent que le judaïsme voulait introduire la loi chez les chrétiens, dénaturant ainsi le message de la grâce divine. Aujourd'hui encore, dans presque toute la chrétienté, ce mélange entre la grâce et la loi établit une religion humaine où la chair se complaît à faire les oeuvres de la loi. Mais elle ne peut plaire à Dieu ; la loi a été donnée pour ceux qui sont charnels, et non pour ceux qui sont spirituels. Alors l'apôtre ajoute : « Prenez garde à la fausse circoncision ; car c'est nous (les vrais chrétiens) qui sommes la circoncision… » (v. 2-3). Dieu avait donné la loi, mais ces gens-là l'utilisaient d'une mauvaise manière. Mais nous sommes la vraie circoncision, dit l'apôtre, en montrant que dans l'Ancien Testament la circoncision est un symbole du jugement absolu et final de la chair dans l'homme !
La circoncision du Christ, c'est sa mort à la croix (Col. 2 : 11-15). Il est mort, étant venu « en ressemblance de chair de péché » (Rom. 8 : 3). Quand Christ est mort sur la croix, c'est le jugement de la chair que Dieu a accompli, le jugement de la chair sur Lui. Jésus, le seul homme sans péché a été circoncis dans sa chair par la mort. Lorsque nous croyons, nous sommes aussi circoncis ; nous acceptons le jugement final et complet sur notre chair. C'est facile à dire, mais combien difficile à réaliser dans notre vie chrétienne !
Amis chrétiens, n'avons-nous pas encore parfois confiance en notre chair ? Quand nous nous jugeons dans la lumière de Dieu, nous voyons combien peu nous savons réaliser cette circoncision. Si, comme Paul, nous n'avons aucune confiance en la chair, nous pourrons vraiment « rendre culte par l'Esprit » (v. 3). La chrétienté souffre dès le commencement du manque de réalisation de ce qu'est la circoncision, le jugement de la chair. C'est pourquoi on trouve un culte extérieur, peut-être, mais pas de culte par l'Esprit. La vraie adoration est possible seulement lorsqu'on a réalisé le jugement complet de la chair, la fin de notre vieil homme. Mais si dans l'assemblée, en rendant le culte de ceux qui sont assemblés autour du Seigneur en son nom, on introduit volontairement la chair, c'est la fin de l'adoration en esprit et en vérité ! C'est pourquoi nous devons juger continuellement notre chair. La circoncision est l'acceptation du fait que la chair n'a rien à faire dans la présence de Dieu.
L'apôtre dit : « Nous n'avons pas confiance en la chair, bien que moi j'ai de quoi avoir confiance en la chair… » (v. 3). Il énumère ensuite quelques-uns des caractères de la chair, d'une chair que l'on pourrait dire cultivée, spécialement pour un Juif.
Paul parle donc de son origine : il est de la race d'Israël (il fait partie du peuple élu, il a été circoncis le huitième jour), de la tribu de Benjamin (qui avec Juda formait le résidu fidèle), Hébreu fils d'Hébreux (ayant donc la race, la langue, la culture, l'éducation juives). Il avait hérité de ces privilèges. Il avait reçu aussi sa formation « aux pieds de Gamaliel » (Act. 22 : 3). Quant au zèle, il persécutait l'assemblée (v. 6a) ; pour lui, à ce moment-là, c'était le sommet de la gloire. Mais plus tard il n'oubliera jamais cela, et il dira qu'il est le plus misérable des apôtres parce qu'il a persécuté l'assemblée. Tout cela c'était avant sa conversion ! Il ajoute enfin : « quant à la justice qui est par la loi, étant sans reproche » (v. 6b). Il aurait pu dire comme le jeune homme riche dans la présence du Seigneur : « J'ai gardé toutes ces choses dès ma jeunesse » (Marc 10 : 20). Mais Paul parle ici selon un jugement et un point de vue humains. Il pouvait dire ainsi à Timothée qu'il avait servi Dieu avec une conscience pure toute sa vie (2 Tim. 1 : 3). Il pouvait l‘affirmer comme un Juif fidèle, mais non comme un véritable chrétien ! Cela montre le caractère trompeur de notre conscience. Paul pouvait dire qu'il avait servi Dieu avec une conscience pure tout en persécutant l'assemblée ! La conscience est trompeuse si elle n'est pas dirigée par la Parole de Dieu et par le Saint Esprit. Paul avait donc mené une vie impeccable jusqu'à sa conversion. Mais sur le chemin de Damas, il a rencontré le Seigneur ; là, dans la lumière qui dépassait celle du soleil, il a reconnu que toute sa vie était futile et ne valait rien aux yeux de Dieu. Dès lors, il peut dire : « les choses qui pour moi étaient un gain, je les ai regardées à cause du Christ comme une perte… » (v. 7). La chair noble, religieuse reste toujours la chair, et Paul l'a vu dans la lumière du Seigneur. Nous sommes aussi en danger, même comme chrétien, de cultiver la chair. Mais si nous considérons ces choses dans la présence du Seigneur, nous voyons leur vanité. C'est un danger, de nos jours, de conserver un amour pour des choses qui n'en sont pas dignes et qui, aux yeux de Dieu, ne valent rien. Sans doute il y a d'un autre côté la nécessité d'utiliser ces choses, mais Paul nous recommande à ce sujet en 1 Corinthiens 7 : 31) d'être de « ceux qui usent du monde comme n'en usant pas à leur gré… »
Paul a regardé ces choses à la lumière du Seigneur et il les a « considérées, à cause du Christ, comme une perte » (v. 7). C'est la preuve d'une réelle conversion !
Peut-être avons-nous également abandonné à notre conversion des choses qui n'avaient plus d'attrait pour nous, mais après elles ont eu tendance à se réintroduire dans notre vie. Paul dit au verset 8 : « je regarde même aussi toutes choses comme étant une perte … » ; au verset 7, c'était le passé : « J'ai regardé », mais ici c'est le présent : « je regarde ». Son estimation n'a pas changé, parce que rien pour lui ne peut égaler la connaissance du Seigneur : « à cause du Christ… à cause de l'excellence de la connaissance du Christ Jésus mon Seigneur » (v. 7-8). Ici Paul parle de la connaissance du Seigneur Jésus, non pas seulement comme le Sauveur, mais comme Celui qui est glorifié, assis à la droite de Dieu. Le Seigneur Jésus s'est révélé à Paul depuis la gloire ; aussi l'apôtre parle-t-il de Lui maintenant comme de Celui qui est le centre de tous les conseils et de toutes les pensées de Dieu ; telles sont les vérités qu'il nous communique dans ses épîtres.
La connaissance du Seigneur Jésus dans la gloire a absorbé toute la vie de Paul. Il peut dire que pour lui « vivre c'est Christ » (Phil. 1 : 21). Quelle beauté dans cette expression ! A cause du Christ qui était sa vie, tout le reste est devenu une perte, « comme des ordures » (v. 8). Nous n'aimons pas les ordures, et Paul non plus ! Mais combien d'ordures nous tolérons parfois dans nos vies, dans nos familles, dans les assemblées !
Redisons qu'il ne s'agit pas ici seulement de posséder Christ comme le Sauveur, comme le Bon Berger, mais de connaître un Christ glorifié dans le ciel avec toutes les beautés de sa personne. Le connaissons-nous ainsi ? Il vaut la peine de s'en occuper pour grandir dans la connaissance de cette personne merveilleuse, qui s'est donnée pour nous. Quand on reçoit un cadeau, il est important de savoir quelle personne nous l'a donné. Cela donne une valeur spéciale à ce que l'on a reçu. Ce don merveilleux d'une vie nouvelle ne nous amène-t-il pas à vouloir connaître mieux Celui qui en est l'auteur ?
Paul avait fait la connaissance du Christ Jésus dans sa vie pratique. Il pouvait dire : « Je sais qui j'ai cru » (2 Tim. 1 : 12), c'est-à-dire Celui en qui j'ai mis ma confiance. C'était l'expérience acquise par la connaissance.
Lecteurs croyants, lorsque nous jetons un coup d'oeil rétrospectif sur nos vies, n'avons-nous pas à rendre grâces au Seigneur pour tout ce qu'Il nous a donné spirituellement ? C'est une raison de nous réjouir à cause de l'excellence de la connaissance du Christ Jésus. L'excellence, c'est un absolu ; mais littéralement en grec, c'est plutôt un comparatif, c'est « le meilleur de la connaissance » : vous pouvez prendre n'importe quelle chose, la plus belle qui soit, la connaissance du Seigneur Jésus sera toujours meilleure ! C'est bien l'expérience que Paul a faite : « à cause duquel j'ai fait la perte de toutes… » (v. 8).
Aujourd'hui, en tant que croyants, nous possédons Christ ; mais ce qui est plus important encore, c'est que Lui nous possède ! Cependant, « gagner Christ », c'est quelque chose qui s'achèvera dans la gloire. Quand nous serons auprès de Lui, « nous le verrons comme il est » (1 Jean 3 : 2). La connaissance de Christ par la foi conduisait Paul au désir de Le « gagner » dans la gloire ; mais il voulait également être trouvé en Lui, ici-bas sur la terre, et nulle part ailleurs qu'en Celui qui l'aimait et qu'il aimait. Il dit encore : « n'ayant pas ma justice qui est de la loi ». De cette justice-là, il n'en voulait plus, mais seulement de « la justice qui est de Dieu moyennant la foi » (v. 9).
L'apôtre ajoute : « pour le connaître, Lui… » (v. 10a). Nous pouvons bien penser que si quelqu'un connaissait le Seigneur, c'était bien Paul, alors qu'il avait atteint une telle maturité spirituelle. Etre occupé de Christ, c'est ce qui augmente notre joie ; connaître Celui qui a donné sa vie pour nous, comme Paul dans sa prison, dans la vie de chaque jour.
Au verset 3, Paul avait parlé de la circoncision, c'est-à-dire de la mort et du jugement de la chair. C'est la doctrine développée dans l'épître aux Romains. Mais maintenant cette pensée s'efface pour évoquer « la puissance de sa résurrection » (v. 10b). Le Seigneur est mort, et nous chrétiens le sommes avec Lui ; Il est ressuscité, et nous aussi avec Lui. Nous avons là la force, la puissance de sa résurrection. C'est la doctrine développée dans l'épître aux Ephésiens. Paul voulait aussi expérimenter dans sa vie pratique le pouvoir de la résurrection du Seigneur Jésus, une résurrection spirituelle, et non corporelle.
La « communion de ses souffrances » est mentionnée ensuite (v. 10c). Les souffrances de Jésus ont précédé sa résurrection. Mais dans la vie de la foi, il est nécessaire de connaître d'abord la puissance de la résurrection de Christ dans notre vie, afin de pouvoir souffrir avec Lui. La chair n'aime pas les souffrances !
Rappelons des versets qui parlent de cette puissance de résurrection de Jésus : « …quelle est l'excellente grandeur de sa puissance envers nous qui croyons, selon l'opération de la puissance de sa force qu'il a opérée dans le Christ en le ressuscitant d'entre les morts » (Eph. 1 : 19). Quand le Seigneur est sorti du tombeau c'était la plus grande manifestation de la puissance de Dieu jamais opérée sur cette terre. Elle opère maintenant en nous, croyants. Lorsqu'il est dit que nous sommes ressuscités avec Christ, c'est spirituel, et non corporel. Dieu nous a retirés de ce monde où nous gisions, « morts dans nos fautes et dans nos péchés » (Eph. 2 : 1); Il nous a transportés dans le royaume du Fils de son amour » (Col. 1 : 13). Nous sommes nés de nouveau, ressuscités avec Christ, vivifiés avec Lui ; nous vivons maintenant dans un monde nouveau, bien que nous soyons encore sur la terre. Pour cela, il fallait cette puissance qui a ressuscité Christ. Paul aimait à en faire l'expérience dans sa vie. La connaissons-nous ?
Le verset 10 a montré que la résurrection spirituelle précède les souffrances, le verset suivant évoque la résurrection corporelle : « … si en quelque manière que ce soit je puis parvenir à la résurrection d'entre les morts » (v. 11). La mort est la fin des souffrances. Paul connaissant la puissance de la résurrection de Christ, pouvait supporter les souffrances pour Lui, même elles le conduisaient à la mort. Il savait que son corps ressusciterait à la venue du Seigneur. Si les martyrs ont pu supporter de grandes souffrances, c'est parce qu'ils savaient, comme Paul, que leur vie était au ciel. C'était le but qu'ils désiraient atteindre, sachant que s'ils mouraient, ils seraient auprès du Seigneur ! Paul disait : « pour moi vivre, c'est Christ, et mourir un gain » (1 : 21). Maintenant nous connaissons Christ par la foi, et non par la vue ; lorsque nous mourrons ou quand Il viendra pour nous chercher, nous serons avec Lui et nous Le verrons.
Paul n'était pas encore parvenu à la perfection ; celle-ci ne sera atteinte que dans la gloire. Les Philippiens n'étaient pas aussi avancés spirituellement que l'apôtre Paul, mais ils avaient toutefois la même pensée. Le Saint Esprit a fait écrire cette épître pour qu'il y ait en nous cette même pensée !
« Je poursuis, cherchant à le saisir, vu aussi que j'ai été saisi par le Christ » (v. 12) : être « saisi par le Christ » veut dire : J'appartiens au Seigneur Jésus, je suis sa propriété et personne ne peut m'arracher de sa main. Paul désirait atteindre la gloire. Aussi faisait-il « une chose » (v. 13), une seule chose : il courait « droit au but » (v. 14). Il utilise souvent les images empruntées au sport, en particulier aux jeux olympiques que les Grecs connaissaient bien. Ce n'est pas pour nous encourager au sport ! C'est parfois un danger aujourd'hui de s'intéresser et de s'enthousiasmer pour le sport. Mais l'apôtre voulait montrer que ces athlètes se séparaient de beaucoup de choses afin de gagner un prix ; il souligne ainsi cette abnégation, ce renoncement et cette concentration de leurs pensées vers le but.
« Oubliant les choses qui sont derrière, et tendant avec effort vers celles qui sont devant… » (v. 13). Imaginons un coureur qui regarderait sans cesse en arrière : il ne remporterait pas le prix ! Hébreux 12 nous engage à « rejeter tout fardeau » qui entrave notre course (v. 1). Combien de fardeaux nous portons, croyant devoir nous en charger !
« Je cours droit au but pour le prix de l'appel céleste qui est dans le Christ Jésus » (v. 14), dit Paul. Pour lui, Christ était tout. Il connaissait son amour et sa grâce, et aussi sa gloire. Il ne désirait rien d'autre que Lui. Chaque personne sur cette terre a un but dans sa vie, un objet pour son coeur. L'apôtre possédait l'objet le plus cher que Dieu lui avait donné : Son Fils bien-aimé. Y a-t-il un objet plus précieux, plus grand, plus élevé que celui qui fait les délices de Dieu le Père ? C'est Lui, le Seigneur Jésus, l'objet divin du Père, l'objet d'adoration pour nous. Si nous avons le Seigneur Jésus dans notre coeur, c'est la perfection déjà sur cette terre.
« Nous tous donc qui sommes parfaits, ayons ce même sentiment… marchons dans le même sentier » (v. 15-16). Les « parfaits » (1 Cor. 2 : 6) sont ceux qui ont une maturité spirituelle, les « hommes faits » (Héb. 5 : 14). Marcher dans le même sentier, c'est avancer ensemble dans la même direction, vers Christ ; c'est L'avoir comme centre ici-bas et comme but dans la gloire.
Que le Seigneur ait vraiment la première place en toutes choses et que nous goûtions une vraie joie en Lui, sans détourner nos regards du but glorieux qu'Il place devant nous.
A. R – Notes prises lors d'une méditation (14-01-08)