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DEBORA ET BARAK
 
Le triste état d'Israël au temps de Debora et de Barak
Debora, « une mère en Israël », s'est levée
La bonne volonté parmi le peuple et l'énergie morale de ses chefs sont un motif de reconnaissance envers Dieu
D'autres tribus n'ont pas répondu à l'appel au combat et sont restées en arrière… 
Le cantique de Debora célèbre l'intervention divine qui a honoré la foi de Jaël

Lire : Juges 4 et 5
 
            « Lorsque le juge mourait, ils retournaient à se corrompre plus que leurs pères, marchant après d'autres dieux pour les servir et pour se prosterner devant eux ; ils n'abandonnaient rien de leurs actions et de leur voie obstinée » (Jug. 2 : 19). Ce triste constat touchant Israël se renouvelle après la mort d'Ehud : « les fils d'Israël firent de nouveau ce qui est mauvais aux yeux de l'Eternel » (Jug. 4 : 1). Et cette fois, l'Eternel les vend en la main d'un roi de Canaan, Jabin, qui régnait à Hatsor (v. 2). Son nom signifie : connaissance, sagesse ; mais ce n'est pas la sagesse qui descend d'en Haut, mais une sagesse terrestre, animale, diabolique (Jac. 3 : 15-17). Un Jabin avait déjà régné à Hatsor. Cette ville était jusqu'alors la capitale de tous les royaumes cananéens qu'Israël avait ordre de détruire entièrement. L'Eternel avait invité Josué à ne pas craindre Hatsor et ses nombreux alliés. Il avait promis de les livrer « tous tués devant Israël » et la victoire avait été suivie d'une destruction totale (Jos. 11 : 6, 10-11). Comment expliquer alors que Jabin renaisse maintenant en quelque sorte de ses cendres ? Hélas, depuis la mort de Josué, l'état du peuple s'était beaucoup aggravé. Israël « l'infidèle » (Jér. 32 : 21) était tombée sous le gouvernement du monde. Hatsor avait été réédifié dans les limites de Canaan ! En pratique, l'héritage du peuple était devenu le royaume de Jabin !
            Dans l'histoire de l'Eglise, la situation actuelle est comparable. S'il y a eu au commencement une entière séparation du monde, c'est lui présentement qui gouverne. A Corinthe on faisait déjà appel aux incrédules pour un procès entre frères (1 Cor. 6 : 1-2). Et même au moment du grand réveil de la Réforme, on voyait des enfants de Dieu recourir aux autorités de ce monde et s'appuyer sur elles. Que dire aujourd'hui ? L'Assemblée habite là où se trouve le trône de Satan.
 
 
Le triste état d'Israël au temps de Debora et de Barak
    
            Le cantique de la prophétesse Debora (Juges 5) décrit le triste état d'Israël. Barak un homme de Dieu, lui est associé : il chante ce cantique avec elle. Toutefois, il y a une grande différence avec le cantique chanté par tous les fils d'Israël sur la rive de la mer Rouge pour célébrer la délivrance que l'Eternel venait d'accorder à son peuple (Ex. 15). Ici, deux voix seulement s'élèvent : celle d'un homme et celle d'une femme de foi, mais cette louange est aussi à la gloire de Dieu et l'honore. La victoire commune a d'abord été racontée (Jug. 4) et maintenant elle est décrite d'une manière plus poétique, sur un ton tout à la fois ardent et joyeux.
            Dans une courte introduction, Israël est invité à louer l'Eternel, « parce que des chefs (en petit nombre) se sont mis en avant en Israël, parce que le peuple a été porté de bonne volonté » (v. 2). Debora invite les rois et les princes de la terre à écouter : elle veut chanter un hymne à l'Eternel, le Dieu d'Israël !
            Ce cantique remonte au jour où l'alliance a été conclue au Sinaï. Débora décrit l'Eternel qui s'avance majestueusement à la tête de son peuple, à la conquête de la terre promise. La nature entière s'émeut à l'approche du Créateur. Dans sa description, Debora choisit des images fortes. Quand l'Eternel entre en action, les montagnes se fondent d'effroi devant Lui, et le Sinaï, malgré sa masse imposante, est ébranlé (v. 5 ; Ps. 68 : 8) !
            Suit un aperçu de la misère d'Israël avant le combat victorieux. Il n'y a plus de caravanes qui passent sur les chemins délaissés (Es. 33 : 8 ). Les déplacements sont devenus trop périlleux. Ceux qui auparavant empruntaient les grandes routes, suivent plutôt des sentiers détournés, probablement dans l'espoir d'échapper aux brigands (v. 6). Les villes ouvertes - sans remparts – trop dangereuses, sont délaissées en Israël ; les habitants des villages ont fui ou restent claquemurés (v. 7).
            Israël est entièrement responsable de cette situation. Au lieu de se tourner vers Celui qui seul pouvait les sauver, « on choisissait de nouveaux dieux, alors la guerre était aux portes ! On ne voyait ni bouclier ni pique chez quarante milliers en Israël » (v. 8) ! Sans armes, ce peuple est absolument à la merci de ses ennemis. D'ailleurs, l'Eternel lui-même les a vendus à Jabin et à Sisera, le chef de son armée, avec ses neuf cents chars de fer, objets de sa gloriole. Israël est fortement opprimé depuis vingt ans déjà (Jug. 4 : 2). 
            Trouve-t-on aujourd'hui des soldats de Christ fortement armés pour combattre l'Ennemi (2 Cor. 6 : 7 ; 10 : 4) ? Il y a peu d'hommes disposés à joindre à leur foi, la vertu, c'est-à-dire le courage moral indispensable pour l'emporter sur l'Ennemi (2 Pier. 1 : 5 ; 1 Cor. 16 : 13).
 
 
Debora, « une mère en Israël », s'est levée
 
            Dans cette situation désespérée, Israël a grand besoin d'un berger. Or, seule Deborah, « une prophétesse, femme de Lappidoth » qui jugeait Israël en ce temps-là, est décidée à agir. Elle habite sous un palmier entre Rama et Béthel, dans la montagne d'Ephraïm, et les fils d'Israël montent vers elle pour être jugés (Jug. 4 : 4-5).
            L'infidélité de l'Eglise l'a conduite à placer une partie du gouvernement entre les mains des femmes. Souvent, l'on s'en vante, en citant même Debora à l'appui de cette humiliante façon de faire, contraire à l'enseignement de l'Ecriture. On voudrait y voir le signe d'un état florissant dans l'Eglise !
 
            « Jusqu'à ce que je me sois levée, moi Debora, jusqu'à ce que je me sois levée, une mère en Israël » (v. 7). Elle a pour son peuple les sentiments d'une mère. Sa relation intime avec Dieu lui permet de recevoir des instructions de Sa part. Ce terme de « mère en Israël » est employé uniquement pour elle. Cette femme remarquable n'usurpe pas la place de l'homme. D'abord, elle ne se désassocie pas de son mari. En outre, elle ne va pas vers le peuple, comme le fera Samuel. Sans ambition de prendre le commandement de l'armée, elle se réjouit de laisser à Barak l'honneur de la victoire, et de voir Jaël - une autre femme – honorée, à cause du courage montré dans sa tente à l'égard de Jabin.
            Que les soeurs dans l'assemblée ne pensent pas qu'elles sont mises de côté dans le service ! Certes, elles ne doivent pas user d'autorité sur l'homme, ni prendre la parole en public (1 Tim. 2 : 12 ; 1 Cor. 14 : 34). Mais combien de fois des chrétiennes ont obtenu, ne serait-ce que par leurs prières, de remarquables délivrances !
 
            L'Eternel enjoint à Debora d'envoyer chercher Barak, le fils d'Abinoam, de Kédesh de Nephtali. Il vient et, en prophétisant, elle lui dit : « l'Eternel, le Dieu d'Israël, ne l'a-t-il pas commandé ? ». Barak doit se rendre sur le mont Thabor avec dix mille hommes ; Dieu attirera vers lui, au torrent du Kison, Sisera, le chef de l'armée de Jabin, avec ses chars, et sa multitude et l'Eternel le livrera en la main de Barak ( Jug. 4 : 6-7) !
            Dans un temps de ruine, les dons de l'Esprit sont peu accentués. La réponse du fils d'Abinoam à Debora est décevante : « Si tu vas avec moi, j'irai ». En parlant de la sorte, espère-t-il qu'elle va refuser, pour avoir une excuse pour s'abstenir à son tour ? Il manque de courage, il a besoin de s'appuyer sur quelqu'un. Sa confiance en Dieu n'est pas suffisante pour accepter de se passer de tout secours humain (Ps. 146 : 3-5). Mais si nous sommes prêts à le blâmer, commençons par nous examiner devant Dieu. Souvent, ne cherchons-nous pas à nous appuyer sur un bras humain plutôt que sur Lui seul (Es. 50 : 10) ? Cependant nous connaissons un peu par expérience l'amour de Dieu et ses promesses aux siens.
            Debora accepte la requête de Barak, tout en l'avertissant : « Seulement, ce ne sera pas à ton honneur dans le chemin où tu vas, car l'Eternel vendra Sisera dans la main d'une femme ». Cette femme, ce sera Jaël (Jug. 5 : 24-27).
            Puis Debora se lève et s'en va avec Barak à Kadesh (Jug. 4 : 8-9).
 
 
La bonne volonté parmi le peuple et l'énergie morale de ses chefs sont un motif de reconnaissance envers Dieu
 
            Dans son cantique, Debora exprime à nouveau sa reconnaissance à l'égard des gouverneurs d'Israël, « portés de bonne volonté parmi le peuple » (v. 2 et 9 ; 2 Chr. 17 : 16). C'est un motif pour louer le Seigneur. C'est Lui qui « opère en nous le vouloir et le faire, selon son bon plaisir » (Phil. 2 : 13).
            Les chefs - reconnaissables du fait qu'ils sont montés sur des ânesses blanches - ceux qui sont assis sur des tapis ou qui vont par les chemins, sont tous invités à méditer et à chanter les louanges du Seigneur (v. 10) ! Debora évoque ensuite une scène future, où ceux qui  partagent le butin » après la victoire racontent les justes actes de l'Eternel (v. 11).
 
            Barak est invité à se lever et à emmener « captifs ses captifs » (v. 12). Il reçoit une place au milieu de la grande nuée des témoins de la foi (Héb.11 : 32). Une allusion est faite, dans le Nouveau Testament, à sa victoire, pour illustrer la puissance souveraine de Christ, dont il est un faible type. Le Seigneur, après sa victoire sur Satan et sur tous ses ennemis, a été exalté en Haut. Il a distribué les multiples dons de sa grâce aux siens (Ps. 68 : 18 ; Eph. 4 : 8) ! Dans notre grande misère, quel privilège de pouvoir fixer nos regards, ceux de la foi, sur cet Homme glorifié, assis vainqueur à la droite de Dieu !
 
            C'est à juste titre que l'honneur de la victoire est attribué à l'Eternel et le désir est exprimé qu'Il descende au milieu des hommes forts (v. 13 ; Ps. 24 : 8). C'est Lui qui tient l'épée qui décide des combats !
            Toutefois les tribus vont recevoir leur louange ou leur blâme. C'est une anticipation du tribunal de Christ. Certaines ont pris une part active aux combats. Parmi les fidèles, Debora nomme d'abord sa tribu, Ephraïm. Ceux qui sont venus au combat avaient leur racine en Amalek, qui habitait là avant eux. Elle parle ensuite de Benjamin et de Makir, le fils aîné de Manassé. Il s'agit évidemment de la demi-tribu occidentale, celle qui a choisi de vivre dans le Pays (voir v.17). Il est question aussi de Zabulon. « Ceux qui tiennent le bâton du commandant » sont venus (v. 14). Ils ont « exposés leur âme à la mort », ce qui leur vaut d'être cités à nouveau, associés à Nephtali qui a eu la même belle conduite dans la bataille (v. 18).
            Où trouver un tel courage parmi les croyants de nos jours ? Sommes-nous de ceux qui sont prêts, selon l'exhortation de la Parole, à laisser leur vie pour les frères (1 Jean 3 : 16) ? De tels disciples ont à coeur la gloire de Christ et la délivrance de son peuple. Pensons à l'exemple laissé par Aquilas et Priscilla, dans leur dévouement à l'égard de l'apôtre Paul (Rom 16 : 3-4).
 
 
D'autres tribus n'ont pas répondu à l'appel au combat et sont restées en arrière…
 
            Hélas, il y a aussi des indécis et des lâches. Le Saint Esprit adresse des reproches tristement mérités à plusieurs qui n'ont pas participé à la lutte.
            C'est à Ruben que sont adressés les blâmes les plus longs, les plus cinglants. En tant que premier-né, il aurait dû donner l'exemple. Mais, par sa conduite et son instabilité, il avait perdu cette place au profit d'Ephraïm (Gen. 49 : 3-4). Or, au cours des temps, son goût lui est demeuré (Jér. 48 : 11) ! Il a choisi de vivre avec Gad et la demi-tribu de Manassé, de l'autre côté du Jourdain, dans un pays favorable à l'élevage des troupeaux. Ceux-ci sont devenus un piège pour lui. Il reste à l'écoute du bêlement des troupeaux qui suffiront à les retenir ; la recherche de la prospérité a plus d'importance dans son coeur que le troupeau du Seigneur. Malgré de « grandes délibérations de coeur », aucun résultat positif n'en résulte. Ruben restera finalement entre les barres des étables ! Ne nous sentons-nous pas personnellement concernés et peut-être repris ? Que de fois peut-être nous sommes restés en arrière au lieu de combattre les combats du Seigneur ! 
            Galaad reste prudemment loin du danger, de l'autre côté du Jourdain, où se trouvent désormais ses intérêts. Dan lui aussi a fort à faire pour armer ses navires et les décharger. Aser est occupé à son commerce fructueux, dans les ports situés au bord de la mer ! D'autres ne sont même pas nommées dans cette liste. Qu'en est-il d'Issacar, de Siméon et surtout de Juda ?  
            A un moment ou à un autre, dans notre courte vie, l'occasion nous est fournie de montrer ce qui, dans notre coeur, a la priorité. Le Seigneur ne peut pas se servir des indécis ou des gens trop occupés par les affaires de cette vie. Donnons la priorité aux intérêts du peuple de Dieu, à son Assemblée. Ne ressemblons pas à ceux dont Paul devait dire qu'ils cherchaient leurs propres intérêts et non ceux de Jésus Christ (Phil. 2 : 21).
 
 
Le cantique de Debora célèbre l'intervention divine qui a honoré la foi de Jaël
 
            Attirés, comme Dieu l'avait promis, apprenant que Barak et ses troupes se trouvent là, « les rois sont venus, ils ont combattu... près des eaux de Meguiddo » (Jug. 4 : 13 ; 5 : 19). Il s'agit aussi d'Armagédon. Ce lieu a une grande importance stratégique dans le passé et l'aura aussi dans l'avenir : c'est là qu'aura lieu la dernière guerre (Apoc. 16 : 16).
            Fidèle à sa promesse, l'Eternel sort devant Barak. « Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ? » (Rom. 8 : 31) ; une fois encore, ces paroles de l'apôtre se vérifient. « On a combattu du ciel… Le torrent du Kison les a emportés… Mon âme, tu as foulé aux pieds la force » (Jug. 5 : 20-21). L'Eternel met en déroute Sisera, et tous ses chars, et toute son armée. Sisera descend de son char et s'enfuit à pied (Jug. 5 : 15). C'est la dispersion éperdue des survivants, poursuivis par Barak : ils tombent sous l'épée, il n'en reste pas un seul ! Pourtant ils étaient vaillants et sûrs de vaincre (Jug. 5 : 16 ; 5 : 22).
            « Maudissez Méroz. ! Quel est le motif à l'origine d'une telle malédiction ? Ils ne sont pas venus au secours de l'Eternel ». Sans doute se trouvaient-ils dans un lieu où leur aide aurait pu être efficace ? Leur exemple aurait pu avoir une influence heureuse sur leurs frères ? En tout cas, il y a certainement une raison cachée à cette défaillance, à cette indifférence choquante. Méroz signifie : « bâtie avec des cèdres ». Peut-être est-ce une l'indication que le désir de se plaire à soi-même l'a emporté ? Ils n'ont pas rendu au Seigneur l'humble service qui était à leur portée.
            Dieu désire que nous prenions part à la guerre qu'Il mène actuellement contre Satan, le chef de ce monde. Il n'a nul besoin de nous, mais Il veut nous accorder une part dans Son triomphe.
 
            La lâcheté et la paresse d'une partie de ces Israélites font ressortir la foi et le courage de Jaël : « Bénie soit-elle au-dessus des femmes qui se tiennent dans les tentes » (Jug. 5 : 24) !. Quelles que soient les circonstances exactes, cette épouse de Héber, le Kénien, qui habitait au milieu d'Israël, a saisi l'occasion d'en finir avec un ennemi redoutable. Elle ne cherche pas une aide comme Barak, elle ne cherche le courage qu'auprès de l'Eternel. Le moment venu, elle n'hésite pas à se conduire comme aurait pu le faire un homme de guerre ! Unie de coeur aux troupes d'Israël, elle prend part à leur combat et à leur triomphe.
            Barak arrive, il entre et voit son ennemi mort. C'était humiliant pour ce capitaine : il n'a pas su compter sur Dieu seul dans son chemin. Ce que l'Eternel avait annoncé s'est accompli. Honneur à ces femmes dont Dieu s'est servi pour réveiller les fils de son peuple au sentiment de leur responsabilité.
            Les femmes chrétiennes aussi doivent combattre l'ennemi. Pensons à la dame élue (2 Jean 10). Mais elles doivent s'appliquer à agir à  leur place – dans la tente - et avec les armes que Dieu met à leur portée : avant tout la Parole et la prière.
 
            Un changement complet intervient au tableau suivant (v. 28). Nous sommes transportés dans le palais de Siséra, témoins de l'inquiétude de sa mère. Son entourage cherche vainement à la calmer. Nous voyons également l'orgueilleuse confiance affichée par ces femmes : tout cela, peu après, est définitivement anéanti.
 
 
            La conclusion est digne de l'ensemble de ce magnifique cantique : « Qu'ainsi périssent tous tes ennemis, ô Eternel ! Mais que ceux qui t'aiment – c'est une note heureuse d'intimité et de tendresse - soient comme le soleil quand il sort dans sa force ! (v. 31).
            Terminons en évoquant les promesses de l'Ecriture dans la lutte que nous sommes encore appelés à soutenir en attendant sa Venue (Eph. 6 : 10 - 12). « Bienheureux l'homme dont la force est en Toi, et ceux dans le coeur desquels sont les chemins frayés ! Passant par la vallée de Baca, ils en font une fontaine : la pluie la couvre de bénédictions. Ils marchent de force et force, ils paraissent devant Dieu en Sion «  (Ps. 84 : 5-7).
 
 
                                                                                  Ph. L.   le 05. 01. 08
 
 
 
                        C'est un rempart que notre Dieu, une retraite sûre
                        De notre délivrance en tous lieux, notre invincible armure
                        L'ancien ennemi de rage a frémi, perfide et jaloux
                        Il s'arme contre nous du glaive et de l'injure.
                        Un seul mot, ô chrétien! terrasse l'adversaire.
 
                        Dis-le, ce mot victorieux dans toutes nos détresses !
                        Répands sur nous du haut des cieux tes divines largesses
                        Qu'on nous ôte nos biens, qu'on serre nos liens,
                        Que nous importe ? Ta grâce est la plus forte,
                        Et ton royaume est pour les tiens.
 
                                                                                  Luther