bible-notes.org

Imprimer ou partager la page :
Qu'est-ce donc qu'Apollos ? Qu'est-ce que Paul ? (1 Cor. 3 : 5).
 

 Deux serviteurs par le moyen desquels les Corinthiens avaient cru
 Le danger de considérer les serviteurs comme des chefs de parti
 L'appel de Paul à ne pas se glorifier de ce que l'on a reçu par pure grâce
 

            « Car, mes frères, il m'a été signalé à votre sujet par les proches de Chloé, qu'il y a des dissensions parmi vous. Je veux dire par là que chacun de vous parle ainsi : Moi, je suis de Paul ; moi, d'Apollos ; moi, de Céphas ; et moi, de Christ. Le Christ est-il divisé ? Paul a-t-il été crucifié pour vous ? ou avez-vous été baptisés pour le nom de Paul ? (1 Cor. 1 : 11-13).
 
            « Quand l'un dit : Moi, je suis de Paul ; et un autre : moi, d'Apollos, n'êtes-vous pas des hommes ? Qu'est-ce  donc qu'Apollos ? Qu'est-ce que Paul ? Des serviteurs,  par le moyen desquels vous avez cru, selon le don que le Seigneur a accordé à chacun d'eux. Moi, j'ai planté, Apollos a arrosé ; mais c'est Dieu qui a donné l'accroissement. Ainsi, ni celui qui plante ne compte, ni celui qui arrose, mais celui qui donne l'accroissement : Dieu. Or celui qui plante et celui qui arrose ne font qu'un ; mais chacun recevra sa propre récompense selon son propre travail. Car nous sommes collaborateurs de Dieu ; vous êtes le champ de Dieu, l'édifice de Dieu. Selon la grâce de Dieu qui m'a été donnée, comme un sage architecte, j'ai posé le fondement et un autre édifie dessus : mais que chacun considère comment il édifie dessus » (1 Cor. 3 : 4-10).
 
            « Frères, si j'en suis venu à parler de moi-même et d'Apollos, c'est à cause de vous, afin qu'en nous, vous appreniez à ne pas élever vos pensées au-dessus de ce qui est écrit, et que vous ne vous enfliez pas en prenant parti pour l'un contre l'autre. Car, qui met de la différence entre toi et un autre ? Et qu'as-tu que tu n'aies reçu ? Et si tu l'as reçu, pourquoi t'en glorifies-tu, comme si tu ne l'avais pas reçu ? (1 Cor. 4 : 6-7).
           
 
 
Deux serviteurs par le moyen desquels les Corinthiens avaient cru
 
            « Qu'est-ce donc qu'Apollos ? Qu'est-ce que Paul ? ». L'apôtre Paul, au cours de sa première lettre aux Corinthiens, pose cette question et donne lui-même une réponse empreinte d'humilité : « Des serviteurs, par le moyen desquels vous avez cru, selon le don que le Seigneur a accordé à chacun d'eux » (1 Cor. 3 : 5).
 
 
                        Paul 
 
            Chacun se souvient, sans doute, de l'appel de Saul de Tarse. Il devait devenir Paul, qui signifie « petit », ce qui n'est pas du tout ce que recherchent les hommes dans ce monde. Il était jusqu'alors un adversaire particulièrement acharné des chrétiens : selon ses propres paroles, il était un « blasphémateur », un « persécuteur » et un « outrageux » ; il se considérait plus tard comme le premier des pécheurs (1 Tim. 1 : 13, 15).
            Mais la puissance de Dieu devait arracher à Satan l'un de ses meilleurs instruments. Saul était en route vers Damas, cherchant jusque dans les villes étrangères à assouvir sa haine implacable contre les disciples de Christ. Or, en plein midi, soudain aveuglé par une clarté éblouissante, il est jeté à terre. Il apprend que Celui qui lui parle ainsi du ciel, est Jésus qu'il persécutait en persécutant les siens (Act. 9 : 5). Devenu aveugle, il est conduit par la main dans la ville. Un travail profond se fait alors dans son âme (Act. 9 : 9).
            Le Seigneur charge Ananias d'aller le visiter. Pour encourager ce disciple qui avait beaucoup d'appréhension, connaissant la réputation de Saul, le Seigneur lui dit : « Car voici il prie » (Act. 9 : 11). Quel merveilleux changement chez Saul !
            Puis Dieu révèle à Ananias ses desseins à l'égard de ce nouveau disciple : « Va, car cet homme m'est un vase d'élection pour porter mon nom devant les nations et les rois et les fils d'Israël ; je lui montrerai combien il doit souffrir pour mon nom » (Act. 9 : 15).
            Arrivé auprès de Saul, Ananias lui impose les mains. Il l'appelle « Saul, frère » et lui dit : « Le Seigneur Jésus qui t'est apparu dans le chemin par où tu venais, m'a envoyé pour que tu recouvres la vue et que tu sois rempli du Saint Esprit » (Act. 9 : 17). Et aussitôt il tombe des yeux de Saul comme des écailles : il recouvre la vue. Il se lève, il est baptisé. Il mange et reprend des forces. Puis aussitôt il prêche Jésus dans les synagogues, en disant que Lui est le Fils de Dieu (Act. 9 : 17-20). Ce sera désormais le but exclusif de sa vie : « Pour moi, vivre c'est Christ », peut-il affirmer (Phil. 1 : 21). Il fera partie de ces « gens voués à la mort… devenus fous pour l'amour de Christ » ; c'est dans ces termes qu'il parle à ses frères à Corinthe. Eux, se considéraient « rassasiés et riches » (1 Cor 4 : 8-10) !
 
 
                        Apollos
 
            Nous sommes moins informés sur la vie de cet attachant serviteur de Dieu que sur celle de Paul. Mais la Parole de Dieu parle de sa ferveur. Elle se traduisait en pratique dans son témoignage. « J'ai cru, c'est pourquoi j'ai parlé » (2 Cor. 4 : 13) : on parle facilement de ce qui remplit le coeur (Matt. 12 : 34-35) ! Pour présenter la Parole, Apollos se montrait éloquent et puissant. Il enseignait diligemment et avec hardiesse « les choses qui concernaient Jésus » (Act. 18 : 24-25). C'était certainement un homme de prière : il était prêt à « arroser » la Parole implantée.
            Toutefois « il ne connaissait que le baptême de Jean ». Dieu met alors sur son chemin un couple pieux, Aquilas et Priscilla. Ils avaient été, comme les autres Juifs, chassés de Rome et se trouvaient, à point nommé, à Ephèse, lors du séjour d'Apollos dans cette ville. Ces deux disciples du Seigneur avaient eu récemment le privilège, à Corinthe, de tisser des tentes avec l'apôtre Paul « qui était du même métier ». Et il y a tout lieu de penser qu'ils avaient beaucoup appris à son contact. Leurs conversations n'étaient certainement pas futiles (Act. 18 : 1-3 ; Mal. 3 : 16). A leur tour, ils ont l'occasion d'écouter Apollos présenter la Parole. Ils comprennent qu'il a besoin d'être éclairé et ils se sentent appelés à un service envers lui. Alors, sans bruit, « ils le prennent et lui expliquent plus exactement la voie du Seigneur » (Act.18 : 26).
            C'était un service béni, d'autant plus qu'Apollos l'accepte volontiers. Il montre dans cette circonstance qu'il possède cette précieuse qualité chrétienne, qui fait parfois défaut : l'humilité. Il est prompt à écouter et à recevoir l'exhortation. Son service en Achaïe, où il se rend ensuite, avec la recommandation des frères, n'en sera que plus utile (Act. 18 : 27-28).
On comprend que l'apôtre engage vivement le frère Apollos à retourner à Corinthe : il est confiant qu'il y sera en bénédiction (1 Cor. 16 : 12). Mais Apollos n'est pas disposé à partir chaque fois qu'il est appelé. Il attend, comme Jésus ici-bas, de discerner le moment choisi par Dieu (Jean 7 : 6, 9, 14).
 
 
                       Deux services complémentaires accomplis dans l'humilité
 
            Ces deux ouvriers, tout en travaillant chacun de son côté, conduits par le Saint Esprit, se complètent. Ainsi, quand Paul, fidèle à sa promesse (Act. 18 : 21), quitte Ephèse,  Apollos lui succède. Et quand ce dernier se rend à Corinthe, il va arroser là où l'apôtre a planté (Act. 18 : 27-28 ; 1 Cor. 3 : 6). On ne voit entre ces serviteurs ni jalousie, ni compétition, ni revendication touchant un champ de travail soi-disant personnel. Or, il faut reconnaître que ce sont des choses tristement fréquentes.
 
            En écrivant aux frères à Corinthe, l'apôtre peut donc citer sans crainte Apollos pour donner l'exemple heureux d'un service partagé, dans une heureuse communion. Pourrait-on, dans une circonstance comparable, désigner ainsi un frère, sans que, parfois, de l'orgueil ne se manifeste chez lui ? Paul avait discerné qu'Apollos était un véritable compagnon d'oeuvre, qui ne cherchait nullement à s'élever.
 
 
 
Le danger de considérer les serviteurs comme des chefs de parti
 
            Que les Corinthiens, auxquels l'apôtre écrit ici, soient charnels, était, hélas, évident. Paul, dans son amour sans hypocrisie, le leur répète sans détours (1 Cor. 3 : 1, 2, 3). Pourtant ils avaient beaucoup reçu. Ils avaient été enrichis en Christ en toute parole et toute connaissance. Ils ne manquaient d'aucun don de grâce, dans l'attente de la révélation du Seigneur Jésus Christ (1 Cor. 1 : 5-7) !
            Mais si un chrétien est charnel, son « moi » n'est pas à la place que pourtant la Croix de Christ lui donne : dans la mort. Le Saint Esprit, cet hôte divin, est attristé dès que la chair se manifeste en nous. Il est empêché de poursuivre son oeuvre de prédilection : prendre de ce qui est à Christ et nous le communiquer ! Il doit d'abord produire en nous le jugement complet indispensable, pour que soit retrouvée la communion perdue.
            Paul exhorte donc les frères à Corinthe à avoir un même langage, de sorte qu'il n'y ait pas de divisions parmi eux, et qu'ils soient parfaitement unis dans un même sentiment et dans un même avis (1 Cor. 1 : 10). Nous conviendrons sans peine que ces exhortations nous conviennent aussi. L'apôtre cite franchement ses sources d'information : il a été averti par « ceux de chez Chloé » qui souffraient de ces dissensions.
            Que les Corinthiens éprouvent de la sympathie, voire de l'amour, pour des serviteurs du Seigneur, quoi de plus normal ! Mais ils en faisaient, sans leur assentiment, des chefs d'école. Ils apportaient dans l'assemblée l'esprit de parti auxquels les avaient habitués les opinions divergentes des écoles de philosophie chez les païens. Certains donnaient ce rang à Paul qui avait été l'instrument de leur conversion. D'autres se réclamaient au contraire d'Apollos. Il était venu, quelque temps après la première visite de Paul, voir les Corinthiens. Il avait contribué avec zèle à l'avancement de leur foi. D'autres encore, dans cette assemblée, se choisissaient pour chef de file Céphas (Pierre), le plus connu des apôtres.
            En plaçant des frères estimés à leur tête, suivant ainsi une habitude empruntée à ce monde, les Corinthiens portaient gravement atteinte à la position exclusive du Seigneur, seul Chef de l'assemblée. Certains même osaient se réclamer de Christ, faisant de Lui un simple chef de leur parti, plus excellent sans doute, mais rien de plus (Jean 3 : 2) !
            Dans le cours de cette épître, l'apôtre laisse un moment de côté son sujet. La sagesse humaine dont ces Corinthiens faisaient si grand cas, était en réalité un obstacle pour l'activité de la foi. Or la sagesse divine n'est accessible qu'aux chrétiens spirituels et précisément, les frères à Corinthe se comportaient d'une manière charnelle.
            On comprend qu'il importe d'avoir présent dans notre esprit cette distinction entre :
                    - l'homme naturel (animal) irrégénéré, dépourvu de la vraie connaissance et de la véritable intelligence 
                    - l'homme spirituel qui possède le Saint Esprit et, surtout, se laisse diriger par cet hôte divin.
                    - le croyant charnel qui ne vit pas selon les enseignements de la Parole de Dieu : il cède aux mouvements de la chair, qui rappelle dans sa conduite sa première manière de vivre (Eph. 4 : 22). Cette chair, plus ou moins libre d'agir en lui, dirige souvent, hélas, ses pensées, ses paroles et ses actes.
 
            Paul reprend ensuite ses exhortations et souligne à nouveau les tristes conséquences d'un tel comportement charnel. L'envie et les querelles prospéraient parmi les Corinthiens. Un sentiment de jalousie prévalait aussi, concernant les dons spirituels. Ainsi, cherchant à acquérir plus d'importance - à leurs propres yeux et à ceux des autres hommes, certains à Corinthe se réclamaient en particulier de Paul et d'Apollos. Ces deux frères ne désiraient pas attirer des croyants après eux, danger dénoncé par Luc (Act. 20 : 30) ; toutefois d'autres croyants, voulant satisfaire leur tendance personnelle, auraient voulu se prévaloir d'avoir de tels leaders.
            Que de fois il nous arrive de recevoir « la vérité » en fonction de celui qui la présente ! Si l'on écoute un serviteur de Dieu avec un parti pris, persuadé qu'il ne peut rien nous apporter, il est plus que probable qu'il en sera ainsi ! Un tel esprit génère des affrontements entre frères dans l'Assemblée. C'est marcher « à la manière des hommes » (1 Cor. 3 : 3).
 
 
 
L'appel de Paul à ne pas se glorifier de ce que l'on a reçu par pure grâce
 
            L'apôtre en vient à poser la question : « Qu'est-ce donc qu'Apollos ? Qu'est-ce que Paul ? ». Eux ne s'attribuaient aucun mérite, ils estimaient être simplement des serviteurs de Dieu. Animés de telles pensées, ils marchaient sur les traces de leur Seigneur. Celui-ci, lors d'une contestation entre les disciples pour savoir lequel d'entre eux serait estimé le plus grand, avait déclaré que le plus grand était celui qui sert. Lui-même, qui pourtant était « le Maître et le Seigneur » (Jean 13 : 13), avait volontairement pris une telle place au milieu d'eux, pour laver leurs pieds souillés.
            Paul précise ensuite sa tâche à Corinthe et celle d'Apollos. Pour caractériser leur activité, il se sert de l'exemple d'un cultivateur. Paul avait planté, et par sa prédication il avait amené les Corinthiens à une foi vivante en Jésus Christ. Ensuite, Apollos avait arrosé les jeunes plantes, leur prodiguant de la nourriture et une aide spirituelle, toutes deux fort utiles à leur croissance. En agissant ainsi, ni l'un ni l'autre n'avaient dépassé son rôle de serviteur. Dieu seul ensuite pouvait donner l'accroissement (1 Cor. 3 : 6, 7).
            En tant que ses « collaborateurs », Paul et Apollos se rangeaient avec bonheur sous la houlette du grand Pasteur des brebis. Quant aux Corinthiens et à beaucoup d'autres rachetés, ils étaient le « champ de Dieu » dans lequel ces deux serviteurs travaillaient.
            Il n'y a pas de différence fondamentale entre « celui qui arrose » et « celui qui plante », encore moins quelque chose qui les opposerait !  Ils « sont un », dans la pensée de Dieu (1 Cor. 3 : 8). En outre, une étude attentive de leur activité montre qu'ils sont parfois même conduits à intervertir leur rôle ! Pourrait-on cultiver l'idée de séparer ceux qui sont occupés à la même oeuvre et qui travaillent pour le même Seigneur. Quel bel exemple Paul et Apollos présentaient à ces croyants divisés et querelleurs ! Toutefois chaque serviteur sera manifesté devant le tribunal de Christ, et recevra sa récompense de la part du Seigneur (Rom. 14 : 12 ; 1 Cor. 3 : 8).
            Paul était conscient de la grâce que Dieu lui avait faite (1 Cor. 15 : 10) ! Il l'était d'ailleurs toujours, qu'il évoque son salut, ses dons ou sa propre responsabilité. Comme un sage architecte, il avait posé le fondement. D'autres, comme Apollos, poursuivaient l'ouvrage. Chacun étant responsable de la façon dont il édifiait et des matériaux qu'il employait pour la construction (1 Cor. 3 : 12-13). Ce qui importe pour un administrateur, grand ou petit, c'est qu'il soit trouvé fidèle. Il recevra sa louange, non de la part des frères, mais de Celui qui lit dans les coeurs (1 Cor. 4 : 5 ; 2 Tim. 2 : 15).
            On voit que la racine des querelles à Corinthe, c'était l'orgueil spirituel. Chacun cherchait à faire valoir ses dons et ses connaissances. Ils oubliaient une chose, pourtant capitale : c'est qu'ils avaient tout reçu par grâce.
 
            L'amour de l'apôtre pour les enfants qu'il avait engendrés à Corinthe se lit dans l'appel qu'il adresse à leur conscience. Il cherchait leur bien, désirant qu'ils soient enseignés par l'exemple qu'il leur donnait (Phil. 3 : 17). Il expose clairement son but, en leur écrivant cette épître : « Or, frères, si j'en suis venu à parler de moi-même et d'Apollos, c'est à cause de vous, afin qu'en nous, vous appreniez à ne pas élever vos pensées au-dessus de ce qui est écrit, afin que vous ne vous enfliez pas en prenant parti pour l'un contre un autre » (1 Cor. 4 : 6). Il est impossible de suivre vraiment Jésus Christ crucifié en laissant se développer une telle « enflure » (1 Cor. 1 : 23). Avoir une haute opinion de soi est incompatible avec l'application de la Croix dans la vie de chaque racheté (Gal. 2 : 20).
            Paul était attristé par la suffisance de ses frères à Corinthe : elle cachait mal leur pauvreté spirituelle et leurs nombreuses défaillances. C'est Dieu seul qui confie à chacun des siens un don de grâce comme Il lui plaît.
            Chers lecteurs croyants, retenons la question que Paul, par l'Esprit, pose ici : « Qu'as-tu que tu n'aies reçu ? ». Quelle est la réponse ? Rien.
            Il en tire une conclusion importante : « Et si tu l'as reçu, pourquoi t'en glorifies-tu comme si tu ne l'avais pas reçu ? » (1 Cor. 4 : 7). Nous avons tous grandement besoin d'être gardés dans l'humilité convenable à ceux qui ont été sauvés par pure grâce.
            Tout don parfait descend d'en-Haut, du Père des lumières (Jac. 1 : 16-17). « Ayant des dons de grâce différents, selon la grâce qui nous est donnée, soit la prophétie, prophétisons… ». L'énumération se termine, peut-être à notre surprise, par cette recommandation : «  Celui qui exerce la miséricorde, qu'il le fasse joyeusement » (Rom. 12 : 6-8). Dieu n'emploie pas la même aune que la nôtre pour mesurer le service qu'Il a confié aux siens.
 
            « Que rien ne se fasse par esprit de parti, ou par vaine gloire, mais que dans l'humilité chacun estime l'autre supérieur à lui-même, ne regardant pas à ce qui est à lui, mais chacun aussi à ce qui est aux autres » (Phil. 2 : 3-4).     
 
 
                                                                                              Ph.L.   26. 12. 07
 
 
                                   Forme à ton service des coeurs plus joyeux
                                   Prompts au sacrifice, toujours sous tes yeux ;
                                   Qui chantent, qui tremblent, remplis de ferveur ;
                                   Des coeurs qui ressemblent au tien, cher Sauveur.