Josué et les princes trompés par les Gabaonites
La supercherie des hommes de Gabaon
L'alliance conclue par Israël avec les Gabaonites sans rechercher la pensée de Dieu
Une démarche humaine habile pour échapper au jugement, mais sans foi réelle
Les conséquences d'un manque de vigilance
L'alliance conclue par Israël avec les Gabaonites sans rechercher la pensée de Dieu
Une démarche humaine habile pour échapper au jugement, mais sans foi réelle
Les conséquences d'un manque de vigilance
« On n'interrogea point la bouche de l'Eternel » (Jos. 9 : 14).
A Jéricho, le peuple avait pu faire l'expérience que « les armes de notre guerre ne sont pas charnelles, mais puissantes par Dieu pour la destruction des forteresses » (2 Cor. 10 : 4). Dieu veut se charger d'ôter lui-même de notre route les obstacles les plus effrayants. Lors du combat contre Aï, il semble au peuple vraiment facile de vaincre cette ville de peu d'importance, sans emmener tous les combattants. Contre toute attente, Israël est battu. Le peuple a eu confiance en lui-même, il n'a pas compté sur Dieu, dont il avait pourtant, comme nous, un besoin continuel. En outre, un anathème empêchait Dieu de combattre pour les siens. Le péché est révélé, le coupable pris. Tout Israël s'humilie et se purifie. Aï est alors prise et brûlée selon les instructions divines. Après une si amère expérience, Israël sera-t-il désormais sur ses gardes ?
Les difficultés rencontrées par le peuple de Dieu pour entrer en possession de son héritage sont des types de nos ennemis, et leurs combats, une image des nôtres. Il y a toutefois une différence : les combats d'Israël pour entrer en Canaan sont « contre la chair et le sang », tandis que le combat chrétien est contre les principautés, contre les autorités, contre les dominateurs de ces ténèbres, contre la puissance de méchanceté qui est dans les lieux célestes (Eph. 6 :12). Dieu avait commandé à Israël de les détruire ; au chrétien, il est demandé de résister au diable. Pour Israël, le moment est venu où le pays se repose de la guerre. Pour les croyants, encore dans le monde, rien de semblable ; ils n'auront pas de repos jusqu'au moment où ils seront avec le Seigneur. « Le Dieu de paix brisera bientôt Satan sous vos pieds », dit Paul aux Romains (Rom. 16 : 20).
Le Dieu vivant était avec eux, comme lors du passage du Jourdain. Invisible mais présent, le Chef de l'armée de l'Eternel (Jos. 5 : 14) avait promis de détruire les ennemis devant eux et de leur donner le pays en héritage (Néh. 9 : 8). Toutefois les instructions divines étaient formelles. Israël devait détruire entièrement les peuples qui habitaient en Canaan. Leur iniquité est arrivée à son comble (Gen. 15 : 16). Il ne fallait absolument pas traiter alliance avec eux (Deut. 7 : 2).
Une de ces nations, celle des Héviens, va jouer, dans la suite du récit, un rôle inquiétant. Ce peuple habite essentiellement dans quatre villes : Gabaon, Kephira, Beéroth et Kiriath- Jéarim. Ils réalisent le danger qui les menace et ils cherchent avec ruse à échapper au jugement. Ces Gabaonites voudraient s'introduire au milieu d'Israël, se fondre avec eux.
Satan, pour nuire aux croyants, n'emploie pas toujours la force, il se sert souvent d'artifices (Eph. 6 : 11). Il peut même se déguiser en « ange de lumière » (2 Cor. 11 : 14). Or une chute chez un chrétien - ou pour tout le peuple de Dieu - peut porter longtemps après des fruits amers.
Caché derrière ses agents, l'Ennemi voit, avec satisfaction, s'instaurer des compromis au milieu des enfants de Dieu. Pour les amorcer, il sait se faire aimable et cacher ses véritables intentions !
Les habitants de Gabaon ont su, comme les autres, ce que Josué, fortifié par l'Eternel, avait fait à Jéricho et à Aï (Jos. 9 : 3). Mais, au lieu de s'associer aux autres nations, pour aller mener contre Israël un combat perdu d'avance, ils se mettent en route « comme pour un voyage », alors qu'ils sont des voisins (Jos. 9 : 4, 16) !
Ils ont mis de vieux sacs sur leurs ânes, ils ont pris de vieilles outres crevassées et grossièrement recousues. Ils portent à leurs pieds de vieilles sandales rapiécées, et sur eux, de vieux habits. Même le pain, supposé avoir été emporté pour résister à un long trajet, a été habilement choisi sec et moisi (Jos. 9 : 4-5).
Ils se rendent à Guilgal, à une petite journée de voyage, vers Josué et son peuple. Ils vont leur conter une belle mais fausse histoire : « Nous venons d'un pays éloigné ; et maintenant traitez alliance avec nous » (Jos. 9 : 6).
Il y a bien un peu d'appréhension au milieu d'Israël, de l'inquiétude s'y manifeste. Le peuple dit à ces visiteurs insolites : « Tu habites peut-être au milieu de nous ; et comment traiterions-nous alliance avec toi » ? L'instant est critique pour ces trompeurs… alors ils redoublent de flatterie et disent à Josué : « Nous sommes tes serviteurs ». Celui-ci demande encore : « Qui êtes-vous ? Et d'où venez-vous ? ». Ne ressent-il pas un malaise devant leur réponse volontairement imprécise : « Tes serviteurs viennent d'un pays très éloigné, au nom de l'Eternel, ton Dieu » (Jos. 9 : 9) ? Ils jugent utile d'ajouter à leurs dires une note religieuse ! Une façon douce de parler est souvent une arme redoutable dans la main de l'Ennemi. Le croyant, habitué à rencontrer plus d'opposition, est souvent alors désarçonné. Il se rassure vite, à tort, devant tant d'apparente compréhension. Or, une feinte piété est une attitude fréquente dans le monde christianisé..
Le Seigneur a rendu ce témoignage à Ephèse : « Tu as éprouvé ceux qui se disent apôtres et ne le sont pas, et tu les as trouvés menteurs » (Apoc. 2 : 2). Demandons au Seigneur le discernement nécessaire pour éprouver les esprits, afin de reconnaître s'ils sont de Dieu (1 Jean 4 : 1 ; Col. 2 : 8, 18).
Les voyageurs racontent volontiers tout ce qu'ils ont entendu sur la renommée de l'Eternel. Ils sont au courant de tout ce qu'Il a fait en Egypte et aussi aux deux rois des Amoréens, Sihon et Og ! Par contre, pas un mot des victoires récentes d'Israël, à Jéricho et Aï. Se montrer au courant aurait paru suspect, venant de personnes qui affirmaient arriver d'un pays très éloigné ! Au demeurant, tout ce qu'ils disent est fort agréable à entendre. Israël y tient le beau rôle. Il apparaît être l'objet constant de la faveur de l'Eternel !
A en croire ces plénipotentiaires, ils sont envoyés par leurs anciens et tout le peuple de leur pays. Ceux-ci leur ont dit : « Prenez avec vous des provisions pour la route et allez au-devant d'eux et dites-leur : « Nous sommes vos serviteurs, et maintenant traitez alliance avec nous » (Jos. 9 : 11). Il y du vrai dans leurs paroles, mais des choses fausses aussi.
Toutes ces affirmations dupent les auditeurs. Pour achever de les convaincre, il suffit alors de présenter le pain, prétendu chaud au départ et maintenant moisi. Il y a aussi les outres, les habits et les sandales, le tout complètement usé. Les interlocuteurs sont ainsi convaincus de la longueur du voyage !
Les hommes d'Israël prennent ensuite de leurs provisions : il en restait donc ? Etait-ce de la curiosité ou l'ébauche d'un repas en commun, pour sceller l'alliance avec une nation vouée en réalité par l'Eternel à la destruction ? (Jos. 9 : 14a).
L'assemblée à Pergame, du temps de l'empereur Constantin, tombe dans le même piège. Le Seigneur lui dit : « Je sais où tu habites, là où est le trône de Satan » (Apoc. 2 : 13. Le christianisme devient une religion d'état, formée désormais essentiellement de « professants » sans vie ! Plus de persécutions à craindre avec une pareille collusion !
Israël se montre sûr de lui : il agit dans l'indépendance : « On n'interrogea pas la bouche de l'Eternel » (Jos. 9 : 14b). Dans cette triste page de sa vie, Josué est pris en défaut, lui qui est habituellement un type de Christ !
L'Ecriture avertit chacun de nous : « Confie-toi de tout ton coeur à l'Eternel, et ne t'appuie pas sur ton intelligence : dans toutes voies, connais-le et Il dirigera tes sentiers » (Prov. 3 : 5-6). Dans le récit précédent, sur la montagne d'Ebal, Josué avait scrupuleusement lu au peuple toutes les paroles de la loi, ainsi que Moïse l'avait commandé (Jos. 8 : 35).
Que de hauts et de bas, souvent, dans notre vie ! Subitement, Josué perd le contact avec son Dieu (Jos. 9 : 9, 23). Quel avertissement : la communion d'hier n'est pas une garantie pour aujourd'hui !
Le conducteur se croit-il assez expérimenté pour prendre une décision, sans rechercher d'abord la pensée du Seigneur ? Peut-être Josué pense-t-il qu'Israël se montre trop pusillanime. Tant d'éléments positifs semblent militer en faveur de ces Gabaonites : ils paraissent vraiment sincères, humbles. Jusqu'à ce côté misérable, plutôt attirant. Leurs paroles aussi sont lisses comme le beurre (Ps. 55 : 21).
Attention ! Ne jugeons pas d'après l'apparence, par la vue de nos yeux et l'ouïe de nos oreilles. Dieu, et Lui seul, regarde au coeur : laissons-Le nous conduire (Es. 11 : 3).
Josué, hélas, traite alliance avec les Gabaonites et les princes de l'assemblée, à leur tour, s'obligent envers eux par serment (Jos. 9 : 15). Le piège qui était tendu a parfaitement fonctionné : il se referme sur eux (Deut. 12 : 30) ! Ce grave manquement aura de lourdes conséquences.
La conduite de ces hommes de Gabaon est en fait un exemple de cette prudence, dont les fils de ce siècle sont capables, par rapport à leur propre génération. Hélas, plus que les fils de la lumière (Luc 16 : 8) ! Prenons garde à cet avertissement du Seigneur !
Les Gabaonites ont compris que la guerre d'Israël, toujours victorieuse jusqu'ici, était imminente. Seul Israël lui-même pourrait les aider à résister aux autres nations pour lesquelles ils étaient devenus des traîtres (Jos. 10 : 5-6). Pour échapper à la destruction qui les guette des deux côtés, il faut absolument, pensent-ils, faire alliance avec le peuple de Dieu. On peut trouver de tels calculs dans des coeurs, où la superstition règne, sans foi véritable. Rien de comparable en ce qui concerne la foi d'une Rahab ou de la femme cananéenne (Matt.15 : 22-28).
Interrogés ultérieurement par Josué, ces hommes reconnaîtront sans scrupule qu'ils savaient ce que l'Eternel avait commandé à son serviteur Moïse ; ils connaissaient Ses promesses de leur donner le pays et d'exterminer les habitants devant eux (Jos. 9 : 24) ! Alors, comme des gens de ce monde, sans se sentir gênés par les moyens employés, ils ont cherché - avec succès pour l'heure - à échapper.
Beaucoup de personnes autour des croyants connaissent un peu la Parole de Dieu, elles sont capables d'évoquer dans leur conversation l'Apocalypse, la fin du monde ! Mais, hélas, leurs coeurs ne sont pas disposés à se tourner résolument vers Dieu, à reconnaître leur état, à se repentir, en faisant appel à Sa grâce. Elles acceptent de suivre les suggestions de Satan, le père du mensonge (Jean 8 : 44). Elles chercheront alors peut-être à passer pour de vrais croyants. A quoi servent de tels subterfuges ? Leur dissimulation est peut-être, pour un temps, couronnée de succès. Elles se mêlent aux chrétiens, mais leur présence est une tache dans leurs festins (Jude 12). Elles acquièrent ainsi une certaine honorabilité. Toutefois une question solennelle leur est posée : « Que ferez-vous à la fin » (Jér. 5 : 31) ?
L'Evangile parle de ces vierges qui, ayant trouvé la porte fermée, s'écrient : « Seigneur, Seigneur ouvre-nous ! Mais Lui répondant, dit : Je ne vous connais pas » (Matt. 25 : 11- 12). On peut paraître vêtu (porter une livrée chrétienne) et être finalement trouvé nu : il faut avoir avec Christ un lien vital (2 Cor. 5 : 3).
Dans cette humiliante circonstance, la responsabilité de Josué et du peuple de Dieu est tout autre que celle des Gabaonites ! Les oracles de Dieu leur avaient été confiés (Rom. 3 : 2). Leur camp se trouvait à Guilgal, où Dieu leur avait fait connaître sa pensée. Or ils oublient de consulter l'Eternel et négligent la merveilleuse ressource de la prière (Nom. 27 : 21 ; Es. 30 : 1-2).
Avoir une position collective conforme à l'enseignement de la Parole est d'un grand prix, mais ne suffit pas pour nous mettre à l'abri des entreprises de l'Ennemi. Il faut chercher constamment la pensée de Dieu dans sa Parole ; il faut aussi sans cesse avoir recours à la prière.
Quelle confusion au milieu d'Israël, quand on découvre trois jours plus tard la vérité ! Les Israélites sont maintenant dans les villes appartenant à Gabaon. « Mais ils ne les frappèrent pas » à cause des serments prononcés par les princes au nom de l'Eternel, le Dieu d'Israël. Alors le peuple, au lieu de s'humilier, murmure contre les princes. Mais ceux-ci ne peuvent piteusement que confirmer ne plus pouvoir toucher à ces Gabaonites (Jos. 9 : 19) !
Ceux auxquels le Seigneur confie une responsabilité particulière au milieu du peuple de Dieu, doivent d'abord veiller particulièrement sur eux-mêmes et ne rien décider à la hâte. Apprenons à écouter les autres frères ; une assemblée doit prendre soin de ne pas s'engager dans un chemin en contradiction avec la vérité révélée !
Ces hommes de Gabaon ont donc la vie sauve. Josué rappelle la malédiction qui pesait sur eux depuis longtemps (Gen. 9 : 25) et déclare : « Vous ne cesserez jamais d'être serviteurs, coupeurs de bois et puiseurs d'eau pour la maison de mon Dieu et pour l'assemblée et l'autel de l'Eternel… dans le lieu qu'Il choisira » (Jos. 9 : 23, 27 ; Deut. 29 : 10).
Les Gabaonites reconnaissent qu'ils ont beaucoup craint pour leur vie, d'où leur façon d'agir. Ils disent à Josué : « Maintenant nous voici dans ta main ; fais comme il est bon et droit à tes yeux de nous faire (Jos. 9 : 25). « Il leur fit ainsi et les sauva de la main des fils d'Israël ; et ils ne les tuèrent pas » (Jos. 9 : 26).
Le monde et son Prince, Satan, ont réussi à ouvrir une brèche, au milieu du peuple de Dieu. La place qui est désormais la leur semble de peu d'importance. Mais désormais un levain va travailler en secret dans les coeurs au sein du peuple de Dieu. Faute de se ressaisir, par paresse spirituelle, les brèches vont se multiplier (lire à ce sujet le début du livre des Juges). D'abord toléré à tort, l'ennemi finira par s'imposer !
Prenons conscience de la présence active de Gabaonites modernes dans les rassemblements. Le monde est entré insidieusement dans l'Eglise et il l'a souillée. Bien des « jougs mal assortis » se sont formés, auxquels on s'est habitué (2 Cor. 6 : 14) ! Si nous avons pris conscience de cette grande misère, cherchons le secours auprès du Seigneur.
Cette triste affaire aura aussi des conséquences lointaines dans l'histoire du peuple Israël. Invariablement, ce qu'un homme sème, il le moissonne (Gal. 6 : 7). Quatre cents ans plus tard, Saül, dans son zèle intempestif, cherchant à s'attirer la faveur d'Israël, fait mourir des Gabaonites. Alors, au temps de David, une famine de trois ans survient inopinément. Ce roi pieux recherche la face de l'Eternel pour en connaître la cause. Il apprend que c'est « à cause de Saül et de sa maison de sang » (2 Sam. 21 : 2). La Parole rappelle à cette occasion que les Gabaonites n'étaient pas des fils d'Israël, mais qu'ils étaient « le reste des Amoréens », vis-à-vis desquels Josué et tous les princes s'étaient obligés par serment. Interrogés, ces hommes demandent la mort infamante de sept fils de Saül (Mephibosheth est épargné). Tel est le triste fruit d'une rupture de serment, fait au nom de l'Eternel. David ne peut qu'accepter et « après cela, Dieu fut propice au pays » (2 Sam. 21 : 14).
On trouve toutefois dans l'histoire du peuple de Dieu au moins deux notes plus heureuses touchant certains descendants de ces Gabaonites :
- Jishmahia, « homme fort parmi les trente, et au-dessus des trente », était un Gabaonite. Il a aidé David au moment où il doit s'enfuir devant Saül (1 Chr. 12 : 4).
- Plus tard, Melatia le Gabaonite… et les hommes de Gabaon et de Mitspa ont coopéré à la réparation de la muraille de Jérusalem, au retour de la transportation (Néh. 3 : 7).
Ce récit comporte un avertissement à ne pas nous engager à la légère dans des situations dont nous ne pourrions plus nous libérer (Prov. 6 : 1-2 ; Rom. 13 : 8), qu'il s'agisse de nos frères ou, plus grave encore, vis-à-vis de personnes incrédules ! La fidélité à Dieu exige de répondre scrupuleusement à tous les engagements que nous avons contractés. C'est le premier témoignage rendu vis-à-vis du monde. Craignons aussi de partir au service du Seigneur sans lui avoir demandé au préalable Sa pensée. Ne prenons aucune décision par nous-mêmes. Sans le secours de la Parole et celui du Saint Esprit non contristé, nous sommes incapables de démasquer les ruses multiples de l'Ennemi. Elles sont plus dangereuses encore lorsque ses agents se revêtent d'un manteau religieux. C'est seulement en marchant par l'Esprit (Gal. 5 : 16) que nous n'accomplirons pas les convoitises de la chair, toujours présente en nous. Ne laissons pas agir cette alliée objective de Satan, sinon il sera impossible de tenir ferme contre les artifices de l'Ennemi (Eph. 6 : 11). Dieu seul peut nous enseigner à discerner le bien du mal (Héb. 5 : 14).
Ph. L. 24. 12. 07
Heureux celui qui n'aspire qu'à suivre en paix le Seigneur !
Jésus l'attire avec douceur, et tout conspire à son bonheur.
Ton bras, Seigneur, le protège : il trouve en toi son appui.
Satan l'assiège, mais devant lui, tombe tout piège, ta face a lui !
Voir aussi la poésie : « L'Eglise et le monde », classée, dans la rubrique « sujets », à « Eglise ».